L’importance du rendement, du soutien des adultes, des attentes de réussite et de la valeur accordée aux mathématiques dans les choix de filières de formation préuniversitaire des étudiantes issues des séquences de mathématiques enrichies

La présente étude s’intéresse aux choix de filières de formation des filles comparées aux garçons. La présence des filles dans les filières de formation dans le domaine des sciences, de la technologie, du génie et de la mathématique (STGM) est moins importante que celle des garçons. Ce fait est documenté dans la plupart des pays industrialisés (OCDE, 2013). Les décideurs sont préoccupés par cette sous-représentation des filles et des femmes dans ces domaines et s’affairent à comprendre le phénomène, dans le but d’agir pour changer la situation (Drouin et al., 2008; MCCCF, 2011). Or, les facteurs d’influence pour expliquer cet écart entre les garçons et les filles sont nombreux et ne font pas l’objet d’un consensus dans la littérature (Ceci et al., 2009). Toutefois, plusieurs s’entendent pour dire que les mathématiques, importantes dans les profils de formation en STGM, et la façon dont les filles les perçoivent pourraient expliquer, en partie, leurs choix (Rowan-Kenyon et al., 2012 et Wang et al., 2013). Ces auteurs ont aussi suggéré que le contexte social et les croyances des filles au sujet des mathématiques seraient déterminants dans le processus de choix impliquant cette discipline. Un modèle théorique sociocognitif, inspiré par les travaux de Lent et al, (1994-2006), expliquant le processus de choix scolaires et professionnels a permis de conceptualiser les liens entre les déterminants socio-motivationnels spécifiques aux mathématiques. L’objectif général de la présente étude était de mieux documenter l’importance des mathématiques dans les choix de filières de formation menant aux carrières en STGM. Spécifiquement, nous avons examiné les relations entre le rendement en mathématiques, la perception des élèves quant au contexte social (soutien des parents et enseignants), leurs attentes de réussite, la valeur qu’ils accordent aux mathématiques (sentiment d’autoefficacité, anxiété, perception de l’utilité et intérêt) et les choix de filières de formation générale après leur secondaire (sciences humaines sans mathématiques, sciences humaines avec mathématiques, sciences de la santé et sciences pures). Nous avons exploré les distinctions entre les filles et les garçons. Pour ce faire, 1129 élèves finissants ont été questionnés au sujet de leurs motivations en mathématiques et de leurs intentions de formation post-secondaire. Par la suite, une comparaison entre les 583 filles et les 543 garçons a été réalisée par des analyses de régression logistiques multinomiales. Les résultats montrent que plusieurs déterminants permettent de dégager des similitudes et des différences quant aux choix de filières de formation des filles et des garçons. D’abord, il semble que pour la plupart des élèves, filles ou garçons, un rendement élevé et un important soutien des enseignants tel que perçu par les élèves à la fin du secondaire est davantage lié aux choix de filières en sciences pures et en sciences de la santé qu’en sciences humaines avec ou sans mathématiques. Toutefois, le soutien des parents perçu est plus déterminant pour les filles qui choisissent les sciences de la santé que pour les garçons. Le soutien des enseignants perçu est plus déterminant pour les garçons qui choisissent les sciences humaines que pour les filles. Aussi, un faible sentiment d’autoefficacité en mathématiques serait associé au choix de filières en sciences humaines, alors qu’une forte anxiété en mathématiques chez les filles serait associée aux filières en sciences de la santé. Pour les garçons, c’est davantage l’intérêt en mathématiques qui est déterminant pour choisir la filière des sciences pures. La perception de l’utilité des mathématiques est déterminante à la fois pour les garçons et pour les filles qui choisissent les filières de sciences les menant à des carrières en STGM. En somme, nos résultats suggèrent que le soutien en mathématiques de la part des adultes significatifs, tel que perçu par les élèves, est moins prépondérant que les attentes de réussite (sentiment d’autoefficacité et anxiété) et la valeur accordée aux mathématiques (intérêt et utilité perçue) pour comparer les garçons et les filles dans leurs choix de filières. À la lumière des résultats obtenus, il nous semble que l’implantation de mesures, dans les milieux scolaires, pour renforcer le sentiment d’autoefficacité des jeunes filles en mathématiques et surtout pour diminuer leur taux d’anxiété dans cette matière serait une voie prometteuse pour atteindre la parité entre les garçons et les filles dans les filières en STGM.

L’importance du rendement, du soutien des adultes, des attentes de réussite et de la valeur accordée aux mathématiques dans les choix de filières de formation préuniversitaire des étudiantes issues des séquences de mathématiques enrichies

La présente étude s’intéresse aux choix de filières de formation des filles comparées aux garçons. La présence des filles dans les filières de formation dans le domaine des sciences, de la technologie, du génie et de la mathématique (STGM) est moins importante que celle des garçons. Ce fait est documenté dans la plupart des pays industrialisés (OCDE, 2013). Les décideurs sont préoccupés par cette sous-représentation des filles et des femmes dans ces domaines et s’affairent à comprendre le phénomène, dans le but d’agir pour changer la situation (Drouin et al., 2008; MCCCF, 2011). Or, les facteurs d’influence pour expliquer cet écart entre les garçons et les filles sont nombreux et ne font pas l’objet d’un consensus dans la littérature (Ceci et al., 2009). Toutefois, plusieurs s’entendent pour dire que les mathématiques, importantes dans les profils de formation en STGM, et la façon dont les filles les perçoivent pourraient expliquer, en partie, leurs choix (Rowan-Kenyon et al., 2012 et Wang et al., 2013). Ces auteurs ont aussi suggéré que le contexte social et les croyances des filles au sujet des mathématiques seraient déterminants dans le processus de choix impliquant cette discipline. Un modèle théorique sociocognitif, inspiré par les travaux de Lent et al, (1994-2006), expliquant le processus de choix scolaires et professionnels a permis de conceptualiser les liens entre les déterminants socio-motivationnels spécifiques aux mathématiques. L’objectif général de la présente étude était de mieux documenter l’importance des mathématiques dans les choix de filières de formation menant aux carrières en STGM. Spécifiquement, nous avons examiné les relations entre le rendement en mathématiques, la perception des élèves quant au contexte social (soutien des parents et enseignants), leurs attentes de réussite, la valeur qu’ils accordent aux mathématiques (sentiment d’autoefficacité, anxiété, perception de l’utilité et intérêt) et les choix de filières de formation générale après leur secondaire (sciences humaines sans mathématiques, sciences humaines avec mathématiques, sciences de la santé et sciences pures). Nous avons exploré les distinctions entre les filles et les garçons. Pour ce faire, 1129 élèves finissants ont été questionnés au sujet de leurs motivations en mathématiques et de leurs intentions de formation post-secondaire. Par la suite, une comparaison entre les 583 filles et les 543 garçons a été réalisée par des analyses de régression logistiques multinomiales. Les résultats montrent que plusieurs déterminants permettent de dégager des similitudes et des différences quant aux choix de filières de formation des filles et des garçons. D’abord, il semble que pour la plupart des élèves, filles ou garçons, un rendement élevé et un important soutien des enseignants tel que perçu par les élèves à la fin du secondaire est davantage lié aux choix de filières en sciences pures et en sciences de la santé qu’en sciences humaines avec ou sans mathématiques. Toutefois, le soutien des parents perçu est plus déterminant pour les filles qui choisissent les sciences de la santé que pour les garçons. Le soutien des enseignants perçu est plus déterminant pour les garçons qui choisissent les sciences humaines que pour les filles. Aussi, un faible sentiment d’autoefficacité en mathématiques serait associé au choix de filières en sciences humaines, alors qu’une forte anxiété en mathématiques chez les filles serait associée aux filières en sciences de la santé. Pour les garçons, c’est davantage l’intérêt en mathématiques qui est déterminant pour choisir la filière des sciences pures. La perception de l’utilité des mathématiques est déterminante à la fois pour les garçons et pour les filles qui choisissent les filières de sciences les menant à des carrières en STGM. En somme, nos résultats suggèrent que le soutien en mathématiques de la part des adultes significatifs, tel que perçu par les élèves, est moins prépondérant que les attentes de réussite (sentiment d’autoefficacité et anxiété) et la valeur accordée aux mathématiques (intérêt et utilité perçue) pour comparer les garçons et les filles dans leurs choix de filières. À la lumière des résultats obtenus, il nous semble que l’implantation de mesures, dans les milieux scolaires, pour renforcer le sentiment d’autoefficacité des jeunes filles en mathématiques et surtout pour diminuer leur taux d’anxiété dans cette matière serait une voie prometteuse pour atteindre la parité entre les garçons et les filles dans les filières en STGM.

Enriched teaching of mathematics in the junior and senior high school; a source book for teachers of mathematics, listing chiefly free and low cost illustrative and supplementary materials,

Blank pages are provided at the end of each section for listing additional sources.

Easy mathematics, chiefly arithmetic : being a collection of hints to teachers, parents, self-taught students, and adults, and containing a summary or indication of most things in elementary mathematics useful to be known /

Folded table of 3-figure logarithms at end.

Pre-Service Teachers’ Mathematics Language and Reflection in the Context of an Early Childhood Mathematics Methods Course

Thesis (Ph.D.)--University of Washington, 2016-06

An online community of practice for pre-service and beginning teachers of secondary mathematics

The aim of this study was to investigate how a community of practice focused on learning to teach secondary mathematics was created and sustained by pre-service and beginning teachers. Bulletin board discussions of one pre-service cohort are analysed in terms of Wenger’s (1998) three defining features of a community of practice: mutual engagement, joint enterprise, and a shared repertoire. The study shows that the emergent design of the community contributed to its sustainability in allowing the pre-service teachers to define their own professional goals and values. Sustainability was also related to how the participants expanded, transformed, and maintained the community during the pre-service program and after graduation.

Building learning communities to support beginning teachers use of technology

This paper reports on the early stages of a three year study that is investigating the impact of a technology-enriched teacher education program on beginning teachers' integration of computers, graphics calculators, and the internet into secondary school mathematics classrooms. Whereas much of the existing research on the role of technology in mathematics learning has been concerned with effects on curriculum content or student learning, less attention has been given to the relationship between technology use and issues of pedagogy, in particular the impact on teachers' professional learning in the context of specific classroom and school environments. Our research applies sociocultural theories of learning to consider how beginning teachers are initiated into a collaborative professional community featuring both web-based and face to face interaction, and how participation in such a community shapes their pedagogical beliefs and practices. The aim of this paper is to analyse processes through which the emerging community was established and sustained during the first year of the study. We examine features of this community in terms of identity formation, shifts in values and beliefs, and interaction patterns revealed in bulletin board discussion between students and lecturers.

Transforming Mathematics Learning for Students and Teachers with Digital Technologies

Силия Хойлс, Ричардс Нос - Това представяне е вдъхновено от делото на Сиймър Пепърт и много други от целия свят (включително Джим Капут и наши колеги от България), които са работили и работят в духа на конструкционизма и с които сме имали щастието да си сътрудничим в областта на математическото образование и дигиталните технологии в течение на десетилетия.

Analyzing Elementary Preservice Teachers’ Development of Content and Pedagogical Content Knowledge in Mathematics through Microteaching Lesson Study

This study examines the effect of Microteaching Lesson Study participation on the mathematics content and pedagogical content knowledge of 52 elementary preservice teachers. Preliminary findings, which are positive, are discussed.

A Jaworskian analysis of four senior class primary teachers endeavouring to teach mathematics from a constructivist-compatible perspective

A constructivist philosophy underlies the Irish primary mathematics curriculum. As constructivism is a theory of learning its implications for teaching need to be addressed. This study explores the experiences of four senior class primary teachers as they endeavour to teach mathematics from a constructivist-compatible perspective with primary school children in Ireland over a school-year period. Such a perspective implies that children should take ownership of their learning while working in groups on tasks which challenge them at their zone of proximal development. The key question on which the research is based is: to what extent will an exposure to constructivism and its implications for the classroom impact on teaching practices within the senior primary mathematics classroom in both the short and longer term? Although several perspectives on constructivism have evolved (von Glaserfeld (1995), Cobb and Yackel (1996), Ernest (1991,1998)), it is the synthesis of the emergent perspective which becomes pivotal to the Irish primary mathematics curriculum. Tracking the development of four primary teachers in a professional learning initiative involving constructivist-compatible approaches necessitated the use of Borko’s (2004) Phase 1 research methodology to account for the evolution in teachers’ understanding of constructivism. Teachers’ and pupils’ viewpoints were recorded using both audio and video technology. Teachers were interviewed at the beginning and end of the project and also one year on to ascertain how their views had evolved. Pupils were interviewed at the end of the project only. The data were analysed from a Jaworskian perspective i.e. using the categories of her Teaching Triad of management of learning, mathematical challenge and sensitivity to students. Management of learning concerns how the teacher organises her classroom to maximise learning opportunities for pupils. Mathematical challenge is reminiscent of the Vygotskian (1978) construct of the zone of proximal development. Sensitivity to students involves a consciousness on the part of the teacher as to how pupils are progressing with a mathematical task and whether or not to intervene to scaffold their learning. Through this analysis a synthesis of the teachers’ interpretations of constructivist philosophy with concomitant implications for theory, policy and practice emerges. The study identifies strategies for teachers wishing to adopt a constructivist-compatible approach to their work. Like O’Shea (2009) it also highlights the likely difficulties to be experienced by such teachers as they move from utilising teacher-dominated methods of teaching mathematics to ones in which pupils have more ownership over their learning.

Perspectives of Teachers Regarding the Integration of Mathematics and Science at the Secondary School Level

The integration of mathematics and science in secondary schools in the 21st century continues to be an important topic of practice and research. The purpose of my research study, which builds on studies by Frykholm and Glasson (2005) and Berlin and White (2010), is to explore the potential constraints and benefits of integrating mathematics and science in Ontario secondary schools based on the perspectives of in-service and pre-service teachers with various math and/or science backgrounds. A qualitative and quantitative research design with an exploratory approach was used. The qualitative data was collected from a sample of 12 in-service teachers with various math and/or science backgrounds recruited from two school boards in Eastern Ontario. The quantitative and some qualitative data was collected from a sample of 81 pre-service teachers from the Queen’s University Bachelor of Education (B.Ed) program. Semi-structured interviews were conducted with the in-service teachers while a survey and a focus group was conducted with the pre-service teachers. Once the data was collected, the qualitative data were abductively analyzed. For the quantitative data, descriptive and inferential statistics (one-way ANOVAs and Pearson Chi Square analyses) were calculated to examine perspectives of teachers regardless of teaching background and to compare groups of teachers based on teaching background. The findings of this study suggest that in-service and pre-service teachers have a positive attitude towards the integration of math and science and view it as valuable to student learning and success. The pre-service teachers viewed the integration as easy and did not express concerns to this integration. On the other hand, the in-service teachers highlighted concerns and challenges such as resources, scheduling, and time constraints. My results illustrate when teachers perceive it is valuable to integrate math and science and which aspects of the classroom benefit best from the integration. Furthermore, the results highlight barriers and possible solutions to better the integration of math and science. In addition to the benefits and constraints of integration, my results illustrate why some teachers may opt out of integrating math and science and the different strategies teachers have incorporated to integrate math and science in their classroom.