The role of sleep and dreaming in the processing of episodic memory

La présente thèse examine les liens entre le sommeil, la mémoire épisodique et les rêves. Dans une première étude, nous utilisons les technologies de la réalité virtuelle (RV) en liaison avec un paradigme de privation de sommeil paradoxal et de collecte de rêve en vue d'examiner l'hypothèse que le sommeil paradoxal et le rêve sont impliqués dans la consolidation de la mémoire épisodique. Le sommeil paradoxal a été associé au rappel des aspects spatiaux des éléments émotionnels de la tâche RV. De la même façon, l'incorporation de la tâche RV dans les rêves a été associée au rappel des aspects spatiaux de la tâche. De plus, le rappel des aspects factuels et perceptuels de la mémoire épisodique, formé lors de la tâche VR, a été associé au sommeil aux ondes lentes. Une deuxième étude examine l'hypothèse selon laquelle une fonction possible du rêve pourrait être de créer de nouvelles associations entre les éléments de divers souvenirs épisodiques. Un participant a été réveillé 43 fois lors de l'endormissement pour fournir des rapports détaillés de rêves. Les résultats suggèrent qu'un seul rêve peut comporter, dans un même contexte spatiotemporel, divers éléments appartenant aux multiples souvenirs épisodiques. Une troisième étude aborde la question de la cognition lors du sommeil paradoxal, notamment comment les aspects bizarres des rêves, qui sont formés grâce aux nouvelles combinaisons d'éléments de la mémoire épisodique, sont perçus par le rêveur. Les résultats démontrent une dissociation dans les capacités cognitives en sommeil paradoxal caractérisée par un déficit sélectif dans l'appréciation des éléments bizarres des rêves. Les résultats des quatre études suggèrent que le sommeil aux ondes lentes et le sommeil paradoxal sont différemment impliqués dans le traitement de la mémoire épisodique. Le sommeil aux ondes lentes pourrait être implique dans la consolidation de la mémoire épisodique, et le sommeil paradoxal, par l'entremise du rêve, pourrais avoir le rôle d'introduire de la flexibilité dans ce système mnémonique.

Interactions multimodales visuelles et tactiles dans l’espace

L’intégration de stimulations provenant de modalités sensorielles différentes nous offre des avantages perceptifs tels qu’une meilleure discrimination et une accélération des temps de réponse (TR) face aux évènements environnementaux. Cette thèse a investigué les effets de la position spatiale de stimulations visuelles et tactiles sur le gain de redondance (GR), qui correspond à une réduction du temps de réaction lorsque deux stimulations sont présentées simultanément plutôt qu’isolément. La première étude a comparé le GR lorsque les mêmes stimulations visuotactiles sont présentées dans une tâche de détection et une tâche de discrimination spatiale. Les stimulations étaient présentées unilatéralement dans le même hémichamp ou bilatéralement dans les hémichamps opposés. Dans la tâche de détection, les participants devaient répondre à toutes les stimulations, peu importe leur localisation. Les résultats de cette tâche démontrent que les stimulations unilatérales et bilatérales produisent un GR et une violation du modèle de course indissociables. Dans la tâche de discrimination spatiale où les participants devaient répondre seulement aux stimulations présentées dans l’hémichamp droit, les TR aux stimulations bilatérales étaient moins rapides. Nous n’avons pas observé de différence entre le GR maximal obtenu dans l’une ou l’autre des tâches de cette étude. Nous concluons que lorsque l’information spatiale n’est pas pertinente pour accomplir la tâche, les stimulations unilatérales et bilatérales sont équivalentes. La manipulation de la pertinence de l’information spatiale permet donc d’induire une altération du GR en fonction de la localisation des stimulations. Lors d’une seconde étude, nous avons investigué si la différence entre les gains comportementaux résultants de l’intégration multimodale et intramodale dépend de la configuration spatiale des stimulations. Les résultats montrent que le GR obtenu pour les conditions multimodales surpasse celui obtenu pour les stimulations intramodales. De plus, le GR des conditions multimodales n’est pas influencé par la configuration spatiale des stimulations. À l’opposé, les stimulations intramodales produisent un GR plus important iii lorsque les stimulations sont présentées bilatéralement. Nos résultats suggèrent que l’intégration multimodale et intramodale se distinguent quant au GR qu’ils produisent et quant aux conditions nécessaires à cette amélioration. La troisième étude examine le rôle du corps calleux (CC) dans l’observation du GR obtenu pour les stimulations multimodales et intramodales lorsque celles-ci sont présentées unilatéralement et bilatéralement. Quatre patients ayant une agénésie congénitale du corps calleux (AgCC) et un patient callosotomisé ont été comparés à des individus normaux dans une tâche de détection. Dans l’ensemble, les résultats suggèrent que le CC n’est pas nécessaire pour l’intégration interhémisphérique de stimulations multimodales. Sur la base d’études précédentes démontrant le rôle des collicules supérieurs (CS) dans l’intégration multimodale, nous concluons qu’en l’absence du CC, les bénéfices comportementaux résultants d’un traitement sous-cortical par les CS ne reflètent pas les règles d’intégration observées dans les études neurophysiologiques chez l’animal.

Effets du vieillissement sur les index électrophysiologiques de l’évaluation des relations spatiales en mémoire de travail visuelle

Le processus de vieillissement humain est un processus complexe qui varie grandement d’une personne à l’autre. Malgré l’ampleur des recherches faites sur le sujet, il reste encore beaucoup à explorer et à comprendre. Cette thèse propose trois expériences qui nous permettent d’améliorer notre compréhension des changements qui s’opèrent dans la mémoire de travail visuelle et l’attention visuospatiale avec la prise en âge. La première expérience propose d’examiner les changements dans les capacités de mémoire de travail visuelle entre des jeunes adultes, des adultes âgés sains et des personnes atteintes de trouble cognitif léger (TCL). De plus, grâce à un suivi fait avec les personnes ayant un TCL, nous avons pu examiner si des différences existaient au niveau comportemental entre les âgés qui ont déclinés vers un type de démence et ceux dont l’état est resté stable. Plusieurs techniques peuvent être utilisées pour étudier les effets du vieillissement sur le cerveau. Les tests neuropsychologiques et les tâches comportementales présentées dans la première expérience en sont un exemple. La neuroimagerie peut aussi s’avérer particulièrement utile. En effet, certaines mesures électrophysiologiques, aussi appelées potentiels reliés aux évènements (PRE), sont associées à des fonctions cognitives précises. Ces composantes nous permettent de suivre ces processus et d’observer les modulations causées par les caractéristiques des stimuli ou l’âge par exemple. C’est le cas de la N2pc (négativité 2 postérieure controlatérale) et de la SPCN (sustained posterior contralateral negativity), des composantes électrophysiologiques liées respectivement à l’attention visuospatiale et la mémoire de travail visuelle. On connait bien ces deux composantes ainsi que les facteurs qui les modulent, or elles sont peu utilisées pour les changements qui occurrent dans l’attention et la mémoire de travail visuelle dans le cadre du processus de vieillissement. Les deuxième et troisième expériences proposent d’utiliser une tâche de recherche visuelle (nombre d’items de couleur et identification d’une relation spatiale entre deux items de couleur) afin d’explorer les changements observables sur ces composantes électrophysiologiques. La deuxième expérience examine l’efficacité d’un paradigme à présentations multiples (‘multiple frame’) afin de mesurer la N2pc et la SPCN chez de jeunes adultes. La troisième expérience a pour but d’examiner les effets du vieillissement normal sur l’amplitude et la latence de la N2pc et la SPCN en utilisant le même type de tâche de recherche visuelle.

Las prácticas de recursos humanos y su incidencia en el bienestar laboral de los empleados

El objetivo del presente trabajo es formular, mediante una profunda revisión documental, bibliográfica y empírica, una fundamentación teórica sobre si existe o no incidencia de las prácticas de recursos humanos sobre el bienestar laboral de los empleados, y el que grado en que esta se presenta sobre aspecto como el engagement y la satisfacción laboral. Se realizó la revisión de múltiples estudios empíricos que aportaran evidencia sobre la relación que se presenta entre las principales prácticas de recursos humanos – provisión de personal, formación y desarrollo, promoción de personal, evaluación de desempeño, compensación y pago, y balance trabajo-familia – y el bienestar laboral, representado en el engagement y satisfacción en el trabajo de los empleados. Los resultados de este trabajo indican la existencia de una relación e incidencia de las prácticas de recursos humanos, el bienestar laboral, el engagement y la satisfacción laboral. De igual forma se encontró que estas relaciones son principalmente de carácter positivo, lo cual indica que las organizaciones que desarrollan este tipo de prácticas en su interior, fomentan tanto el desarrollo y la presencia de bienestar laboral en sus empleados, como su perdurabilidad.

EMERGENT CONDITIONAL RELATIONS IN A GO/NO-GO PROCEDURE: FIGURE-GROUND AND STIMULUS-POSITION COMPOUND RELATIONS

Past research has demonstrated emergent conditional relations using a go/no-go procedure with pairs of figures displayed side-by-side on a computer screen. The present Study sought to extend applications Of this procedure. In Experiment, 1, we evaluated whether emergent conditional relations Could be demonstrated when two-component stimuli were displayed in figure-ground relationships-abstract figures displayed on backgrounds of different colors. Five normal)), capable adults participated. During training, each two-component stimulus Was presented successively. Responses emitted in the presence of some Stimulus pairs (A1B1, A2B2, A3B3, B1C1, B2C2 and B3C3) were reinforced, whereas responses emitted in the presence of other pairs (A1B2, A1B3, A2B1, A2B3, A3B1, A3B2, B1C2, B1C3, B2C1, B2C3, B3C1 and B3C2) were not. During tests, new configurations (AC and CA) were presented, thus emulating structurally the matching-to-sample tests employed in typical equivalence Studies. All participants showed emergent relations consistent with stimulus equivalence during testing. In Experiment 2, we systematically replicated the procedures with Stimulus compounds consisting Of four figures (A1, A2, C1 and C2) and two locations (left - B1 and right - 132). A,11 6 normally capable adults exhibited emergent stimulus-stimulus relations. Together, these experiments show that the go/no-go procedure is a potentially useful alternative for Studying emergent. conditional relations when matching-to-sample is procedurally cumbersome or impossible to use.

ASSOCIATIVE SYMMETRY BY PIGEONS AFTER FEW-EXEMPLAR TRAINING

The present experiment investigated whether pigeons can show associative symmetry on a two-alternative matching to-sample procedure The procedure consisted of a within subject sequence of training and testing with reinforcement and It provided (a) exemplars of symmetrical responding and (b) all prerequisite discriminations among test samples and comparisons After pigeons had learned two arbitrary matching tasks (A B and C D) they were given a reinforced symmetry test for half of the baseline relations (B1-A1 and D1-C1) To control for the effects of reinforcement during testing two novel nonsymmetrical responses were concurrently reinforced using the other baseline stimuli (D2-A2 and B2-C2) Pigeons matched at chance on both types of relations thus indicating no evidence for symmetry These symmetrical and nonsymmetrical relations were then directly trained in order to provide exemplars of symmetry and all prerequisite discriminations for a second test The symmetrical test relations were now B2-A2 and D2-C2 and the nonsymmetrical relations were D1-A1 and B1-C1 On this test 1 pigeon showed clear evidence of symmetry 2 pigeons showed weak evidence and 1 pigeon showed no evidence The previous training of all prerequisite discriminations among stimuli and the within subject control for testing with reinforcement seem to have set favorable conditions for the emergence of symmetry in nonhumans However the variability across subjects shows that methodological variables still remain to be controlled

OBSERVING BEHAVIOR AND ATYPICALLY RESTRICTED STIMULUS CONTROL

Restricted stimulus control refers to discrimination learning with atypical limitations in the range of controlling stimuli or stimulus features In the study reported here 4 normally capable individuals and 10 individuals with Intellectual disabilities (ID) performed two-sample delayed matching to sample Sample stimulus observing was recorded with an eye tracking apparatus High accuracy scores indicated stimulus control by both sample stimuli for the 4 nondisabled participants and 4 participants with ID and eye tracking data showed reliable observing of all stimuli Intermediate accuracy scores indicated restricted stimulus control for the remaining 6 participants Their eye tracking data showed that errors were related to failures to observe sample stimuli and relatively brief observing durations Five of these participants were then given interventions designed to improve observing behavior For 4 participants the interventions resulted initially in elimination of observing failures increased observing durations and Increased accuracy For 2 of these participants contingencies sufficient to maintain adequate observing were not always sufficient to maintain high accuracy subsequent procedure modifications restored It however For the 5th participant initial improvements in observing were not accompanied by improved accuracy in apparent Instance of observing without attending accuracy improved only after an additional intervention that imposed contingencies on observing behavior Thus interventions that control observing behavior seem necessary but may not always be sufficient for the remediation of restricted stimulus control

Experimental manipulation of prior experience: Effects on item and associative recognition

Frequency of exposure to very low- and high-frequency words was manipulated in a three-phase (familiarisation, study, and test) design. During familiarisation, words were presented with their definition (once, four times, or not presented). One week (Experiment 1) or one day (Experiment 2) later, participants studied a list of homogeneous pairs (i.e., pair members were matched on background and familiarisation frequency). Item and associative recognition of high- and very low-frequency words presented in intact, rearranged, old-new, or new-new pairs were tested in Experiment 1. Associative recognition of very low-frequency words was tested in Experiment 2. Results showed that prior familiaris ation improved associative recognition of very low-frequency pairs, but had no effect on high-frequency pairs. The role of meaning in the formation of item-to-item and item-to-context associations and the implications for current models of memory are discussed.

Attentional blink modulation in a reaction time task: performance feedback, warning stimulus modality, and task difficulty

The present research investigated the effect of performance feedback on the modulation of the acoustic startle reflex in a Go/NoGo reaction time task. Experiment 1 (n = 120) crossed warning stimulus modality (acoustic, visual, and tactile) with the provision of feedback in a between subject design. Provision of performance feedback increased the number of errors committed and reduced reaction time, but did not affect blink modulation significantly. Attentional blink latency and magnitude modulation was larger during acoustic than during visual and larger during visual than during tactile warning stimuli. In comparison to control blinks, latency shortening was significant in all modality conditions whereas magnitude facilitation was not significant during tactile warning stimuli. Experiment 2 (n = 80) employed visual warning stimuli only and crossed the provision of feedback with task difficulty. Feedback and difficulty affected accuracy and reaction time. Whereas blink latency shortening was not affected, blink magnitude modulation was smallest in the Easy/No Feedback and the Difficult/Feedback conditions. (C) 2002 Elsevier Science B.V. All rights reserved.

Preserved obstacle avoidance during reaching in patients with left visual neglect

We asked 12 patients with left visual neglect to bisect the gap between two cylinders or to reach rapidly between them to a more distal target zone. Both tasks demanded a motor response but these responses were quite different in nature. The bisection response was a communicative act whereby the patient indicated the perceived midpoint. The reaching task carried no imperative to bisect the gap, only to maintain a safe distance from either cylinder while steering to the target zone. Optimal performance on either task could only be achieved by reference to the location of both cylinders. Our analysis focused upon the relative influence of the left and right cylinders on the lateral location of the response. In the bisection task, all neglect patients showed qualitatively the same asymmetry, with the left cylinder exerting less influence than the right. In the reaching task, the neglect group behaved like normal subjects, being influenced approximately equally by the two cylinders. This was true for all bar two of the patients, who showed clear neglect in both tasks. We conclude that the visuomotor processing underlying obstacle avoidance during reaching is preserved in most patients with left visual neglect. (C) 2004 Elsevier Ltd. All rights reserved.

A spatial explanation for synchrony biases in perceptual grouping: Consequences for the temporal-binding hypothesis

If two images are shown in rapid sequential order, they are perceived as a single, fused image. Despite this, recent studies have revealed that fundamental perceptual processes are influenced by extremely brief temporal offsets in stimulus presentation. Some researchers have suggested that this is due to the action of a cortical temporal-binding mechanism, which would serve to keep multiple mental representations of one object distinct from those of other objects. There is now gathering evidence that these studies should be reassessed. This article describes evidence for sensitivity to fixational eye and head movements, which provides a purely spatial explanation for the earlier results. Taken in conjunction with other studies, the work serves to undermine the current body of behavioral evidence for a temporal-binding mechanism.

The effects of affective picture stimuli on blink modulation in adults and children

Two experiments examined blink modulation during viewing of pleasant, neutral and unpleasant picture stimuli in non-selected adults (N = 21) and children (N = 60) and children with anxiety disorders (N = 12). Blink reflexes were elicited by a white noise probe of 105 dB at lead stimulus intervals of 60, 240, 3500, and 5000 ms and during intertrial intervals. Blink modulation during unpleasant pictures was significantly different from blink modulation during neutral pictures at the 60 ms lead interval in children whereas adults showed no significant differences. Picture content had no differential effect on the extent of blink modulation for adults or children at the 240 ms lead interval. At the long lead intervals, blink modulation during unpleasant and pleasant pictures was significantly larger than during neutral pictures in adults. Picture valence did not differentially affect the extent of blink modulation at long lead intervals in children. Comparing the extent of blink modulation in anxious and non-selected children, blinks were significantly modulated during unpleasant pictures at the 60 ms lead interval for both groups. However, the extent of blink modulation was larger overall at this very short lead interval in anxious children. Children did not differ at other lead intervals. (C) 2004 Elsevier B.V. All rights reserved.

The effects of assessment type on verbal ratings of conditional stimulus valence and contingency judgments: Implications for the extinction of evaluative learning

Recent research on causal learning found (a) that causal judgments reflect either the current predictive value of a conditional stimulus (CS) or an integration across the experimental contingencies used in the entire experiment and (b) that postexperimental judgments, rather than the CS's current predictive value, are likely to reflect this integration. In the current study, the authors examined whether verbal valence ratings were subject to similar integration. Assessments of stimulus valence and contingencies responded similarly to variations of reporting requirements, contingency reversal, and extinction, reflecting either current or integrated values. However, affective learning required more trials to reflect a contingency change than did contingency judgments. The integration of valence assessments across training and the fact that affective learning is slow to reflect contingency changes can provide an alternative interpretation for researchers' previous failures to find an effect of extinction training on verbal reports of CS valence.

Does expert psychological testimony improve juror sensitivity to lineup suggestiveness?

Previous research has examined the validity of behavioral assumptions underlying the presumed effectiveness of safeguards against erroneous conviction resulting from mistaken eyewitness identification. In keeping with this agenda, this study examined juror sensitivity to lineup suggestiveness in the form of foil, instruction, and presentation biases and whether expert psychological testimony further sensitizes jurors to the factors that influence the likelihood of false identifications. One hundred and sixty jury eligible citizens watched versions of a videotaped trial that included information about the identification of the defendant by an eyewitness and that varied the suggestiveness of the eyewitness identification procedure. In addition, half of the mock-jurors heard the testimony of an expert psychologist regarding the factors that influence lineup suggestiveness. Mock-jurors rendered individual verdicts, rated the defendant's culpability and the suggestiveness and fairness of the identification procedure. Results indicated that jurors are somewhat sensitive to foil bias but are insensitive to instruction and presentation biases. No evidence was found to suggest that expert testimony leads to juror skepticism or juror sensitization. These results question the effectiveness of cross-examination and expert testimony as safeguards against erroneous convictions resulting from mistaken identification. ^