992 resultados para Deval, Marguerite (1868-1955)


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Depuis la valorisation du corps comme site identitaire et comme langage autre dans la théorisation de l’écriture au féminin des années 1970, les représentations du corps, notamment du corps féminin, occupent la scène romanesque jusqu’à aujourd’hui. Dans cette perspective, le présent mémoire s’intéresse au corps fantomatique des héroïnes du Ravissement de Lol V. Stein de Marguerite Duras et de La Maison étrangère d’Élise Turcotte. Le corps se fait littéralement hantise chez Duras et Turcotte : il est marqué d’absence, d’étrangeté, de fatigue et d’errance, ne trouvant plus de lieu d’être ni de repères à la suite d’un événement « traumatique », dans le cas de Lol, ou à la suite d’une séparation, dans celui d’Élisabeth. Les protagonistes sont sous l’emprise d’un sentiment d’étrangeté qui spectralise le corps en introduisant un décalage dans le rapport à soi et à autrui. Ce sentiment est causé en partie par une mémoire défaillante qui fragmente leur identité. C’est par un travail mémoriel que Lol V. Stein et Élisabeth tenteront de résoudre la hantise de leur histoire individuelle et familiale. Le texte fait écho à la corporalité fantomatique – mise en scène selon diverses représentations du corps dématérialisé – en se spectralisant à son tour par l’inscription des « blancs » dans l’écriture. Le processus d’effacement des corps sera mis en parallèle avec une spatio-temporalité elle aussi marquée par la hantise du passé. La spectralité apparaît, dans le récit contemporain au féminin, pour témoigner d’une identité (cor)rompue par la rupture ; celle-ci devient prétexte à une réflexion sur la manière d’habiter son corps et d’un être-au-monde à repenser.

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À partir de courts récits, la narratrice reconstitue le passé d’une famille. Le personnage central, une petite fille, est la narratrice qui retrace les événements qui ont mené à l’éclatement de la cellule familiale. Cette histoire autobiographique est rédigée au « elle » dans un souci de se distancier de ce passé. La petite fille a grandi et la narratrice qu’elle est devenue se réapproprie son héritage : la possibilité d’écrire cette histoire. Dans l’œuvre de Marguerite Duras, les lieux sont souvent sollicités pour participer à la narration des événements. Dans La pute de la côte normande et Écrire, deux œuvres autobiographiques rédigées au « je », les lieux sont ceux du quotidien. Ceux-ci sont révélateurs de la psychologie de l’auteure et se mêlent à la préoccupation d’écrire. Ainsi, Marguerite Duras, ses lieux et son écriture se retrouvent-ils liés par le langage de l’auteure, lequel témoigne du vide laissé par la mort de son père.

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Le présent mémoire se veut être une étude critique portant sur un thème qui n’a pas été traité à ce jour : l’œuvre sculptural d’Irma Stern (1894-1966), artiste d’ascendance juive-allemande née en Afrique du Sud. Il s’agit de dégager des perspectives nouvelles sur l’art, la carrière et l’importance historique d’une personnalité qui est d’ordinaire acclamée pour sa contribution à l’essor de la peinture sud-africaine moderne. Notre visée est double. Nous proposons d’abord le premier catalogue exhaustif des sculptures d’Irma Stern : sont présentées environ trente à cinquante œuvres qui furent réalisées entre 1922 et 1955 dans divers média et dont le trait commun est de représenter des femmes africaines. Nous proposons en second lieu une analyse interprétative du corpus, dans son intégralité. Il s’agit de corréler l’œuvre sculptural d’Irma Stern aux méandres de sa vie et de son travail de peintre déterminée à représenter des sujets africains. Notre but est de parvenir à une compréhension fine des désirs, des préoccupations et des angoisses qui animèrent l’artiste dans sa confrontation, longue de trente années, avec des thèmes africains ainsi que des dynamiques de pouvoir qui se dégagent de son œuvre. En portant tour à tour notre attention aux sculptures en argile (1922), en ciment (1936-45) et enfin, en pierre à savon et en verdite (1936-45), et en empruntant aux cadres conceptuels fournis par les théories postcoloniale, phénoménologique et sculpturale, nous mettons en évidence les évolutions qu’a connues le rapport de l’artiste à son sujet et ce qu’elles nous disent sur la relation, mouvante, qu’elle entretenait avec ses modèles. Les analyses que nous proposons sont susceptibles d’ouvrir de nouvelles pistes et de modifier le regard porté à Irma Stern et à sa place dans l’histoire de l’art sud-africain.

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Peu d’études ont été faites sur le mouvement dans l’œuvre de Marguerite Duras (1914-1996). Or réécritures et répétitions qui marquent la pratique scripturaire de celle-ci permettent de penser des déplacements, des métamorphoses que cette thèse se propose de lire dans l’accompagnement de penseurs tels que Maurice Merleau-Ponty, Gilles Deleuze, Georges Didi-Huberman, et de manière plus spectrale, mais non moins essentielle, Jacques Derrida, Claude Lévesque et Maurice Blanchot. Le premier chapitre s’intéresse à « la marche-danse de la mendiante », qui prend place dans Le Vice-consul (1966). Le mouvement de perte de la mendiante se donne comme un procès de déterritorialisation sans fin où ne cessent d’opérer métamorphoses et devenirs. Cette dernière entraîne dans son rhizome des lieux où faire l’expérience d’un visible difficilement isolable de sa doublure d’invisible. Des lieux sont ainsi « créés » pour faire du « lieu dansé un espace dansant » (chapitre 2). On ne saurait cependant rendre compte du mouvement sans questionner « les rythmes de la danse » (chapitre 3) dont l’épreuve possède une puissance métamorphosante, particulièrement sensible dans L’Après-midi de monsieur Andesmas (1962). Mais le rythme est aussi ce par quoi s’ouvre le temps. Et le temps durassien plonge son lecteur aussi bien que ses personnages dans un univers où virtuel et actuel ne cessent d’échanger leurs forces. C’est alors la question de l’événement, de sa possibilité dans la rencontre et le crime, qui fait l’objet du « temps qu’entrouvre la danse » (chapitre 4). Dépositaire d’un étrange hiatus qu’elle suscite pour qu’un écart se creuse afin de dire l’événement, cette œuvre rêve finalement, à travers la langue, de l’événement inséparé dans le mouvement perpétuel du sens, dans « la danse du sens » (chapitre 5). Cependant, si le sens peut d’abord apparaître dansant parce qu’instable, il faut admettre qu’on tourne toujours autour de certains mots qui échappent. Quelque chose échappera toujours. C’est ce que le sixième chapitre, « Échappé(e) de la danse », appréhende, alors que le mouvement, qui n’a d’autre finalité que lui-même, inscrit un inachèvement perpétuel dont les réécritures témoignent. Parce qu’elle met en scène des êtres en mouvement dans une œuvre elle-même en mouvement, l’œuvre de Marguerite Duras permet de penser l’être-au-monde en danseur.

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Le roman, Les Violettes rouges, met en scène une jeune femme cherchant vengeance à l'époque de la conquête de l'Ouest américain. Il joue sur les codes du western, tout en les transgressant, puisque le héros cow-boy et vengeur est une femme, Lou. Plus libre encore que les héros du western traditionnel, Lou s'approprie des éléments du « masculin » et du « féminin » pour incarner un corps puissant et sensuel qui sera vecteur de violence. Les systèmes hiérarchiques et injustes érigés par l'homme blanc se voient ébranlés par les actes de révolte de Lou. L'essai L'échec du système des genres dans La Maladie de la mort de Marguerite Duras explore, par le biais de la pensée de certains théoriciens féministes et par l'entremise de certaines questions sur les identités sexuées selon la catégorie d'analyse du gender, l'impossible rencontre entre l'homme et la femme du récit de Duras. L'échec du système double et duel entre le masculin et le féminin est exprimé, entre autres, par un système de voiles et de voilements, de regards aveugles, par un féminin fuyant et, ultimement, par un renversement des pouvoirs. Ici, la conception double des genres se voit remise en cause puisqu'elle rend stérile toute rencontre entre l'homme et la femme du récit et ultimement, entre le masculin et le féminin.

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Conocer la estructura de la institucionalizaci??n del Sistema Educativo en ??lava desarrollado durante la Monarqu??a de Isabel II. Comprender cu??les eran los mecanismos de acci??n pedag??gica en las Ecuelas Primarias. La articulaci??n de la red escolar primaria de caracter p??blico. La investigaci??n se estructura en tres bloques tem??ticos. El primero se refiere a la situaci??n socio-pol??tica, econ??mica y demogr??fica de la provincia alavesa en el siglo XIX. En el segundo bloque se describen e interpretan los procesos de escolarizaci??n y de creaci??n de establecimientos escolares. El tercer bloque se refiere al estudio de la Escuela como instituci??n, analiz??ndose: el dise??o arquitect??nico, el mobiliario, los contenidos de ense??anza, la organizaci??n escolar y el papel, cualificaci??n, selecci??n y prestigio social del profesor de Ense??anza Primaria. Fundamentalmente fuentes primarias. Pretende combinar cuatro niveles metodol??gicos: descriptivo, gen??tico, estructural y causal. Entre 1829 y 1863 existe en Alava un importante esfuerzo de escolarizaci??n infantil, aunque no uniforme. Se constata que la escolarizaci??n es favorable a los ni??os y que existe una estrecha vinculaci??n entre escolarizaci??n, edad, sexo y aprendizajes b??sicos. La entrada en vigor del Plan provincial de 1827 se traduce en un incremento significativo del n??mero de escuelas en Alava. La guerra civil supone una brusca interrupci??n de creaci??n de escuelas, que se reanudar?? a partir de 1841. Los aspectos materiales de los centros escolares son deplorables. Las condiciones de insalubridad, la insuficiente ventilaci??n, capacidad e iluminaci??n constituyen las causas principales que motivan el cierre o traslado de un buen n??mero de centros escolares en 1829. A partir de 1845 se emprende una etapa de nuevas construcciones, encaminadas a corregir estas deficiencias. Al analizar los objetivos de ense??anza se constata la preocupaci??n por lo religioso y por los aprendizajes instrumentales (leer, escribir y contar). Se pretende provocar la identificaci??n de los alumnos con los valores vitales de la sociedad: obediencia, bondad, dependencia de la autoridad externa e intolerancia. Y, por el contrario, se minusvaloran los aspectos comprensivos y creativos, las dimensiones comunicativa y afectiva, el an??lisis reflexivo y el sentido cr??tico. Se parte de un desconocimiento total del mundo infantil. Los maestros ten??an una precaria situaci??n econ??mica y social. Quedar??an por analizar de forma m??s exhaustiva temas como la formaci??n del profesor, el problema del analfabetismo, la estructuraci??n de las Ense??anzas Medias y de Oficios y la intermitente presencia de estudios universitarios en la provincia.

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Análisis histórico y educativo de la realidad escolar tinerfeña en siglo XIX, en sus diferentes niveles, detectándose a través del análisis pedagógico la interrelación entre educación y sociedad. La educación tinerfeña en el siglo XIX. Los bloques de temas que trata esta investigación son: la sociedad tinerfeña de la época: geografía, demografía, etc., la enseñanza primaria pública: escuelas y maestros, edificios, etc., la enseñanza secundaria pública: el Instituto de Canarias, profesorado, economía, material, etc., la enseñanza privada: escuelas, maestros, colegios, etc., la enseñanza profesional: la Escuela de Náutica, Bellas Artes, Escuela Normal de Maestros de La Laguna, Escuela de Derecho etc., la enseñanza no formal: el Gabinete Instructivo de Santa Cruz de Tenerife, la prensa, las bibliotecas públicas, etc. Además de las obras citadas en la bibliografía, se utilizaron documentos localizados en distintos archivos y bibliotecas: archivo de la Casa de Osuna, de la Escuela Normal de La Laguna, de la Universidad de Sevilla, del Instituto de Canarias, de la Biblioteca Municipal de Santa Cruz, de la Universidad de La Laguna, etc. Se realiza un análisis histórico, en base a la información obtenida a través de las fuentes documentales y la bibliografía. Los factores geográficos, demográficos, sociales, políticos, y culturales influyeron de manera determinante en la enseñanza tinerfeña. Se da en este período un lento proceso de escolarización, dificultada por la actitud de los caciques rurales y la depresión económica. En este período el magisterio atraviesa una dura crisis económica que deteriora fuertemente la calidad de la enseñanza. La enseñanza profesional no recibió un tratamiento adecuado en función de las necesidades insulares. En cuanto a la educación no formal hubo en este siglo en Tenerife una serie de sociedades entre las que destaca el Gabinete Instructivo de Santa Cruz, que facilitaron el progreso cultural.

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Estudio de la Enseñanza Secundaria Oficial en Málaga. Acercamiento a la realidad educativa de la Segunda Enseñanza Oficial en Málaga en el Sexenio Revolucionario. Estudio de la España del Sexenio Revolucionario, de la caída de la monarquía a la República (1868-1874). Estudio de Málaga en el Sexenio Revolucionario. Política educativa durante el Sexenio en la Enseñanza Secundaria. La Enseñanza Oficial: el Instituto Provincial de Segunda Enseñanza. Estudios de los colegios privados de Segunda Enseñanza incorporados al Instituto Provincial y Enseñanza Doméstica. Archivos, documentos históricos. Contrastación, análisis comparativo. Se implanta en esta época un nuevo modelo educativo en el que los puntos a destacar fueron: libertad de cátedra; creación de establecimientos docentes y libertad de los alumnos en el modo de hacer sus estudios; en resumen, libertad de enseñanza, lo que respondía a la demanda social. Descenso del número de matrículas en los años del Sexenio debido a la agitación política y social y, por otra parte, la opción de los alumnos a examinarse en el centro que ellos eligieran, sin tener que depender académicamente del Instituto Provincial. Excesiva burocratización entre el Instituto y la superioridad (Rectorado, Dirección General de Institución Pública).

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Estas Jornadas tuvieron lugar en Punta Prima, Menorca, en mayo de 1986 y fueron editadas por el ICE de la UIB. Resumen tomado parcialmente de la propia publicación

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Resumen tomado del propio recurso