548 resultados para désir
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Choline is an important metabolite in all cells due to the major contribution of phosphatidylcholine to the production of membranes, but it takes on an added role in cholinergic neurons where it participates in the synthesis of the neurotransmitter acetylcholine. We have cloned a suppressor for a yeast choline transport mutation from a Torpedo electric lobe yeast expression library by functional complementation. The full-length clone encodes a protein with 10 putative transmembrane domains, two of which contain transporter-like motifs, and whose expression increased high-affinity choline uptake in mutant yeast. The gene was called CTL1 for its choline transporter-like properties. The homologous rat gene, rCTL1, was isolated and found to be highly expressed as a 3.5-kb transcript in the spinal cord and brain and as a 5-kb transcript in the colon. In situ hybridization showed strong expression of rCTL1 in motor neurons and oligodendrocytes and to a lesser extent in various neuronal populations throughout the rat brain. High levels of rCTL1 were also identified in the mucosal cell layer of the colon. Although the sequence of the CTL1 gene shows clear homology with a single gene in Caenorhabditis elegans, several homologous genes are found in mammals (CTL2–4). These results establish a new family of genes for transporter-like proteins in eukaryotes and suggest that one of its members, CTL1, is involved in supplying choline to certain cell types, including a specific subset of cholinergic neurons.
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Cette étude qui relève du domaine de la traduction philosophique (lato sensu) a pour objet deux versions de la Logique de Dumarsais ([1769]1797) éditées en Espagne (1800). Nous montrons que ces deux Lógicas, oeuvres de deux traducteurs différents, qui eurent chacun des fins également différentes, comme le prouvent le contexte bibliographique et les métatextes respectifs, manifestent la présence d’une terminologie espagnole divergente pour les termes clé de la théorie de la connaissance que l’auteur français exposa dans les pages initiales de sa Logique. La première de ces traductions, qui attribue à la logique un rôle d’introduction aux sciences, choisit des termes systématiquement calqués sur ceux de Dumarsais tandis que J. M. Alea (1781-1826) argumente l’emploi d’une terminologie spécifique, non concordante avec celle du texte source. Ces infidélités terminologiques (et in fine idéologiques) de J. M. Alea peuvent s’expliquer par le désir de ce traducteur de mettre à jour une théorie de la connaissance qu’il voudra rendre conforme à celle de Condillac.
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This article is the English version of “Traducción y terminología. A propósito de dos versiones al español de la Logique (Madrid, 1800) de Dumarsais” by Brigitte Lépinette. It was not published on the print version of MonTI for reasons of space. The online version of MonTI does not suffer from these limitations, and this is our way of promoting plurilingualism.
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[v.6-7] Insectes (atlas, pt.2)
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[v.6-7] Insectes (atlas, pt.1)
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Cette thèse traite de quelques moments clés dans l’histoire urbaine et architecturale moderne de la ville de Tunis. Elle les aborde conjointement à la problématique du percement de son noyau historique : la médina, née d’un projet de modernisation urbaine lancé par les beys de Tunis à la fin du XIXe siècle, poursuivi par le protectorat français de 1881 à 1956, puis par le gouvernement indépendant de 1956 à 1987. Partant, la recherche est répartie sur trois temps avec, au centre, le projet de la percée dite de la Casbah adopté par le Président Bourguiba à la fin de 1959. Pour plusieurs raisons, ce moment est cité rapidement dans la littérature malgré son importance dans la compréhension du visage actuel de la capitale tunisienne. Pour le saisir, on a dû retourner aux premières tentatives de percement de la médina de Tunis par le colonisateur français en 1887. Puis, on s’est progressivement approché de l’ancêtre direct de la percée bourguibienne paru sur le Plan directeur de Tunis en 1948. De ce premier temps, on a mis en valeur les stratégies coloniales dans leur gestion du territoire et leur rapport au processus de valorisation/dévalorisation du patrimoine issu de la civilisation arabo-islamique. Le second temps, qui correspond au plan de décolonisation mené par l’État indépendant dès 1955, est marqué par le lancement d’un « concours international ouvert pour une étude d’aménagement de la ville de Tunis » organisé par le Secrétariat d’État aux travaux publics en collaboration avec l’Union internationale des architectes. L’étude de cet événement et du colloque qui l’a suivi a ôté le voile sur ses raisons d’être politico-économiques que dissimulaient les usuels soucis de l’hygiène, de la circulation et de l’embellissement du Grand Tunis. Pour appuyer davantage ces constats, un troisième et dernier temps a été dédié au chantier de Tunis au lendemain du concours. L’accent mis sur les lieux symboliques du pouvoir et le désir obsessif des autorités à se les approprier ont réduit ce chantier à une redistribution concertée des symboles de la souveraineté nationale dans le but de centraliser et de personnifier le pouvoir en place. Le présent travail se situe dans le cadre des études postcoloniales et projette un regard critique sur la décolonisation en rapport avec ce qu’on a taxé d’urbanisme d’État. Propulsé par une certaine perception de la modernité, cet urbanisme est indissociable d’une instrumentalisation politique qui met l’accent sur les questions identitaires et patrimoniales, insiste sur la rupture avec le passé et tend à écarter l’opinion publique des questions inhérentes à l’aménagement du territoire et à la sauvegarde de la mémoire collective. En procédant par une analyse contextuelle de faits historiques et une lecture typomorphologique de la percée de la Casbah, cette recherche attire l’attention sur l’ampleur de certaines décisions gouvernementales concernant l’aménagement de l’espace urbain et la conservation de l’héritage architectural à court, moyen et long termes. Elle renseigne aussi sur le rôle des collectivités, de l’élite et des professionnels dans la canalisation de ces décisions pour ou contre leur droit à la ville.
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La nation s’est affirmée à partir de la fin du 18e siècle comme l’un des grands paramètres de la modernité. Sa remise en cause, tout spécialement dans les dernières décennies du siècle dernier, est à la fois partie prenante et symptomatique de l’actuel phénomène d’effritement des identités collectives. Le Québec n’échappe pas à ce courant de fond, comme en témoigne l’œuvre du vidéaste et cinéaste Robert Morin, qui propose une galerie de personnages en manque d’attaches et souvent réduits à leur propre subjectivité. Dans un contexte de questionnement généralisé des concepts de nation et de collectivité, ces individualités se sentent isolées et tentent désespérément de réactualiser les liens qui les unissent à leurs semblables, mais sans grand succès. La communauté revêt ainsi une dimension nostalgique, parcourant l’œuvre de Morin dans son entièreté et se manifestant de différentes manières, tant à l’écran qu’à travers son approche du médium qui reste grandement tributaire des pratiques filmiques et vidéographiques des années ’60 et ’70. Écartelé entre la prise de conscience de son isolement et son désir d’appartenir à une entité collective, qu’elle soit nationale ou autre, le sujet délié que l’on retrouve chez Morin, comme cette thèse tente de le démontrer, subit ce phénomène de déliaison et lutte simultanément pour l’enrayer.
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Ce mémoire de maîtrise étudie le traitement cinématographique de la sexualité et de la corporéité féminines dans le travail de réalisatrices contemporaines. Il prend appui sur les films Anatomie de l’enfer (Catherine Breillat, 2004), Sleeping Beauty (Julia Leigh, 2011), Nuit #1 (Anne Émond, 2011), et Klip (Maja Milos, 2012). Notre hypothèse est que ces réalisatrices adoptent une posture féministe, affirmée ou non, par leur révision des stéréotypes de genre relatifs au corps et à la sexualité féminine. Dans un premier temps, nous nous intéressons à la dynamique érotique entretenue, à travers l’Histoire, entre la femme comme objet de désir et l’homme comme sujet désirant, au cinéma comme ailleurs. Puis, nous analysons la déconstruction des stéréotypes de genre féminins de pudeur et de passivité au sein du corpus choisi. Nous démontrons ainsi qu’en révisant ces stéréotypes, les réalisatrices déjouent volontairement le spectateur dans son expérience érotique. Enfin, nous examinons les stratégies d’auto-réification du corps féminin récurrentes chez les cinéastes étudiées. Nous estimons que les cinéastes s’inscrivent de la sorte dans une tendance à la subversion observable dans les pratiques artistiques féministes contemporaines.