593 resultados para Entreprise fédérale
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Les gestionnaires des ventes peuvent se servir de modèles de décision pour répartir de façon optimale les ressources marketing entre les produits et territoires. Ces modèles sont des équations mathématiques qui représentent la façon dont les ventes réagissent aux efforts marketing et peuvent être calibrés à partir de données objectives ou subjectives. Little (1971) affirme que les données subjectives sont plus efficaces parce qu'elles contiennent toute l'expérience des gestionnaires. À partir des recommandations de Little, Lodish (1971) a développé le modèle CALLPLAN afin d'aider les gestionnaires à répartir le temps de visites des représentants entre les clients ou les produits, de façon à maximiser les profits de l'entreprise. Pour calibrer ce modèle, les utilisateurs doivent utiliser les cinq données suivantes : les ventes prévues si aucune visite n'est effectuée, les ventes prévues avec une réduction de 50% des visites actuellement effectuées, les ventes actuelles, les ventes prévues si le nombre de visites est augmenté de 50% et les ventes prévues en effectuant un nombre infiniment grand de visites. Nous avons constaté que les modèles de répartition se basent tous sur les mêmes données pour estimer les paramètres des fonctions de réponse des ventes et que la valeur de ces données n'a jamais été évaluée empiriquement. Cette étude visait donc à évaluer la valeur des données subjectives utilisées dans la procédure d'estimation des paramètres du modèle CALLPLAN. À l'aide de simulations de jugements sur ordinateur, nous avons vérifié si la procédure d'estimation, telle que proposée par Lodish, peut être améliorée. Nous avons trouvé en essayant différentes combinaisons de cinq points, qu'effectivement la combinaison de Lodish n'est pas la meilleure pour estimer adéquatement les paramètres du modèle CALLPLAN. Quand la fonction de réponse des ventes est à priori en forme de S, les points utilisés devraient être les suivants ; les ventes prévues si aucune visite n'est effectuée (min), les ventes actuelles, les ventes prévues si un nombre infiniment grand de visites est effectué (max), les ventes prévues avec le nombre de visites qui correspond au point d'inflexion (P.l.) de la fonction de réponse et les ventes prévues avec le nombre de visites qui correspond à la mi-distance du point d'inflexion et du niveau de ressource min. Quand la fonction de réponse est à priori concave, la combinaison de points utilisée devrait être ; les ventes prévues si aucune visite n'est effectuée, les ventes actuelles, les ventes prévues si un nombre infiniment grand de visites est effectué, les ventes prévues en réduisant au quart le nombre de visites actuellement effectué et les ventes prévues en diminuant de 50% le nombre de visite actuellement utilisé. Nous avons également observé que les jugements concernant les ventes minimales et les ventes maximales influencent grandement les estimés. Nous avons donc trouvé un moyen d'atténuer leur impact en calculant des estimés moyens générés par les jugements individuels d'un groupe déjugés.
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Ce mémoire a pour objet de présenter les résultats d'une recherche visant à établir les facteurs qui déterminent, chez les comptables agréés, leur propension à migrer d’une entreprise à une autre. Le cadre conceptuel de cette recherche repose sur le fait que leur intention de demeurer au même poste ou d'en changer dépend des circonstances particulières auxquelles ils sont confrontés tant sur le plan personnel que sur celui de l'organisation et de la profession. Après avoir passé en revue les recherches qui ont déjà été faites sur le sujet, on a retenu une variable organisationnelle, une variable professionnelle, une variable organisationnelle-professionnelle et deux variables personnelles comme variables indépendantes. Le modèle tente de mesurer la variable dépendante que constitue l’intention de migrer. On a ensuite élaboré cinq hypothèses de recherche. Tenant compte du fait que certains résultats contradictoires obtenus lors de recherches antérieures sont attribués à un manque de rigueur dans la sélection des échantillons, on a pris soin de sélectionner l'échantillon parmi des comptables agréés qui avaient entre trois et six années d'expérience de travail. Les données ont été recueillies au moyen de questionnaires auprès de 120 comptables agréés de six grands cabinets montréalais. L'analyse révèle que leur intention de migrer est déterminée par la variable organisationnelle et les variables personnelles et démontre l'absence d'influence de la variable professionnelle. Ces résultats sont comparables à ceux des études antérieures.
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L'analyse de la situation financière de l'entreprise sert à la prise de décision pour les parties intéressées à l'intérieur de l'entreprise, soit le gestionnaire et parfois le propriétaire et les autres qui se trouvent à l'extérieur, tels l'investisseur, le ministère du revenu, le banquier et le consultant. Dépendamment de l'utilisateur, l'information disponible n'est pas la même. L'investisseur, le banquier et le ministère du revenu doivent analyser l'entreprise à partir des données comptables publiées. Mais, les états financiers cachent parfois certaines réalités, tel un exercice financier ne représentant pas la saisonnalité des activités. De même les stocks de fin d'exercice ne représentent pas nécessairement le niveau du stock moyen. Les échéances de paiement surviennent peut-être au début plutôt qu'uniformément au cours de l'exercice. La signature de contrats importants pourra avoir des répercussions qu'au cours de l'exercice suivant. L'information interne seule peut répondre à ces questions. De plus, le résultat net publié dans les états financiers renferme certaines lacunes dont l'analyste doit tenir compte : 1- L'amortissement et l'évaluation des comptes-clients comportent une bonne part de subjectivité; 2- L'existence de plusieurs méthodes d'évaluation des stocks amène des problèmes de comparabilité, surtout lorsque ces postes ont une relative importance; 3- La dépréciation monétaire non prise en compte dans les états financiers diminue la comparabilité d'un exercice à l'autre et n'assure pas la préservation du patrimoine. Ainsi, les dividendes peuvent être versés au-delà de ce qu'il serait prudent de verser pour assurer la capacité de fonctionnement; 4- En période de prospérité, l'entreprise tentera de minimiser son bénéfice comptable afin de diminuer sa charge fiscale alors qu'en période de déficit, elle tentera de maximiser son bénéfice comptable pour rassurer les propriétaires et les prêteurs; 5- L'inflation accentue les difficultés de comparaison. Il faudra donc tenir compte de l'inflation pour apprécier l'évolution réelle du résultat; 6- La comparaison avec plusieurs entreprises est quelque peu biaisée dû au choix des pratiques comptables exercées sur plusieurs postes. Les critères de comparaison devront donc être le moins possible dépendants de choix de pratiques comptables. Malgré l'existence de ces déformations comptables, les états financiers demeurent une source importante d'informations. Mais les forces et les faiblesses de l'entreprise s'en trouvent plus ou moins cachées. Comme le gestionnaire et le consultant ont accès aux données non publiées par l'entreprise, les résultats des activités et les données sur la qualité de la gestion interne peuvent donc être plus détaillés, et plus proches de la réalité. L'information publique, ne permet que de détecter les grandes lignes de la situation financière de l'entreprise. Les ouvrages en finance ne traitent que très peu de ces facteurs internes et du lien entre l'information interne et l'information externe. Le but de notre étude a été de créer un modèle de diagnostic de la situation financière, dans un premier temps, issu de la théorie et reposant sur les données externes et internes à l'entreprise. Dans un deuxième temps, nous avons construit un modèle plus complet qui tienne compte des interrelations des postes des états financiers et de l'interprétation faite par les praticiens, et dont la théorie ne fait pas état. L'intégration des connaissances des praticiens au modèle théorique initial et l'utilisation des données internes à l'entreprise, devraient permettre de porter un diagnostic plus éclairé de la situation financière de l'entreprise.
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Cette étude examine l'impact de la révision du chapitre 3480 de l'I.C.C.A., survenue en décembre 1989, sur le comportement des gestionnaires des entreprises canadiennes dans le traitement des éléments extraordinaires. L'ajout d'un troisième critère à la définition, relatif à l'absence de contrôle de la direction ou de ses dirigeants dans l'appréciation des éléments extraordinaires, semble avoir pour objectif d'uniformiser la classification et la présentation des différentes composantes de l'état des résultats. Cette uniformisation permettrait potentiellement d'éliminer les manipulations comptables par l'utilisation de certains éléments extraordinaires pour lisser les bénéfices. L'analyse de trois modèles de régression, pour la première période (trois ans pré-révision) suggère que l'ancienne définition des éléments extraordinaires a permis à certains gestionnaires canadiens d'utiliser les éléments extraordinaires discrétionnaires et semi-discrétionnaires pour lisser leurs bénéfices dans le temps. Par contre, son resserrement (trois ans post-révision) a contribué à une réduction importante du nombre des éléments extraordinaires dans les états financiers. La limitation de ces éléments aux seuls événements fortuits et hors du contrôle de la direction semble enrayé les latitudes discrétionnaires observées auparavant. En outre, l'association entre la présence de lissage et les caractéristiques financières de l'entreprise (pour la première période) suggèrent que la variabilité des bénéfices ainsi que la taille sont les deux indicateurs de lissage, en ce sens qu'ils incitent les gestionnaires à lisser leurs bénéfices par l'utilisation d'éléments extraordinaires. Il ressort de cette étude que les objectifs recherchés par la révision du chapitre 3480 de l'I.C.C.A. semblent atteints. Dorénavant, les éléments extraordinaires ne peuvent plus faire l'objet de manipulations pour lisser les bénéfices.
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Résumé : Dans une ère de concurrence économique accrue, les organisations éprouvent de plus en plus le besoin de mesurer le rendement de leurs employés, y compris celui de leurs dirigeants. À cette fin, l'évaluation demeure un outil de gestion privilégié. Au nombre des systèmes d'évaluation existants, le feed-back multi-source (FMS) — ou feed-back 360°— est en progression. Malheureusement, on ne connaît pas encore très bien l'incidence de ce type de système, la littérature étant plutôt muette sur ce qu'il donne concrètement et, particulièrement, sur la réaction des évalués subséquemment à l'obtention de leur rapport d'évaluation. Il ressort néanmoins de certaines études que les dirigeants, et surtout, les chefs se sentent laissés à eux-mêmes quant à l'évaluation de leurs compétences. Il y a quelques années, à la demande du Groupement des chefs d'entreprise du Québec (GCEQ), un instrument de type multi-source a été conçu par le Laboratoire de recherche sur la performance des entreprises (LaRePe), afin de mesurer spécifiquement la performance des chefs d'entreprise comme leader. À ce stade-ci, les promoteurs désirent mieux comprendre l'incidence de l'utilisation de leur outil : le PDG-Leadership. Pour combler les lacunes de la littérature, et aussi pour répondre au besoin du GCEQ, la présente thèse porte sur la réaction des chefs à la suite de la réception de leur rapport d'évaluation. L'objet de la recherche est double : il s'agit d'examiner les variables qui influencent le fait que les évalués entreprennent des actions à la suite de leur feed-back (considération théorique) et, d'autre part, de connaître davantage ces actions entreprises bref, ce que le système de feed-back multi-source XFMS) donne vraiment (considération pratique). Afin de mener à bien la recherche, une résidence a été réalisée. Elle a fourni le contexte pour élaborer un questionnaire d'enquête s'appliquant particulièrement aux chefs d'entreprise. L'enquête a permis de rejoindre 351 dirigeants ayant été évalués au moins une fois par l'entremise du PDG-Leadership. De ce nombre, 87 répondants, membres du Groupement se sont manifestés. Le cadre conceptuel utilisé consiste en une adaptation du modèle proposé par Smither, London et Reilly (2005a). comporte sept variables, desquelles ont été tirées cinq hypothèses de recherche. Quatre hypothèses ont été rejetées alors qu'une autre ne s'est avérée supportée que pour le groupe constitué des femmes faisant partie de l'échantillon. De plus, il est intéressant de constater que ce n'est pas le feed-back (rapport) qui déclenche l'acceptation puis les actions, mais une attitude personnelle représentée par la possibilité d'un changement perçue (V4). Chez les chefs, il ne se produit donc pas de réaction en chaîne comme le suppose le modèle théorique utilisé. Il semble que ce soit plutôt la possibilité de changement perçu qui est à la base du fait d'entreprendre des actions, laquelle s'apparente au sentiment d'auto-efficacité défini par Bandura (2007). Les données recueillies auront aussi servies à générer de nouvelles connaissances et à faire ressortir une liste de 112 actions que les chefs disent avoir engagées à la suite de l'obtention de leur rapport d'évaluation. Cette liste a permis de faire une catégorisation des actions posées. Les actions qu'ils entreprennent sont toutefois davantage dirigées vers l'amélioration de l'organisation que vers leur propre amélioration. Il s'agit là, d'une des contributions de la présente thèse.||Abstract : In a context of intense economic competition, organizations are increasingly using instruments of performance evaluation. The multi-source feedback or 360 [degrees] is one of those. The literature seems still silent on what type of evaluation is really about the reaction it generates among evaluated. In response to a request from the Groupement des chefs d'entreprise du Québec (GCEQ), a System of multi-source assessment was designed by the Laboratoire de recherche sur la performance des entreprises (LaRePe). The PDG-Leadership, specifically used to measure the skills of managers of SMLs as a leader. After some years of use, developers want to better understand its impact in order to improve it and make it even better. To address these theoretical and practical considérations, a survey was conducted among 87 business leaders from Quebec who had already been assessed using this tool. This research bas the purpose, the validation of a preliminary model proposed by Smither, London, and Reilly, 2005a, to examine the variables that influence that evaluated undertake actions as a result of their feedback and the other, to know these actions, in short, that the System of feed-back multi-source (FMS) really. From the analysis of data collected, a list of 112 shares was established. In turn, this led to a categorization of actions taken. Although the FMS system is effective, it should be noted that entrepreneurs seem to react differently from other catégories assessed.
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Cette recherche a été entreprise dans le but de déterminer l'efficacité des programmes de formation offerts dans différentes industries de transformation de matière première pour assurer la formation de leur personnel d'opération lors de l'implantation de systèmes de régulation ordinés. Ce type de formation exige des conditions d'implantation très particulières et très coûteuses. Il devient donc impératif d'en analyser les différentes composantes. Le premier chapitre décrit la problématique générale dans laquelle se situe cette formation. Ces usines vivent dans un monde de changements, qui eux entraînent des changements dans les façons de travailler et qui à leur tour entraînent des changements chez les individus. Après avoir constaté l'ampleur de ces changements survenus durant les dernières années, dans le deuxième chapitre trois questions de fond sont analysées en regard de notre recherche qui est l'implantation des systèmes de régulation ordinés…
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Leadership... ce mot est sur toutes les lèvres. Le leadership est un phénomène mystérieux et complexe. Depuis longtemps, il fascine, inquiète et surprend. Le leadership s'exerce dans tous les domaines de l'activité humaine. L'auteure, oeuvrant dans un milieu scolaire, entreprend donc un voyage sur la route du leadership. Après avoir exprimé son intérêt pour ce parcours sur la route du leadership et les motifs et les objectifs qui l'ont incitée à entreprendre ce voyage, elle explique au lecteur la méthode utilisée pour atteindre ses objectifs. Par la suite, l'auteure présente le milieu qui a suscité le besoin d'entreprendre ce voyage et les personnages qui l'accompagnent lors de ce parcours. Par la suite, une analyse de ce contexte est entreprise. Mais afin de mieux comprendre, l'auteure explore la littérature concernant les théories sur le leadership et aussi quelques écrits sur les styles de décision et les conflits. Par après, elle peut poursuivre son analyse à la lumière des nouvelles connaissances acquises. Afin d’enrichir sa quête vers une connaissance de soi, l'auteure porte alors un regard sur elle-même à partir de différents tests en lien avec l'exercice du leadership. Enfin, l'auteure met un terme à son voyage en effectuant un bilan de ses découvertes au cours de ce voyage.
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Il n'est pas facile de saisir toute la portée de cet essai par son seul titre. Lorsque l'on parle d'exercice du pouvoir et de développement des organisations scolaires, il y a plus d'ambigüité que de limpidité dans les termes employés. Pourtant, si l'on prend soin de s'entendre sur le vocabulaire choisi, l'idée de fond surgit dans toute son amplitude. Ici, le pouvoir est celui de diriger, de gérer l'organisation et les membres qui la compose. Peu importe que ce droit provienne d'une loi ou de la compétence du dirigeant, il existe tel qu'il est exercé et c'est d'ailleurs son exercice qui en définit les composantes. L'exercice du pouvoir, c'est en effet la manière dont le droit de diriger est conçu puis pratiqué. La conception du pouvoir par l'administrateur en place laisse forcément transparaitre, sa philosophie et ses traits caractériels. Il est donc évident que le mode de gestion en vigueur dans une entreprise est avant tout teinté aux couleurs du gestionnaire. Que ces couleurs soient en harmonie avec celles des subordonnés et tout ira bien dans l'organisation, qu'elles soient en contraste et tôt ou tard surviendra l'éclatement. Quant au développement des organisations scolaires, il réfère aux changements d'orientation que rendent nécessaires l'équilibre et la progression de toute organisation. On sait qu'une organisation scolaire rattache toujours ses orientations tant pédagogiques que technologiques à une philosophie éducative qui fonde ses politiques, ses objectifs puis ses plans d'action. C'est dire quelle est la complexité du changement en milieu scolaire où s’entremêlent philosophies, théories et technologies éducatives prônées par les administrateurs ou leurs subordonnés. [...]
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Il est reconnu de nos jours que les ressources humaines sont la plus grande richesse de nos organisations et que c'est grâce à elles que l'on assure la performance et le développement de l'entreprise. Ce travail présente le processus d'élaboration d'une politique de gestion des ressources humaines en milieu collégial. Il présente les facteurs les plus significatifs permettant la motivation et la mobilisation du personnel, la démarche utilisée pour connaître la perception, le degré de satisfaction et les attentes du personnel du cégep de Saint-Hyacinthe vis-à-vis ces facteurs et, enfin, il propose un projet de politique de gestion des ressources humaines. La recherche se compose de cinq parties principales. La première partie du travail énonce la situation au cégep de Saint-Hyacinthe, qui, dans une perspective historique, incite à élaborer une politique de gestion des ressources humaines. Ensuite, sont présentées les différentes théories concernant la gestion des ressources humaines énoncées depuis 1980, par plusieurs auteurs. Les parties suivantes de ce travail sont consacrées à la démarche d'enquête auprès des employés du cégep de Saint-Hyacinthe, aux résultats de cette enquête et, enfin, à la proposition d'une politique de gestion des ressources humaines.
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L'évolution très rapide de l'économie, la globalisation des marchés et l'incertitude liée aux conditions économiques obligent les organisations, autant les petites que les grandes, à faire un effort systématique pour connaître à tout moment leur situation actuelle, pour prévoir où elles seront dans quelques mois ou quelques années et pour analyser les stratégies et les opportunités en accord avec les buts et les objectifs qu’elles se sont donnés. Les entreprises se sont dotées au cours des vingt dernières années, de systèmes informatisés de plus en plus complexes afin de connaître leurs résultats financiers. Mais ces systèmes se sont graduellement alourdis au cours des ans, si bien qu'ils ne peuvent montrer de façon rapide la véritable situation de la firme. Pourtant, l’administrateur a besoin de cette information de façon instantanée. De plus, les systèmes informatisés implantés dans les entreprises n'ont pas été développés pour simuler l'avenir : le gestionnaire est souvent obligé de se fier à son instinct. Cependant, à cause de la vitesse vertigineuse à laquelle elle évolue, de la multitude de problèmes différents et complexes qui l’assaillent et de la concurrence de plus en plus difficile et féroce, l'entreprise qui n'a pas à sa disposition des outils informatiques efficaces risque de se faire dépasser par ses concurrentes. Heureusement, les derniers développements technologiques en micro et en mini-informatique permettent aux organisations de résoudre plus facilement beaucoup de leurs problèmes. L'avènement récent de logiciels spécialisés dans la livraison aux décideurs des informations essentielles à la bonne gestion et à la prise de décision permet à l'entreprise de demeurer très compétitive. Ces systèmes sont très faciles à opérer: le dirigeant a accès à l’information sans assistance technique. Ces nouveaux outils permettent au cadre de s'assurer que son organisation est en bonne santé ou, le cas échéant, de corriger les problèmes. Ces systèmes, communément appelés des tableaux de bord pour administrateurs, aident ceux-ci à analyser les tendances et à chiffrer les différentes stratégies. La présente étude vise à appliquer aux cégeps ce type de système informatique.
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Nous formulons dans cet essai l'hypothèse qu'en matière d'alphabétisation, les techniques les plus efficaces seront celles qui sauront allier le social et le motivationnel au cognitif, en contextualisant l'apprentissage et en faisant un outil efficace d'adaptation aux problèmes du quotidien des apprenants. En effet, cet essai ne présente pas une expérimentation dont il s'agirait de tirer des conclusions; il s'inscrit plutôt dans une démarche d'actualisation et de mise en forme d'une expérience professionnelle de quinze années de terrain. À partir d'une expérience réelle d'application à la Réunion du Programme d'Enrichissement Instrumental (PEI) que nous avons essayé par la suite de généraliser en y rajoutant une perspective de médiation, nous avons peu à peu échafaudé l’hypothèse formulée ci-dessus, à savoir que le social et le cognitif s'avèrent insuffisants à engager des illettrés dans une démarche d'alphabétisation sans une composante motivationnelle dont nous avons ensuite trouvé la justification théorique dans les écrits de P. Freire relatifs à la pédagogie des opprimés. Et c'est à travers les progrès de cette réflexion théorique que nous avons abordé la question de l'adaptation des outils de formation à une population créolophone et illettrée. Une brève immersion dans le milieu créolophone des centres haïtiens d'alphabétisation de Montréal nous a permis de consolider les présomptions basées sur notre propre expérience et dont notre modèle est issu. L’importance de la langue maternelle dans l'apprentissage est certainement le point essentiel qui ressort de notre travail dont nous pensons qu'il n'est que le début d’une entreprise de plus longue haleine dans laquelle nous sommes déjà engagés et qui concerne l'adaptation des outils.
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Notre intérêt pour la problématique du pouvoir de l'enseignante et de l'enseignant s'inscrit dans la foulée d'une démarche de croissance personnelle entreprise depuis une quinzaine d'années et alimentée par une remise en question de notre rôle d'enseignant universitaire initiée à peu près à la même époque suite à des déceptions d'ordre professionnel. Déçu en particulier par les élèves à qui nous faisions le reproche de ne pas suffisamment investir de temps dans la poursuite de leurs apprentissages, nous avons décidé de commencer à enseigner pour nous ou, si on veut, à nous centrer sur nos propres apprentissages. Et sans doute à force d'inviter nos élèves à se centrer sur leurs propres apprentissages en diminuant leurs attentes face au rôle que nous pouvions jouer sur ce plan, nous avons pu graduellement expérimenter que le pouvoir d'autorité est un pouvoir factice et que c'est en acceptant d'abandonner le pouvoir, que nous récupérions un pouvoir différent et certes beaucoup plus nourrissant, qui nous permettait finalement et presque paradoxalement, de maintenir une relation plus profonde avec ces mêmes élèves au-delà des moyens par lesquels s'exerçait ce pouvoir pédagogique: évaluation des connaissances, fixation des autres règles de gestion de classe pour ne citer que celles-là. Il est donc devenu pour nous impératif de concilier dans notre quotidien d'enseignant la réalité du pouvoir que nous détenions inévitablement en classe et celle d'une relation moins hiérarchique que nous désirions de plus en plus vivre avec nos élèves. C'est donc pour répondre à un besoin profond que nous avons décidé peu à peu d'entreprendre la présente démarche de réflexion.
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[...]L'objectif précis de la présente recherche est d'observer si une caractéristique du développement psychologique des individus - la différenciation psychologique - exerce une influence sur les préférences interpersonnelles que se manifestent entre eux des élèves dans le cadre de quelques-unes de leurs activités sociales sur les lieux de leur institution d'enseignement. Il s'agit plus particulièrement de vérifier si la différenciation psychologique constitue une caractéristique individuelle associée au statut sociométrique - établi selon un critère de popularité - d'élèves québécois francophones, de niveau secondaire IV, observés en situation de travail en équipe lors d'une classe de français et lors d'une classe de physique. Une autre situation qui est considérée dans la présente recherche concerne les relations sociales entre des élèves à la cafétéria, à l'heure du repas. Dans toutes ces situations d'interaction sociale, nous nous intéressons donc à étudier le rôle particulier d'une caractéristique individuelle susceptible d'influencer la désirabilité sociale de l’individu. L'idée de considérer la variable qu'est la différenciation psychologique comme étant particulièrement importante dans cette recherche découle de deux raisons principales. La première de ces raisons se rapporte au fait que la théorie qui est rattachée à cette variable, la théorie de la différenciation psychologique, a déjà suscité l'intérêt d'un grand nombre de recherches dans les domaines de l'étude de la personnalité et des comportements interpersonnels et qu'il existe aussi à ce sujet quelques travaux sur l'étude de l'attirance interpersonnelle dans des classes d'élèves. Pour cette raison, nous pouvons tenter ici de pousser plus loin la démarche entreprise par d'autres chercheurs. La seconde raison concerne le fait qu'il s'agit d'une variable psychologique dont la relation a déjà été étudiée en regard de quelques matières d'enseignement scolaire et aussi en regard de la mesure de l'intelligence. Des recherches effectuées dans le domaine scolaire révèlent par exemple que la mesure de la différenciation psychologique peut servir à estimer quel sera le rendement académique des élèves quant aux matières d'enseignement faisant appel à des habiletés d'analyse et de raisonnement mathématique. [...]
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Cette étude consiste à examiner la relation entre la participation des enseignants à la prise de décision et leur niveau de satisfaction au travail. Dans cette perspective, notre recherche s'est fixée quatre objectifs. Le premier objectif consiste à déterminer s'il existe une différence importante entre le niveau de participation actuel chez les enseignants et le niveau qu'ils désirent obtenir. Le deuxième objectif est de déterminer le niveau de satisfaction au travail chez ces enseignants. Le troisième objectif est de déterminer le niveau d'importance que les enseignants accordent aux items de décision. Finalement, la présente recherche consiste à déterminer s'il existe une relation entre, d'une part, la différence de participation, l'importance des décisions et, d'autre part, le niveau de satisfaction. L'étude a été entreprise sur un échantillon de 190 enseignants formateurs du secondaire algérien. 133 questionnaires nous ont été retournés. 110 questionnaires, soit 57.8% ont été jugés valables et constituent la base de données. Trois instruments ont été retenus pour les fins de cette recherche. Le premier instrument est le questionnaire d'informations générales sur l'enseignant. Le deuxième est le questionnaire de la participation des enseignants à la prise de décision. Le troisième est le questionnaire de la satisfaction au travail. Les deux derniers instruments répondent aux critères de validité de contenu et de fidélité requis pour ce genre de recherche. Les données ont été traitées sur système informatisé: micro-ordinateur de type STAT-PACK. Elles ont été interprétées à l'aide de statistiques descriptives: sous la forme de distribution de fréquences, de pourcentages et de moyennes. Les résultats sont les suivants: il existe une différence importante entre le niveau de participation actuelle perçue par les enseignants et leur niveau de participation souhaitée. Un survol rapide des résultats nous indique que la majorité des enseignants perçoivent avoir un niveau de participation très inférieur au niveau qu'ils désirent obtenir. Les résultats du deuxième objectif indiquent que la majorité des enseignants sont satisfaits de leur travail "d'une manière générale". Cependant, ces enseignants n'hésitent pas à se dire insatisfaits de certaines dimensions de leur travail. Le troisième objectif démontre que les enseignants accordent beaucoup d'importance aux décisions techniques (telle que l'organisation de l 'enseignement), et peu d'importance aux décisions administratives (telles que l'élaboration de l’emploi du temps, les réunions avec la direction de l’école...). Finalement, le quatrième objectif nous indique que les enseignants qui rapportent un état d'absence de participation, particulièrement dans les décisions qu'ils perçoivent importantes, sont très insatisfaits. La mesure de la satisfaction se réfère ici aux aspects suivants: administration-supervision, avenir scolaire, aspects financiers et relations avec la communauté.
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Le rôle des parents dans l'éducation de leurs enfants fait partie d'un processus continu qui débute au moment même de la conception d'un individu. En effet, le parent servira de modèle et d'exemple à son enfant. L'éducation débute à la maison, elle est complétée par l'école, mais le foyer demeure le lieu privilégié de l'apprentissage du jeune. Le rôle du parent est donc central. Il constitue le piller autour duquel gravitent les expériences significatives du jeune avec son milieu. Lors de la consultation sur le Livre Vert (1977), le gouvernement du Québec proposait justement une plus grande participation des parents dans l'éducation de leurs enfants par le biais de comités d'écoles. On visait à ce que ces comités composés de parents prennent une plus grande part aux décisions en ce qui concerne l'orientation et l'avenir des écoles. À ce propos, l'article 101 de la loi 3 sur l'enseignement primaire et secondaire public décrit le rôle des comités d'écoles comme devant donner son avis au conseil d'école et promouvoir la participation des parents à la détermination, à la réalisation et à l'évaluation du projet éducatif. En élargissant la place des parents au sein même du système éducatif, on favoriserait davantage une continuité dans le processus éducatif de l'enfant car l'école a pour but de poursuivre l'éducation entreprise à la maison.