923 resultados para Contemporary french narrative literature
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Ce mémoire étudie les autodafés de livres représentés dans trois textes français de la seconde moitié du XVIIIe siècle : l’article « Bibliomanie » (1752) de l’Encyclopédie, écrit par Jean le Rond D’Alembert, le roman l’An deux mille quatre cent quarante. Rêve s’il en fut jamais (1770) de Louis Sébastien Mercier et la comédie le Bureau d’esprit (1776-1777) de Jean-Jacques Rutlidge. Il révèle, chez ces auteurs, une critique du livre qui paradoxalement s’accompagne de sa défense. Le premier chapitre décrit succinctement la croissance de l’imprimé en France, à l’époque, l’évolution des goûts en matière de lecture, et un imaginaire du livre dans lequel entrent une impression d’envahissement et une grande admiration pour l’écrit. Les trois chapitres subséquents suivent l’ordre chronologique de parution des textes retenus et analysent les scènes de livres brûlés qu’ils contiennent. D’Alembert et Mercier, non sans réserves, aimeraient jeter au feu la majorité des livres qui les entourent. Rutlidge constitue un cas particulier : l’autodafé vise un ouvrage précis, soit une traduction française de Shakespeare. Le mémoire, en conclusion, évoque quatre textes plus récents où sont rapportés des autodafés de livres : le poème « À qui la faute ? » de Victor Hugo, le roman Fahrenheit 451 de Ray Bradbury, la pièce les Combustibles d’Amélie Nothomb et le roman les Corpuscules de Krause de Sandra Gordon. Reprenant des idées présentes chez D’Alembert, Mercier et Rutlidge, ces œuvres illustrent leur richesse.
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Ce mémoire de maîtrise traite de quatre pièces de l’auteur français Bernard-Marie Koltès. Résolument axé sur l’étude du texte écrit, il vise dans un premier temps l’analyse d’un ensemble de désajustements et d’une culture de l’équivoque dans le traitement du lieu, du temps et de l’identité. Le premier but de ces analyses est l’approfondissement de certaines avenues déjà investies par la critique (marginalité des lieux et des personnages, présence constante de la violence et de la mort, etc.), dans la recherche d’une signification globale à un ensemble de pratiques textuelles liées à la notion de limite ou de frontière. Opérant un changement de perspective, la seconde partie de l’étude s’attarde à la violence ainsi qu’aux modalités et implications de sa mise en texte dans une étude croisée de l’acte créateur et de la pratique de lecture. À partir de la théorie du sacrifice élaborée par René Girard dans La violence et le sacré, et faisant dialoguer certains textes importants d’auteurs divers (Aristote, Nietzsche, Artaud, Foucault, Derrida et Adorno), l’analyse vise à inscrire la littérarité du texte koltésien dans une entreprise plus vaste ayant à voir avec la violence, sa régulation et sa diffusion. Au carrefour des études théâtrales, de la littérature et de la philosophie, cette réflexion cherche à concevoir le théâtre de Koltès (particulièrement Roberto Zucco) comme un sacrifice rituel, afin de mieux en comprendre le rapport au réel et certaines de ses particularités du point de vue du mécanisme cathartique.
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Cette thèse porte sur les transgressions discursives, esthétiques et sociales de la frontière entre la vie privée et la vie publique effectuées par les créatrices françaises contemporaines Sophie Calle et Annie Ernaux. Dans une perspective féministe qui s’appuie sur les théories du quotidien, la thèse pose les questions suivantes : quelles libertés peut se permettre la femme-artiste ou l’écrivaine aujourd’hui ? Où, comment, et par qui se dessinent les limites éthiques de la création ? À la lumière des représentations souvent stéréotypées de la femme criminelle, le premier chapitre dégage de la réception des œuvres de Calle et d’Ernaux les « crimes » – entre autres, d’obscénité, d’impudeur et d’indécence – dont elles ont été accusées par la critique. Les trois chapitres suivants ciblent les diverses manières subversives et innovatrices dont Calle et Ernaux déjouent les perceptions acceptées de la féminité pour s’assurer la liberté totale en création : elles se construisent en flâneuses maniant la photographie ou l’écriture photographique comme une arme, en amoureuses blessées qui se vengent de leurs amants, et en théoriciennes manipulant les modalités de leur propre inscription dans les canons littéraires et artistiques. Cette thèse analyse au fil des chapitres les échos des œuvres de Calle et d’Ernaux au plan social, insistant sur le rapport fécond qui existe entre l’œuvre d’art et son cadre, interrogeant l’ethos de l’artiste et celui de l’art. Sophie Calle et Annie Ernaux répondent avec force à la nécessité de se positionner autrement face à l’art en tant que femme, notamment, en proposant l’art et l’écriture comme hors la loi. La conclusion étudie dans cette optique le phénomène récent de la « judiciarisation » de l’art. En examinant certains procès intentés depuis 2010 à des artistes, des écrivaines, des commissaires d’exposition et des maisons d’édition françaises, cette thèse questionne finalement les risques et les violences de la représentation tels qu’ils sont désignés par la loi.
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Cette thèse prend pour objet le nouage entre l’autoréflexivité et la mise en forme esthétique dans la poésie de Christophe Tarkos, produite dans les années 1990. Elle met en lumière les rapports entre l’élaboration d’une théorie du langage au sein de cette œuvre poétique et ses visées esthétiques totalisantes. Il s’agit d’identifier les principes générateurs de la théorie et de fournir une analyse de ses fondements qui s’ancrent dans la crise de la représentation moderne commençant dans la deuxième moitié du dix-neuvième siècle. Les motifs de la crise revisités par Tarkos inscrivent sa poésie dans une historicité, et notre thèse tente d’interpréter cette actualisation dans une œuvre qui donne forme au monde et à la mémoire individuelle. L’hypothèse qui chapeaute notre étude est que la théorie du langage favorise l’intelligibilité de l’œuvre totalisante en lui offrant un support réflexif. Notre thèse, qui privilégie une méthode fondée sur l’analyse des textes, se divise en trois parties. La première propose une recension de la réception critique de l’œuvre, dont nous retraçons les grandes lignes d’interprétation, de Christian Prigent à Jean-Michel Espitallier. Tout en plaçant Tarkos dans le champ poétique français, cette étape nous permet de positionner notre recherche par rapport à certains lieux communs de la critique. La deuxième partie vise à étudier la théorie du langage de Tarkos à partir de ses manifestes principaux (Le Signe =, Manifeste chou, Ma langue est poétique et La poésie est une intelligence) qui révèlent plusieurs principes, pouvoirs et limites de la langue et de la poésie. Afin de montrer la spécificité du concept de la « pâte-mot » de Tarkos, nous l’étudions dans un dialogue avec la figure de la « pâte » langagière chez la poète française Danielle Collobert. La troisième partie propose une étude de la volonté et de l’esthétique totalisantes dans l’œuvre de Tarkos, qui cherche à donner forme au réel. En effet, la poésie répond à l’excès du réel par diverses stratégies. Tout en voulant représenter son caractère débordant par une énonciation logorrhéique ou en usant de procédés comme celui de la répétition, elle cherche à le maîtriser dans des formes textuelles stables comme des fragments de prose « carrés » (Carrés, Caisses), dans des listes énumératives (Anachronisme) ou dans des réseaux d’images. La volonté totalisante chez Tarkos semble également prendre origine dans un sentiment d’urgence qui concerne, en dernière instance, une bataille contre la finitude.
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Dany Laferrière, récemment admis à la prestigieuse Académie française, a produit une œuvre considérable au cours des trente dernières années. Deux de ces premiers romans, Comment faire l’amour avec un Nègre sans se fatiguer et Cette grenade dans la main du jeune Nègre est-elle une arme ou un fruit?, sont caractérisés par une intertextualité riche et variée. La trame narrative de ces deux romans est construite par fragments. Dans le premier texte, on retrouve un écrivain fictif qui procède à l’écriture d’un roman qu’il nomme Paradis du dragueur nègre. Dans le deuxième roman, nous retrouvons le même écrivain, mais ce dernier est plutôt employé par un magazine de la côte est afin de rédiger un reportage sur l’Amérique. Dans les deux cas, il y a une mise en scène de l’écriture par un écrivain fictif qui présente beaucoup de ressemblances avec Laferrière lui-même. Le lecteur assiste à la construction du récit qu’il est en train de lire à travers une autofiction originale. Il y a donc une multitude de ressemblances, et mêmes correspondances, entre les deux récits. Les deux romans de Laferrière s’inscrivent par leur thème, leur style et leur genre dans une « généalogie » de textes qui peuvent être regroupés en « familles » littéraires. Nous tenterons, dans le mémoire qui suit, de définir et de comprendre le rôle de ces « familles » et d’illustrer comment l’appropriation de ces textes permet à l’auteur à la fois de s’en inspirer et de s’en distancer. Il s’agira donc, dans les deux premiers chapitres, d’étudier les références intertextuelles appartenant à ces deux « familles » d’écrivains pour ensuite étudier plus particulièrement la construction de la figure de l’écrivain et de son espace littéraire à travers ces deux œuvres. MOT-CLÉS : Dany Laferrière ; intertextualité ; autofiction ; roman contemporain ; littérature québécoise.
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Conselho Nacional de Desenvolvimento Científico e Tecnológico (CNPq)
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Fundação de Amparo à Pesquisa do Estado de São Paulo (FAPESP)
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This paper concentrates on the analysis of how the typical voices of History are manifested, which is achieved by the aesthetics of the contemporary Portuguese narrative, as it aims at the same time the reflexion and the reformulation of the Lusitanian cultural imaginary in the course of O retorno, a novel by Dulce Maria Cardoso. The hypothesis that arises is that the trajectory of Rui’s individual experience, as wells as the other’s characters “retornados” looking for identity, is parallel to the proposed revision of the Portuguese nation collective cultural imaginary in the decolonization context, after the 25th April Revolution. It is its objective to investigate how the historical processes concerned to the concepts of exile and uprooting, displacement and belonging (BAUMAN, 2005) are fictionalized in the novel, seen as motes for Rui’s pursuit for identity and for the revision of the Portuguese Destiny theme
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The novel O passado (2003) by Alan Pauls presents many isotopies which would deserve to be investigated: there is a varied construction of loving relationships among the characters, who reveal different feelings, that would allow a mapping of passions to be studied; there is an activity of translation (role performed by Rimini and Carmen) that engenders a very rich reflection on the literary activity which is taking place. There is also the presence of a visual artist, Jeremy Riltse, revealing a poetic work which was created by this discourse. Due to the dimension that a research of this kind would require, it is not possible to deal with all the isotopies. Thus, the last one was chosen to be investigated, that is, to verify how the fictional visual artist and his singular work operate in the novel.
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The Italian writer Antonio Tabucchi (Pisa-1943, Lisbon-2012) is considered by the critic as one of the most representative voices in the contemporary European literature. The Literature, according to Tabucchi, exerts a fundamental role in society and it, still according to the writer, must cause disquietude, evoke doubts, raise questions and not tranquilize people’s mind. Thereby, it’s noticed that it’s one of the reasons why the tabucchian narrative incessantly dialogues with Luigi Pirandello’s and Fernando Pessoa's poetics, establishing a great fictional game in wich the people, the truths, the history and the world are shown, at the least, duplicated.
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This project intertwines philosophical and historico-literary themes, taking as its starting point the concept of tragic consciousness inherent in the epoch of classicism. The research work makes use of ontological categories in order to describe the underlying principles of the image of the world which was created in philosophical and scientific theories of the 17th century as well as in contemporary drama. Using these categories brought Mr. Vilk to the conclusion that the classical picture of the world implied a certain dualism; not the Manichaean division between light and darkness but the discrimination between nature and absolute being, i.e. God. Mr. Vilk begins with an examination of the philosophical essence of French classical theatre of the XVII and XVIII centuries. The history of French classical tragedy can be divided into three periods: from the mid 17th to early 19th centuries when it triumphed all over France and exerted a powerful influence over almost all European countries; followed by the period of its rejection by the Romantics, who declared classicism to be "artificial and rational"; and finally our own century which has taken a more moderate line. Nevertheless, French classical tragedy has never fully recovered its status. Instead, it is ancient tragedy and the works of Shakespeare that are regarded to be the most adequate embodiment of the tragic. Consequently they still provoke a great number of new interpretations ranging from specialised literary criticism to more philosophical rumination. An important feature of classical tragedy is a system of rules and unities which reveals a hidden ontological structure of the world. The ontological picture of the dramatic world can be described in categories worked out by medieval philosophy - being, essence and existence. The first category is to be understood as a tendency toward permanency and stability (within eternity) connected with this or that fragment of dramatic reality. The second implies a certain set of permanent elements that make up the reality. And the third - existence - should be understood as "an act of being", as a realisation of permanently renewed processes of life. All of these categories can be found in every artistic reality but the accents put on one or another and their interrelations create different ontological perspectives. Mr. Vilk plots the movement of thought, expressed in both philosophical and scientific discourses, away from Aristotle's essential forms, and towards a prioritising of existence, and shows how new forms of literature and drama structured the world according to these evolving requirements. At the same time the world created in classical tragedy fully preserves another ontological paradigm - being - as a fundamental permanence. As far as the tragic hero's motivations are concerned this paradigm is revealed in the dedication of his whole self to some cause, and his oath of fidelity, attitudes which shape his behaviour. It may be the idea of the State, or personal honour, or something borrowed from the emotional sphere, passionate love. Mr. Vilk views the conflicting ambivalence of existence and being, duty as responsibility and duty as fidelity, as underlying the main conflict of classical tragedy of the 17th century. Having plotted the movement of the being/existence duality through its manifestations in 17th century tragedy, Mr. Vilk moves to the 18th century, when tragedy took a philosophical turn. A dualistic view of the world became supplanted by the Enlightenment idea of a natural law, rooted in nature. The main point of tragedy now was to reveal that such conflicts as might take place had an anti-rational nature, that they arose as the result of a kind of superstition caused by social reasons. These themes Mr. Vilk now pursues through Russian dramatists of the 18th and early 19th centuries. He begins with Sumarakov, whose philosophical thought has a religious bias. According to Sumarakov, the dualism of the divineness and naturalness of man is on the one hand an eternal paradox, and on the other, a moral challenge for humans to try to unite the two opposites. His early tragedies are not concerned with social evils or the triumph of natural feelings and human reason, but rather the tragic disharmony in the nature of man and the world. Mr Vilk turns next to the work of Kniazhnin. He is particularly keen to rescue his reputation from the judgements of critics who accuse him of being imitative, and in order to do so, analyses in detail the tragedy "Dido", in which Kniazhnin makes an attempt to revive the image of great heroes and city-founders. Aeneas represents the idea of the "being" of Troy, his destiny is the re-establishment of the city (the future Rome). The moral aspect behind this idea is faithfulness, he devotes himself to Gods. Dido is also the creator of a city, endowed with "natural powers" and abilities, but her creation is lacking internal stability grounded in "being". The unity of the two motives is only achieved through Dido's sacrifice of herself and her city to Aeneus. Mr Vilk's next subject is Kheraskov, whose peculiarity lies in the influence of free-mason mysticism on his work. This section deals with one of the most important philosophical assumptions contained in contemporary free-mason literature of the time - the idea of the trinitarian hierarchy inherent in man and the world: body - soul - spirit, and nature - law - grace. Finally, Mr. Vilk assess the work of Ozerov, the last major Russian tragedian. The tragedies which earned him fame, "Oedipus in Athens", "Fingal" and "Dmitri Donskoi", present a compromise between the Enlightenment's emphasis on harmony and ontological tragic conflict. But it is in "Polixene" that a real meeting of the Russian tradition with the age-old history of the genre takes place. The male and female characters of "Polixene" distinctly express the elements of "being" and "existence". Each of the participants of the conflict possesses some dominant characteristic personifying a certain indispensable part of the moral world, a certain "virtue". But their independent efforts are unable to overcome the ontological gap separating them. The end of the tragedy - Polixene's sacrificial self-immolation - paradoxically combines the glorification of each party involved in the conflict, and their condemnation. The final part of Mr. Vilk's research deals with the influence of "Polixene" upon subsequent dramatic art. In this respect Katenin's "Andromacha", inspired by "Polixene", is important to mention. In "Andromacha" a decisive divergence from the principles of the philosophical tragedy of Russian classicism and the ontology of classicism occurs: a new character appears as an independent personality, directed by his private interest. It was Katenin who was to become the intermediary between Pushkin and classical tragedy.
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Este estudio sobre Acerca de Roderer (1992) de Guillermo Martínez (Argentina, 1962) intenta señalar los principios constructivos de esta temprana producción novelística, a la luz de una posible poética espigada de sus ensayos, para dar cuenta de su estilo narrativo. Se destaca la relevancia del tema del misterio de iniquidad concretado como soberbia intelectual, en un espacio-tiempo de producción signado por la trivialidad. Esta nouvelle es una construcción alegórica que sustenta un mundo ficcional de líneas simples y armónicas, en las que la razón poética, desde una nueva sensibilidad, aporta nuevo significado al misterio a través de "revisitaciones" a los grandes textos literarios.
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Se propone la descripción y el análisis del empleo de la transmisión oral en la narrativa española actual como un recurso para configurar la memoria de la Guerra Civil española y del franquismo. Para ello se atendió especialmente a las estrategias que intervienen en la representación de la oralidad en relación con los diálogos y los relatos orales, entre otros procedimientos a través de los cuales se transmite el pasado traumático dentro de la ficción. Ha sido analizada la representación de la oralidad en la producción narrativa ficcional de diversos autores españoles de finales del siglo XX y comienzos del siglo XXI que han abordado la temática de la Guerra Civil en una situación particular en cuanto al surgimiento de replanteos y debates acerca del tratamiento del conflicto bélico. Los objetivos generales que guiaron el trabajo han sido indagar la presencia y la función de la transmisión oral en la literatura, profundizar el estudio de la oralidad como voz emergente de colectivos sociales desplazados y analizar la funcionalidad del empleo de la oralidad en textos representativos de la narrativa española contemporánea. A su vez, más específicamente, se propuso profundizar en el estudio de la ficcionalización de la transmisión oral como un artificio para la construcción de la memoria en la narrativa española actual, vincular las posibilidades de transmisión de la historia de la Guerra Civil española con medios propios de la historia oral en la literatura -especialmente en la novela-, problematizar determinadas perspectivas sobre el testimonio en la medida en que son literaturizadas para una concepción de la memoria de la Guerra Civil, de la posguerra y de la dictadura, y estudiar algunas miradas contemporáneas acerca de la Guerra Civil y del franquismo desde el campo de la narrativa como un correlato de ciertos reclamos sociales de la actualidad respecto del pasado reciente. Para esto fueron analizadas diversas propuestas que surgieron esencialmente desde la literatura -con algún detenimiento en un texto fílmico- para abordar el pasado traumático y se consideraron las técnicas de transmisión empleadas para la narración ficcional de aspectos largamente silenciados por la historia oficial. El corpus central de textos literarios ha quedado conformado por O lapis do carpinteiro y Os libros arden mal, de Manuel Rivas, Guárdame bajo tierra, de Ramón Saizarbitoria, Soldados de Salamina, de Javier Cercas, Home sen nome, de Suso de Toro, y Mala gente que camina, de Benjamín Prado. Como corpus complementario, se tornó pertinente incorporar un capítulo que articula un texto fílmico (Muerte en El Valle, de Christina Hardt) con un texto literario (Las esquinas del aire. En busca de Ana María Martínez Sagi, de Juan Manuel de Prada). Esto, que en principio puede parecer un apartamiento del corpus central, favoreció el análisis del tratamiento del testimonio desde la estetización de un texto fílmico o literario. Al realizar la selección, se estudiaron, junto con autores que escriben y publican en castellano, algunos textos escritos originariamente en lenguas minorizadas (gallego y euskera)
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Dentro de la llamada "generación del 68" en la narrativa española contemporánea, se ubica el "grupo leonés" de Juan Pedro Aparicio (1941), Luis Mateo Diez (1942) y José María Merino (1941), surgido en torno al filandón con una fuerte fascinación por los relatos de tradición oral y el compromiso con la reivindicación de la narratividad. Aunque han explorado mundos literarios muy distintos, su punto de conexión es un espacio que pertenece a la memoria de todos, y un personaje apócrifo común: Sabino Ordás, "patriarca de las letras leonesas". Estos escritores han producido, aparte del apócrifo, y paralelamente a su obra de ficción, un profuso material de reflexión crítica. Entre el discurso metatextual y el discurso narrativo se manifiesta una fuerte articulación cuyos mecanismos y estrategias nos permiten plantear una poética de la narrativa leonesa.
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Se propone la descripción y el análisis del empleo de la transmisión oral en la narrativa española actual como un recurso para configurar la memoria de la Guerra Civil española y del franquismo. Para ello se atendió especialmente a las estrategias que intervienen en la representación de la oralidad en relación con los diálogos y los relatos orales, entre otros procedimientos a través de los cuales se transmite el pasado traumático dentro de la ficción. Ha sido analizada la representación de la oralidad en la producción narrativa ficcional de diversos autores españoles de finales del siglo XX y comienzos del siglo XXI que han abordado la temática de la Guerra Civil en una situación particular en cuanto al surgimiento de replanteos y debates acerca del tratamiento del conflicto bélico. Los objetivos generales que guiaron el trabajo han sido indagar la presencia y la función de la transmisión oral en la literatura, profundizar el estudio de la oralidad como voz emergente de colectivos sociales desplazados y analizar la funcionalidad del empleo de la oralidad en textos representativos de la narrativa española contemporánea. A su vez, más específicamente, se propuso profundizar en el estudio de la ficcionalización de la transmisión oral como un artificio para la construcción de la memoria en la narrativa española actual, vincular las posibilidades de transmisión de la historia de la Guerra Civil española con medios propios de la historia oral en la literatura -especialmente en la novela-, problematizar determinadas perspectivas sobre el testimonio en la medida en que son literaturizadas para una concepción de la memoria de la Guerra Civil, de la posguerra y de la dictadura, y estudiar algunas miradas contemporáneas acerca de la Guerra Civil y del franquismo desde el campo de la narrativa como un correlato de ciertos reclamos sociales de la actualidad respecto del pasado reciente. Para esto fueron analizadas diversas propuestas que surgieron esencialmente desde la literatura -con algún detenimiento en un texto fílmico- para abordar el pasado traumático y se consideraron las técnicas de transmisión empleadas para la narración ficcional de aspectos largamente silenciados por la historia oficial. El corpus central de textos literarios ha quedado conformado por O lapis do carpinteiro y Os libros arden mal, de Manuel Rivas, Guárdame bajo tierra, de Ramón Saizarbitoria, Soldados de Salamina, de Javier Cercas, Home sen nome, de Suso de Toro, y Mala gente que camina, de Benjamín Prado. Como corpus complementario, se tornó pertinente incorporar un capítulo que articula un texto fílmico (Muerte en El Valle, de Christina Hardt) con un texto literario (Las esquinas del aire. En busca de Ana María Martínez Sagi, de Juan Manuel de Prada). Esto, que en principio puede parecer un apartamiento del corpus central, favoreció el análisis del tratamiento del testimonio desde la estetización de un texto fílmico o literario. Al realizar la selección, se estudiaron, junto con autores que escriben y publican en castellano, algunos textos escritos originariamente en lenguas minorizadas (gallego y euskera)