953 resultados para JOB STRAIN
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Study objective: To examine the relation between work stress, as indicated by the job strain model, and the effort-reward imbalance model, and smoking.
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OBJECTIVES: The aim of this study was to examine the co-occurrence of obesity and sleep problems among employees and workplaces. METHODS: We obtained data from 39 873 men and women working in 3040 workplaces in 2000-2002 (the Finnish Public Sector Study). Individual- and workplace-level characteristics were considered as correlates of obesity and sleep problems, which were modelled simultaneously using a multivariate, multilevel approach. RESULTS: Of the participants, 11% were obese and 23% reported sleep problems. We found a correlation between obesity and sleep problems at both the individual [correlation coefficient 0.048, covariance 0.047, standard error (SE) 0.005) and workplace (correlation coefficient 0.619, covariance 0.068, SE 0.011) level. The latter, but not the former, correlation remained after adjustment for individual- and workplace-level confounders, such as age, sex, socioeconomic status, shift work, alcohol consumption, job strain, and proportion of temporary employees and manual workers at the workplace. CONCLUSIONS: Obese employees and those with sleep problems tend to cluster in the same workplaces, suggesting that, in addition to targeting individuals at risk, interventions to reduce obesity and sleep problems might benefit from identifying "risky" workplaces.
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To investigate whether work related stress, measured and defined as job strain, is associated with the overall risk of cancer and the risk of colorectal, lung, breast, or prostate cancers.
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Objectives To examine whether exposure to workplace stressors predicts changes in physical activity and the risk of insufficient physical activity.
Methods Prospective data from the Finnish Public Sector Study. Repeated exposure to low job control, high job demands, low effort, low rewards and compositions of these (job strain and effort-reward imbalance) were assessed at Time 1 (2000-2002) and Time 2 (2004). Insufficient physical activity (<14 metabolic equivalent task hours per week) was measured at Time 1 and Time 3 (2008). The effect of change in workplace stressors on change in physical activity was examined using fixed-effects (within-subject) logistic regression models (N=6665). In addition, logistic regression analysis was applied to examine the associations between repeated exposure to workplace stressors and insufficient physical activity (N=13 976). In these analyses, coworker assessed workplace stressor scores were used in addition to individual level scores.
Results The proportion of participants with insufficient physical activity was 24% at baseline and 26% at follow-up. 19% of the participants who were sufficiently active at baseline became insufficiently active at follow-up. In the fixed-effect analysis, an increase in workplace stress was weakly related to an increase in physical inactivity within an individual. In between-subjects analysis, employees with repeated exposure to low job control and low rewards were more likely to be insufficiently active at follow-up than those with no reports of these stressors; fully adjusted ORs ranged from 1.11 (95% CI 1.00 to 1.24) to 1.21 (95% CI 1.05 to 1.39).
Conclusions Workplace stress is associated with a slightly increased risk of physical inactivity.
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Notre thèse de doctorat a pour but d’évaluer les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes. Plus spécifiquement, il est question d’identifier les facteurs associés aux symptômes dépressifs majeurs, à une tension psychologique au travail ou travail "tendu" ("high-strain" job), à un travail "tendu" avec un faible soutien social au travail ("Iso-strain"), et enfin d’évaluer l’association entre ces contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes au travail. Les données analysées sont issues de l’Étude Montréalaise sur la Prématurité, une étude de cohorte prospective menée entre mai 1999 et avril 2004, auprès de 5 337 femmes enceintes interviewées à 24-26 semaines de grossesse dans quatre hôpitaux de l’île de Montréal (Québec, Canada). L’échelle CES-D (Center for Epidemiological Studies Depression Scale) a été utilisée pour mesurer les symptômes dépressifs majeurs (score CES-D ≥23). L’échelle abrégée de Karasek a été utilisée pour mesurer les contraintes psychosociales au travail. La présente étude a conduit à la rédaction de quatre articles scientifiques qui seront soumis à des revues avec comité de pairs. Le premier article a permis de comparer la prévalence des symptômes dépressifs majeurs dans différents sous-groupes de femmes enceintes : femmes au foyer, femmes au travail, femmes en arrêt de travail, femmes aux études et de rechercher les facteurs de risque associés aux symptômes dépressifs majeurs pendant la grossesse. À 24-26 semaines de grossesse, la prévalence des symptômes dépressifs majeurs était de 11,9% (11,0-12,8%) pour l’ensemble des femmes enceintes à l’étude (N=5 337). Les femmes enceintes au travail avaient une proportion de symptômes dépressifs moins élevée [7,6% (6,6-8,7%); n=2 514] par rapport aux femmes enceintes au foyer qui avaient les prévalences les plus élevées [19,1% (16,5-21,8%); n=893], suivi des femmes enceintes en arrêt de travail [14,4% (12,7-16,1%); n=1 665] et des femmes enceintes aux études [14,3% (10,3-19,1%); n=265]. Les caractéristiques personnelles (non professionnelles) associées aux symptômes dépressifs majeurs étaient, après ajustement pour toutes les variables, le statut d’emploi, un faible niveau d’éducation, un faible soutien social en dehors du travail, le fait d’avoir vécu des événements stressants aigus, d’avoir manqué d’argent pour les besoins essentiels, les difficultés relationnelles avec son partenaire, les problèmes de santé chronique, le pays de naissance et le tabagisme. Le deuxième article avait pour objectif de décrire l’exposition aux contraintes psychosociales au travail et d’identifier les facteurs qui y sont associés chez les femmes enceintes de la région de Montréal, au Québec (N=3 765). Au total, 24,4% des travailleuses enceintes se trouvaient dans la catégorie travail "tendu" ("high-strain" job) et 69,1% d’entre elles avaient eu un faible soutien social au travail ("Iso-strain"). Les facteurs de risque associés à un travail "tendu" étaient : un faible soutien social au travail, certains secteurs d’activité et niveaux de compétences, le fait de travailler plus de 35 heures par semaine, les horaires irréguliers, la posture de travail, le port de charges lourdes, le jeune âge des mères, une immigration ≥ 5 ans, un bas niveau d’éducation, la monoparentalité et un revenu annuel du ménage <50 000$. Le troisième article a évalué l’association entre les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs chez les femmes enceintes au travail (N=3 765). Dans les analyses bivariées et multivariées, les femmes enceintes qui avaient un "high-strain job" ou un "Iso-strain" présentaient davantage de symptômes dépressifs majeurs que les autres sous-groupes. Les contraintes psychosociales au travail étaient associées aux symptômes dépressifs majeurs lorsqu’on prenait en compte les autres facteurs organisationnels et les facteurs personnels auxquels elles étaient confrontées à l’extérieur de leur milieu de travail. Notre étude confirme les évidences accumulées en référence aux modèles théoriques "demande-contrôle" et "demande-contrôle-soutien" de Karasek et Theorell. L’impact de ce dernier et le rôle crucial du soutien social au travail ont été mis en évidence chez les femmes enceintes au travail. Cependant, l’effet "buffer" du modèle "demande-contrôle-soutien" n’a pas été mis en évidence. Le quatrième article a permis d’évaluer l’exposition aux contraintes psychosociales au travail chez les femmes enceintes au travail et en arrêt de travail pour retrait préventif et de mesurer l’association entre les contraintes psychosociales au travail et les symptômes dépressifs majeurs en fonction du moment du retrait préventif (N=3 043). À 24-26 semaines de grossesse, les femmes enceintes en retrait préventif du travail (31,4%) avaient été plus exposées à un "high-strain job" (31,0% vs 21,1%) et à un "Iso-strain" (21,0% vs 14,2%) que celles qui continuaient de travailler (p<0,0001); et elles avaient des proportions plus élevées de symptômes dépressifs majeurs. Après ajustement pour les facteurs de risque personnels et professionnels, "l’Iso-strain" restait significativement associé aux symptômes dépressifs majeurs chez les femmes qui continuaient de travailler tout comme chez celles qui ont cessé de travailler, et cela quel que soit leur durée d’activité avant le retrait préventif du travail (4 à 12 semaines/ 13 à 20 semaines/ ≥ 21 semaines). Les contraintes psychosociales au travail représentent un important facteur de risque pour la santé mentale des travailleuses enceintes. Malgré l’application du programme "pour une maternité sans danger" il s’avère nécessaire de mettre en place dans les milieux de travail, des mesures de prévention, de dépistage et d’intervention afin de réduire la prévalence des symptômes dépressifs prénataux et l’exposition aux contraintes psychosociales au travail pour prévenir les complications maternelles et néonatales. D’autant plus que, la dépression prénatale est le principal facteur de risque de dépression postpartum, de même que les enfants nés de mères souffrant de dépression sont plus à risque de prématurité et de petit poids de naissance.
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L’objectif principal de ce mémoire est d’approfondir les connaissances à propos de l’impact des stresseurs organisationnels sur la concentration du cortisol salivaire. Plus précisément, nous étudierons la contribution des modèles demande-contrôle de Karasek (1979) et demande-contrôle-soutien de Karasek et Theorell (1990) à la variation du cortisol salivaire chez les individus. Les associations entre les composantes principales de chacun des modèles (demandes psychologiques, latitude décisionnelle et soutien social), mais également les effets d’interaction inclus dans ces modèles, c’est-à-dire de l’effet modérateur de la latitude décisionnelle et du soutien social, seront étudiés. L’axe HPS a été associé aux symptômes de la santé mentale (Abelson et al., 2007; Havermans et al., 2011; Vreeburg et al., 2009b, 2010, 2013; Staufenbiel, 2013) ainsi qu’aux stresseurs en milieu de travail (Chida et Steptoe, 2009). À l’heure actuelle, le cortisol salivaire serait un indicateur de l’axe hypothalamo-pituito-surrénalien (HPS) le plus prometteur pour mesurer la réponse physiologique face à un événement stressant ou à un stress chronique (Maïna et al., 2009). Les données proviennent de l’étude SALVEO, menée par l’Équipe de recherche sur le travail et la santé mentale de l’Université de Montréal. Les résultats des analyses multiniveaux ne soutiennent pas l’implication du modèle demande-contrôle-soutien sur la concentration de cortisol. En effet, elles ne permettent pas de conclure que les effets, autant principaux que d’interaction, du modèle demande-contrôle-soutien expliquent la variation dans les concentrations de cortisol. La consommation de tabac est significativement reliée à la concentration de cortisol salivaire et doit être prise en considération dans les études futures. Par conséquent, ces résultats suggèrent que d’autres recherches sont nécessaires pour comprendre comment les stresseurs du travail s’incorporent à l’individu au niveau physiologique. Des connaissances approfondies de ces associations permettraient de mieux comprendre les associations entre le stress à long terme et les effets sur la santé, c’est-à-dire, comment les tensions au travail affectent la santé mentale à long terme (Karhula et al., 2015).
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Objetivo: Determinar la prevalencia de trastornos hipertensivos y estrés laboral en las gestantes trabajadoras atendidas en la Clínica Cafam en el mes de noviembre de 2012, y estimar la posible asociación entre estas dos variables. Metodología: Se realizó un estudio de corte transversal. Se incluyeron todas las pacientes gestantes trabajadoras entre 18 y 39 años, con gestación mayor de 20 semanas y feto vivo, sin antecedentes patológicos de importancia, que ingresaron al servicio de hospitalización general y la unidad de cuidado intermedio obstétrico del 1 al 30 de noviembre de 2012 (total de 252). Para medir el nivel de estrés laboral se aplicó una encuesta validada por el Ministerio de Protección social, previo consentimiento informado y se realizó revisión de las historias clínicas para identificar las pacientes con trastornos hipertensivos del embarazo. Resultados: Se incluyeron pacientes de 18 a 39 años encontrando una media de 26.9 años con una desviación estándar de 5,08. 208 pacientes (82.5%) tenían entre 36 y 40 semanas de gestación, 123 maternas cursaban su primera gestación (48.8%) y, la mayoría tienen una relación estable. Respecto al nivel educativo la formación técnica y el bachillerato fueron los más encontrados (38.49% y 35.32% respectivamente). 102 gestantes (40.48%) desempeñan cargos de auxiliar o asistente seguidos de los trabajos operativos en un 30.56% (77 personas). De las 252 pacientes del estudio, 22 maternas tenían hipertensión gestacional, 28 preeclampsia y 1 síndrome HELLP para un total de 20.24% de gestantes con patología. Hay un alto porcentaje de estrés laboral en la población estudiada (40.08%). Al realizar el análisis de los datos se encontró que la probabilidad que tienen las pacientes con algún trastorno hipertensivo de tener estrés laboral es mayor que la de las pacientes que no presentan patología (OR 1.43 con IC 95% de 0.8 a 2.55). Conclusiones. El estrés laboral tiene una alta prevalencia en la población gestante trabajadora y los resultados sugieren que puede ser uno de los factores contribuyentes en la aparición de trastornos hipertensivos en el embarazo.
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Este documento se constituye en el resultado de una investigación que permite de una u otra forma ampliar los conocimientos frente a las diversas implicaciones que tiene el riesgo psicosocial no solo a nivel organizacional, sino también en el factor humano, ya que es un área poco explorada pero con grandes consecuencias ocasionalmente nefastas para la organización y el trabajador, apreciándose como una categoría de estudio para los profesionales de la prevención de la salud y seguridad en el trabajo. El estudio cuenta con el análisis de información escrita, información empírica de expertos tanto del área de salud mental como de riesgo psicosocial, y testimonios de individuos con algún tipo de experiencia a nivel empresarial que denote el riesgo psicosocial, este en complemento con la salud mental.
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The association between working hours and work ability was examined in a cross-sectional study of male (N = 156) and female (N = 1092) nurses in three public hospitals. Working hours were considered in terms of their professional and domestic hours per week and their combined impact; total work load. Logistic regression analysis showed a significant association between total work load and inadequate work ability index (WAI) for females only. Females reported a higher proportion of inadequate WAI, fewer professional work hours but longer domestic work hours. There were no significant differences in total work load by gender. The combination of professional and domestic work hours in females seemed to best explain their lower work ability. The findings suggest that investigations into female well-being need to consider their total work load. Our male sample may have lacked sufficient power to detect a relationship between working hours and work ability. (c) 2008 Elsevier Ltd. All rights reserved.
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Today, health problems are likely to have a complex and multifactorial etiology, whereby psychosocial factors interact with behaviour and bodily responses. Women generally report more health problems than men. The present thesis concerns the development of women’s health from a subjective and objective perspective, as related to psychosocial living conditions and physiological stress responses. Both cross-sectional and longitudinal studies were carried out on a representative sample of women. Data analysis was based on a holistic person-oriented approach as well as a variable approach. In Study I, the women’s self-reported symptoms and diseases as well as self-rated general health status were compared to physician-rated health problems and ratings of the general health of the women, based on medical examinations. The findings showed that physicians rated twice as many women as having poor health compared to the ratings of the women themselves. Moreover, the symptom ”a sense of powerlessness” had the highest predictive power for self-rated general health. Study II investigated individual and structural stability in symptom profiles between adolescence and middle-age as related to pubertal timing. There was individual stability in symptom reporting for nearly thirty years, although the effect of pubertal timing on symptom reporting did not extend into middle-age. Study III explored the longitudinal and current influence of socioeconomic and psychosocial factors on women’s self-reported health. Contemporary factors such as job strain, low income, financial worries, and double exposure in terms of high job strain and heavy domestic responsibilities increased the risk for poor self-reported health in middle-aged women. In Study IV, the association between self-reported symptoms and physiological stress responses was investigated. Results revealed that higher levels of medically unexplained symptoms were related to higher levels of cortisol, cholesterol, and heart rate. The empirical findings are discussed in relation to existing models of stress and health, such as the demand-control model, the allostatic load model, the biopsychosocial model, and the multiple role hypothesis. It was concluded that women’s health problems could be reduced if their overall life circumstances were improved. The practical implications of this might include a redesign of the labour market giving women more influence and control over their lives, both at and away from work.
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Numerous naturalistic, experimental, and mechanistic studies strongly support the notion that-as part of fight-or-flight response-hemostatic responses to acute psychosocial stress result in net hypercoagulability, which would protect a healthy organism from bleeding in case of injury. Sociodemographic factors, mental states, and comorbidities are important modulators of the acute prothrombotic stress response. In patients with atherosclerosis, exaggerated and prolonged stress-hypercoagulability might accelerate coronary thrombus growth following plaque rupture. Against a background risk from acquired prothrombotic conditions and inherited thrombophilia, acute stress also might trigger venous thromboembolic events. Chronic stressors such as job strain, dementia caregiving, and posttraumatic stress disorder as well as psychological distress from depressive and anxiety symptoms elicit a chronic low-grade hypercoagulable state that is no longer viewed as physiological but might impair vascular health. Through activation of the sympathetic nervous system, higher order cognitive processes and corticolimbic brain areas shape the acute prothrombotic stress response. Hypothalamic-pituitary-adrenal axis and autonomic dysfunction, including vagal withdrawal, are important regulators of hemostatic activity with longer lasting stress. Randomized placebo-controlled trials suggest that several cardiovascular drugs attenuate the acute prothrombotic stress response. Behavioral interventions and psychotropic medications might mitigate chronic low-grade hypercoagulability in stressed individuals, but further studies are clearly needed. Restoring normal hemostatic function with biobehavioral interventions bears the potential to ultimately decrease the risk of thrombotic diseases.
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Objectives. We describe reported exposures to main categories of occupational agents and conditions in Spanish pregnant workers. Methods. Women were recruited at 12th week of pregnancy from main public gynaecological consults to be included in the INMA Spanish cohorts study (n = 2,058). Through personal interviews with structured questionnaires, information on working situation and working conditions during pregnancy was obtained. Results. Fifty percent of the women reported frequent exposure to physical load (standing, heavy lifting) and 45 % reported exposure to three or more indicators of job strain. Exposure to at least one physical agent (noise, vibrations, etc.) affected 25 % of the women. Exposure to chemicals was reported by 20 % of the women, mostly including solvents and cleaning products. Eight percent of the women worked at night shifts. Job strain was more prevalent in office workers and industrial operators. Industrial workers showed the highest prevalence of exposure to chemical and physical pollutants. Conclusions. Our data suggest that working conditions of pregnant women may need increased control in Spain.
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Background: An association between spontaneous abortions and shift work has been suggested, but present research results are conflicting. The aim of the study is to evaluate the relationship between spontaneous abortions among nurses, shift schedules, and nights worked. Methods: This is a longitudinal study where we identified 914 females from a cohort of nurses in Norway who had worked the same type of shift schedule 2008-2010; either permanent day shift, three-shift rotation or permanent night shift. Information on age, work and life-style factors, as well as spontaneous abortions during lifetime and the past three years (2008-2010) was obtained by annual questionnaires. Results: A higher prevalence of experienced spontaneous abortions before study start (2008) was found among nurses working permanent night shift compared to other nurses. In a linear regression analysis, a risk of 1.3 was found for experienced spontaneous abortions before study start among permanent night shift nurses, with day shift as reference, when adjusting for age, smoking, caffeine and job strain, but the finding was not statistical significant (95 per cent confidence interval 0.8-2.1). Permanent night shift workers had a risk of 1.5 experiencing spontaneous abortions in 2008-2010 compared to day shift nurses, although not statistical significant (95 per cent confidence interval 0.7-3.5). The number of night shifts the past three years was not associated with experiencing spontaneous abortions 2008-2010, but associated with a reduced risk of experiencing spontaneous abortions during lifetime. The results must be interpreted in the light of a possible selection bias; both selections into the occupation of nursing and into the different shift types of the more healthy persons may have occurred in this population. Conclusion: No significant increased risk of spontaneous abortion among permanent night shift nurses compared to day-time nurses was found in this study, and no association was found between spontaneous abortions and the number of worked night shifts.
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Background: This study examines perceived stress and its potential causal factors in nurses. Stress has been seen as a routine and accepted part of the healthcare worker’s role. The lack of research on stress in nurses in Ireland motivated this study. Aims: The aims of this study are to examine the level of stress experienced by nurses working in an Irish teaching hospital, and investigate differences in perceived stress levels by ward area and associations with work characteristics. Method: A cross-sectional study design was employed, with a two-stage cluster sampling process. A self-administered questionnaire was used to collect the data and nurses were investigated across ten different wards using the Nursing Stress Scale and the Demand Control Support Scales. Results: The response rate was 62%. Using outpatients as a reference ward, perceived stress levels were found to be significantly higher in the medical ward, accident and emergency, intensive care unit and paediatric wards (p<0.05). There was no significant difference between the wards with regard to job strain, however, differences did occur with levels of support; the day unit and paediatric ward reporting the lowest level of supervisor support (p<0.01). A significant association was seen between the wards and perceived stress even after adjustment (p<0.05). Conclusion: The findings suggest that perceived stress does vary within different work areas in the same hospital. Work factors, such as demand and support are important with regard to perceived stress. Job control was not found to play an important role.
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Contexte : Les effets cumulés des contraintes psychosociales du modèle déséquilibre efforts-reconnaissance (DER) sur la santé mentale sont peu connus. Aussi, peu d’études ont évalué les effets du DER sur des indicateurs objectifs de problèmes de santé mentale (PSM). Enfin, aucune étude prospective antérieure n’a évalué l’effet combiné des contraintes psychosociales du DER et du modèle demande-latitude (DL) et sur les PSM médicalement certifiés. La présente thèse vise à combler ces limites. Objectifs : 1) Mesurer l’effet de l’exposition cumulée au déséquilibre efforts-reconnaissance sur la prévalence de la détresse psychologique sur une période de cinq ans; 2) Mesurer l’effet du déséquilibre efforts-reconnaissance sur l’incidence des absences médicalement certifiées pour PSM sur une période de cinq ans; 3) Évaluer l’effet indépendant et l’effet combiné des contraintes psychosociales des modèles Demande-Latitude et Déséquilibre Efforts-Reconnaissance sur l’incidence des absences médicalement certifiées pour PSM sur une période de cinq ans. Méthodes : La cohorte était constituée de plus de 2000 hommes et femmes occupant des emplois de cols blancs. La collecte des données a été réalisée à trois reprises avec une moyenne de suivi de cinq ans. À chaque temps, les contraintes psychosociales et la détresse psychologique ont été mesurées à l’aide d’instruments validés. Les absences médicalement certifiées pour PSM ont été récoltées à partir des fichiers administratifs des employeurs. Les PSM ont été modélisés à l’aide des régressions log-binomiale et de Cox. Les analyses ont été réalisées séparément chez les hommes et les femmes, en ajustant pour les principaux facteurs de confusion. Résultats : Chez les hommes et les femmes, une exposition chronique au DER sur trois ans était associée à une prévalence plus élevée de la détresse psychologique. Les effets observés à trois ans ont persisté à cinq ans chez les hommes (Rapport de prévalence (RP)=1,91 (1,20–3,04)) et les femmes (RP=2,48 (1,97–3,11)). Ces effets étaient de plus grande amplitude que ceux observés en utilisant l’exposition initiale à l’entrée dans l’étude (de +0,30 à +0,94). Par ailleurs, les hommes et les femmes exposés au DER présentaient un risque plus élevé d’absences médicalement certifiées pour PSM (Risque relatif (RR)=1,38 (1,08–1,76)), comparés aux travailleurs non-exposés. La faible reconnaissance au travail était associée à un risque important d’absences pour PSM chez les hommes (RR=3,04 (1,46–6,33)) mais pas chez les femmes (RR=1,24 (0,90–1,72)). Chez les femmes uniquement, un effet indépendant du « job strain » (RR=1,50 (1,12–2,07)) et du DER (RR=1,34 (0,98–1,84)), ainsi qu’un effet de l’exposition combinée au « job strain » (demande psychologique élevée et faible latitude décisionnelle) et au DER (RR=1,97 (1,40–2,78)) sur le risque d’absences médicalement certifiées pour PSM ont également été observés. Conclusion : Les résultats de cette thèse supportent l’effet délétère de l’exposition au DER sur la prévalence de la détresse psychologique et sur le risque d’absences médicalement certifiées pour PSM chez les hommes et les femmes. Chez les hommes et les femmes, l’exposition cumulée au DER était associée à une prévalence élevée de la détresse psychologique à trois ans et à cinq ans. De plus, les contraintes psychosociales du DER ont été associées aux absences médicalement certifiés pour PSM. Chez les femmes particulièrement, un effet combiné du « job strain » et du DER était associé à un risque plus élevé d’absences médicalement certifiées pour PSM, que l’exposition à un seul des deux facteurs. Ces résultats suggèrent que la réduction des contraintes psychosociales au travail pourrait contribuer à réduire l’incidence des PSM, incluant les absences médicalement certifiées pour PSM.