1000 resultados para Décontraction et défilamentation de la décharge


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Résumé Né à Munich en 1880, Julius Spanier obtient le titre dedecin en 1904. Après deux ans de spécialisation en pédiatrie, il ouvre son propre cabinet dedecin généraliste et spécialiste des maladies de l'enfance à Munich. Dès 1913, il participe à l'essor de la pédiatrie sociale et préventive de sa ville natale en assumant la direction de consultations de nourrissons. Ce travail - en partie interrompu par la Première Guerre mondiale à laquelle a participé le Dr Spanier comme médecin militaire - prend fin en 1933 lors de la prise de pouvoir nazie en raison des origines juives de notre médecin. Ces 30 années correspondent en Allemagne à un essor particulier de la pédiatrie sociale et préventive. Au début du XXème siècle apparaissent les premières consultations de nourrissons ; ainsi que de nombreuses associations dedecine sociale. La Première Guerre mondiale donne un élan décisif à la pédiatrie sociale, qui devient désormais une affaire d'Etat et dont le but est la diminution de la mortalité des nourrissons afin de remplacer les pertes humaines subies sur les champs de bataille. Après la fin de la guerre, les idées eugéniques de promouvoir une race aryenne pure prennent une place croissante dans la pédiatrie sociale. Une autre facette du développement de la pédiatrie sociale en Allemagne est l'institution, vers la fin du XIXème siècle, des premiers médecins scolaires. Le développement de ladecine scolaire est plus discret que celui de ladecine sociale des nourrissons, car suscitant moins d'intérêt de la part de l'Etat. Il s'imprègne aussi cependant des idées eugéniques de l'entre-deux-guerres. A Munich également, ladecine scolaire, fondée en 1907, ne connaît qu'un faible essor, jusqu'en 1933 qui sera le théâtre des réformes nazies. Le Dr Spanier devient en 1919 médecin scolaire en emploi accessoire, s'occupant de deux écoles de quartiers populaires munichois. Lors de la prise de pouvoir par Hitler, il est démis de ses fonctions comme médecin scolaire. Toute une législation dirigée contre les médecins juifs est mise en place, qui conduit en 1938 au retrait du droit d'exercer. Une minorité dedecins, nommés « Krankenbehandler », sont encore autorisés à soigner exclusivement les membres de la communauté juive. A Munich, capitale du mouvement nazi, 14 « Krankenbehandler » sont désignés, dont le Dr Spanier. Leur consultation se trouve dans l'unique hôpital juif de la ville, dont le nombre de lits est largement insuffisant face aux besoins rencontrés au sein de la communauté juive. En plus de son travail comme médecin-chef de l'hôpital juif, le Dr Spanier est médecin dans un camp de travail et un ghetto juifs de Munich. En 1942, lui, sa femme, les infirmières et tous les patients de la clinique sont déportés vers le camp de concentration de Theresienstadt, étape précédant dans la plupart des cas une déportation vers Auschwitz. De 1942 à 1945, le Dr Spanier exerce ses fonctions dedecin auprès des déportés du camp, avec le peu de moyens à disposition et dans un dévouement infatigable. Lui et sa femme échappent miraculeusement à la mort et reviennent à Munich en 1945. Le Dr Spanier assume alors diverses fonctions comme médecin et au sein de diverses organisations de dénazification et reconstruction d'une communauté juive munichoise. Il meurt en 1959.

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AIM: People suffering from mental illness are exposed to stigma. However, only few tools are available to assess stigmatization as perceived from the patient's perspective. The aim of this study is to adapt and validate a French version of the Stigma Scale (King et al., 2007 [8]). This self-report questionnaire has a three-factor structure: discrimination, disclosure and positive aspects of mental illness. Discrimination subscale refers to perceived negative reactions of others. Disclosure subscale refers mainly to managing disclosure to avoid discrimination and finally positive aspects subscale taps into how patients are becoming more accepting, more understanding toward their illness. METHOD: In the first step, internal consistency, convergent validity and test-retest reliability of the French adaptation of the 28-item scale were assessed in a sample of 183 patients. Results of confirmatory factor analyses (CFA) did not confirm the hypothesized structure. In the light of the failed attempts to validate the original version, an alternative 9-item short-form version of the Stigma Scale, maintaining the integrity of the original model, was developed based on results of exploratory factor analyses in the first sample and cross-validated in a new sample of 234 patients. RESULTS: Results of CFA did not confirm that the data fitted well to the three-factor model of the 28-item Stigma Scale (χ(2)/df=2.02, GFI=0.77, AGFI=0.73, RMSEA=0.07, CFI=0.77 and NNFI=0.75). Cronbach's α was excellent for discrimination (0.84) and disclosure (0.83) subscales but poor for potential positive aspects (0.46). External validity was satisfactory. Overall Stigma Scale total score was negatively correlated with the score on Rosenberg's Self-Esteem Scale (r=-0.49), and each subscale was significantly correlated with a visual analogue scale that referred to the specific aspect of stigma (0.43≤|r|≤0.60). Intraclass correlation coefficients between 0.68 and 0.89 indicated good test-retest reliability. The results of the CFA demonstrated that the items chosen for the short version of the Stigma Scale have the expected fit properties (χ(2)/df=1.02, GFI=0.98, AGFI=0.98, RMSEA=0.01, CFI=1.0 and NNFI=1.0). Considering the small number (three) of items in each subscale of the short version of the Stigma Scale, α coefficients for discrimination (0.57), disclosure (0.80) and potential positive aspects subscales (0.62) are considered as good. CONCLUSION: Our results suggest that the 9-item French short version of the Stigma Scale is a useful, reliable and valid self-report questionnaire to assess perceived stigmatization in people suffering from mental illness. The time of completion is really short and questions are well understood and accepted by the patients.