1000 resultados para Construction de la Nation
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Ancien possesseur : Labrouste, Henri (1801-1875)
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Apamè, Stratonice et Laodice(s) sont les différents protagonistes de cette thèse qui s'attache à saisir comment les souveraines séleucides participent au pouvoir. Principalement centré sur les identités politiques des reines que l'épigraphie grecque et akkadienne nous permet de re-construire, ce travail se développe chronologiquement. Il débute en 324, lors des noces Suse - qui virent Séleucos épouser la bactrienne Apamè, pour se terminer en 177 par la mention de la reine Laodice, la mère du roi Séleucos IV. Nous avons, par ce travail, démontré que les reines séleucides participent pleinement au pouvoir et ce dès le début de la constitution du royaume. Les souveraines mobilisent l'administration, écrivent aux cités, possèdent une autonomie financière grâce aux domaines qu'elles détiennent et disposent de réseaux d'influence personnels. Les identités qu'elles se construisent les lient notamment à la fécondité et leur permettent d'avoir un domaine d'action politique particulier inaccessible au roi. Elles sont en ce sens des partenaires politiques indispensables qui soutiennent à la fois la perpétuation du pouvoir royal et le maintien du territoire séleucide. Si par ce travail nous avons focalisé notre attention sur les basilissai, le cas de la première épouse d'Antiochos II nous a permis de mettre en évidence la polygamie des souverains, l'organisation « hiérarchique » des différentes épouses du roi ainsi que les stratégies développées par le pouvoir séleucide pour désigner celle dont sera issus le successeur. Enfin, le pouvoir séleucide, tel que nous l'avons décrit, ne permet plus de défendre les hypothèses de répudiation ou de régence des souveraines séleucides avancées pour les cas des épouses d'Antiochos II et d'Antiochos III.
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L'époque charnière de la fin du xive siècle, début du xve siècle, voit émerger des voix auctoriales de plus en plus engagées, subjectives et conscientes de leur talent. Cet article tend à montrer en quoi la notion d'ethos issue de la linguistique moderne permet de caractériser l'évolution d'une de ces voix médiévales, celle d'un traducteur du xve siècle, Laurent de Premierfait, au regard de la tradition. L'étude des prologues de ses traductions témoigne d'une forte influence de la situation de communication et de la scène d'énonciation, celle du patronage et de la tradition poétique héritée de la traduction du xive siècle, qui oblige le traducteur à négocier sa propre image dans son texte. Ainsi, l'auteure de cet article propose de caractériser à travers différents indices rhétoriques, poétiques, discursifs, voire extra-discursifs, les deux êthê qui émanent de ces prologues : un ethos de moraliste, conforme aux attentes du public et un ethos d'humaniste, révélant un positionnement singulier et individuel du traducteur dans la communauté des écrivains.