965 resultados para philosophy, philosophie, ethics, éthique, economics, économie, Microfinance


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Dans la philosophie existentialiste de Sartre, lexistence prcde lessence. Cest--dire que cest la ralit humaine vcue qui dfinit lhomme, et non une essence abstraite qui prcderait lexistence. Lessence de la vie humaine ne serait donc pas la porte de la philosophie, qui voudrait tablir une essence qui transcenderait la ralit humaine. Pour Sartre, cette tentative dtablir une essence est vaine. Lhomme nest pas simplement, mais a tre. Sartre entrevoit dans cette exigence la seule vraie possibilit de la libert : la libert cest prcisment le nant qui est au cur de lhomme et qui contraint la ralit humaine se faire au lieu dtre. Cette notion de la libert absolue de lhomme est trs forte et a videmment suscit la critique. Sartre sest attir notamment la dsapprobation des penseurs de lcole de Francfort. Ils lui reprochent de ne pas rendre justice aux dterminations spcifiques quimpose le contexte historique, social et matriel. Sa notion de libert viendrait dissocier lhorizon des possibilits des processus qui les fixent et, du coup le mne cautionner tacitement le statut quo, en empchant la libert de servir de critre pour critiquer la domination existante. Une philosophie existentialiste reste-t-elle possible par-del cette critique? La croyance en le caractre absurde de la vie humaine et lexigence se faire pour donner un sens lexistence peuvent-elles tenir sans postuler la libert absolue? Ou bien cette libert doit-elle ncessairement tre circonscrite par une thorie sociale critique, sans quoi lexistentialisme colportera clandestinement le maintien du statu quo?

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Pour la pense humaine, limage a toujours constitu une interrogation laisse sans rponse dfinitive : de linterdit biblique la possibilit technologique infinie, limage a travers des tapes conceptuelles complexes et htrognes. Aujourdhui, on conoit limage comme une prsence incontournable de lexistence quotidienne et comme une forme de rflexion mystrieuse. Cette thse propose une analyse de la vision sur limage chez Walter Benjamin et Aby Warburg travers quelques concepts essentiels : image de pense, survivance, espace de pense, coupure, reprsentation de lhistoire. Situe nigmatiquement entre les arts visuels et la pense philosophique, limage devient un sujet de rflexion la fin du 19e sicle et au dbut du 20e sicle; les deux penseurs mentionns ont t les premiers interroger les valeurs conceptuelles de limage et chercher de lvoquer en tant que spectre de la pense. Les morceaux aphoristiques et les articles critiques de Benjamin rencontrent discrtement les tudes esthtiques de Warburg au point o lide de limage amorce toute rflexion. Pour limaginaire contemporain, les structures conceptuelles bties par Benjamin et Warburg constituent des lments dominants dans lengrenage rflexif atonal daujourdhui. Lorsque le Denkraum (espace de pense) et le Denkbild (image de pense) grent la dynamique de la philosophie de Benjamin et Warburg, le Nachleben (survie) et la coupure nuancent le grand tableau de lhistoire (Geschichtsdarstellung). Lanalyse comparatiste de ces concepts aboutit la conclusion que limage est intimement et paradoxalement lie la vision de lhistoire; en fait, limage nest quune reprsentation de lhistoire qui, son tour, se reprsente dans chaque image.

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Dans ce mmoire, nous aborderons des questions portant sur la lgitimit de la proprit prive, quels moments est-ce que la proprit prive cesse dtre lgitime ? Nous dfendrons que chaque individu dtient le droit inalinable daccder aux ressources, et que cet accs aux ressources doit lui fournir tous les moyens ncessaires pour quil puisse se dvelopper jusqu ce quil soit pleinement autonome. Ainsi, lorsque la proprit prive de certains individus bloque laccs aux ressources, il doit y avoir des mcanismes de redistribution permettant de compenser la nuisance produite par la proprit prive. Par ailleurs, laccs aux ressources peut tre remplac par une gamme dopportunits de base : les opportunits de dveloppement ncessaires latteinte de lautonomie en socit. La redistribution na donc pas besoin de viser laccs aux ressources, elle doit garantir que tous aient accs aux opportunits de base. Nous circonscrirons notre rflexion un cadre de justice minimale dans le but dattribuer une ncessit morale chacune des conclusions de ce mmoire. Autrement dit, si les paramtres de redistribution dvelopps au terme de ce mmoire reprsentent le strict minimum pour quune socit se soucie de la justice, alors il est ncessaire que toutes les socits instituent au moins ces paramtres de redistribution. Pour dmontrer le minimalisme de ces paramtres de justice, nous les dduirons partir de la position des libertariens de droite. Considrant que leur position se veut la plus minimale possible, si nos paramtres de redistribution sont pleinement consistants avec leur position, alors ces paramtres relvent de la justice minimale.

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Dans cette thse lancienne question philosophique tout vnement a-t-il une cause ? sera examine la lumire de la mcanique quantique et de la thorie des probabilits. Aussi bien en physique quen philosophie des sciences la position orthodoxe maintient que le monde physique est indterministe. Au niveau fondamental de la ralit physique au niveau quantique les vnements se passeraient sans causes, mais par chance, par hasard irrductible. Le thorme physique le plus prcis qui mne cette conclusion est le thorme de Bell. Ici les prmisses de ce thorme seront rexamines. Il sera rappel que dautres solutions au thorme que lindterminisme sont envisageables, dont certaines sont connues mais ngliges, comme le superdterminisme. Mais il sera argu que dautres solutions compatibles avec le dterminisme existent, notamment en tudiant des systmes physiques modles. Une des conclusions gnrales de cette thse est que linterprtation du thorme de Bell et de la mcanique quantique dpend crucialement des prmisses philosophiques desquelles on part. Par exemple, au sein de la vision dun Spinoza, le monde quantique peut bien tre compris comme tant dterministe. Mais il est argu quaussi un dterminisme nettement moins radical que celui de Spinoza nest pas limin par les expriences physiques. Si cela est vrai, le dbat dterminisme indterminisme nest pas dcid au laboratoire : il reste philosophique et ouvert contrairement ce que lon pense souvent. Dans la deuxime partie de cette thse un modle pour linterprtation de la probabilit sera propos. Une tude conceptuelle de la notion de probabilit indique que lhypothse du dterminisme aide mieux comprendre ce que cest quun systme probabiliste. Il semble que le dterminisme peut rpondre certaines questions pour lesquelles lindterminisme na pas de rponses. Pour cette raison nous conclurons que la conjecture de Laplace savoir que la thorie des probabilits prsuppose une ralit dterministe sous-jacente garde toute sa lgitimit. Dans cette thse aussi bien les mthodes de la philosophie que de la physique seront utilises. Il apparat que les deux domaines sont ici solidement relis, et quils offrent un vaste potentiel de fertilisation croise donc bidirectionnelle.

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Dans ce mmoire, nous nous proposons de montrer que le concept kantien de chose en soi est la fois un concept mtaphysique et un concept critique. En ce sens, la chose en soi doit tre comprise comme un objet transcendantal rel qui existe titre de cause des phnomnes. Si, contrairement ce que soutenaient F.H. Jacobi (1787) et G.E. Schulze (1791), cela ne suppose pas de sortir du criticisme, c'est qu'une telle affirmation prend la forme d'une connaissance analogique qui respecte les limites de la connaissance humaine. De fait, la connaissance analogique permet de pointer en direction de quelque chose dont la nature (Beschaffenheit) peut demeurer problmatique, tout en permettant d'affirmer son existence (Dasein). Nous serons ds lors conduite montrer que la Critique de la raison pure fournit bel et bien les outils ncessaires permettant de rendre compte de lexistence des choses en soi titre de causes des phnomnes.

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Ce mmoire a pour but dlucider lanalyse et lvaluation nietzschennes du sens et de la porte de la figure de Socrate dans les cultures antique et moderne. Pour ce faire, nous nous pencherons dabord sur la question de lidentit de Socrate, ce qui permettra dintroduire une distinction centrale lanalyse de Nietzsche, soit celle entre la doctrine et la personnalit du clbre Athnien. En effet, Nietzsche isole la personnalit de Socrate, quil circonscrit partir des notions dinstinct, de pulsion et daffect, de sa doctrine, quil appelle le socratisme et quil dfinit partir de lquation socratique raison = vertu = bonheur. Ensuite, nous dvelopperons les trois lments sur lesquels il sappuie pour expliquer que Socrate ait pu sduire les Grecs, soit le fait quil fut un grand rotique, quil introduisit une nouvelle forme de joute Athnes et quil apparut comme tant un mdecin pour ses contemporains. Cette question des raisons permettant dexpliquer que Socrate ait pu sduire les Grecs est dterminante pour Nietzsche, puisque cest de l quil est amen se demander qui est ce Socrate et quel a t son vritable impact sur la culture, soit les deux questions qui sont au cur de ce quil appelle le problme de Socrate . Enfin, nous nous pencherons sur le diagnostic que le philosophe allemand pose sur le clbre Athnien ainsi que sur son valuation de limpact du socratisme sur les cultures antique et moderne, aprs quoi nous prsenterons linversion des valeurs que Nietzsche tente doprer dans sa propre culture. Nous verrons alors quil cherche entre autres par cette inversion des valeurs nous librer du socratisme, car il est davis que cette doctrine dvalorise toute forme dagir puisant ses motifs dans ce qui relve de linconscient et survalorise une morale luttant contre les pulsions dominantes en nous.

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Ce mmoire a pour but de montrer que le premier tournant hermneutique de Paul Ricur en 1960 gravite essentiellement autour de la problmatique de la volont mauvaise. Nous soutenons autrement dit que Ricur a initialement donn une tournure hermneutique sa philosophie pour penser le serf-arbitre, cest--dire pour penser la libert captive delle-mme. Afin de rendre compte adquatement de ce tournant, notre attention sera principalement dirige vers le deuxime tome de la Philosophie de la volont de Ricur, Finitude et culpabilit. Notre question se pose ainsi : comment et pourquoi, dans une problmatique du mal, Ricur entame-t-il son tournant hermneutique? Pour y rpondre, nous expliciterons le parcours de Ricur allant de Lhomme faillible La symbolique du mal. Nous verrons dans un premier temps que si le philosophe arrive thmatiser le concept de faillibilit partir dune ontologie de la disproportion, si la rflexion a accs la possibilit du mal, il nen ira pas de mme pour le nome inintelligible que constitue le mal moral. Afin de penser la faute, nous verrons que Ricur se tournera vers lhermneutique en se mettant lcoute du langage de laveu. Ainsi, dans la deuxime partie de notre mmoire, nous expliciterons les trois moments de comprhension (phnomnologique, hermneutique et rflexif) propre lhermneutique philosophique de Ricur de 1960.

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Cette analyse porte sur le schmatisme des concepts purs de lentendement, tel que prsent par Emmanuel Kant dans la Critique de la raison pure et interprt par Martin Heidegger. La lecture propose par Heidegger est critique par un bon nombre de commentateurs dans la mesure o ils considrent que son interprtation ne lui sert qu faire valoir ses propres thories philosophiques au sujet du Dasein et de lontologie fondamentale. Notre approche se distingue de la leur dans la mesure o nous tentons de comprendre les raisons qui ont pouss Heidegger dfendre linterprtation du schmatisme qui est la sienne. Notre tude sattarde au texte de Kant de manire en souligner les lments qui ont permis Heidegger dtablir sa lecture, telle quil la prsente dans son ouvrage de 1929, ayant pour titre Kant et le problme de la mtaphysique. La mthode utilise est comparative, car notre but est de dmontrer la valeur de linterprtation heideggrienne contre celle des commentateurs qui le critiquent pour des raisons insuffisantes. Bref, le thme du schmatisme kantien est analys de long en large et la conclusion laquelle nous parvenons est que Heidegger a permis des avances philosophiques considrables par son hermneutique de la Critique et quil est ncessaire de leur accorder lattention qui leur est due.

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Le prsent mmoire a pour objectif de dfendre la thse selon laquelle Machiavel est un nationaliste italien et dmontrer que le concept de nationalisme italien peut philosophiquement servir de fil conducteur entre le Prince et les Discours sur la Premire Dcade de Tite-Live.

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Personnage central du noconfucianisme contemporain, Mou Zongsan (1909-1995) a crit un nombre impressionnant de livres philosophiques. Loin dignorer les penseurs dautres courants, il les intgre ses thories pour en utiliser les forces. Ainsi, il sintresse au concept denseignement parfait (yuanjiao). Cette notion fut introduite par lcole bouddhique Tiantai (Tiantai). Aprs une classification de tous les enseignements bouddhiques, il fut conclu que lenseignement parfait consiste en un enseignement complet refltant parfaitement lintention ultime du Bouddha. Mou considre quatre critres pour dterminer quelle doctrine est conforme cette ide : la prservation de tout ce qui existe, la possibilit pour tous datteindre lillumination, englober tout sans distinction et utiliser un langage quil qualifie de non analytique. Dans cette tude, nous allons examiner lutilisation faite par Mou du concept denseignement parfait. Il dmontre la ncessit pour ltre humain davoir un esprit qui saisit la fois la sphre phnomnale et noumnale. De cette faon, tout ce qui compose la ralit, pur et impur, est conserv. Il emprunte ensuite le concept du summum bonum kantien, cest--dire le ratio proportionnel entre la vertu et le bonheur, et le rvise laide de lenseignement parfait. Le rsultat est tout fait tonnant : ltre humain possde lintuition intellectuelle, normalement rserv Dieu chez Kant, et est ainsi responsable de son propre bonheur grce laccomplissement dactions morales. Cependant, le bouddhisme ne fournirait pas le cadre thorique idal pour la notion trs importante du summum bonum puisque laspect moral ny serait pas assez dvelopp. Mou affirme que, malgr leur origine bouddhique, les critres qui dfinissent un enseignement parfait peuvent tre appliqus dautres courants de pense. Il propose donc le confucianiste Wang Longxi (Wang Ji 1498- 1583), dont les thories correspondent aux caractristiques de lenseignement parfait, pour tablir un concept du summum bonum novateur.

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Cette tude examine comment largument de la pente glissante est employ dans les dbats sur lavortement et sur leuthanasie. Lhypothse est la suivante : largument de la pente glissante peut tre utilis de manire fallacieuse dans certains cas, mais il peut galement savrer raisonnable dans dautres. Lobjectif de cette tude est dtudier certains arguments rcurrents du discours biothique afin de tester leur pertinence, leur validit et leurs consquences sur le plan philosophique. Cette tude se divise en deux parties. La premire partie sintresse lusage de la pente glissante de type sorite dans le dbat sur lavortement. La deuxime partie se penche sur largument de la pente glissante complte telle quil est employ dans le dbat sur leuthanasie.

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La critique adornienne du jazz fait parfois lobjet de dbats. Ces derniers ont gnralement pour objet la nature dite litiste de ses propos. Cette position critique par rapport au jazz et la culture de masse, quAdorno nomme Kulturindustrie, ainsi que sa thorie esthtique semblent tre lorigine de cette accusation dlitisme. Ce mmoire a pour objet de mettre en lumire le fondement de cette critique dlitisme qui savre tre une incomprhension du rle que joue sa critique du jazz pour sa philosophie. Il est impratif danalyser la critique adornienne du jazz en lien avec la dialectique de la raison ainsi que sa thorie esthtique afin den saisir la nature exacte. Une analyse de la dialectique de la raison ainsi que les concepts de lidologie, de mimsis, dautonomie et de Kulturindustrie rvle le non fondement de la critique faite lgard des propos dAdorno lendroit du jazz.

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Ce mmoire engage une rflexion sur la plnitude dans la pense de Charles Taylor, et plus particulirement dans son matre ouvrage Lge sculier. Lide de plnitude y est intimement lie celles de modernit, de croyance et dincroyance. Cest que, pour Taylor, comprendre la modernit implique de saisir le changement qui nous a permis de passer dun contexte dans lequel il tait impensable de ne pas croire en Dieu un contexte dans lequel la croyance nest quune option. Ce changement tourne essentiellement autour dune modification de notre reprsentation de la plnitude. Quest-ce que la plnitude pour notre auteur ? Elle est la condition laquelle tend tout homme et implique une rponse, tacite ou pas, la question du sens de la vie. Mon principal objectif sera de saisir la nature de la plnitude telle que la conoit Taylor. Je montrerai que la double dfinition de la plnitude dans Lge sculier gnre une certaine tension entre la plnitude conue comme un vnement unique et comme une aspiration constante vers le sens (qui correspond aussi au bien). Je proposerai une rsolution de cette tension travers une comprhension de la plnitude qui vise en restituer lunit fondamentale, lide tant de saisir la plnitude comme vnement unique et comme aspiration constante au sens, non pas sparment, mais dans leur relation. Ce modle dinterprtation, fourni par lide dternit, que lon retrouve aussi dans Lge sculier, me conduira tablir une concidence entre la poursuite de la plnitude et le dsir dternit. Tous deux ont le mme but fondamental : travers linscription de moments qualitativement privilgis et uniques, constitutifs de la vie, dans la totalit de cette vie, ils visent en dvoiler le sens et lui confrer une certaine prennit. plus forte raison, ce que jentends montrer travers la concidence entre plnitude et ternit, cest que la qute de plnitude nengage pas ncessairement la perspective religieuse dploye dans Lge sculier, mais plutt une forme de transcendance que lon pourrait qualifier de temporelle .

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The environmental crisis threatens the fundamental values of the political liberal tradition. As the autonomy, the security and the prosperity of persons and peoples are jeopardized by political inaction, the legitimacy of the liberal constitutional order is compromised. Because of important collective action problems, the democratic processes are unfit to address the present crisis and protect adequately the natural environment. Two institutional solutions deemed capable of preserving the legitimacy of the functional domination at the heart of social order are analyzed. The first is the constitutionalization of a right to an adequate natural environment, which purports to circumvent the paralysis of legislative power. The second is the declaration of a limited state of emergency and the use of exceptional powers, which purports to circumvent the paralysis of both legislative and judiciary powers. Despite their legitimacy, the diligent application of these political solutions remains improbable.