555 resultados para Autonomie personnelle
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Ce mémoire a pour but de décrire et d’analyser la diversité des expériences de jeunes Kanak et d’explorer comment ils font preuve d’agencéité en vue de prendre part au « vivre ensemble » en Nouvelle-Calédonie. Ne pouvant couvrir l’ensemble de la « jeunesse kanak », la recherche porte en particulier sur une « bande » de jeunes de Koné impliquée dans des associations régies par la loi du 1er juillet 1901 et dont les activités se déroulent autour d’une maisonnée du quartier des Cigales. L’analyse révèle qu’on ne peut réduire les expériences et pratiques des jeunes aux discours dominants qui les enferment dans une culture ancestrale immuable et qui mettent surtout l’accent sur leur inadéquation dans le monde contemporain et leurs problèmes. Les jeunes sont dotés de capacités créatives, désirent contribuer à la société, mais surtout, à y avoir un espace de parole. La recherche montre également que les expériences et initiatives des jeunes doivent être comprises en relation avec la « situation » contemporaine dans laquelle elles prennent place et qui est caractérisée par les transformations du contexte social, politique et économique de la Nouvelle-Calédonie depuis la signature de l’Accord de Nouméa (1998). Mots-clés : Kanak, Nouvelle-Calédonie, jeunes, destin commun, citoyenneté, vie quotidienne, milieu urbain, autochtone.
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Cette thèse porte sur l’évolution des conditions de travail et d’emploi des infirmières d’une unité de soins intensifs d’un centre hospitalier pendant une dizaine d’années. Afin de suivre l’évolution des conditions de travail et d’emploi, l’auteur a d’abord participé à deux enquêtes quantitatives qui dressaient le portrait de l’évolution des facteurs psychosociaux du travail de ces infirmières. À la lumière des résultats de ces enquêtes, les infirmières débutantes estimaient bénéficier d’une charge de travail moins élevée et d’une plus grande autonomie que les plus expérimentées (Lapointe et collab., 2011). Par ses travaux qualitatifs menés à l’été 2013, l’auteur propose une explication aux résultats de ces enquêtes. Considérant les ressources limitées et l’imposition de contraintes budgétaires, les infirmières gestionnaires du projet ont été confrontées à des choix difficiles et elles ont dû procéder à certains arbitrages. En somme, elles ont tenté de concilier une conception humaniste des soins infirmiers avec les préceptes d’une idéologie gestionnaire. Il s’agissait d’une tentative de concilier les objectifs du projet (doter les infirmières de meilleures conditions de travail et d’emploi) avec des impératifs économiques (respecter le budget accordé par le Ministère de la santé et des services sociaux). Les plus jeunes infirmières ont bénéficié de ce projet de réorganisation du travail alors que les plus anciennes sont beaucoup plus critiques quant à sa valeur et ses impacts. En période d’austérité budgétaire, le budget de fonctionnement d’une unité de soins est insuffisant pour assurer des conditions de travail et d’emploi adéquates aux infirmières. Les équipes de travail infirmier risquent d’être déstabilisées et la qualité des soins est potentiellement menacée. Différentes tensions caractérisent les rapports sociaux du travail. Quant à la mise en oeuvre d’un modèle qui démocratise le travail, elle s’avère difficile. Pourtant, même en période de crise, une implantation même partielle de ce modèle de travail a permis de stabiliser les équipes de travail infirmier de cette unité de soins et d’améliorer les caractéristiques psychosociales de travail.
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Introduction : Les données probantes reconnaissent que les exercices constituent une modalité curative pour traiter la lombalgie non-aiguë. Or, les effets sont modestes, ce qui amène la communauté scientifique à se questionner, entre autre, sur le niveau d’adhésion des patients à leur programme d’exercices à domicile. Cette étude poursuit deux objectifs : (1) explorer l’association entre l’adhésion à un programme d’exercices à domicile et les variables de résultats (primaires : douleur, incapacité ; secondaires : les changements globaux, le sentiment d’efficacité personnelle, la détresse psychologique), (2) explorer l’association entre l’adhésion à ce programme et les principales variables biopsychosociales sur lesquelles le thérapeute peut agir, en utilisant un cadre théorique explicatif incluant : le modèle de peur-évitement, le modèle du sens commun et le concept de l’alliance de travail. Méthode : Une cohorte longitudinale de volontaires de 48 adultes ayant une lombalgie (> 4 semaines) a été recrutée. L’adhésion au programme d’exercices à domicile et les autres facteurs biopsychosociaux ont été mesurés par des questionnaires auto-administrés au début, après quatre semaines, à la fin des huit semaines de traitement et six mois plus tard. Des analyses univariées et multivariées ont été menées. Résultats : Pour le premier objectif, les modèles linéaires mixtes démontrent que l’adhésion est seulement associée aux variables de résultats secondaires. Pour le second objectif, 50 % de la variance de l’adhésion (ICC = 50,00, p < 0,001) a été expliquée par sept variables, les changements globaux ayant la plus forte association avec l’adhésion. Les changements globaux, à leur tour, ont été expliqués par cinq variables (ICC = 22,3, p = 0,028), les représentations ayant la plus forte association. Les représentations ont été expliquées par cinq variables pouvant être incluses dans le modèle peur-évitement (ICC = 49,2, p < 0,001). L’alliance de travail n’était pas associée à l’adhésion. Conclusion : Les variables de résultats secondaires devraient s’ajouter aux variables de résultats primaires dans les études portant sur l’adhésion aux exercices. Le modèle du sens commun a été utile pour expliquer les variables associées à l’adhésion. Le modèle de peur-évitement a été davantage utile pour expliquer les variables associées aux représentations qui sont au cœur du modèle du sens commun.
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Si on considère l'atteinte de l'autonomie comme étant un cheminement progressif, l'enseignante ou l'enseignant doit concevoir des stratégies d'apprentissage dans l'optique que ses interventions auprès des élèves deviennent de moins en moins fréquentes. On permet ainsi à ces derniers de prendre davantage le contrôle de leurs apprentissages et on réduit leur dépendance envers l'enseignant. Cette recherche porte sur le développement de l'autonomie dans l'utilisation des logiciels et présente une méthode d'enseignement sur l'utilisation de la fonction "Aide" des logiciels qui donne à l'élève des stratégies lui permettant d'être l'agent de son propre développement. De quelle manière pouvons-nous amener l'élève à utiliser l'"Aide" des logiciels, de façon stratégique, lorsqu'il doit se débrouiller par lui-même? La démarche de résolution de problèmes peut-elle lui être utile? Quelles sont les connaissances susceptibles de le mener graduellement vers la réussite et de le guider progressivement vers l'autonomie? Autant de questions auxquelles la recherche s'intéresse. Nous avons d'abord élaboré une stratégie d'enseignement, construit des instruments pour soutenir la démarche et conçu un modèle d'utilisation de la stratégie. Nous l'avons ensuite validée, par sa mise à l'essai auprès d'un groupe de neuf élèves et nous en avons, enfin, évalué les résultats. Différents instruments tels que grilles d'observation, questionnaires d'entrevue, fiches d'expérimentation, procéduriers et documents réalisés par les élèves ont permis de recueillir des données qui ont servi à l'évaluation de la stratégie. L'analyse de ces données révèle que la performance des élèves pour l'exécution des tâches s'est nettement améliorée après qu'on leur ait enseigné à utiliser la fonction "Aide" et révèle, également, qu'ils l'utilisent de façon plus adéquate. D'autres analyses confirment que le fait d'organiser une stratégie d'enseignement en fonction des catégories de connaissances (déclaratives, procédurales et conditionnelles) est un moyen de favoriser un meilleur engagement cognitif des élèves dans leurs apprentissages. La résolution de problèmes, démarche intégrée à la fiche d'expérimentation utilisée par ces derniers, a fourni un cadre pour utiliser leurs connaissances et préciser leurs stratégies. Les résultats obtenus permettent d'affirmer que les objectifs de la recherche ont été atteints. La mise en place d'activités complexes et variées a permis la construction du savoir stratégique. La démarche de résolution de problèmes a favorisé la réutilisation des connaissances dans différents contextes. Les modèles cognitiviste et constructiviste dont s'inspire la stratégie d'enseignement, ont incité les élèves à recourir à la fonction "Aide" ainsi qu'à leurs connaissances antérieures et à les associer à des contextes d'action où ils ont transféré leurs apprentissages de façon plus autonome. Enseigner à utiliser la fonction "Aide" des logiciels est une pratique qui devrait être intégrée dans les activités pédagogiques de toute enseignante ou enseignant désireux de développer l'autonomie de ses élèves dans l'utilisation de nouveaux logiciels. Cela doit, cependant, résulter d'une démarche structurée incluant des instruments élaborés de manière à induire chez les élèves, de façon progressive, un comportement les menant vers l'autonomie souhaitée.
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Les élèves faibles en mathématiques utilisent des méthodes de travail inefficaces parce qu'ils n'en connaissent pas d'autres et parce qu'ils manquent de support et d'encadrement lorsqu'ils se retrouvent seuls pour étudier. Ces méthodes de travail inadéquates ont des conséquences néfastes sur leur performance en mathématiques: leur étude étant inefficace, ils persistent moins, arrivent moins bien préparés aux examens et développent des attitudes qui nuisent à leur apprentissage en mathématiques. Le but de cette recherche est de mesurer l'effet de l'enseignement de stratégies cognitives et métacognitives supporté par un encadrement de l'étude individuelle sur les attitudes des élèves faibles et sur leurs comportements lors de l'étude en mathématique. Cet effet devrait entraîner aussi une amélioration du rendement scolaire. L'expérimentation s'est déroulée à l'automne 1989 auprès d'élèves inscrits en mathématiques d'appoint au niveau collégial. On enseigna une méthode de travail plus adéquate, composée de stratégies cognitives et métacognitives variées et adaptées aux tâches demandées dans les devoirs de mathématiques. De plus, dans le groupe expérimental, cet enseignement fut soutenu par des consignes à l'intérieur des devoirs de mathématiques; ces consignes, de moins en moins nombreuses et explicites, devaient assurer que l'élève utilise vraiment les stratégies enseignées. Au terme de l'expérimentation, on a mesuré que les élèves du groupe expérimental n'utilisent pas plus les stratégies enseignées que les élèves du groupe contrôle. On a aussi mesuré la corrélation entre l'utilisation des stratégies enseignées d'une part, et les attitudes, les comportements lors de l'étude et le rendement scolaire d'autre part. On constate que la force de ce lien a tendance à augmenter avec le temps. Même si les résultats ne permettent pas de confirmer l'hypothèse principale, il apparaît que les élèves les plus faibles semblent avoir profité davantage de l'encadrement de leur étude personnelle. De plus, et cela pour l'ensemble des sujets, l'évolution de la corrélation entre l'utilisation des stratégies enseignées et diverses variables reliées à l'apprentissage des mathématiques suggère de poursuivre de telles interventions sur une plus longue période de temps.
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Ce projet d’essai a émergé de préoccupations d’enseignantes et d’enseignants du Collège de Maisonneuve, par rapport à la motivation des étudiantes et des étudiants du programme Soins infirmiers lors des cours obligatoires de biologie. De fait, il a été remarqué par les enseignantes et les enseignants de biologie que ces étudiantes et ces étudiants semblent posséder, pour la plupart, une bonne motivation dans leurs cours de biologie au cours des deux premières sessions du programme. Toutefois, à la troisième session, ces derniers semblent perdre leur motivation graduellement face à leur apprentissage de la biologie. Cela peut certainement nuire à la réussite scolaire, car l’effort fourni semble diminuer dans les activités en classe, leur préparation est bâclée, et un taux d’absentéisme est observé. C’est pour valider ces perceptions initiales qu’une étude a été menée auprès de ces étudiantes et ces étudiants à la session d’automne 2012. La question générale de l’étude vise à savoir: comment se situe la dynamique motivationnelle des étudiantes et des étudiants du programme Soins infirmiers dans le cadre de leur apprentissage de la biologie? Le premier objectif spécifique de l’étude est d’abord de connaître le degré de motivation des étudiantes et des étudiants du programme Soins infirmiers à l'égard de la biologie au fil des trois premières sessions du programme. L’étude nous permet ensuite d’évaluer chez les étudiantes et les étudiants l’évolution de leur motivation au sein d’un même cours, grâce à un questionnaire administré au début et à la fin de la session. Nous avons également interrogé par écrit les étudiantes et les étudiants afin que nous puissions identifier les causes justifiant l’évolution de leur motivation, s’il y a lieu. Une fois ces causes connues, lorsqu’il s’agit de causes sur lesquelles les enseignantes et les enseignants ont de l’emprise, nous avons voulu proposer quelques pistes d’intervention à réaliser dans le cadre de leurs pratiques, afin de favoriser la motivation des étudiantes et des étudiants. Plusieurs auteures et auteurs se sont intéressés à la motivation des étudiantes et des étudiants en contexte scolaire. Plusieurs de ces travaux ont permis d’élaborer le cadre théorique de cette étude. Les principaux travaux sur lesquels s’appuie cette étude sont ceux de Viau (2009) ainsi que d’autres auteures et auteurs tels Barbeau, Montini et Roy (1997a et b). Viau (2009) présente dans son ouvrage les différents facteurs qui peuvent influencer ce qu’il appelle la «dynamique motivationnelle» (p. 12). Ces facteurs sont reliés, certes à la classe et à l’école, mais également à la société et à la vie personnelle de l’étudiante et de l’étudiant. Lorsqu’une étudiante ou un étudiant est motivé par rapport à une activité, il s’engage dans cette activité pédagogique et il y persévère. Plus il s’engage et persévère dans une activité, plus il fait les apprentissages visés. Ses chances de réussite scolaire sont ainsi favorisées (Viau 2009). Lors de l’étude, nous avons questionné, au cours d’une même session, les étudiantes et les étudiants de trois cours de biologie via un questionnaire électronique (annexe C), à deux moments dans leur session, au début et à la fin. Le questionnaire porte sur les déterminants de la motivation selon Viau (2007, 2009), à savoir la perception de la valeur des activités pédagogiques, le sentiment de compétence par rapport à la réalisation de ces activités et la contrôlabilité sur le déroulement des activités. Cela nous a permis d’observer qu’en général la motivation de ces individus est suffisamment élevée et que, peu importe le cours, nous observons une diminution de la motivation au cours de la session. Nous avons également constaté que pour le troisième cours de la séquence, Biologie 903, le niveau de motivation est plus faible dès le début de la session par rapport aux deux autres cours. La raison la plus fréquemment invoquée pour justifier cette baisse de motivation est la charge de travail. Cette étude a permis de brosser le portrait de la situation motivationnelle en biologie à cette période et émettre quelques suggestions auprès du corps enseignant afin que celui-ci favorise et maintienne la motivation des étudiantes et des étudiants du programme Soins infirmiers.
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Les femmes occupent une place considérable au XVIIIe siècle, comme à toutes les époques. Que ce soit sur le plan du travail, au sein du ménage ou pour l’éducation des enfants, on ne peut occulter leurs rôles. Cependant, sur le plan juridique, elles sont la plupart du temps assujetties à l’autorité des hommes. Pendant leur minorité, elles sont « filles de », donc sous l’autorité du père, avant de devenir « femmes de » et de passer sous l’autorité du mari une fois le mariage contracté. Il y a malgré tout des moments d’autonomie. Le veuvage est celui qui a été le plus étudié. Cet état a été considéré par certaines historiennes comme un moment de libération, où les femmes récupèrent le droit d’administrer leurs biens et d’ester en justice. L’absence d’homme est aussi un de ces moments – dont la durée varie – qui permet à certaine femme d’avoir une plus grande autonomie. Pour finir, il y a les femmes qui sont autonomes juridiquement et capables d’administrer leurs biens en permanence, dès l’âge de la majorité – 25 ans –, les femmes célibataires laïques. Ces femmes n’ont été l’objet d’aucune étude pour le XVIIIe siècle canadien. Pourtant, dans une société où le mariage est la norme, on peut se demander pourquoi certaines femmes se retrouvent sans époux. Ont-elles choisi le célibat ou leur a- t-il été imposé? Est-ce qu’il s’agit d’une source de liberté pour ces femmes émancipées d’une tutelle masculine? Quel est leur rôle dans la famille et sur le plan du travail? Comprendre le statut de ces femmes n’est pas aisé, il se situe à la jonction de plusieurs éléments, comme la noblesse, les titres et le niveau de fortune. Il en va de même pour comprendre les motifs qui peuvent expliquer le célibat. Le contexte familial, l’agentivité et le hasard sont autant d’éléments qui peuvent permettre d’expliquer le célibat. C’est sur le plan du travail que le célibat féminin permet de mieux appréhender l’étendue du rôle des femmes dans la famille et dans la société. Loin d’être en marge du monde, plusieurs femmes étaient très actives dans le commerce. Elles entretenaient aussi des liens affectifs avec les membres de leur famille, comme en témoignent les legs testamentaires. Malgré leur petit nombre au sein de la société canadienne du XVIIIe siècle, ces femmes avaient une grande importance pour bien des familles et de nombreux individus. Étudier ces femmes permet d’éclairer encore un peu plus l’histoire de la famille et des femmes pour la période préindustrielle.
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Cet essai s’intéresse à l’autonomie des jeunes adultes ayant un handicap moteur, physique, sensoriel ou intellectuel et qui ont participé à la démarche de la transition de l’école à la vie active (TÉVA). L’objectif de l’essai est de répertorier les manifestations d’autodétermination dans leur vie professionnelle, scolaire et personnelle. Le contenu des 23 entrevues conduites auprès d’élèves ayant participé à la TÉVA ou de leurs proches dans le cadre d’une étude de Bourdon et Lessard (2015) portant sur la modélisation de la démarche TÉVA en Estrie a été analysé afin d’en extraire les manifestations d’autodétermination. L’analyse thématique des entrevues a permis d’identifier des manifestations d’autodétermination issues d’une régulation externe, d’une régulation introjectée et d’une régulation identifiée. Les résultats obtenus révèlent que les jeunes adultes ayant participé à la TÉVA semblent avoir une bonne connaissance d’eux-mêmes, de leurs intérêts scolaires et professionnels. En contrepartie, le sentiment de compétence, la fierté personnelle et la connaissance des actions à poser pour atteindre leurs objectifs semblent se présenter moins fréquemment en termes de manifestation d’autodétermination chez les jeunes adultes de l’échantillon. Dans peu de cas, les élèves ont rapporté avoir entamé de leur propre chef des démarches pour obtenir un milieu de stage pour lequel ils entretenaient de l’intérêt. L'analyse des entrevues a également révélé que la conseillère ou le conseiller d'orientation ne semble pas être une professionnelle ou un professionnel particulièrement sollicité pour soutenir les élèves en difficulté dans l'élaboration d'un projet professionnel. Bien que l’implication de la famille et du milieu scolaire des jeunes à propos de la transition à la vie adulte et de l’élaboration de projets soit sans aucun doute essentielle, les compétences du conseiller d’orientation en matière d’accompagnement des élèves dans l’élaboration et la mise en œuvre d’un projet scolaire ou professionnel pourraient être également mises à profit pour mieux préparer et accompagner les jeunes adultes dans leur transition. Ainsi, les données analysées dans le cadre de cet essai indiquent qu’il y a une place à prendre pour les conseillers d’orientation dans le soutien des élèves vivant avec un handicap.
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Au Québec, comme partout dans les pays développés, le vieillissement de la population oblige à repenser les méthodes d’intervention (Couturier et al., 2013). De plus, vieillir chez soi en conservant la meilleure qualité de vie possible est un souhait cher à la majorité des personnes aînées (Mauriat et al., 2009). Pour prendre en considération ce souhait, malgré la complexité de la situation biopsychosociale de plusieurs, le système de santé et de services sociaux offre un service de soutien à domicile dans lequel des coordonnateurs dédiés (ex. : gestionnaires de cas, travailleuses sociales pivots) coordonnent les différents services requis afin de répondre aux besoins des personnes vivant à domicile avec une autonomie fonctionnelle diminuée (Couturier et al., 2013). Plusieurs personnes aînées en situation biopsychosociale complexe refusent les services offerts (Corvol et al., 2012). Ce refus peut aller de la simple décision de ne pas prendre sa médication ou de ne pas accepter l’aide à la toilette à celle de refuser l’aide alimentaire ou des soins et services essentiels, et, ce faisant, d’encourir d’importants risques quant à leur sécurité, voire leur survie (Balard et Somme, 2011). Au Québec, sauf dans les cas d’exception prévus par la loi, la liberté de consentir ou non à des soins est un droit reconnu à chaque personne, consacrant ainsi les principes d’intégrité et d’inviolabilité de la personne (gouvernement du Québec, n.d.). Le cadre professionnel des travailleuses sociales, via leur formation et les lignes directrices de l’Ordre des travailleurs sociaux et des thérapeutes conjugaux et familiaux du Québec (OTSTCFQ), favorise également l’autonomie de la personne à travers des approches visant l’empowerment. Cependant, les mêmes cadres leur donnent également un rôle central à jouer lorsqu’il est question de reconnaître l’inaptitude des personnes à décider pour elles-mêmes, notamment à travers l’acte d’évaluation psychosociale dans un tel contexte. Plus largement, la société donne plus ou moins formellement un mandat de protection des personnes vulnérables aux travailleuses sociales. Ce mandat de protection est au cœur de leur métier, mais il ne fait pas l’objet d’une reconnaissance légale forte, comme c’est le cas pour l’objet aptitude/inaptitude. Pour la réalisation de ce mémoire, 10 entretiens semi-directifs furent menés auprès de travailleuses sociales en soutien à domicile afin de nous permettre de comprendre comment les travailleuses sociales prennent en compte le refus de services des personnes aînées. Pour ce faire, nous répondons à quatre objectifs. Premièrement, nous dégageons le sens qu’accordent les travailleuses sociales au refus de services et la façon dont elles le reçoivent. Deuxièmement, nous décrivons les stratégies d’adaptation au refus des travailleuses sociales. Troisièmement, nous tentons de comprendre les liens entre le sens donné au refus de services et les stratégies d’adaptation des travailleuses sociales. Finalement, nous explorons comment les relations de pouvoir expliquent en partie ces adaptations. Cette recherche nous a permis de montrer que dans de nombreux cas, les stratégies impliquant une prise de pouvoir lors de situations de refus n’étaient pas légitimées par une volonté de faire vivre la personne le plus longtemps possible en la protégeant, mais plutôt par le discours valorisant son autonomie. Nous croyons que ce discours, en constante évolution, pourrait prendre de plus en plus de place dans les prochaines années et qu’en conséquence, si nous souhaitons que les modèles de prise de décision partagée (par exemple l’usager-partenaire) soient appliqués de la bonne façon, il est essentiel d’outiller les travailleuses sociales pour éviter que les personnes résistant au discours de l’autonomie soient perçues comme de mauvais usagers.
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Les problèmes de santé mentale liés au travail connaissent une forte croissance dans notre société. Les entreprises sont de plus en plus axées vers la performance autant individuelle qu'organisationnelle (Brun, 2003) en raison des conditions socio-économiques actuelles, du développement de nouvelles technologies et de la mondialisation. Ainsi, on demande de produire davantage avec moins. Cet état de fait entraîne alors une augmentation de l'apparition de ces troubles. Les gens sont appelés à se surpasser, à constamment aller au-delà de leurs capacités afin d'être concurrentiels. Les emplois sont également précaires, instables et les conditions de travail sont parfois difficiles. Autrefois, les hommes et les femmes ne connaissaient pas cette réalité. Ils pouvaient occuper même un emploi, au sein de la même entreprise et ce , tout au long de leur carrière. Leurs parcours étaient habituellement stables et linéaires (Bourdon, 2006). Toutefois, de nos jours, notre société axée sur l'économie du savoir amène les individus à s'adapter aux changements continuels et à acquérir de nouvelles connaissances pour assurer leur compétence en emploi. De ce fait, une conséquence majeure de la transformation du travail est la rupture du contrat psychologique traditionnel entre les personnes et les organisations. Le concept d'employabilité repose maintenant sur la sécurité en emploi et la responsabilité personnelle face à sa gestion de carrière (Lamoureux, 2000). Par conséquent, les individus n'ont plus les mêmes attentes envers leur organisation. Aujourd'hui, ils ne peuvent qu'espérer acquérir de l'expérience et avoir l'opportunité d'apprendre (Ibid.). Par ailleurs, une autre problématique qui découle de cette transformation est que la précarité et par le fait même, la pauvreté, peuvent désormais toucher tout individu, peu importe le niveau de scolarisation ou le secteur d'emploi (Bourdon, 2006). Ainsi, peu de gens sont à l'abri des changements pouvant survenir dans leur emploi, ce qui engendre parfois des effets néfastes sur la santé mentale des individus. Par conséquent, dans la littérature, certains chercheurs et chercheures (Brun, Biron et Ivers, 2007 ; Dion et Tessier, 1994 ; Maslach, Schaufeli et Leiter, 2001 ; Vézina et Bourbonnais, 2001) croient que les organisations et l'environnement de travail sont les principaux responsables des problèmes de santé psychologique au travail. Comme il a été mentionné précédemment, les technologies qui évoluent sans cesse, les modifications au travail, les fusions et les réorganisations internes font partie du quotidien des gestionnaires, des travailleuses et des travailleurs (Brun, 2003). Les individus doivent composer avec ces changements, qui engendrent parfois des problèmes de santé psychologique. Ils peuvent également vivre des tensions au travail, notamment par la surcharge de travail, par le manque de reconnaissance et par le manque de sollicitation dans la prise de décisions (Ibid.). Outre les changements organisationnels, certaines caractéristiques personnelles viennent influencer la manière dont un idividu réagit face à des situations difficiles. Le type de personnalité, le sexe et l'âge sont des caractéristiques qui peuvent rendre un individu plus vulnérable qu'un autre (Brun, 2003). Certaines personnes vivent également des problèmes personnels, conjugaux, financiers ou familiaux qui affectent leur travail. Ces différents facteurs sont alors susceptibles d'avoir un impact sur la santé mentale des individus. Face à cette problématique, Limoges (2001) et ses collaboratrices et ses collaborateurs (Caron, 1999 ; Cordeau, 1999 ; Lamarche, 2006 ; Langouche, 2004) ont voulu étudier le phénomène sous la forme préventive, du point de vue de la psychologie positive. Ils ont remarqué que malgré le fait que les problèmes de santé psychologique sont en hausses, bon nombre de travailleuses et travailleurs réussissaient quand même à se maintenir sainement au travail. Par conséquent, des chercheures et chercheurs (Caron, 1999 ; Cordeau, 1999 ; Lamarche, 2006 ; Langouche, 2004 ; Limoges, 2001) ont voulu connaître les stratégies de maintien des individus en bonne santé afin d'aider les plus souffrants à adopter de saines habitudes au travail. Pour ce faire, Caron (1999) a mené une recherche sur les stratégies utilisées par un groupe d'enseignants et d'enseignantes favorisant leur maintien professionnel. Cette étude a donné lieu à une taxinomie jusqu'à lors inexistante, représentant les stratégies utilisées par les individus afin de gérer les deux pôles du maintien, soit l'épuisement et l'obsolescence. Ensuite, Limoges (2001) a développé le paradigme du maintien professionnel, illustrant l'opposition entre ces deux pôles. Le modèle a également permis de décrire trois types de profils au travail, soit le maintien, l'épuiisement et l'obsolescence. Puis Langouche (2004) a repris le paradigme de Limoges dans son étude auprès d'un échantillon de travailleuses et de travailleurs belges afin d'estimer la répartition de ces sujets selon quatre profils de maintien (maintien, épuisement, obsolescence de Limoges (2001) et "double-profil" de Caron (1999)). Cette étude avait également pour objectif d'approfondir la réflexion sur l'amélioration du bien-être au travail des employées et des employés au sein de l'organisation dans laquelle la recherche a eu lieu (Ibid.). Par ailleurs, les recherches de Caron (1999), Langouche (2004) et Lamarche (2006) ont soulevé la présence d'un quatrième état, soit le "double-profil". Le "double-profil" résulte d'une combinaison des manifestations de l'épuisement et l'obsolescence. Suite à ces constatations, Lamarche (2006) a construit et validé un instrument psychométrique, le Questionnaire de la gestion du maintien au travail (QGMT), mesurant les états ainsi que les stratégies utilisés par les travailleuses et les travailleurss dans le but de connaître le profil de maintien des individus. À l'aide de cet outil, il est possible d'identifier le niveau de maintien d'un individu ainsi que le profil dans lequel il se situe (maintien, épuisement, obsolescence ou "double-profil") et d'autres états jusque-là inexplorés. Nous constatons que le maintien professionnel suscite un intérêt grandissant auprès de chercheurs et de chercheures. Puisque nous partageons également cet intérêt, ce présent essai porte sur ce concept. Notre préoccupation de recherche est alors de connaître la qualité du maintien au travail d'un groupe de gestionnaires de la fonction publique du Québec. Pour ce faire, nous allons examiner un groupe de gestionnaires tiré de la banque de données de la thèse doctorale de Lamarche (2006). Cette banque de données avait initialement pour but de procéder à la construction et à la validation d'un instrument psychométrique (QGMT). Conséquemment, la chercheure n'a pas réalisé d'analyses à partir de groupes d'appartenance. Nous trouvons alors intéressant de s'attarder à ce groupe précis de gestionnaires. Nous pourrons soumettre les sujets à des analyses stastistiques et examiner les états ainsi que les stratégies qu'ils utilisent afin de se maintenir au travail. Par ailleurs, nous avons ciblé ces individus en raison du peu de recherches consacrées à cette clientèle (Leclerc et Delmas, 2006). Nous constatons que ces individus sont susceptibles de vivre autant de problèmes de maintien au travail que les autres groupes de travailleurs et de travailleuses et qu'il est important de leur porter une attention particulière. Dans le premier chapitre, nous nous attarderons aux auteures et auteurs ayant traités de la problématique de santé psychologique au travail. Nous évoquerons également le rôle qu'ont les conseillers et les conseillères d'orientation face à la problématique de la santé mentale au travail. Au deuxième chapitre, nous examinerons les quatre profils de maintien au travail (maintien, épuisement, obsolescence et "double-profil") à l'aide de recherches menées à ce sujet. Nous exposerons également le paradigme du maintien professionnel de Limoges (2001) dans notre cadre théorique. Puis, le troisième chapitre sera consacré à la méthodologie de recherche, incluant la description de l'échantillon, l'outil de recherche (QGMT) et les procédures de traitement de données. Enfin, le quatrième chapitre exposera les résultats de notre recherche. Il comprendra également une discussion suite aux résultats obtenus ainsi que les limites à cette étude.
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Depuis le Renouveau au collégial, la révision des programmes d'études maintenant axés sur le développement des compétences a introduit des changements importants au plan des pratiques enseignantes. Dans ce contexte, les enseignantes et les enseignants ont été appelés à modifier leurs pratiques évaluatives de manière à soutenir le développement des compétences. Certaines situations d'apprentissage appellent une réflexion plus élaborée que ne le permet le cadre habituel de la fonction d'enseignante ou d'enseignant. C'est dans cette optique que nous avons choisi de traiter dans cet essai de maîtrise, de l'évaluation de la compétence de l'élève lorsque des projets sont réalisés en équipe dans un cours en particulier. La problématique du présent essai concerne l'évaluation de projets dans le programme de Techniques de génie mécanique (TGM) option fabrication, au cégep du Vieux Montréal. Dans le cadre du cours de projet de fabrication I (241-B56-VM), deux compétences sont développées soit effectuer la programmation manuelle d'un cours à commande numérique (0133) et conduire une machine-outil à commande numérique (012V). Puisque des apprentissages sont réalisés en contexte de projet d'usinage en équipe, dans un environnement technologique nécessitant l'utilisation de logiciels spécialisés et de tours à commande numérique, équipements essentiels au développement des compétences visées, plusieurs problématiques ont été observées. Des difficultés ont été constatées lors de l'évaluation des apprentissages de l'élève; il appert que les outils d'évaluation utilisés pour soutenir l'apprentissage et pour juger du niveau de maîtrise des compétences devraient être mieux adaptés. De plus, l'interdépendance des élèves en situation de projet en équipe rend plus complexe la démarche conduisant à l'évaluation spécifique de compétences propres à chaque élève. Ces constats nous ont conduits à formuler la question générale de recherche suivante : quels sont les instruments pour évaluer les compétences de l'élève dans le cadre d'un projet réalisé en équipe dans un cours de génie mécanique au collégial? Afin de répondre à cette question de recherche, un cadre de référence a été constitué. Dans un premier temps, celui-ci aborde le concept de compétence et ses composantes. Dans un deuxième temps, l'évaluation des apprentissages dans un programme formulé par compétences aborde dans l'ordre les fonctions de l'évaluation, les orientations qui guident l'évaluation, la démarche et les instruments d'évaluation. Dans un troisième temps, quelques exemples d'expériences pratiques en enseignement supérieur ont permis d'illustrer des pratiques évaluatives mises en application afin d'évaluer les apprentissages dans un projet réalisé en équipe. Au terme de ce cadre de référence, nous retenons que l'évaluation de la compétence de l'élève dans un projet réalisé en équipe requiert l'utilisation de différents instruments d'évaluation formative et certificative. Plusieurs écrits convergent vers l'utilisation du rapport de projet, du journal de bord, des grilles d'évaluation et d'appréciation pour soutenir l'élève et porter un jugement en cours et au terme de l'apprentissage. En nous appuyant sur le cadre de référence construit et dans le but de concevoir des instruments d'évaluation pour porter un jugement sur l'atteinte de la compétence de l'élève qui réalise un projet en équipe dans un cours du programme de Techniques de génie mécanique, les étapes de la recherche-développement de Van der Maren (2003) nous ont guidés vers la conception d'un objet pédagogique. Les étapes de la démarche proposée par Van der Maren (2003) nous ont conduits à conceptualiser et à modéliser l'objet soit des instruments d'évaluation d'un projet réalisé en équipe. Ainsi, en accord avec le cadre de référence un ensemble d'instruments d'évaluation formative et certificative ont été conçus et classés en trois dimensions proposées par Proulx (2004), soit l'évaluation formelle, l'évaluation pratique et l'évaluation personnelle. Parmi les instruments proposés plusieurs types de grilles d'évaluation font appel à l'autoévaluation, à l'évaluation par les pairs et par l'enseignante ou l'enseignant. Dans le cadre de projets réalisés en équipe, ces grilles d'évaluation permettent de suivre et de soutenir la progression des apprentissages, l'implication et la participation au travail d'équipe et l'appréciation de l'élève sur les résultats obtenus. Au terme de cet essai qui nous a permis de proposer des instruments d'évaluation de l'élève lors de la réalisation d'un projet en équipe pour un cours de fabrication mécanique au collégial, nous retenons qu'un travail de conception rigoureux a été mené afin de concevoir et de catégoriser un ensemble d'instruments d'évaluation qui seront mis à l'essai avec des cohortes d'élèves du collégial dès l'hiver 2011.
Resumo:
Les conditions actuelles en éducation sont difficiles pour le corps professoral. La charge de travail élevé, le stress, les difficultés liées à la gestion de classe et le manque de soutien sont au nombre des difficultés vécues par les enseignantes et les enseignants. De surcroît, les novices en enseignement parviennent difficilement à s’intégrer dans la profession enseignante, car en plus de subir ces conditions non optimales, ils n’ont pas développé tous les savoir-être et tous les savoir-faire afin de faire face à cette réalité. Ce qui en amène plus d’un à quitter la profession enseignante dans les cinq premières années de la pratique. D’une part, à l’égard de ce constat, les directions d’établissements scolaires ne peuvent rester passives et devront à l’avenir voir à faciliter les conditions telles que la lourdeur de la tâche, les groupes difficiles et la précarité des emplois en début de carrière, afin de minimiser l’état de détresse psychologique qui est ressenti chez un certain nombre de ces enseignantes et de ces enseignants. D’autre part, les directrices et directeurs «établissements scolaires doivent intervenir et soutenir adéquatement les novices en enseignement afin de les supporter dans leur insertion professionnelle et ainsi contrer le décrochage des novices tel que nous l’avons recensé dans les études évoquées dans cette recherche. Le but de cette recherche est justement de proposer une démarche d’accompagnement pour aider les novices à s’insérer adéquatement dans la fonction de la profession enseignante en facilitant l’exercice de la profession et leur intégration dans le milieu éducatif. Afin de parvenir à ce but, notre premier objectif est de définir une démarche daccompagnement pour soutenir adéquatement les novices en enseignement. Cette démarche tient compte des difficultés vécues en enseignement et des conditions auxquelles les novices sont confrontés. De là l’importance, dans cette démarche d’accompagnement, d’outiller adéquatement les novices en les aidant à développer des savoir-être et des savoir-faire. Notre deuxième objectif est d’accompagner les novices dans une démarche qui s’appuie sur les outils du coaching tels qu’ils ont été décrits dans le cadre théorique. Une démarche qui s’appuie sur les savoir-être et les savoir-faire de l’accompagnateur afin d’aider le novice à s’actualiser au travers des étapes du plan d’action : l’objectif, la phase réflexive, l’action et la rétroaction. Une démarche qui s’appuie aussi sur le processus de l’actualisation de soi, processus qui amène la personne accompagnée à développer sa disponibilité par sa capacité à recevoir et à traiter l’information, à développer son autonomie par sa capacité à faire des choix, et à développer son efficacité par sa capacité à agir. Finalement, notre troisième objectif est d’observer les répercussions de la démarche d’accompagnement sur l’insertion des novices en enseignement et sur leur motivation. Pour avoir un impact sur les novices dans leur pratique et dans leur insertion professionnelle, nous devons justement viser à développer leur motivation et leur autonomie afin de faire perdurer l’effet de l’accompagnement et les bénéfices du soutien reçu au cours des premières années en enseignement. Ceci peut se faire en minimisant leurs préoccupations et en abaissant le niveau de stress auquel ils sont confrontés quotidiennement. Concrètement, cette recherche-action vise à travailler conjointement avec le novice afin que celui-ci puisse développer davantage de résilience en s’appropriant des comportements et des connaissances qui vont faciliter son insertion. Le but de notre recherche n’est donc pas de minimiser les conditions actuelles envers l’apathie du système, mais plutôt de faciliter l’insertion professionnelle des novices à l’égard des conditions actuelles. La recherche-action a été réalisée en accompagnant quatre novices en enseignement qui sont confrontés aux difficultés mentionnées dans diverses études antérieures sur l’insertion des novices en enseignement. Les novices provenaient d’écoles primaires publiques et privées. La démarche a été appliquée sur une période de deux à trois mois selon le cas et apporte un portrait réaliste de l’impact de la démarche sur la motivation des novices et sur leur pratique en enseignement. Nous avons remarqué que la démarche d’accompagnement a permis aux novices de mieux s’intégrer dans la profession enseignante. L’aisance, la motivation. l’efficacité et l’autonomie retrouvées ne peuvent qu’inciter les directions d’établissements scolaires et les instances éducatives à mettre en place une telle démarche d’accompagnement. Les besoins sont là, nous l’avons constaté. Les novices nous ont dit souhaiter que les directions détablissements scolaires mettent en place une démarche d’accompagnement telle que celle appliquée dans cette recherche.
Resumo:
Este documento corresponde al ejercicio preliminar de la línea de investigación en dinámicas territoriales, y es uno de los artículos científicos propuestos como resultado del Proyecto de investigación “Inteligencia territorial para la recuperación de las dinámicas socio-productivas de la subregión de Lengupá”. Por lo tanto, presenta los resultados de la fase exploratoria, correspondiente al diagnóstico regional en el marco de los enfoques teóricos desde los cuales la región es estudiada. A continuación, se presentarán los dos pilares fundamentales de ésta investigación: el territorio y la Inteligencia Territorial. En el caso del territorio, este proceso de investigación parte de un diferenciación previa respecto al lugar y al espacio, debido a que en el territorio se dan relaciones históricas y de poder en una relación dialéctica, entre los atributos ecológicos y culturales, teniendo en cuenta el planteamiento de Sasquet, (2015) cuando menciona que para comprender el territorio es necesario comprender el espacio geográfico, territorialidad humana, en escala subregional y a través del tiempo.
Resumo:
El interés de esta monografía es analizar la influencia de la globalización como proceso mundial y el neoliberalismo como política económica frente a la definición de políticas educativas. Tiene como objetivo analizar la manera en que se han modificado los conceptos de autonomía y democracia universitaria en la universidad pública colombiana, en el marco de la globalización y a través de la educación por competencias desde 1992 hasta el 2013. Con base en una aproximación conceptual de los términos de autonomía y democracia universitaria a través de elementos teóricos e históricos, se analizará como el actual sistema educativo colombiano y la educación por competencias ha modificado los conceptos de autonomía y democracia universitaria en la universidad pública colombiana.
Resumo:
En este articulo se estudia la categoría del espacio como una instancia, un elemento estructural de la totalidad social, en donde ocurre un proceso social específico. Mediante la introducción de la instancia espacial, en el análisis marxista clásico, junto a la instancia económica, jurídica, política e ideológica, se tratara de avanzar en esta corriente de pensamiento científico. Existe una relación dialéctica entre las relaciones sociales y las relaciones espaciales, esta relación le permite una autonomía a la instancia espacial. La producción del espacio desde los inicios, mediante la relación hombre-naturaleza, hasta su forma más evolucionada, la ciudad, se realiza mediante la intervención del hombre con acciones individuales, colectivas y acciones estatales. Al mismo tiempo el espacio es construido, destruido y reconstruido, en esta acción la clase dominante lleva la iniciativa y contribuye a la producción del espacio de acuerdo con sus intereses. SUMMARY In this article the category of the space is studied as an instance, a structural element of the social totality, where there happens a social specific process. By means of the introduction of the spatial instance, in the Marxist classic analysis, close to the economic, juridical, political and ideological instance, it was a question of advancing in this current of scientific thought. A dialectical relation exists between the social relations and the spatial relations; this relation allows him autonomy the spatial instance. From its beginnings, by means of a man - nature relationship, up to its most revolutionized form, the city; the spatial production is a accomplished by means of the intervention of the man with individual, collective actions and state actions. At the same time the space it is constructed, destroyed and reconstructed, in this action the dominant class takes the initiative and contributes to the production of the space of accordance with its interests. RESUME cet article on étudie la catégorie de l'espace comme une instance, un élément structurel de la totalité sociale, où un processus spécifique. Grâce à l'introduction de l'space comme instance, de l'analyse marxiste classique, au même titre que l’économique, juridique, politique et idéologique, on essaye faire progresser ce courant de pensée scientifique. On propose l’existence d’ une relation dialectique entre les relations sociales et les relations spatiales, ce qui permet une autonomie à l'instance spatiale. La production del espace, les origines, se fait selon la relation un homme – nature. Ceci continue jusqu'à sa forme la plus sophistiquée: la ville. Elle se réalise par l'intervention de l'homme par des actions individuelles, collectives et des actions étatiques. Durant ce temps l'espace est construit, détruit et reconstruit, mais c’est toujours classe dominante qui impose les initiatives et finalement ses intérêts.