999 resultados para Prise de décisions
Resumo:
Very preterm infants are at risk of neurodevelopmental impairments, which may affect motor development, intelligence and behavior. Neurodevelopmental follow-up is offered to these children who represent 1% of Swiss births, and may show abnormal motor tone, which sometimes resolves spontaneously or evolves in cerebral palsy. Standardized tests explore intellectual functioning and may allow the diagnosis of specific learning impediments. Finally, behavior is assessed with standardized questionnaires which can reveal hyperactivity with or without attention deficit, impaired social relations, psychiatric troubles or autism, all more frequent amongst preterm children.
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We all make decisions of varying levels of importance every day. Because making a decision implies that there are alternative choices to be considered, almost all decision involves some conflicts or dissatisfaction. Traditional economic models esteem that a person must weight the positive and negative outcomes of each option, and based on all these inferences, determines which option is the best for that particular situation. However, individuals rather act as irrational agents and tend to deviate from these rational choices. They somewhat evaluate the outcomes' subjective value, namely, when they face a risky choice leading to losses, people are inclined to have some preference for risk over certainty, while when facing a risky choice leading to gains, people often avoid to take risks and choose the most certain option. Yet, it is assumed that decision making is balanced between deliberative and emotional components. Distinct neural regions underpin these factors: the deliberative pathway that corresponds to executive functions, implies the activation of the prefrontal cortex, while the emotional pathway tends to activate the limbic system. These circuits appear to be altered in individuals with ADHD, and result, amongst others, in impaired decision making capacities. Their impulsive and inattentive behaviors are likely to be the cause of their irrational attitude towards risk taking. Still, a possible solution is to administrate these individuals a drug treatment, with the knowledge that it might have several side effects. However, an alternative treatment that relies on cognitive rehabilitation might be appropriate. This project was therefore aimed at investigate whether an intensive working memory training could have a spillover effect on decision making in adults with ADHD and in age-matched healthy controls. We designed a decision making task where the participants had to select an amount to gamble with the chance of 1/3 to win four times the chosen amount, while in the other cases they could loose their investment. Their performances were recorded using electroencephalography prior and after a one-month Dual N-Back training and the possible near and far transfer effects were investigated. Overall, we found that the performance during the gambling task was modulated by personality factors and by the importance of the symptoms at the pretest session. At posttest, we found that all individuals demonstrated an improvement on the Dual N-Back and on similar untrained dimensions. In addition, we discovered that not only the adults with ADHD showed a stable decrease of the symptomatology, as evaluated by the CAARS inventory, but this reduction was also detected in the control samples. In addition, Event-Related Potential (ERP) data are in favor of an change within prefrontal and parietal cortices. These results suggest that cognitive remediation can be effective in adults with ADHD, and in healthy controls. An important complement of this work would be the examination of the data in regard to the attentional networks, which could empower the fact that complex programs covering the remediation of several executive functions' dimensions is not required, a unique working memory training can be sufficient. -- Nous prenons tous chaque jour des décisions ayant des niveaux d'importance variables. Toutes les décisions ont une composante conflictuelle et d'insatisfaction, car prendre une décision implique qu'il y ait des choix alternatifs à considérer. Les modèles économiques traditionnels estiment qu'une personne doit peser les conséquences positives et négatives de chaque option et en se basant sur ces inférences, détermine quelle option est la meilleure dans une situation particulière. Cependant, les individus peuvent dévier de ces choix rationnels. Ils évaluent plutôt les valeur subjective des résultats, c'est-à-dire que lorsqu'ils sont face à un choix risqué pouvant les mener à des pertes, les gens ont tendance à avoir des préférences pour le risque à la place de la certitude, tandis que lorsqu'ils sont face à un choix risqué pouvant les conduire à un gain, ils évitent de prendre des risques et choisissent l'option la plus su^re. De nos jours, il est considéré que la prise de décision est balancée entre des composantes délibératives et émotionnelles. Ces facteurs sont sous-tendus par des régions neurales distinctes: le chemin délibératif, correspondant aux fonctions exécutives, implique l'activation du cortex préfrontal, tandis que le chemin émotionnel active le système limbique. Ces circuits semblent être dysfonctionnels chez les individus ayant un TDAH, et résulte, entre autres, en des capacités de prise de décision altérées. Leurs comportements impulsifs et inattentifs sont probablement la cause de ces attitudes irrationnelles face au risque. Cependant, une solution possible est de leur administrer un traitement médicamenteux, en prenant en compte les potentiels effets secondaires. Un traitement alternatif se reposant sur une réhabilitation cognitive pourrait être appropriée. Le but de ce projet est donc de déterminer si un entrainement intensif de la mémoire de travail peut avoir un effet sur la prise de décision chez des adultes ayant un TDAH et chez des contrôles sains du même âge. Nous avons conçu une tâche de prise de décision dans laquelle les participants devaient sélectionner un montant à jouer en ayant une chance sur trois de gagner quatre fois le montant choisi, alors que dans l'autre cas, ils pouvaient perdre leur investissement. Leurs performances ont été enregistrées en utilisant l'électroencéphalographie avant et après un entrainement d'un mois au Dual N-Back, et nous avons étudié les possibles effets de transfert. Dans l'ensemble, nous avons trouvé au pré-test que les performances au cours du jeu d'argent étaient modulées par les facteurs de personnalité, et par le degré des sympt^omes. Au post-test, nous avons non seulement trouvé que les adultes ayant un TDAH montraient une diminutions stable des symptômes, qui étaient évalués par le questionnaire du CAARS, mais que cette réduction était également perçue dans l'échantillon des contrôles. Les rsultats expérimentaux mesurés à l'aide de l'éléctroencéphalographie suggèrent un changement dans les cortex préfrontaux et pariétaux. Ces résultats suggèrent que la remédiation cognitive est efficace chez les adultes ayant un TDAH, mais produit aussi un effet chez les contrôles sains. Un complément important de ce travail pourrait examiner les données sur l'attention, qui pourraient renforcer l'idée qu'il n'est pas nécessaire d'utiliser des programmes complexes englobant la remédiation de plusieurs dimensions des fonctions exécutives, un simple entraiment de la mémoire de travail devrait suffire.
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There are no effective therapies for the treatment of chronic subjective tinnitus. The present study aims to compare two therapeutic approaches: Tinnitus Retraining Therapy (TRT) and a Biopsychosocial Approach (BPS). Results show no difference in evolution of tinnitus' perception between the beginning of the study and after 12 months of treatment in both treatment groups. Important anxiety could be a factor contributed towards the abandonment or ineffectiveness of treatments. Patients with more biopsychosocial comorbidities are more receptive to therapies. The practicioners therefore must assess specific needs, comorbidities and biopsychosocial profiles of patients suffering from tinnitus.
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En entreprise, les supérieurs hiérarchiques ont une influence non négligeable sur la prise de décision de leurs subordonnés. Ces derniers tendent à se conformer à l'avis de leur supérieur pour prendre leurs décisions. Toutefois, cette conformité des subordonnés à l'avis de leur supérieur peut devenir un problème lorsque l'avis reçu est questionnable d'un point de vue éthique. Les études antérieures menées à ce sujet ont démontré que le contenu n'a pas d'impact, c'est-à-dire que du moment qu'un avis est donné par un supérieur hiérarchique, les subordonnés tendent à se conformer à cet avis quelque soit son contenu. Dans la présente expérience, nous nous sommes intéressés à ce phénomène de conformité dans une prise de décision ayant des conséquences sur des personnes. En particulier, nous avons étudié le rôle de l'empathie, définit comme l'habilité de ressentir les émotions des autres ou de se mettre à leur place. Notre première hypothèse concerne l'effet principal de l'avis du supérieur : les participants tiennent compte de l'avis de leur supérieur dans leur prise de décision. Notre seconde hypothèse concerne le rôle modérateur de l'empathie: les participants haut en empathie sont moins sensibles à l'avis de leur supérieur que les participants bas en empathie étant donné qu'ils anticipent les conséquences de leur décision vis-à-vis des personnes concernées. Cent-douze étudiants ont participé à un exercice de mise en situation. Dans la peau d'un chef de Département d'une entreprise, ils devaient entre autres réfléchir au problème du niveau des salaires du personnel peu qualifié et en particulier au fait que cette catégorie de salariés était surpayée par rapport à ce qui se pratiquait sur le marché du travail. Cette expérience était composée de deux conditions, où l'avis du supérieur était manipulé. Dans la condition 1, l'avis du supérieur était de baisser les salaires, alors que dans la condition 2 l'avis était de garder les salaires constants. Les résultats ont confirmé nos hypothèses. Les participants recevant l'avis de leur supérieur de baisser les salaires ont effectivement pris la décision de baisser les salaires. Il a aussi été démontré que le niveau d'empathie modère cette relation. Les participants haut en empathie ont eu tendance à ne pas suivre l'avis donné contrairement aux participants bas en empathie. Cela démontre ainsi l'influence que peut avoir le contexte sur les individus et leur prise de décision mais aussi que les caractéristiques personnelles ont une influence non négligeable.
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Every year, a considerable number of clinical guidelines for the management of cardiovascular risk factors are issued. It may give the idea that this area is constantly evolving with regular changes for ambulatory clinical practice, including family medicine. Sometimes important differences between the various recommendations are observed. This led us to wonder about the evolution of recommendations for the management of diabetes, dyslipidemia and high blood pressure over time. This article presents a historical review of US and European recommendations between 1999 and 2014 to highlight what has actually changed.
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La candidose oesophagienne est l'une des infections opportunistes les plus fréquentes chez les patients infectés par le VIH. Ce diagnostic se rencontre également chez des patients sans immunodéficience manifeste. Certains facteurs de risque sont également associés à cette pathologie, tels que les traitements corticoïdes systémiques et inhalés ou les traitements par inhibiteurs de la pompe à protons et les antihistaminiques H2. En l'absence de facteur de risque identifié, un déficit immunitaire primaire devrait être recherché. La prévention de la candidose oesophagienne est basée en premier lieu sur l'identification des facteurs de risque, ainsi qu'un meilleur contrôle de ceux-ci. Cet article présente en détail la physio-pathologie, la clinique et la prise en charge par le médecin de premier recours de la candidose oesophagienne. Nous aborderons également les moyens de prévention de la candidose oesophagienne quand il y a lieu. Esophageal candidiasis is one of the most common opportunistic infections in patients infected by human immunodeficiency virus (HIV). This pathology is also found in patients without overt immunodeficiency. Other risk factors are known to be associated with this disease like inhaled or systemic corticosteroid treatment or proton-pump inhibitors and H2 receptor antagonists. In the absence of identified risk factors, a primary immune deficiency should be sought. Prevention of esophageal candidiasis is based primarily on the identification of risk factors, and a better control of them. This article presents a review of the physiopathology, clinical presentation and management of esophageal candidiasis by primary care physicians. We will also discuss ways of preventing esophageal candidiasis when necessary.