972 resultados para Lésions ischémie-reperfusion
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0 Abstract L'incidence du mélanome est en nette augmentation en Europe et aux Etats-Unis. La Chirurgie peut être curative au stade précoce de la maladie,la radiothérapie se pratique À visée palliative, les chimiothérapies n'ont montré que peu d'effet. Les progress actuels se font via l'immunothérapie. Des traitements par l'interleukine-2 et l'interféron-α se sont montrés efficaces chez certains patients, mais leur utilisation est limitée par leur forte toxicité. Depuis 2011, en Suisse, une nouvelle molécule a été mise sur le marché, l'ipilimumab (Yervoy®). Il s'agit d'un anticorps! monoclonal humain dirigé contre le CTLA4. Il en résulte une activation non spécifique du système immunitaire. Une étude randomisée de phase IIIa été conduite au Etats-Unis. Elle démontre une augmentation de la survie chez les patients atteints de melanoma métastatique traits par ipilimumab, sans traitement préalable des métastases. Le but de cette etude est de determiner s'il est possible, par le biais de l'imagerie PET-CTau 18F-FDG, de prédire la réponse individuelle au traitement par ipilimumab, afin d'optimiser la prise en charge de ces patients. 0.1 Méthode Les patients atteints de mélanome métastatique sont exposés au traitement d'ipilimumab selon les recommandations de Bristol-Myers Squibb. Puis ils effectuent des PET-CT au F-18-FDG selon! le! protocole (CER 400/11, annexé) de l'étude. Les images sont!analysées selon les critères PERCIST (PETResponse Criterias In Solid Tumors) et le TLG (Total Lesion Glycolysis) est calculé. Parallèlement, des prises de sang sont effectuées et les échantillons sont analysés à l'institut Ludwig (LICR, Unil) selon les critères imRC qui determinant la réponse immunologique au traitement. 0.2 Résultats Nous notons une discrépance dans les résultats. Lorsque nous observons une maladie stable avec les critères immunologiques imRC, nous observons une maladie progressive avec lescritères PERCIST. 0.3 Discussion - Conclusion Nous n'avons pu faire entrer que cinq patients dans l'étude, dont trois étaient vivants à trois mois, ce qui a restreint le nombre de données analysables. Les discrépances que nous observons dans nos résultats pourraient être dues au fait que le PET-CT au 18FDG ne nous permet pas de différencier l'activité tumorale de l'activité inflammatoire péri-tumorale. Ce biais pourrait être à l'avenir prévenu en utilisant du 18FLT, un marqueur plus sélectif des cellules tumorales.L'analyse desimages avec les critères de total-lesion glycolysis a été impossible au vu du nombre de lésions que présentaient certains patients. Les critères PERCIST exigent un protocole d'acquisition très strict. La corrélation entre les images, les données immunologiques et la clinique mérite d'être suivie sur le long terme, car il pourrait y avoir une réponse positive plus tardive du traitement par ipilimumab.
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Résumé : Le condylome acuminé anal (CAA), transmis par contact sexuel, résulte d'une infection par Human Papilloma Virus (HPV). Son traitement chirurgical est grevé d'un taux de récidive de 4-29%. Le but de cette étude était d'identifier une éventuelle corrélation entre type d'HPV présent dans les CAA excisés chirurgicalement et taux de récidive de la maladie, ? Cette étude rétrospective porte sur 140 patients opérés au Centre Hospitalier Universitaire Vaudois de CAA, entre 1990 et 2005. Le diagnostic lésionnel a été confirmé par un examen histomorphologique. Le(s) type(s) d'HPV présent(s) dans ces lésions a été déterminé par Polymerase Chain Reaction (PCR). Les patients ont donné leur accord à cette analyse et complété un questionnaire. Une éventuelle corrélation entre récidive de CAA, type d'HPV et status HIV a été recherchée. HPV 6 et 11 sont les virus les plus fréquemment découverts (51% et 28%, respectivement) chez les 140 patients (123H/17F). Trente-cinq (25%) d'entre eux ont présenté une récidive. HPV 11 était present chez 19 (41%) sujets. Ceci est statistiquement significatif (P<0.05), en comparaison aux autres HPVs. Il n'y a par contre pas de différence significative entre la fréquence de récidive des 33 (24%) patients HIV-positifs et le reste du collectif. HPV 11 est donc associé à un taux de récidive de CAA significativement élevé. Un suivi strict des patients atteints est nécessaire pour identifier une récidive et la traiter sans délai, notamment lorsque HPV 11 est present. Ces résultats innovateurs soulèvent la question de la nécessité de pratiquer une typisation virale systématique sur les lésions excisées. La justification d'une telle attitude demande toutefois encore d'être confirmée.
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L'examen combinant aspiration (cytologie) et biopsie (histologie) permet d'obtenir un maximum d'informations sur la moelle hématopoïétique. Les indications à l'examen combiné sont les lymphomes, le myélome multiple et autres gammapathies, les syndromes myéloprolifératifs et myélodysplasiques, les leucémies aiguës, la recherche de métastases, de processus infectieux (granulomes) et les cytopénies Inexpliquées. Le matériel d'aspiration permet un examen cytologique fin, la cytométrie de flux, la cytogénétique, les cultures cellulaires et les analyses microbiologiques. La biopsie, indispensable lorsque l'aspiration est infructueuse (« sèche »), offre la possibilité d'examiner un plus grand volume de tissu, dont l'architecture est conservée, d'apprécier la cellularité, de détecter des lésions compactes ou fibreuses et d'appliquer l'immunohistochimie.
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Les anorexigènes sont essentiellement des dérivés chimiques proches des amphétamines dont le mécanisme d'action est lié à une augmentation cérébrale de noradrénaline et/ou de sérotonine. Le développement d'une hypertension artérielle pulmonaire (HTAP) et de lésions valvulaires cardiaques, bien documentés sur plusieurs études, ont conduit à l'arrêt il y plusieurs années, des premières molécules (aminorex, fenfluramine, dexfenfluramine). Le benfluorex, introduit dans les années 1970 n'a été retiré que progressivement du marché des pays européens et très récemment en France. Si le lien entre benfluorex et HTAP ne semble pas certain, en revanche le développement de valvulopathie est bien démontré. La physiopathologie de l'HTAP et des maladies valvulaires induites par la prise d'anorexigènes n'est pas complètement élucidée. Cependant, plusieurs mécanismes ont été évoqués, dont la perte de régulation de la voie de la sérotonine ou le rôle de canaux potassium-dépendants, qui représentent les pistes les plus sérieuses.
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Intercellular communication is achieved at specialized regions of the plasma membrane by¦gap junctions. Gap junctions are transmembrane channels allowing direct contacts between¦the cytoplasms of neighboring cells. Each cell participates with one hemichannel, or¦connexon, made of six protein subunits named connexins. Thanks to these junctions, cells¦potentially share a pool of small molecules and metabolites, such as nucleotides, amino acids¦and second messengers.¦In an ischemic (i.e. non-perfused) territory of the brain, irreversible damage progresses over¦time from the centre of the most severe flow reduction to the periphery with less disturbed¦perfusion. Functionally impaired tissue can survive and recover if sufficient reperfusion is reestablished¦within a limited time period, which depends on various factors and mechanisms¦modulating the signaling pathways leading to cell death.¦Observations were made indicating the presence of electrical coupling between neurons which¦resist better to an ischemic insult. This electrical coupling is likely to be mediated by¦Connexin36 (Cx36), a neuron specific connexin isoform. It was demonstrated in the past that¦global ischemia induces a selective upregulation of Cx36 expression in regions with neurons¦that survive the insult whereas others undergo apoptosis and die. These observations raise the¦possibility that the neuronal gap junction Cx36 might play a role in the destiny of neurons¦after cerebral ischemia.¦The aim of this work was to characterize the regulation of Connexin36 in a mouse model of¦transient focal cerebral ischemia by immunofluorescence and Western blot analysis. Our¦immunofluorescence results suggest a specific increase in Cx36 in the penumbral region of¦the ischemic hemisphere.
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Objectives: Magnetic resonance (MR) imaging and spectroscopy (MRS) allow the establishment of the anatomical evolution and neurochemical profiles of ischemic lesions. The aim of the present study was to identify markers of reversible and irreversible damage by comparing the effects of 10-mins middle cerebral artery occlusion (MCAO), mimicking a transient ischemic attack, with the effects of 30-mins MCAO, inducing a striatal lesion. Methods: ICR-CD1 mice were subjected to 10-mins (n = 11) or 30-mins (n = 9) endoluminal MCAO by filament technique at 0 h. The regional cerebral blood flow (CBF) was monitored in all animals by laser- Doppler flowmetry with a flexible probe fixed on the skull with < 20% of baseline CBF during ischemia and > 70% during reperfusion. All MR studies were carried out in a horizontal 14.1T magnet. Fast spin echo images with T2-weighted parameters were acquired to localize the volume of interest and evaluate the lesion size. Immediately after adjustment of field inhomogeneities, localized 1H MRS was applied to obtain the neurochemical profile from the striatum (6 to 8 microliters). Six animals (sham group) underwent nearly identical procedures without MCAO. Results: The 10-mins MCAO induced no MR- or histologically detectable lesion in most of the mice and a small lesion in some of them. We thus had two groups with the same duration of ischemia but a different outcome, which could be compared to sham-operated mice and more severe ischemic mice (30-mins MCAO). Lactate increase, a hallmark of ischemic insult, was only detected significantly after 30-mins MCAO, whereas at 3 h post ischemia, glutamine was increased in all ischemic mice independently of duration and outcome. In contrast, glutamate, and even more so, N-acetyl-aspartate, decreased only in those mice exhibiting visible lesions on T2-weighted images at 24 h. Conclusions: These results suggest that an increased glutamine/glutamate ratio is a sensitive marker indicating the presence of an excitotoxic insult. Glutamate and NAA, on the other hand, appear to predict permanent neuronal damage. In conclusion, as early as 3 h post ischemia, it is possible to identify early metabolic markers manifesting the presence of a mild ischemic insult as well as the lesion outcome at 24 h.
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Les progrès de la médecine ont permis d'améliorer aussi bien la qualité que l'espérance de vie. A ce jour, ceux-ci n'ont malheureusement pas révolutionné la chirurgie vasculaire périphérique. En effet, malgré l'apport de la bio-ingénieurie, les veines restent plus performantes en termes de longévité que les conduits synthétiques dans les interventions de revascularisation réalisées dans le contexte d'une ischémie chronique. Malheureusement, le nombre de veines couramment utilisées et reconnu comme premier choix (veine saphène) et limité.¦L'étude rétrospective réalisée avait pour but de démontrer que les veines des membres supérieurs constituaient plus qu'un dernier choix, plutôt une alternative chez des patients qui ne disposaient plus de veines saphènes ou si celles-ci étaient de mauvaise qualité.¦Nous avons donc revu une série consécutive de patients ayant bénéficié de pontage avec des veines de bras (céphalique, basilique ou mixte) entre 2001 et 2006. L'âge, les commorbidités, les symptômes, ainsi que les rapports angiologiques de ces patients ont également été analysés.¦Pendant ces 5 années, 62 pontages chez 56 patients (6 patients opérés des 2 côtés) utilisant des veines de bras ont été réalisés dans notre service de chirurgie thoracique et vasculaire au CHUV.¦L'analyse des résultats a permis de démontrer que le taux de perméabilité à 3 ans est tout à fait satisfaisant pour les pontages réalisés avec des veines de bras et même comparable à celui obtenu avec les veines saphènes. De plus, nous avons mis en évidence l'importance de la qualité de la veine choisie, l'influence de son diamètre (une augmentation du diamètre de la veine permet une meilleure survie du pontage).¦En conclusion, les veines de bras sont plus qu'un dernier choix dans la revascularisation des membres inférieurs. On devrait prendre en considération leur utilisation à chaque fois qu'elles sont de bonne qualité et d'un diamètre correcte chez les patients qui ne disposent plus de veine saphène, ou même si celles-ci sont présentes, mais de mauvaise qualité. Ceci augmente le nombre de segments veineux à disposition, ce qui permettra d'utiliser encore moins souvent les conduits synthétiques.
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Summary: Detailed knowledge on tumor antigen expression and specific immune cells is required for a rational design of immunotherapy for patients with tumor invaded liver. In this study, we confirmed that Cancer/Testis (CT) tumor-associated antigens are frequently expressed in hepatocellular carcinoma (HCC) and searched for the presence of CD8+ T cells specific for these antigens. In 2/10 HLA-A2+ patients with HCC, we found that MAGE-A10 and/or SSX-2 specific CD8+ T cells naturally responded to the disease, since they were enriched in tumor lesions but not in non-tumoral liver. Isolated T cells specifically and strongly killed tumor cells in vitro, suggesting that these CTL were selected in vivo for high avidity antigen recognition, providing the rational for specific immunotherapy of HCC, based on immunization with CT antigens such as MAGE-Al 0 and SSX-2. Type 1 NKT cells express an invariant TCR α chain (Vα24.1α18, paired with Vβ11 in human) and share a specific reactivity to αGalactosylceramide (αGC) presented by CD1d. These cells can display paradoxical immuno-regulatory properties including strong anti-tumor effects upon αGC administration in murine models. To understand why NKT cells were not sufficiently protective against tumor development in patients with tumor invaded liver, we characterized the diversity of Vα24/Vβ11 NKT cells in healthy donors (HD) and cancer patients: NKT cells from HD and patients were generally diverse in terms of TCR β chain (Vβ11) variability and NKT cells from HD showed a variable recognition of αGC loaded CD 1 d multimers. Vα24/ Vβ11 NKT cells can be divided in 3 populations, the CD4, DN (CD4-/CD8-) and CD8 NKT cell subsets that show distinct ability of cytokine production. In addition, our functional analysis revealed that DN and CD8 subsets displayed a higher cytolytic potential and a weaker IFNγ release than the CD4 NKT cell subset. NKT cell subsets were variably represented in the blood of HD and cancer patients. However, HD with high NKT cell frequencies displayed an enrichment of the DN and CD8 subsets, and few of them were suggestive of an oligoclonal expansion in vivo. Comparable NKT cell frequencies were found between blood, non-tumoral liver and tumor of patients. In contrast, we identified a gradual enrichment of CD4 NKT cells from blood to the liver and to the tumor, together with a decrease of DN and CD8 NKT cell subsets. Most patient derived NKT cells were unresponsive upon αGalactosylceramide stimulation ex vivo; NKT cells from few patients displayed a weak responsiveness with different cytokine polarization. The NKT cell repertoire was thus different in tumor tissue, suggesting that CD4 NKT cells infiltrating tumors may be detrimental for protection against tumors and instead may favour the tumor growth/recurrence as recently reported in mice. Résumé en français scientifique : Afin de développer le traitement des patients porteurs d'une tumeur dans le foie par immunothérapie, de nouvelles connaissances sont requises concernant l'expression d'antigènes par les tumeurs et les cellules immunitaires spécifiques de ces antigènes. Nous avons vérifié que des antigènes associés aux tumeurs, tels que les antigènes « Cancer-Testis » (CT), sont fréquemment exprimés par le carcinome hepatocéllulaire (CHC). La recherche de lymphocytes T CD8+ spécifiques (CTL) de ces antigènes a révélé que des CTL spécifiques de MAGE-A10 et/ou SSX-2 ont répondu naturellement à la tumeur chez 2/10 patients étudiés. Ces cellules étaient présentes dans les lésions tumorales mais pas dans le foie adjacent. De plus, ces CTL ont démontré une activité cytolytique forte et spécifique contre les cellules tumorales in vitro, ce qui suggère que ces CTL ont été sélectionnés pour une haute avidité de reconnaissance de l'antigène in vivo. Ces données fournissent une base pour l'immunothérapie spécifique du CHC, en proposant de cibler les antigènes CT tels que MAGE-A10 ou SSX-2. Les cellules NKT de type 1 ont une chaîne α de TCR qui est invariante (chez l'homme, Vα24Jα18, apparié avec Vβ11) et reconnaissent spécifiquement l'αGalactosylceramide (αGC) présenté par CD1d. Ces cellules ont des propriétés immuno¬régulatrices qui peuvent être parfois contradictoires et leur activation par l'αGC induit une forte protection anti-tumorale chez la souris: Afin de comprendre pourquoi ces cellules ne sont pas assez protectrices contre le développement des tumeurs dans le foie chez l'homme, nous avons étudié la diversité des cellules NKT Vα24/Vβ11 d'individus sains (IS) et de patients cancéreux. Les cellules NKT peuvent être sous-divisées en 3 populations : Les CD4, DN (CD4- /CD8-) ou CDS, qui ont la capacité de produire des cytokines différentes. Nos analyses fonctionnelles ont aussi révélé que les sous-populations DN et CD8 ont un potentiel cytolytique plus élevé et une production d'IFNγ plus faible que la sous-population CD4. Ces sous-populations sont représentées de manière variable dans le sang des IS ou des patients. Cependant, les IS avec un taux élevé de cellules NKT ont un enrichissement des sous- populations DN ou CDS, et certains suggèrent qu'il s'agit d'une expansion oligo-clonale in vivo. Les patients avaient des fréquences comparables de cellules NKT entre le sang, le foie et la tumeur. Par contre, la sous-population CD4 était progressivement enrichie du sang vers le foie et la tumeur, tandis que les sous-populations DN ou CD8 était perdues. La plupart des cellules NKT des patients ne réagissaient pas lors de stimulation avec l'αGC ex vivo et les cellules NKT de quelques patients répondaient faiblement et avec des polarisations de cytokines différentes. Ces données suggèrent que les cellules NKT CD4, prédominantes dans les tumeurs, sont inefficaces pour la lutte anti-tumorale et pourraient même favoriser la croissance ou la récurrence tumorale. Donc, une mobilisation spécifique des cellules NKT CD4 négatives par immunothérapie pourrait favoriser l'immunité contre des tumeurs chez l'homme. Résumé en français pour un large public Au sein des globules blancs, les lymphocytes T expriment un récepteur (le TCR), qui est propre à chacun d'entre eux et leur permet d'accrocher de manière très spécifique une molécule appelée antigène. Ce TCR est employé par les lymphocytes pour inspecter les antigènes associés avec des molécules présentatrices à la surface des autres cellules. Les lymphocytes T CD8 reconnaissent un fragment de protéine (ou peptide), qui est présenté par une des molécules du Complexe Majeur d'Histocompatibilité de classe I et tuent la cellule qui présente ce peptide. Ils sont ainsi bien adaptés pour éliminer les cellules qui présentent un peptide issu d'un virus quand la cellule est infectée. D'autres cellules T CD8 reconnaissent des peptides comme les antigènes CT, qui sont produits anormalement par les cellules cancéreuses. Nous avons confirmé que les antigènes CT sont fréquemment exprimés par le cancer du foie. Nous avons également identifié des cellules T CD8 spécifiques d'antigènes CT dans la tumeur, mais pas dans le foie normal de 2 patients sur 10. Cela signifie que ces lymphocytes peuvent être naturellement activés contre la tumeur et sont capables de la trouver. De plus les lymphocytes issus d'un patient ont démontré une forte sensibilité pour reconnaître l'antigène et tuent spécifiquement les cellules tumorales. Les antigènes CT représentent donc des cibles intéressantes qui pourront être intégrés dans des vaccins thérapeutiques du cancer du foie. De cette manière, les cellules T CD8 du patient lui-même pourront être induites à détruire de manière spécifique les cellules cancéreuses. Un nouveau type de lymphocytes T a été récemment découvert: les lymphocytes NKT. Quand ils reconnaissent un glycolipide présenté par la molécule CD1d, ils sont capables, de manière encore incomprise, d'initier, d'augmenter, ou à l'inverse d'inhiber la défense immunitaire. Ces cellules NKT ont démontré qu'elles jouent un rôle important dans la défense contre les tumeurs et particulièrement dans le foie des souris. Nous avons étudié les cellules NKT de patients atteints d'une tumeur dans le foie, afin de comprendre pourquoi elles ne sont pas assez protectrice chez l'homme. Les lymphocytes NKT peuvent être sous-divisés en 3 populations: Les CD4, les DN (CD4-/CD8-) et les CD8. Ces 3 classes de NKT peuvent produire différents signaux chimiques appelés cytokines. Contrairement aux cellules NKT DN ou CDS, seules les cellules NKT CD4 sont capables de produire des cytokines qui sont défavorables pour la défense anti-tumorale. Par ailleurs nous avons trouvé que les cellules NKT CD4 tuent moins bien les cellules cancéreuses que les cellules NKT DN ou CD8. L'analyse des cellules NKT, fraîchement extraites du sang, du foie et de la tumeur de patients a révélé que les cellules NKT CD4 sont progressivement enrichies du sang vers le foie et la tumeur. La large prédominance des NKT CD4 à l'intérieur des tumeurs suggère que, chez l'homme, ces cellules sont inappropriées pour la lutte anti-tumorale. Par ailleurs, la plupart des cellules NKT de patients n'étaient pas capables de produire des cytokines après stimulation avec un antigène. Cela explique également pourquoi ces cellules ne protègent pas contre les tumeurs dans le foie.
Functional late outgrowth endothelial progenitors isolated from peripheral blood of burned patients.
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BACKGROUND: Bioengineered skin substitutes are increasingly considered as a useful option for the treatment of full thickness burn injury. Their viability following grafting can be enhanced by seeding the skin substitute with late outgrowth endothelial progenitor cells (EPCs). However, it is not known whether autologous EPCs can be obtained from burned patients shortly after injury. METHODS: Late outgrowth EPCs were isolated from peripheral blood sampled obtained from 10 burned patients (extent 19.6±10.3% TBSA) within the first 24h of hospital admission, and from 7 healthy subjects. Late outgrowth EPCs were phenotyped in vitro. RESULTS: In comparison with similar cells obtained from healthy subjects, growing colonies from burned patients yielded a higher percentage of EPC clones (46 versus 17%, p=0.013). Furthermore, EPCs from burned patients secreted more vascular endothelial growth factor (VEGF) into the culture medium than did their counterparts from healthy subjects (85.8±56.2 versus 17.6±14pg/mg protein, p=0.018). When injected to athymic nude mice 6h after unilateral ligation of the femoral artery, EPCs from both groups of subjects greatly accelerated the reperfusion of the ischaemic hindlimb and increased the number of vascular smooth muscle cells. CONCLUSIONS: The present study supports that, in patients with burns of moderate extension, it is feasible to obtain functional autologous late outgrowth EPCs from peripheral blood. These results constitute a strong incentive to pursue approaches based on using autotransplantation of these cells to improve the therapy of full thickness burns.
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Tissue damage resulting from chemical, mechanical, and biological injury, or from interrupted blood flow and reperfusion, is often life threatening. The subsequent tissue response involves an intricate series of events including inflammation, oxidative stress, immune cell recruitment, and cell survival, proliferation, migration, and differentiation. In addition, fibrotic repair characterized by myofibroblast transdifferentiation and the deposition of ECM proteins is activated. Failure to initiate, maintain, or stop this repair program has dramatic consequences, such as cell death and associated tissue necrosis or carcinogenesis. In this sense, inflammation and oxidative stress, which are beneficial defense processes, can become harmful if they do not resolve in time. This repair program is largely based on rapid and specific changes in gene expression controlled by transcription factors that sense injury. PPARs are such factors and are activated by lipid mediators produced after wounding. Here we highlight advances in our understanding of PPAR action during tissue repair and discuss the potential for these nuclear receptors as therapeutic targets for tissue injury.
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Messages à retenir: Connaître le principe physique de l'imagerie de diffusion (DWI) à l'IRM adaptée à l'exploration des tumeurs du foie.Savoir la bonne technique d'acquisition des séquences pour évaluer la diffusion du parenchyme hépatique ainsi que des lésions focales intra -hépatiques les plusfréquentes.Apprendre l'utilité de la DWI pour évaluer le succès d'un traitement médical oncologique ou interventionnel .Discuter les avantages et les pièges liés à la DWI hépatique susceptibles d'influencer l'interprétation des tumeurs hépatiques. Résumé: Le principe d'imagerie de diffusion (DWI) à l'IRM repose sur la mobilité des molécules d'eau dans les différents tissus. Ce «mouvement Brownien» dépend de lacellularité tissulaire , des membranes cellulaires intactes et de la vascularisation . L'augmentation de ces paramètres précités résulte en une restriction de ladiffusion moléculaire, caractérisée par un hypersignal, puis quantifié par le calcul d'un coefficient apparent de diffusion (ADC). Basée sur des séquenceséchoplanaires pondérées en T2, la technique d'acquisition est rapide et non-invasive, donc souvent intégrée à l'IRM hépatique de routine. La DWI s'est révéléetrès sensible pour la détection de tumeurs hépatiques, même à un diamètre infracentimétrique. Néanmoins, sans être très spécifique, elle ne donne pas d'information certaine sur le caractère bénin ou malin, et elle doit être interprétée avec les autres séquences d'IRM et dans le contexte clinique donné. L'informationdiagnostique résultant de la DWI est morphologique et fonctionnelle, ce qui permet d'évaluer le succès de traitements oncologiques, notamment en absence dechangement de taille ou persistance de prise de contraste des lésions hépatiques. Très sensibles aux mouvements respiratoires, la DWI hépatique peut êtreaccompagnée d'artéfacts, qui influencent le calcul de l'ADC dont la valeur dépend de la machine IRM utilisée.
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The primary goal of this study was to design a fluorescent E-selectin-targeted iodine-containing liposome for specific E-selectin imaging with the use of micro-CT. The secondary goal was to correlate the results of micro-CT imaging with other imaging techniques with cellular resolution, i.e., confocal and intravital microscopy. E-selectin-targeted liposomes were tested on endothelial cells in culture and in vivo in HT-29 tumor-bearing mice (n = 12). The liposomes contained iodine (as micro-CT contrast medium) and fluorophore (as optical contrast medium) for confocal and intravital microscopy. Optical imaging methods were used to confirm at the cellular level, the observations made with micro-CT. An ischemia-reperfusion model was used to trigger neovessel formation for intravital imaging. The E-selectin-targeted liposomes were avidly taken up by activated endothelial cells, whereas nontargeted liposomes were not. Direct binding of the E-selectin-targeted liposomes was proved by intravital microscopy, where bright spots clearly appeared on the activated vessels. Micro-CT imaging also demonstrated accumulation of the targeted lipsomes into subcutaneous tumor by an increase of 32 +/- 8 HU. Hence, internalization by activated endothelial cells was rapid and mediated by E-selectin. We conclude that micro-CT associated with specific molecular contrast agent is able to detect specific molecular markers on activated vessel walls in vivo.
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Hemolytic episodes such as sickle cell disease, malaria and ischemia-reperfusion occurrence are often associated to the statement of an inflammatory response which may develop or not to a chronic inflammatory status. Although these pathological states are triggered by distinct etiological agents, all of them are associated to high levels of free heme in circulation. In this review, we aim to focus the very recent achievements that have led to the statement of free heme as a proinflammatory molecule, which may play a central role during the onset and/or persistance of inflammation during these pathologies.
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Oxidative stress underlies many forms of vascular disease as well as tissue injury following ischemia and reperfusion. The major source of oxidative stress in the artery wall is an NADPH oxidase. This enzyme complex as expressed in vascular cells differs from that in phagocytic leucocytes both in biochemical structure and functions. The crucial flavin-containing catalytic subunits, Nox1 and Nox4, are not found in leucocytes, but are highly expressed in vascular cells and upregulated with vascular remodeling, such as that found in hypertension and atherosclerosis. The difference in catalytic subunits offers the opportunity to develop "vascular specific" NADPH oxidase inhibitors that do not compromise the essential physiological signaling and phagocytic functions carried out by reactive oxygen and nitrogen species. Nitric oxide and targeted inhibitors of NADPH oxidase that block the source of oxidative stress in the vasculature are more likely to prevent the deterioration of vascular function that leads to stroke and heart attack, than are conventional antioxidants. The roles of Nox isoforms in other inflammatory conditions are yet to be explored.
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Hemolytic episodes such as sickle cell disease, malaria and ischemia-reperfusion occurrence are often associated to the statement of an inflammatory response which may develop or not to a chronic inflammatory status. Although these pathological states are triggered by distinct etiological agents, all of them are associated to high levels of free heme in circulation. In this review, we aim to focus the very recent achievements that have led to the statement of free heme as a proinflammatory molecule, which may play a central role during the onset and/or persistance of inflammation during these pathologies.