840 resultados para oropharyngeal colonisation
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Summary The present thesis work focused on the ecology of benthic invertebrates in the proglacial floodplain of the Rhone in the Swiss Alps. The main glacial Rhone River and a smaller glacial tributary, the Mutt River, joined and entered a braiding multi-thread area. A first part concentrated on the disruption of the longitudinal patterns of environmental conditions and benthic invertebrate fauna in the Rhone by its tributary the Mutt. The Mutt had less harsh environmental conditions, higher taxonomic richness and more abundant zoobenthos compared to the Rhone upstream of the confluence. Although the habitat conditions in the main stream were little modified by the tributary, the fauna was richer and more diverse below the confluence. Colonisation from the Mutt induced the occurrence of faunal elements uncommon of glacial streams in the upper Rhone, where water temperature remains below 4°C. Although the glacial Rhone dominated the system with regard to hydrology and certain environmental conditions, the Mutt tributary has to be seen as the faunal driver of the system. The second part of the study concerned the spatio-temporal differentiation of the habitats and the benthic communities along and across the flood plain. No longitudinal differentiation was found. The spatial transversal differentiation of three habitat types with different environmental characteristics was successfully reflected in the spatial variability of benthic assemblages. This typology separated marginal sites of the flood plain, left bank sites under the influence of the Mutt, and the right bank sites under the influence of the Rh6ne. Faunistic spatial differences were emphasized by the quantitative structure of the fauna, richness, abundances and Simpson index of diversity. Seasonal environmental variability was positively related with Simpson index of diversity and the total richness per site. Low flow conditions were the most favourable season for the fauna and November was characterized by low spatial environmental heterogeneity, high spatial heterogeneity of faunal assemblage, maximum taxonomic richness, a particular taxonomic composition, highest abundances, as well as the highest primary food resources. The third part studied the egg development of three species of Ephemeroptera in the laboratory at 1.5 to 7°C and the ecological implications in the field. Species revealed very contrasting development strategies. Baetis alpinus has a synchronous and efficient egg development, which is faster in warmer habitats, enabling it to exploit short periods of favourable conditions in the floodplain. Ecdyonurus picteti has a very long development time slightly decreasing in warmer conditions. The high degree of individual variation suggests a genetic determination of the degree-days demand. Combined with the glacial local conditions, this strategy leads to an extreme delay of hatching and allows it to develop in very unpredictable habitats. Rhithrogena nivata is the second cold adapted species in Ephemeroptera. The incubation duration is long and success largely depends on the timing of hatching and the discharge conditions. This species is able to exploit extremely unstable and cold habitats where other species are limited by low water temperatures. The fourth part dealt with larval development in different habitats of the floodplain. Addition of data on egg development allowed the description of the life histories of the species from oviposition until emergence. Rhithrogena nivata and loyolaea generally have a two-year development, with the first winter passed as eggs and the second one as larvae. Development of Ecdyonurus picteti is difficult to document but appears to be efficient in a harsh and unpredictable environment. Baetis alpinus was studied separately in four habitats of the floodplain system with contrasting thermal regimes. Differences in success and duration of larval development and in growth rates are emphasised. Subvention mechanisms between habitats by migration of young or grown larvae were demonstrated. Development success and persistence of the populations in the system were thus increased. Emergence was synchronised to the detriment of the optimisation of the adult's size and fecundity. These very different development strategies induce a spatial and temporal distribution in the use of food resources and ecological niches. The last part of this work aimed at the synthesis of the characteristics and the ecological features of three distinct compartments of the system that are the upper Rhone, the Mutt and the floodplain. Their particular role as well as their inter-dependence concerning the structure and the dynamics of the benthic communities was emphasised. Résumé Ce travail de thèse est consacré à l'écologie des invertébrés benthiques dans la zone alluviale proglaciaire du Rhône dans les Alpes suisses. Le Rhône, torrent glaciaire principal, reçoit les eaux de la Mutt, affluent glaciaire secondaire, puis pénètre dans une zone de tressage formée de plusieurs bras. La première partie de l'étude se concentre sur la disruption par la Mutt des processus longitudinaux, tant environnementaux que faunistiques, existants dans le Rhône. Les conditions environnementales régnant dans la Mutt sont moins rudes, la richesse taxonomique plus élevée et le zoobenthos plus abondant que dans le Rhône en amont de la confluence. Bien que les conditions environnementales dans le torrent principal soient peu modifiées par l'affluent, la faune s'avère être plus riche et plus diversifiée en aval de la confluence. La colonisation depuis la Mutt permet l'occurrence de taxons inhabituels dans le Rhône en amont de la confluence, où la température de l'eau se maintient en dessous de 4°C. Bien que le Rhône, torrent glaciaire principal, domine le système du point de vu de l'hydrologie et de certains paramètres environnementaux, l'affluent Mutt doit être considéré comme l'élément structurant la faune dans le système. La deuxième partie concerne la différentiation spatiale et temporelle des habitats et des communautés benthiques à travers la plaine alluviale. Aucune différentiation longitudinale n'a été mise en évidence. La différentiation transversale de trois types d'habitats sur la base des caractéristiques environnementales a été confirmée par la variabilité spatiale de la faune. Cette typologie sépare les sites marginaux de la plaine alluviale, ceux sous l'influence de la Mutt (en rive gauche) et ceux sous l'influence du Rhône amont (en rive droite). Les différences spatiales de la faune sont mises en évidence par la structure quantitative de la faune, la richesse, les abondances et l'indice de diversité de Simpson. La variabilité saisonnière du milieu est positivement liée avec l'indice de diversité de Simpson et la richesse totale par site. L'étiage correspond à la période la plus favorable pour la faune et novembre réunit des conditions de faible hétérogénéité spatiale du milieu, de forte hétérogénéité spatiale de la faune, une richesse taxonomique maximale, une composition faunistique particulière, les abondances ainsi que les ressources primaires les plus élevées. La troisième partie est consacrée à l'étude du développement des oeufs de trois espèces d'Ephémères au laboratoire à des températures de 1.5 à 7°C, ainsi qu'aux implications écologiques sur le terrain. Ces espèces présentent des stratégies de développement très contrastées. Baetis alpinus a un développement synchrone et efficace, plus rapide en milieu plus chaud et lui permettant d'exploiter les courtes périodes de conditions favorables. Ecdyonurus picteti présente une durée de développement très longue, diminuant légèrement dans des conditions plus chaudes. L'importante variation interindividuelle suggère un déterminisme génétique de la durée de développement. Cette stratégie, associée aux conditions locales, conduit à un décalage extrême des éclosions et permet à l'espèce de se développer dans des habitats imprévisibles. Rhithrogena nivata est la seconde espèce d'Ephémères présentant une adaptation au froid. L'incubation des oeufs est longue et son succès dépend de la période des éclosions et des conditions hydrologiques. Cette espèce est capable d'exploiter des habitats extrêmement instables et froids, où la température est facteur limitant pour d'autres espèces. La quatrième partie traite du développement larvaire dans différents habitats de la plaine alluviale. Le développement complet est décrit pour les espèces étudiées de la ponte jusqu'à l'émergence. Rhithrogena nivata et loyolaea atteignent généralement le stade adulte en deux ans, le premier hiver étant passé sous forme d'oeuf et le second sous forme de larve. Le développement de Ecdyonurus picteti est difficile à documenter, mais s'avère cependant efficace dans un environnement rude et imprévisible. Baetis alpinus a été étudié séparément dans quatre habitats de la plaine ayant des régimes thermiques contrastés. La réussite et la durée du développement embryonnaire ainsi que les taux de croissance y sont variables. Des mécanismes de subvention entre habitats sont possibles par la migration de larves juvéniles ou plus développées, augmentant ainsi la réussite du développement et le maintien des populations dans le système. L'émergence devient synchrone, au détriment de l'optimisation de la taille et de la fécondité des adultes. Ces stratégies très différentes induisent une distribution spatiale et temporelle dans l'usage des ressources et des niches écologiques. La dernière partie synthétise les caractéristiques écologiques des trois compartiments du système que sont le Rhône amont, la Mutt et la zone alluviale. Leurs rôles particuliers et leurs interdépendances du point de vue de la structure et de la dynamique des communautés benthiques sont mis en avant.
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One male inherited and 8 biparentaly inherited microsatellite markers developed in the shrew Sorex antinorii were used to analyse population of this species from the Valais mountainous region of Switzerland. The analysis of the Y-chromosome microsatellite showed a nearly complete absence of male gene flow between populations from the Simplon Pass and the St-Bernard pass. These results suggest that the recolonization of the Valais from the Italian refugia after the last Pleistocene glaciations has been done through these two potential routes. To complete these results, we studied the same samples, as well as additional samples from intermediate localities, with a female inherited mtDNA marker. The highly variable D-Loop region of mtDNA was sequenced in 44 individuals. This mtDNA marker does not show a clear geographical structuration. The populations of the intermediate valleys are genetically closer to the populations of the Simplon region for the male marker, but not for the mtDNA marker. Simplon appears to have been the first route of colonisation of Valais. Female-biased dispersal could explain our results. This preliminary study exemplifies the interest of the analysis of sex-specific genetic markers in phylogeography.
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The supraclavicular flap (SCF) is a fasciocutaneous flap used to cover head, oral, and neck region defects after tumor resection. Its main vascular supply is the supraclavicular artery and accompanying veins and it can be harvested as a vascularised pedicled flap. The SCF serves as an excellent outer skin cover as well as a good inner mucosal lining after oral cavity and head-neck tumor resections. The flap has a wide arc of rotation and matches the skin colour and texture of the face and neck. Between March 2006 and March 2011, the pedicled supraclavicular flap was used for reconstruction in 50 consecutive patients after head and neck tumor resections and certain benign conditions in a tertiary university hospital setting. The flaps were tunnelized under the neck skin to cover the external cervicofacial defects or passed medial to the mandible to give an inner epithelial lining after the oral cavity and oropharyngeal tumor excision. Forty-four of the 50 patients had 100% flap survival with excellent wound healing. All the flaps were harvested in less than 1 h. There were four cases of distal tip desquamation and two patients had complete flap necrosis. Distal flap desquamation was observed in SCFs used for resurfacing the external skin defects after oral cavity tumor ablation and needed only conservative treatment measures. Total flap failure was encountered in two patients who had failed in previous chemoradiotherapy for squamous cell cancer of the floor of mouth and tonsil, respectively, and the SCF was used in mucosal defect closure after tumor ablation. The benefits of a pedicled fasciocutaneous supraclavicular flap are clear; it is thin, reliable, easy, and quick to harvest. In head, face and neck reconstructions, it is a good alternative to free fasciocutaneous flaps, regional pedicled myocutaneous flaps, and the deltopectoral flap.
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The Simplon tunnel is a railway connection trough the Alps between Brig (Switzerland) and Iselle (Italy). Constructed at the beginning of the last century, it consists of two parallel, interconnected tunnels of 19.8 km each. Due to geothermal conditions, its temperature of 29°C is seasonally invariable. Stories about blind mice induced us to sample small mammals in the central part of the tunnel. We used 30 Longworth traps, set in 6 groups of 5 traps. After a prebaiting period of 2 weeks, the traps were opened during one night. We captured 10 Mus domesticus Rutty, 1772. A karyological analysis showed that they had the standard diploid number of 2n = 40, as mice from Brig. Mice from the Val d'Ossola (Italian side of the tunnel) had a karyotype of 2n = 24 with two specific Robertsonian fusion, Rb(5.8) and Rb(7.15). This "Domodossola race" belongs to the Lago Maggiore sub-groupe. As a conclusion, the tunnel colonisation took place from the north. With a density of about 5 - 10 mice per km, a rough estimate of the total tunnel population is about 200 - 400 mice. The few pick-nick left-overs from workers active in the tunnel cannot sustain such a population. It is concluded that the mice, as well as the regularly encountered Gryllus domesticus, are living from human faeces, dropped from the water closets of the trains. Low food resources, lack of predators and perhaps lack of accidents imply a density dependent population control, coupled with a low reproduction rate.
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Les infections liées aux accès vasculaires sont l'une des causes principales des infections nosocomiales. Elles englobent leur colonisation par des micro-organismes, les infections du site d'insertion et les bactériémies et fongémies qui leur sont attribuées. Une bactériémie complique en moyenne 3 à 5 voies veineuses sur 100, ou représente de 2 à 14 épisodes pour 1000 jour-cathéters. Cette proportion n'est que la partie visible de l'iceberg puisque la plupart des épisodes de sepsis clinique sans foyer infectieux apparent associé sont actuellement considérés comme secondaires aux accès vasculaires. Les principes thérapeutiques sont présentés après une brève revue de leur physiopathologie. Plusieurs approches préventives sont ensuite discutées, y compris des éléments récents sur l'utilisation de cathéters imprégnés de désinfectants ou d'antibiotiques.
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Il est maintenant accepté par une large part de la communauté scientifique que le climat est en train de changer sous l'influence des gaz à effet de serre émis par les activités humaines. Pour la Suisse, cela correspond à une augmentation des températures et à une diminution probable des précipitations estivales.Etant donné le manque de recul et de données historiques précises, l'influence des changements climatiques sur la biodiversité n'est encore connue que d'études ponctuelles limitées à certaines espèces. Celles-ci nous livrent néanmoins des signaux clairs de changement dans la distribution et la phénologie des espèces, généralement cohérents avec les résultats des modèles prédictifs pour le futur.Globalement, les espèces montrent une tendance à migrer vers les altitudes supérieures. Celles qui occupent aujourd'hui les altitudes les plus élevées vont probablement voir leur domaine se rétrécir. De grands risques d'extinction planent donc sur les espèces alpines, pour lesquelles la Suisse a une responsabilité toute particulière. Parallèlement, la diminution des précipitations estivales va augmenter les problèmes de sécheresses, ce qui pourrait conduire, par exemple, à une réduction des forêts en Valais central et à un assèchement prématuré des lieux de ponte des amphibiens. Inversement, certaines espèces thermophiles de basses altitudes pourraient profiter des nouvelles conditions en accroissant leur domaine de répartition, comme déjà observé chez certains insectes.En plus des changements climatiques, d'autres facteurs menacent indirectement les espèces. La forte fragmentation du territoire limitera la capacité des espèces à coloniser de nouveaux territoires par manque de connexions entre les milieux favorables. Un climat plus chaud permettra une intensification de l'agriculture en montagne, accompagnée des effets néfastes déjà bien connus en plaine, ou pourrait favoriser certaines maladies. De plus, les printemps plus précoces décaleront le développement de certaines espèces, ce qui pourrait fortement modifier les interactions entre espèces et les chaînes trophiques.Les conséquences des changements climatiques sur la biodiversité dépendront aussi des décisions prises au niveau national et international et des mesures prises pour la protection du climat. Afin de limiter les pertes, il est important de mettre en place des corridors favorisant la colonisation de nouvelles aires par les espèces et d'utiliser les synergies possibles entre protection de la biodiversité et lutte contre les changements climatiques. De plus, le monitoring des espèces les plus sensibles aidera à développer, avant qu'il ne soit trop tard, les mesures complémentaires nécessaires à leur conservation.
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Mucosal candidiasis is frequent in immunocompromised HIV-infected highly active antiretroviral (HAART) naive patients or those who have failed therapy. Mucosal candidiasis is a marker of progressive immune deficiency. Because of the frequently marked and prompt immune reconstitution induced by HAART, there is no recommendation for primary antifungal prophylaxis of mucosal candidiasis in the HIV setting in Europe, although it has been evidenced as effective in the pre-HAART era. Fluconazole remains the first line of therapy for both oropharyngeal candidiasis and oesophageal candidiasis and should be preferred to itraconazole oral solution (or capsules when not available) due to fewer side effects. For patients who still present with fluconazole-refractory mucosal candidiasis, oral treatment with any other azole should be preferred based on precise Candida species identification and susceptibility testing results in addition to the optimization of HAART when feasible. For vaginal candidiasis, topical therapy is preferred.
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On June 26-27, 2006, 60 academic and industry scientists gathered during the PROSAFE workshop to discuss recommendations on taxonomy, antibiotic resistance, in vitro assessment of virulence and in vivo assessment of safety of probiotics used for human consumption. For identification of lactic acid bacteria (LAB) intended for probiotic use, it was recommended that conventional biochemical methods should be complemented with molecular methods and that these should be performed by an expert lab. Using the newly developed LAB Susceptibility test Medium (LSM), tentative epidemiological cut-off values were proposed. It was recommended that potentially probiotic strains not belonging to the wildtype distributions of relevant antimicrobials should not be developed as future products for human or animal consumption. Furthermore, it was recommended that the use of strains harbouring known and confirmed virulence genes should be avoided. Finally, for in vivo assessment of safety by investigating strain pathogenicity in animal models, the rat endocarditis model appeared to be the most reliable model tested in the PROSAFE project. Moreover, consensus was reached for approving the necessity of a human colonisation study in a randomised placebo-controlled double-blind design; however, further discussions are needed on the details of such as study.
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IMPORTANCE: This study addresses the value of patients' reported symptoms as markers of tumor recurrence after definitive therapy for head and neck squamous cell carcinoma. OBJECTIVE: To evaluate the correlation between patients' symptoms and objective findings in the diagnosis of local and/or regional recurrences of head and neck squamous cell carcinomas in the first 2 years of follow-up. DESIGN: Retrospective single-institution study of a prospectively collected database. SETTING: Regional hospital. PARTICIPANTS: We reviewed the clinical records of patients treated for oral cavity, oropharyngeal, laryngeal, and hypopharyngeal carcinomas between January 1, 2008, and December 31, 2009, with a minimum follow-up of 2 years. MAIN OUTCOMES AND MEASURES: Correlation between symptoms and oncologic status (recurrence vs remission) in the posttreatment period. RESULTS: Of the 101 patients included, 30 had recurrences. Pain, odynophagia, and dysphonia were independently correlated with recurrence (odds ratios, 16.07, 11.20, and 5.90, respectively; P < .001). New-onset symptoms had the best correlation with recurrences. Correlation was better between 6 to 12 and 18 to 21 months after therapy and in patients initially treated unimodally (P < .05). Primary stage and tumor site had no effect. CONCLUSIONS AND RELEVANCE: The correlation between symptoms and oncologic status is low during substantial periods within the first 2 years of follow-up. New-onset symptoms, especially pain, odynophagia, or dysphonia, better correlate with tumor recurrence, especially in patients treated unimodally.
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Les élevages d'animaux de rente hébergent de plus en plus de bêtes. Cette situation génère une accumulation de poussière organique, constituée de particules inertes et de microorganismes, issus de la nourriture, de la litière, des matières fécales, des pellicules de la peau, des poils, etc. L'activité des animaux et l'activité professionnelle favorisent une remise en suspension de cette poussière, qui peut se propager à l'extérieur. Ces émissions de particules organiques dans l'environnement soulèvent des inquiétudes pour la santé des riverains. Ces craintes sont légitimes, puisque les problèmes respiratoires, allergiques ou toxiques sont bien connus chez les travailleurs agricoles exposés à de fortes doses de poussières organiques. Un autre risque sanitaire lié aux élevages intensifs d'animaux est la dissémination de bactéries résistantes aux antibiotiques dans l'environnement avec, pour éventuelle conséquence, une transmission de ces souches aux personnes résidant à proximité. Cette problématique est bien connue dans les élevages de porcs fréquemment colonisés par des SARM (Staphylococcus aureus résistant à la méticilline), qui sont transmis aux éleveurs. Les deux études analysées ci-dessous ont investigué cette problématique de dissémination des particules organiques dans l'environnement et les conséquences sur la santé des riverains. La première a étudié le lien entre le fait de résider à proximité de fermes d'élevage d'animaux et la prévalence de maladies respiratoires. La deuxième a étudié le risque de colonisation nasale par des SARM dans une population de vétérans vivant à proximité d'élevages intensifs de porcs.
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Halecium petrosum and Halecium pusillum on the alga Halimeda tuna from Tossa de Mar, northeastern Spain, were studied. Asexual reproduction of H. petrosum, by stolonisation, occurred throughout the year except for July and August. Asexual reproduction of H. pusillum, by planktonic propagules, occurred throughout the year. Sexual reproduction was limited to the autumn in H. petrosum and spring in H. pusillum. The growth rates of colonies of both species were rapid but declined with increased size. Mean colony size over two consecutive two week periods increased approximately five-fold and three-fold for H. petrosum, and six-fold and four-fold for H. pusillum. Mortality was estimated to be high for both species, especially in summer. The maximum life span of colonies (ramets) of both species was estimated to be only eight weeks. Consequently most colonies do not reproduce sexually. The absence of reproduction of H. petrosum in summer, when the turnover of algal thalli was greatest, probably contributed to the summer decline in its abundance. In both species the genet (clone) survives for unknown, possibly very long, periods by asexual reproduction which facilites colonisation of other substrata.
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ABSTRACT The network of actin cytoskeleton is composed of actin filaments (F-actin) that are made by polymerisation of actin monomers and actin binding proteins. It is required for growth and morphogenesis of eukaryotic cells. The labelling of F-actin with constitutively expressed GFP-Talin (Kost et al., 1998) reveals the organisation of cellular actin networks in plants. Due to the lack of information on actin cytoskeleton through gametophytic development of the model moss plant Physcornitrella patens, stable transgenic lines overexpressing GFP-Talin were generated to detect F-actin structures. It is shown that the 35S promoter driven expression is not suitable for F-actin labelling in all cells. When it is replaced by the inducible heat-shock promoter Gmhsp17.3 from soybean, one hour mild heat stress at 37°C followed by recovery at 25°C is enough to induce efficient and transient labelling in all tissues without altering cellular morphology. The optimal observations of F-actin structures at different stages of moss development can be done between 12-18 hours after the induction. By using confocal microscopy, we demonstrate that stellated actin arrays were densely accumulated at the growing tip in regenerating protoplasts, apical protonemal cells and rhizoids and connected with a fine dispersed F-actin mesh. Following three-dimensional growth, the cortical star-like structures are widespread in the meristematic cells of developing bud and young gametophores. On the contrary, undulating networks of actin cables are found at the final stage of cell differentiation. During redifferentiation of mature leaf cells into protonemal filaments the rather stagnant web of actin cables is replaced by diffuse actin meshwork. In eukaryotes, nucleation of the actin monomers prior to their polymerization is driven by the seven-subunit ARP2/3 complex and formins. We cloned the gene encoding the ARP3 subunit of P. patens and generated arp3 mutants of the moss through gene disruption. The knockout of ARP3 affects the elongation of chloronemal cells and blocks further differentiation of caulonemal cells and rhizoids, and the gametophores are slightly stunted compared to wild-type. The arp mutants were created in the heat-shock inducible GFP-Talin strains allowing us to visualise a disorganised actin network and a lack of star-like actin cytoskeleton arrays. We conclude that ARP2/3 dependent nucleation of actin filaments is critical for the growth of filamentous cells, which in turn influences moss colonization. In complementation assays, the overexpression of Physcomitrella and Arab idopsis ARP3 genes in the moss arp3 mutant results in full recovery of wild type phenotype. In contrast the ARP3 subunit of fission yeast is not able to complement the moss arp3 mutant of moss indicating that regulation of the ARP2/3 dependent actin nucleation diverged in different kingdoms. RESUME Le réseau d'actine est composé de filaments de F-actine et d'un ensemble de protéines s'y attachant (Actin binding proteins). Le réseau d'actine est nécessaire à la croissance et à la morphogenèse de toutes les cellules eucaryotes. Chez les plantes, le marquage ainsi que l'étude de l'organisation du réseau d'actine ont été réalisés en utilisant une fusion GFP-Talin (Kost et al., 1998) exprimée sous le control d'un promoteur constitutif. Afin d'étudier les structures F-actine dans les cellules de Physcomitrella Patens et pour combler le manque d'information sur le développement des gamétophores, des lignées transgéniques stables surexprimant GFP-Talin ont été crées. Nous avons démontré que l'utilisation du promoteur 35S est inadéquate pour le marquage complet et homogène des filaments d'actine dans toutes les cellules de P. patens. Par contre, l'utilisation du promoteur inductible Gmhsp17.3 nous a permis de réaliser un marquage transitoire et général dans tous les tissus de la mousse. Une heure de choc thermique à 37°C suivis d'un temps de récupération de 12-18h à 25°C sont les conditions optimales (sans dommages cellulaires) pour l'observation des structures F-actine à différentes étapes de développement de la mousse. En utilisant la microscopie confocale, nous avons observé l'existence de structures F-actine accumulées en forme d'étoiles. Ces structures, qui sont liées au réseau de microfilaments d'actine, ont été observées dans les protoplastes en régénération, les cellules des protonema apicales ainsi que dans les rhizoïdes. En suivant la croissance tridimensionnelle, ces structures en étoiles ont été observées dans les cellules meristématiques des bourgeons et des jeunes gamétophores. Par contre, dans les cellules différentiées ces structures laissent place à des réseaux de câbles épais. Nous avons également remarqué que durant la redifferentiation des cellules foliaires le réseau de câbles de F-actine est remplacé par un réseau de F-actine diffus. Dans les cellules eucaryotes, la nucléation des filaments d'actirie précédant leur polymérisation est contrôlé par sept sous unités du complexe ARP2/3 et par des formines. Nous avons isolé le gène codant pour la sous unité ARP3 de P. patens et nous avons crée des mutants arp3 par intégration ciblée (Knockout). L'élongation des cellules chloronema est clairement affectée dans les mutants arp3. La différentiation des caulonemata et des rhizoïdes est bloquée et les gametophores sont légèrement plus courts comparé au type sauvage. A fin d'étudier l'organisation des filaments d'actines dans les mutants arp3, nous avons aussi réalisé un arp3-knockout dans la lignée Hsp-GFP-Talin. La nouvelle lignée générée nous a permis de visualiser une désorganisation du réseau d'actine et une absence complète de structures de F-actine accumulée en forme d'étoiles. Les résultats obtenus nous amènent à conclure que la nucléation (ARP2/3 dépendante) des filaments d'actine est indispensable à la croissance des cellules filamenteuses. Par conséquent, les filaments d'actine semblent avoir un rôle dans la colonisation des milieux par les mousses. Nous avons également procédé à des essais de complémentation du mutant arp3. La surexpression des gènes ARP3 de Physcomitrella et d'Arabidopsis dans les cellules du mutant arp3 rétabli complètement le phénotype WT. Par contre, le gène ARP3 des levures n'est pas suffisant pour complémenter la même mutation dans les cellules de mousses. Ce résultat démontre que les mécanismes de régulation de la nucléation des filaments d'actine (ARP2/3 dépendante) sont différents entre les différents groupes d'eucaryotes.
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La présente thèse met en évidence trois rôles des champignons dans la voie oxalate-carbonate. (i) La dynamique fongique de production des cristaux d'oxalate de calcium montre une diminution du nombre de ces cristaux comparativement à ceux préalablement produits. Afin de confirmer ce résultat, une méthode analytique faisant usage de la chromatographie liquide mesurant l'oxalate total, a été mise en pratique. De plus, des champignons à pourriture blanche ont été cultivés sur un milieu Schlegel couramment utilisé par les bactériologistes pour montrer la dissolution bactérienne des oxalates de calcium. Certains champignons se sont révélés positifs au test. (ii) Une approche en microcosme a été employée pour comprendre le rôle respectif des champignons et des bactéries dans la voie oxalate-carbonate. Champignons et bactéries sont la composante biologique du système oxalate-carbonate et sont donc ajoutés au sol des microcosmes selon les séries : (A) champignons seuls, (B) bactéries seules et (C) champignons et bactéries ensemble. En prenant en considération la variable oxalate et en opérant une approche factorielle en accord avec la théorie de la hiérarchie, les séries additionnelles suivantes ont été étudiées : (D) champignon plus oxalate, (E) bactéries plus oxalate et (F) champignon et bactéries ensemble plus oxalate. En présence d'oxalate de calcium les résultats des quantités de champignon vivant (évaluées par dosage de l'ergostérol) au cours du temps montrent que la rapidité de colonisation des microcosmes est accélérée de trois semaines ; c'est une fertilisation du sol opérée par l'oxalate qui favorise la biomasse vivante du champignon. Les champignons à leur tour survivent sur le long terme (3 mois) seulement en présence des bactéries sinon leur biomasse vivante reste faible. Par conséquent, c'est l'interaction entre champignons et bactéries sous forme de coexistence qui permet leur survie réciproque. Les champignons interagissent en synergie avec les bactéries dans le sol du microcosme mais les bactéries, moteur de l'alcalinisation du sol, survivent plus longtemps et atteignent des populations plus élevées seulement quand le champignon et l'oxalate sont présents. En plus des résultats sur les quantités de champignons et de bactéries, le suivi du pH pour toutes les séries des microcosmes examinées laisse apparaître une propriété émergente. Pour l'unique série (F), il se produit une alcalinisation du milieu de deux unités et demie de pH. L'hypothèse de base selon laquelle l'oxalate est responsable d'une favorisation de la voie oxalate-carbonate a été vérifiée. Le rôle des champignons est de favoriser les populations bactériennes sous l'action fertilisante de l'oxalate. (iii) L'origine du calcium, une des questions à résoudre les plus importantes afin que la voie oxalate-carbonate agisse comme un puits de carbone, a été abordée théoriquement, par une littérature élargie, et expérimentalement en boîte de Pétri, en utilisant la colonisation fongique. Le rôle des champignons est de transloquer et libérer du calcium activement et passivement dans le sol.
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BACKGROUND: Over 50% of patients with head and neck squamous cell carcinoma (HNSCC) present with locoregionally advanced disease. Those at intermediate-to-high risk of recurrence after definitive therapy exhibit advanced disease based on tumour size or lymph node involvement, non-oropharynx primary sites, human papillomavirus (HPV)-negative oropharyngeal cancer, or HPV-positive oropharynx cancer with smoking history (>10-pack-years). Non-surgical approaches include concurrent chemoradiotherapy, induction chemotherapy followed by definitive radiotherapy or chemoradiotherapy, or radiotherapy alone. Following locoregional therapies (including surgical salvage of residual cervical nodes), no standard intervention exists. Overexpression of epidermal growth factor receptor (EGFR), an ErbB family member, is associated with poor prognosis in HNSCC. EGFR-targeted cetuximab is the only targeted therapy that impacts overall survival and is approved for HNSCC in the USA or Europe. However, resistance often occurs, and new approaches, such as targeting multiple ErbB family members, may be required. Afatinib, an irreversible ErbB family blocker, demonstrated antiproliferative activity in preclinical models and comparable clinical efficacy with cetuximab in a randomized phase II trial in recurrent or metastatic HNSCC. LUX-Head & Neck 2, a phase III study, will assess adjuvant afatinib versus placebo following chemoradiotherapy in primary unresected locoregionally advanced intermediate-to-high-risk HNSCC. METHODS/DESIGN: Patients with primary unresected locoregionally advanced HNSCC, in good clinical condition with unfavourable risk of recurrence, and no evidence of disease after chemoradiotherapy will be randomized 2:1 to oral once-daily afatinib (40 mg starting dose) or placebo. As HPV status will not be determined for eligibility, unfavourable risk is defined as non-oropharynx primary site or oropharynx cancer in patients with a smoking history (>10 pack-years). Treatment will continue for 18 months or until recurrence or unacceptable adverse events occur. The primary endpoint measure is duration of disease-free survival; secondary endpoint measures are disease-free survival rate at 2 years, overall survival, health-related quality of life and safety. DISCUSSION: Given the unmet need in the adjuvant treatment of intermediate-to-high-risk HNSCC patients, it is expected that LUX-Head & Neck 2 will provide new insights into treatment in this setting and might demonstrate the ability of afatinib to significantly improve disease-free survival, compared with placebo. TRIAL REGISTRATION: ClinicalTrials.gov NCT01345669.
Resumo:
Cessation of traditional management threatens semi-natural grassland diversity through the colonisation or increase of competitive species adapted to nutrient-poor conditions. Regular mowing is one practice that controls their abundance. This study evaluated the ecophysiological mechanisms limiting short- and long-term recovery after mowing for Festuca paniculata, a competitive grass that takes over subalpine grasslands in the Alps following cessation of mowing. We quantified temporal variations in carbon (C) and nitrogen (N) content, starch, fructan and total soluble sugars in leaves, stem bases and roots of F. paniculata during one growth cycle in mown and unmown fields and related them to the dynamics of soil mineral N concentration and soil moisture. Short-term results suggest that the regrowth of F. paniculata following mowing might be N-limited, first because of N dilution by C increments in the plant tissue, and second, due to low soil mineral N and soil moisture at this time of year. However, despite short-term effects of mowing on plant growth, C and N content and concentration at the beginning of the following growing season were not affected. Nevertheless, total biomass accumulation at peak standing biomass was largely reduced compared to unmown fields. Moreover, lower C storage capacity at the end of the growing season impacted C allocation to vegetative reproduction during winter, thereby dramatically limiting the horizontal growth of F. paniculata tussocks in the long term. We conclude that mowing reduces the growth of F. paniculata tussocks through both C and N limitation. Such results will help understanding how plant responses to defoliation regulate competitive interactions within plant communities.