932 resultados para Newman, Harry
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Introduction La dystrophie musculaire de Duchenne (DMD) est une myopathie progressive liée au chromosome X qui atteint environ un garçon sur 3500. Des troubles du sommeil (TDS) sont fréquemment rapportés par ces patients Les études effectuées à ce jour se sont essentiellement concentrées sur les troubles respiratoires liés au sommeil. Les TDS débutent toutefois fréquemment avant l'installation d'un trouble ventilatoire nocturne et de nombreux autres facteurs peuvent en être la cause. Objectif L'objectif de cette étude est d'évaluer la fréquence des TDS chez les garçons avec une DMD et d'en identifier les facteurs de risque. Méthode II s'agit d'une étude transversale effectuée par questionnaire postal adressé aux parents de tout garçon âgé de 4-18 ans avec une DMD, suivi dans deux centres tertiaires de réhabilitation pédiatrique (Lausanne et Dublin). Les TDS sont évalués à l'aide de la 'Sleep Disturbance Scale for Children' (SDSC), validée sur 1157 enfants sains. Elle permet d'obtenir un score total et des scores pour six facteurs représentant les TDS les plus fréquents (troubles de l'endormissement et du maintien du sommeil (TEMS), éveil nocturne-cauchemars, transition veille-sommeil, somnolence diurne excessive, troubles respiratoires associés au sommeil (TRS), hyperhidrose du sommeil). Un T- score supérieur à 70 (>2DS) est considéré comme pathologique. Les associations potentielles entre des scores pathologiques et des facteurs individuels (âge, mobilité diurne et nocturne, douleur), thérapeutiques (orthèses nocturnes, ventilation non-invasive, médication) et environnementaux (facteurs socio-familiaux) sont évaluées à l'aide d'analyses univariées (χ2) et de régressions logistiques ascendantes. Résultats Seize garçons sur 63, soit 25.4%, présentent un score total pathologique en comparaison au 3% attendus dans la population générale. Les TEMS (29.7%), les TRS (15.6%) et l'hyperhidrose du sommeil (14.3%) sont les TDS les plus prévalent. Le besoin d'être mobilisé la nuit par un tiers (OR=9.4; 95%CI: 2.2-40.7; p=0.003) et être l'enfant d'une famille monoparentale (OR=7.2; 95%CI: 1.5-35.1; p=0.015) sont des facteurs de risque indépendants pour un score total pathologique. Le besoin d'être mobilisé la nuit par un tiers (OR=18.0; 95%CI: 2.9¬110.6; p=0.002), le traitement par corticostéroïdes (OR=7.7; 95%CI: 1.4-44.0; p-0.021) et être l'enfant d'une famille monoparentale (OR=7.0; 95%CI: 1.3-38.4; p=0.025) sont des facteurs de risque indépendants pour un TEMS. Discussion Cette étude montre une prévalence élevée des TDS chez les garçons avec une DMD (25% contre 3% attendus dans la population générale). Le besoin d'être mobilisé la nuit par un tiers est identifié comme un facteur de risque important pour un score total pathologique et un TEMS. Il reflète vraisemblablement un degré d'atteinte motrice tel qu'il limite les mouvements spontanés et les adaptations posturales du sommeil, ayant pour conséquence une diminution importante de la qualité du sommeil. Les enfants vivant dans un foyer monoparental présentent plus fréquemment un score total pathologique et des TEMS, possiblement en lien avec un stress psychologique plus important dans ces familles. Le traitement par corticostéroïdes est identifié comme facteur de risque pour un TEMS. Une adaptation du schéma ou du dosage permet généralement de limiter cet effet secondaire. Si nécessaire, un traitement par Mélatonine peut être instauré. Aucune association n'a pu être mise en évidence entre les facteurs analysés et les TRS, possiblement en raison du petit nombre de garçons ayant rapporté de tels symptômes et du fait que certains symptômes d'hypoventilation nocturne ne sont pas évalués par la SDSC. Par ailleurs, la valeur prédictive de l'anamnèse, comme celle des fonctions pulmonaires diurnes, est connue pour être limitée, raison pour laquelle une oxy-capnométrie est effectuée de routine en dessous d'une capacité vitale forcée de 50%. Elle permet, si nécessaire, l'instauration précoce d'une ventilation non-invasive, limitant ainsi vraisemblablement l'impact de ('hypoventilation nocturne sur la qualité du sommeil dans notre population. Plusieurs limitations sont à évoquer. Le petit nombre de patients ne permet pas d'exclure d'autres associations potentielles. La nature transversale de l'étude augmente le risque de causalité inverse. Cette étude n'inclut pas de mesure quantitative du sommeil. Les questionnaires adressés aux parents ont toutefois pu être démontrés comme fiables hormis pour les TRS. Un biais de non-réponse ne peut pas être totalement exclu, bien que le taux de réponse soit élevé (86,5%) et qu'il n'y ait pas de différence significative entre les populations de répondeurs et non-répondeurs. Conclusion La prévalence des TDS est élevée chez les garçons avec une DMD et leurs causes sont multiples. Les facteurs de risques sont physiques (immobilité nocturne), pharmacologiques (corticothérapie) et environnementaux (famille monoparentale). Compte tenu de son impact sur la qualité de vie, l'évaluation du sommeil doit être systématique en consultation et ne pas se limiter aux seuls troubles ventilatoires nocturnes.
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Elevated resting heart rate is associated with greater risk of cardiovascular disease and mortality. In a 2-stage meta-analysis of genome-wide association studies in up to 181,171 individuals, we identified 14 new loci associated with heart rate and confirmed associations with all 7 previously established loci. Experimental downregulation of gene expression in Drosophila melanogaster and Danio rerio identified 20 genes at 11 loci that are relevant for heart rate regulation and highlight a role for genes involved in signal transmission, embryonic cardiac development and the pathophysiology of dilated cardiomyopathy, congenital heart failure and/or sudden cardiac death. In addition, genetic susceptibility to increased heart rate is associated with altered cardiac conduction and reduced risk of sick sinus syndrome, and both heart rate-increasing and heart rate-decreasing variants associate with risk of atrial fibrillation. Our findings provide fresh insights into the mechanisms regulating heart rate and identify new therapeutic targets.
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Introduction: Evidence-based medicine (EBM) improves the quality of health care. Courses on how to teach EBM in practice are available, but knowledge does not automatically imply its application in teaching. We aimed to identify and compare barriers and facilitators for teaching EBM in clinical practice in various European countries. Methods: A questionnaire was constructed listing potential barriers and facilitators for EBM teaching in clinical practice. Answers were reported on a 7-point Likert scale ranging from not at all being a barrier to being an insurmountable barrier. Results: The questionnaire was completed by 120 clinical EBM teachers from 11 countries. Lack of time was the strongest barrier for teaching EBM in practice (median 5). Moderate barriers were the lack of requirements for EBM skills and a pyramid hierarchy in health care management structure (median 4). In Germany, Hungary and Poland, reading and understanding articles in English was a higher barrier than in the other countries. Conclusion: Incorporation of teaching EBM in practice faces several barriers to implementation. Teaching EBM in clinical settings is most successful where EBM principles are culturally embedded and form part and parcel of everyday clinical decisions and medical practice.
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Certain typical gait characteristics such as foot-drop and foot supination are well described in Charcot-Marie-Tooth disease. These are directly related to the primary disease and due to the weakness of ankle dorsiflexors and everters characteristic of this hereditary neuropathy. We analysed 16 subjects aged 8-52 years old (11 with type I, 5 with type II Charcot-Marie-Tooth disease) using three-dimensional gait analysis and identified kinematic features previously unreported. These patients showed a combination of tight tendo achillei, foot-drop, failure of plantar flexion and increased foot supination, but also presented with excessive internal rotation of the knee and/or tibia, knee hyperextension in stance, excessive external rotation at the hips and decreased hip adduction in stance (typical of a broad based gait). These proximal features could have been an adaptation to or consequence of the disrupted ankle and foot biomechanics, however a direct relation to the neuropathy is also possible since sub-normal muscle power was observed at the proximal levels in most subjects on both manual testing and kinetic analysis. Gait analysis is a useful tool in defining the characteristic gait of patients with Charcot-Marie-Tooth disease.
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Summary
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Recent experiments on liquid water show collective dipole orientation fluctuations dramatically slower than expected (with relaxation time >tation, the self-dipole randomization time tr, which is an upper limit on ta; we find that tr5ta. Third, to check if there are correlated domains of dipoles in water which have large relaxation times compared to the individual dipoles, we calculate the randomization time tbox of the site-dipole field, the net dipole moment formed by a set of molecules belonging to a box of edge Lbox. We find that the site-dipole randomization time tbox2.5ta for Lbox3 , i.e., it is shorter than the same quantity calculated for the self-dipole. Finally, we find that the orientational correlation length is short even at low T.