999 resultados para Détresse psychologique au travail
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Lpuisement professionnel (P) chez les psychothrapeutes constitue une problmatique ayant un impact sur la qualit des soins offerts des patients gnralement vulnrables ou en tat de détresse psychologique. Certaines recherches sintressant ltude de lP chez les psychothrapeutes ont fait tat que certaines vulnrabilits narcissiques puissent prdisposer lP. Lobjectif principal de cette tude est de mieux comprendre linfluence que peuvent avoir les vulnrabilits narcissiques sur les symptmes de lP en prenant en considration le contexte de pratique. En deuxime temps, cette tude tente dexplorer la relation que lempathie peut entretenir la fois avec lP et avec le modle ltude. Nous avons galement pris en compte certaines variables dmographiques. Afin de rpondre aux objectifs de recherche, 240 participants gs entre 24 et 77 ans ont t invits remplir une batterie de questionnaires auto-administrs sur les variables ltude. Ces questionnaires sont le Pathological Narcissism Inventory (PNI), le Hypersensitive Narcissim Scale (HSNS), le Toronto Empathy Questionnaire (TEQ), le Interpersonal Reactivity Index (IRI), le Maslach Burnout Inventory Human Services Survey (MBI-HSS), le Professional Quality of Life (ProQOL), et un questionnaire propos des informations dmographiques et du contexte de pratique de psychothrapie. Des analyses bivaries, de corrlation de Pearson et de rgressions multiples hirarchiques ont t conduites afin de rpondre aux objectifs et aux hypothses proposes. Les rsultats indiquent, dans un premier temps, un lien ngatif entre lP et diffrentes variables lies au contexte de pratique tel que le nombre dannes dexprience de pratique en psychothrapie, et, dans iv un deuxime temps, plusieurs liens significatifs entre diffrentes mesures de lP et plusieurs aspects du narcissisme, majoritairement associ la dimension vulnrable. Lempathie semble galement avoir un rle prdicteur de lP. La discussion rend compte du lien entre les variables dmographiques et lies au contexte de pratique et lP, entre le narcissisme, plus particulirement les aspects stant rvls significatifs lors des analyses, et lP, et du lien entre lempathie, le narcissisme et lP, afin de rflchir au rle de lempathie dans le modle ltude. Les implications cliniques et scientifiques dcoulant des rsultats, les limites de ltude ainsi que les pistes de recherche futures sont prsentes.
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L'immigrant arabo-musulman charg, Montral, Qubec, Sherbrooke ou ailleurs, de responsabilits revt le plus souvent le costume occidental et sur son lieu de travail adopte les attitudes, les gestes, les faons de voir et de parler du systme de vie nord-amricain. Il mange dans les restaurants midi et parle parfois de hockey et de la srie tlvise "Lance et compte" avec ses collgues. Le soir, en famille, il revt frquemment l'habit traditionnel et quitte, avec le vtement du jour, la langue franaise souvent lie au travail pour parler celle de sa culture d'origine. Il mange du couscous et des briks. On observe avec cet exemple un cas concret d acculturation. Cependant, les arrivants dans une nouvelle culture, les AraboMusulmans au Qubec par exemple, ne sont pas tous caractriss par des comportements biculturels, rsultats d'un processus d'ajustement entre deux cultures, la culture qubcoise d'une part, et la culture arabomusulmane d'autre part. Ainsi, on peut observer des immigrants dont le comportement public et priv tire ses principes et ses valeurs de l'unique culture d'origine. Cela atteint parfois un niveau de "fanatisme culturel"; on parle dans ce cas de contre-acculturation. Ceux-ci refusent la dpendance et tentent de raliser le retour aux sources dans la culture d'origine travers la langue de communication, les ftes traditionnelles, le style de consommation, les produits consomms, etc. Ce comportement en est un d'opposition l'acculturation. Par exemple, certaines immigrantes ont manifest leur refus l'occidentalisation par le port de tchador, voile opaque masquant le visage, signe de la femme musulmane recluse, rserve l'gard de son poux propritaire exclusif et jaloux. On peut observer par ailleurs des immigrants arabo-musulmans dont le comportement social et de consommation ressemble de trs prs et se confond mme avec celui des Qubcois. On parle dans ce cas d'assimilation. Ainsi, n'a-t-on pas vu un certain Mohamed qui aprs un certain temps au Qubec a chang de nom pour devenir Mike, un jeune qui parle le franais avec un bon accent qubcois, un fanatique du baseball et du hockey. En dcidant de rester au Qubec, Mohamed a rompu tout attachement avec son pays d'origine. Comme un nord-amricain typique, il va magasiner toutes les fins de semaine, accompagn de sa femme qubcoise, la conqute des spciaux de la semaine et rentre chez-lui trs content d'avoir fait de bons achats. Il vide alors une ou deux caisses de bire la sant de la belle vie que lui offre le Qubec. Le comportement de consommation de lmigrant dpend de sa situation, qu'il soit contre-accultur, accultur ou assimil. Cette position varie dans la nouvelle culture selon son niveau dacculturation. Dans ce mmoire, nous nous proposons d'tudier le comportement de consommation de 107 immigrants arabo-musulmans au Qubec.
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La difficile insertion professionnelle des jeunes adultes de 16-25 ans, particulirement ceux qui ne possdent pas de formation spcialise, a fait l'objet de nombreuses recherches. Au nombre des difficults d'intgration au march du travail qu'ils rencontrent, le manque d'ducation de base est souvent point du doigt. Les statistiques indiquent un lien de causalit entre l'analphabtisme et le taux de chmage. De plus, les donnes des diffrents centres d'ducation des adultes en Estrie rvlent que les jeunes adultes de 16-24 ans composent 35% des effectifs inscrits en alphabtisation. Cette situation est proccupante. Elle incite au dveloppement d'approches ducatives qui facilitent l'apprentissage des matires acadmiques de base, et qui sont mieux adaptes aux besoins et la ralit de ces jeunes adultes. C'est dans cet esprit que nous dvelopperons le prsent essai. Pour ce faire, nous nous joignons l'quipe de recherche du projet Alpha-insertion professionnelle. Ne d'une initiative du Centre de recherche sur l'ducation au travail (CRET) de l'Universit de Sherbrooke, avec le soutien financier du Secrtariat national l'alphabtisation - Dveloppement des ressources humaines Canada, cette recherche-action vise exprimenter auprs de jeunes adultes de 16-25 ans, inscrits en classe d'alphabtisation, une nouvelle gamme d'interventions ducatives dans un cadre de partenariats cole-travail. Notre participation ce projet consiste recueillir l'apprciation de l'exprience partenariale par les enseignantes et les reprsentants du march du travail qui ont agi comme partenaires dans cette collaboration vise ducative. Le premier chapitre de notre essai dveloppe la problmatique de notre recherche. Elle comporte sept sous-parties. La premire dcrit la ralit du monde du travail et ses nouvelles exigences au plan de l'emploi, la seconde prsente la situation des jeunes adultes de 16-25 ans sur le march du travail et face aux habilets acadmiques de base; une attention particulire est accorde aux individus de cette cohorte qui ont un bas niveau de qualification. Enfin, la troisime sous-partie relve les lacunes dans l'employabilit de ces jeunes adultes sans formation spcialise. Comme notre recherche s'intresse l'exploration et l'exploitation de nouvelles approches ducatives favorisant une meilleure ducation au travail de ces jeunes adultes, la quatrime sous-partie s'attarde circonscrire le concept de partenariat, plus spcifiquement le partenariat cole-travail. Cette sous-partie dcrit galement en quoi l'approche partenariale facilite l'apprentissage des matires acadmiques de base dans les programmes de transition. Enfin, la cinquime sous-partie, analyse la situation dans les programmes d'alphabtisation. S'en suit la sixime qui prsente le projet Alphainsertion professionnelle, lequel consiste en l'exprimentation d'une nouvelle gamme d'interventions ducatives dans un contexte de partenariat cole-travail. Finalement, la septime sous-partie s'emploie dmontrer la pertinence et les objectifs de notre recherche. Le deuxime chapitre du document porte sur la mthodologie utilise pour recueillir nos donnes, alors que le troisime chapitre prsentera et analysera les rsultats de ladite cueillette la lumire des recherches et des thories intgres dans la problmatique. Finalement, nous conclurons en rsumant et en dgageant les rsultats significatifs qui sont porteurs de nouvelles avenues de recherche et d'innovations pdagogiques.
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Depuis un certain temps dj plusieurs tudes sont effectues dans les pays industrialiss afin de cerner la situation des jeunes et de l'emploi. Certaines d'entre elles, ont tent d'expliquer cette problmatique, pas ncessairement nouvelle, en redfinissant dans des termes spcifiques tout le processus mis en branle lorsqu'une personne passe de l'cole au march du travail. Cette transition cole-travail est d'autant plus importante, qu'elle est significative d'une partie de l'intgration sociale de l'individu par le travail. Nombreux chercheurs s'entendent pour qualifier de problmatique ce processus auquel tous les jeunes se voient confronter lors de leur entre dans la vie active. Tous les jeunes, mais pas de faon identique cependant. Ici au Qubec, il appert que les jeunes provenant des filires du secondaire professionnel vivent une insertion plus perturbe que les autres clientles. Perturbe, dans le sens o ces jeunes font face soit au chmage soit des emplois ne leurs offrant gure de bonnes conditions de travail. Par ailleurs, certains prtendront voir le noeud du problme dans le dsintressement des jeunes face au travail. Mais en est-il vraiment question dans la problmatique en cause?
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L'implantation d'un changement du programme d'tude de techniques de bureau dans les collges du Qubec fait l'objet de la prsente recherche. Les changements entrans par cette rvision sont majeurs. Nous avons donc voulu savoir quels sont les motifs que ces professionnels de l'enseignement, la suite de cette exprience d'implantation, identifient commune tant des stimuli pouvant susciter, dans le cadre d'une tche relie la gestion de programme, un engagement de leur part pour s'approprier un nouveau programme. Aprs recension des crits axe sur la dfinition des concepts de changement en ducation, enseigner, motivation, implication et satisfaction au travail, nous avons tudi le modle de gestion de programme de Young et celui de Vroom portant sur la prdiction du comportement motiv dont nous nous sommes servis dans l'laboration du devis de recherche. Nous nous sommes arrts l'impact et aux effets du changement sur la vie professionnelle de l'enseignant en regard de conditions favorables et d'intrt de celui-ci pour le changement, pour finalement nous attarder au rle que peuvent jouer les stimuli et les systmes de stimuli dans l'implantation d'un changement. Le prsent rapport analyse les rsultats d'un questionnaire distribu 105 enseignantes d'exprience de techniques de bureau de la province de Qubec qui travaillent dans le rseau au moins depuis 1983 et qui ont donc dispens l'enseignement de l'ancien et du nouveau programme. La cueillette des incitatifs nous a permis de cerner quelques paramtres devant servir dvelopper une banque de stimuli dans le cadre de l'enseignement collgial de TUB. Cette dmarche veut aborder la question de l'impact du changement sous l'angle des facteurs mobilisateurs qui se rattachent une approche humaniste de la gestion des ressources humaines et prendre en considration les lments qui touchent et mobilisent le professionnel dans la continuit d'une exprience de changement.
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partir du 19e sicle, les femmes demeurent trs largement confines la seule sphre domestique. Toutefois, depuis la seconde guerre mondiale, cette situation a passablement volu, de sorte qu'elles ont fait depuis ce temps une incursion de plus en plus remarque dans le domaine public. Leur entre dans la profession juridique, qui est le sujet de notre mmoire, en est un exemple loquent. Nous nous proposons d'examiner la place des femmes en droit au Qubec entre 1911 et 1985 sous l'angle de l'opposition entre les champs du priv et du public. En ce sens, notre analyse de la prsence des femmes dans la profession lgale s'labore partir d'une grille d'analyse fministe. Notre mmoire est compos de quatre sections. Tout d'abord, le premier chapitre sert de cadre thorique gnral notre tude. Nous prsentons, dans un premier temps, un bilan historiographique afin de mieux situer notre travail par rapport ce qui s'est publi au Qubec et au Canada sur le sujet. Dans un deuxime temps, nous proposons une analyse dtaille de la problmatique qui a aliment notre mmoire. Finalement, nous abordons la question des sources et des problmes mthodologiques auxquels nous nous sommes heurte lors de nos recherches. Le deuxime chapitre prsente une mise en situation de l'entre des femmes dans la profession juridique par une dmarche thmatique. Nous verrons comment l'opposition priv/public a influenc les lites Qubcoises en ce qui a trait la condition juridique des femmes du Qubec, leurs droits politiques, leur droit une ducation suprieure ainsi qu' leur droit au travail salari. Ensuite, le troisime chapitre est consacr l'accs des femmes au Barreau du Qubec et il s'tend de 1911, date laquelle une femme fait pour la premire fois son entre dans une Facult de droit, 1941, anne o les femmes sont lgalement admises la pratique du droit au Qubec. Cette partie de notre travail retrace en fait les jalons de la longue lutte qu'a mene d'abord Annie Mac Donald Langstaff pour pouvoir exercer le droit au Qubec et ensuite, celle de La ligue des droits de la femme qui a fait de l'accession des femmes au Barreau, un de ses principaux cheval de bataille. Nous verrons comment la dichotomie entre l'espace du priv et l'espace du public a servi de toile de fond au dbat qui a eu lieu cette poque autour de la question de la pratique du droit par les Qubcoises. Enfin, le quatrime et dernier chapitre est vou l'entre des femmes dans la profession lgale et il s'chelonne de 1942 1985. Il examine la progression numrique des femmes en droit, leurs conditions de pratique et les cueils qu'elles rencontrent en exerant une profession qui est reste fort longtemps rserve exclusivement aux hommes. Le cadre chronologique dans lequel est circonscrit cette partie du mmoire, nous permet de constater que l'opposition entre le priv et le public, mme si elle est moins nette qu' la priode prcdente et s'articule diffremment, empche la complte intgration des femmes en droit.
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Le traitement de la dpression repose principalement sur la prescription dantidpresseurs chez les personnes ges. Au Canada, ladquation de la prescription dantidpresseurs dans la population des personnes ges est peu tudie. En mdecine gnrale, prs de la moiti des personnes ges ayant une dpression ne reoivent pas une prescription approprie dantidpresseurs. Le but de ce mmoire tait (1) : dterminer la proportion des personnes ges qui reoivent une prescription dantidpresseurs selon les recommandations cliniques canadiennes et (2) identifier les facteurs lis au patient et lorganisation des services susceptibles dinfluencer la prescription adquate dantidpresseurs chez les personnes ges qui consultent dans les services de mdecine gnrale. Pour rpondre cet objectif, une tude a t ralise partir des donnes de l'enqute transversale (ESA- services) sur la sant des ans et l'utilisation des services de sant mene auprs de 1811 personnes ges de 65 ans et plus qui consultaient dans les services de mdecine gnrale au Qubec entre 2011-2013. Prs de 20 % de ces personnes, couvertes par le rgime public dassurance mdicaments de la Rgie dassurance maladie du Qubec avaient une prescription dantidpresseurs. Lchantillon de cette tude incluait des personnes ayant reu une prescription dantidpresseurs pendant au moins 90 jours. En fonction des recommandations cliniques canadiennes, ladquation de la prescription dantidpresseurs a t mesure laide de 3 critres : la dose adquate, la dure adquate et le suivi mdical adquat dans la phase aige du traitement. Nos rsultats indiquent que 44 % des personnes ont reu une prescription adquate dantidpresseurs selon les 3 critres. En utilisant les rgressions multivaries pour examiner les facteurs pouvant expliquer la probabilit de recevoir une prescription adquate dantidpresseurs en contrlant pour lge, le sexe, l'tat matrimonial, le revenu, la scolarit, aucune de ces variables n'tait associe la probabilit de recevoir une prescription adquate dantidpresseurs. Toutefois, lorsque lon examine ladquation de la prescription dantidpresseurs au niveau de chacun des critres, les rsultats de notre tude ont montr que les hommes et les personnes qui vivent en milieu urbain et mtropolitain sont moins susceptibles de recevoir une dose adquate dantidpresseurs et que la détresse psychologique modre svre tait associe la probabilit davoir un suivi adquat. Aucun des facteurs organisationnels ntait associ la prescription adquate dantidpresseurs.
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La vestibulodynie provoque (VP) est la forme la plus rpandue de douleur gnito-pelvienne/trouble de la pntration et la cause la plus frquente de douleur vaginale chez les femmes pr-mnopauses. Les femmes qui en souffrent rapportent plus de détresse psychologique ainsi quun fonctionnement sexuel appauvri, une diminution de la frquence des activits sexuelles et du plaisir, et plus dattitudes ngatives lgard de la sexualit. Les recherches portant sur les couples souffrant de VP ont montr le rle prpondrant des variables relationnelles dans la modulation des consquences sexuelles et psychologiques pour les femmes et leurs partenaires. Cependant, aucune analyse dyadique na t applique au facteur de risque tiologique le plus robuste, soit la maltraitance durant lenfance. Par ailleurs, malgr des recommandations rptes pour inclure le partenaire dans le traitement psychologique pour la VP, aucune tude ce jour na examin lefficacit dune psychothrapie qui inclut systmatiquement le partenaire et dont la cible est le couple. Lobjectif gnral de cette thse a t dutiliser une perspective dyadique afin dexaminer les antcdents de maltraitance et lefficacit dune intervention conue pour amliorer les issues des couples souffrant de VP. Le premier article vise examiner les liens entre la maltraitance durant lenfance des femmes souffrant de VP et leurs partenaires, et leur fonctionnement sexuel, leur ajustement psychologique, leur satisfaction conjugale et enfin avec la douleur rapporte par les femmes durant les relations sexuelles. Quarante-neuf couples souffrant de VP ont complt des questionnaires auto-rapports. La maltraitance durant lenfance chez les femmes tait associe un fonctionnement sexuel plus faible chez les femmes et les hommes, une augmentation de lanxit chez les femmes seulement, et une douleur affective accrue durant les relations sexuelles. La maltraitance durant lenfance chez les hommes tait associe un fonctionnement sexuel plus faible, moins de satisfaction conjugale, plus danxit chez les femmes et les hommes, et une douleur affective accrue durant les relations sexuelles rapporte par les femmes. En se basant sur les recommandations issues des tudes empiriques, une thrapie cognitive et comportementale pour les couples (TCCC) souffrant de VP a t dveloppe. Le deuxime article prsente les rsultats dune tude pilote testant son efficacit, fidlit et faisabilit potentielles. Neuf couples ont complt des questionnaires auto-rapports pr- et post-traitement. La TCCC de 12 rencontres tait manualise. Les femmes ont rapport une amlioration significative de la douleur, du fonctionnement et de la satisfaction sexuels, et les partenaires ont rapport une amlioration significative de leur satisfaction sexuelle. Les couples ont rapport des niveaux levs de satisfaction quant la psychothrapie, et les psychothrapeutes ont rapport suivre le manuel de traitement de manire fidle. Le troisime article, sappuyant sur les rsultats prometteurs de ltude pilote, dcrit le protocole de recherche pour un essai clinique randomis mesurant lefficacit de la TCCC compare une intervention mdicale de premire ligne, la lidocane topique, pour le traitement de la VP. Enfin, les implications cliniques et thoriques de la thse sont discutes.
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Au cours des dernires dcennies, le monde du travail a subi de grands bouleversements qui se manifestent aujourdhui par une augmentation des problmes de sant psychologique en milieu de travail. Pour prvenir les problmes de sant mentale au travail, il est dsormais reconnu que les interventions prventives visant modifier lorganisation du travail et, par la mme occasion, les diffrentes contraintes de lenvironnement psychosocial (EPS) de travail sont les plus efficaces. Dans le cadre de ces interventions organisationnelles, les superviseurs jouent un rle crucial pour agir en prvention auprs des employs, notamment en raison de leur position centrale au sein de la hirarchie organisationnelle. Leurs comportements ainsi que leurs actions peuvent donc avoir un impact aussi bien positif que ngatif sur lenvironnement psychosocial de leurs subordonns. Toutefois, les superviseurs sont galement soumis des conditions de travail difficiles, telles quune charge de travail leve ou de longues heures de travail conscutives, par exemple. Face un tel paradoxe, il est pertinent dapprofondir les connaissances concernant ce quil leur est possible de faire pour amliorer lEPS de leurs subordonns et comment ils sy prennent. Ainsi, le prsent mmoire cherche rpondre la question de recherche suivante : Comment les superviseurs agissent-ils pour amliorer lEPS du travail des employs? Cette tude vise documenter les risques viss par les actions entreprises par les superviseurs ainsi que les leviers et les obstacles quils rencontrent. Afin de comprendre comment les dterminants de lensemble du milieu de travail influencent laction des superviseurs sur lEPS des employs, les rsultats de cette recherche, provenant de quatre entretiens collectifs tenus dans deux municipalits de tailles diffrentes et impliques dans la dmarche Entreprise en sant , ont t examins sous langle du modle thorique de lactivit relle de travail, utilis en ergonomie. Un rpertoire de 33 types dactions favorables lamlioration de lEPS des employs a t obtenu, permettant de comprendre comment les superviseurs oprationnalisent les principes de prvention. La latitude dcisionnelle est dailleurs le facteur de risque sur lequel le plus de participants ont rapport au moins une action. En tout, 23 leviers ainsi que 34 obstacles ont t rapports. Lutilisation de la marge de manoeuvre par les superviseurs est ressortie comme un moyen important de pallier leur manque de latitude dcisionnelle formelle. Pour conclure, cette tude met en vidence que les interventions organisationnelles visant la prvention en sant mentale doivent tre adaptes au contexte organisationnel (climat organisationnel, changements lorganisation du travail, ressources et contraintes des acteurs). Il a aussi t constat que les superviseurs rcuprent les occasions de changement lorganisation du travail pour y intgrer leurs objectifs de gestion des risques la sant mentale, mme sils ont t initis dans un autre but (souvent pour des motifs conomiques). Notre tude met galement en lumire que pour agir positivement sur lEPS des employs, les superviseurs doivent avoir de la latitude dcisionnelle ainsi que de la marge de manoeuvre, tre soutenus et forms adquatement.
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Dans ce mmoire, je cherche tudier leffet du statut marital sur la rpartition du temps des Canadiens. En effet, une analyse graphique faite partir de lEnqute sur la dynamique du travail et du revenu montre que les conjointes de fait se comportent diffremment des femmes maries. Un modle thorique sur le couple a t labor et une simulation a t faite afin dexpliquer ce qui est observ empiriquement. Une femme en union de fait continuera consacrer beaucoup de temps au march du travail, obligeant ainsi son conjoint consacrer du temps au bien domestique. La thorie de la spcialisation des tches labore par Becker [1991] ne sapplique pas au cas des conjoints de fait. Deux bases de donnes ont t utilises pour des rgressions. Dans un premier temps, les donnes de panel de lEnqute sur la dynamique du travail et du revenu ont t utilises afin de mesurer limpact du statut marital sur le nombre dheures travailles un emploi rmunr. Les donnes de panel permettent de faire des rgressions avec des effets fixes. Dans un deuxime temps, les donnes du cycle 24 et 25 de lEnqute sociale gnrale ont t utilises pour mesurer limpact du statut marital sur le temps de travail rmunr et domestique. Une analyse complmentaire a t faite pour tudier limpact de la probabilit de sparation sur le temps consacr au travail et au bien domestique. Les rsultats obtenus partir des donnes de panel de lEDTR montrent que, pour les femmes sans enfant, toutes choses tant gales par ailleurs, les femmes maries qubcoises travaillent 166,12 heures de moins par annes que les clibataires, tandis que que les femmes maries ontariennes travaillent 125,35 heures de moins par anne. Dans les deux provinces, les femmes en union de fait travaillent autant que les clibataires. Le statut marital ne semble pas avoir dimpact sur les heures travailles des hommes. Les rsultats obtenus partir des donnes de lESG montrent que les femmes en couples consacrent davantage de temps au bien domestique que les femmes clibataires. Toutes choses tant gales par ailleurs, pour les femmes sans enfant, les conjointes de fait qubcoises consacrent 3,52 minutes par jour de plus aux travaux domestiques que les clibataires, tandis que les conjointes de fait ontariennes y travaillent 6,97 minutes de plus par jour. Les femmes maries qubcoises consacrent 4,61 minutes de plus quotidiennement au bien domestique que les clibataires, tandis que les femmes maries ontariennes travaillent 5,48 minutes de plus par jour.
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Mthodologie: Simulation; Analyse discriminante linaire et logistique; Arbres de classification; Rseaux de neurones en base radiale
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Le but de cette recherche tente de trouver les causes au taux d'chec et d'abandon lev en technique de l'informatique. Notre tude a t mene au cgep de Saint-Hyacinthe l'hiver 2005. Nous avons galement tendu notre rflexion rechercher des solutions cette problmatique, lesquelles nous le croyons, pourraient tre appliques dans d'autres cgeps ou mme d'autres techniques. Nous avons voulu proposer des solutions applicables plutt que d'en faire une liste exhaustive. Pour y arriver, nous avons limit notre champ d'analyse aux domaines suivants: le temps d'tude, le travail rmunr, la qualit de l'intervention pdagogique et le choc du passage du secondaire au collgial. Nous voulions aussi vrifier si le taux de diplomation en technique de l'informatique au cgep de Saint-Hyacinthe que nous valuions 35% a volu depuis 1994 aujourd'hui. Nous avons galement cherch tablir un lien entre le temps d'tude et le temps occup un travail rmunr. De l nous avons essay de trouver la corrlation entre le temps d'tude et la russite scolaire. Finalement, notre dernier objectif tait d'interroger les intervenants des diffrents niveaux afin de recueillir les solutions qu'ils proposaient la problmatique souleve. De plus, nous avons interrog par questionnaire tous les tudiants du programme pour jauger leur niveau de satisfaction. Nous avons divis cette tude en quatre chapitres dont le premier dfinit la problmatique. Dans ce chapitre, notre intention tait de recenser les principaux problmes d'chec et d'abandon relevs en informatique au cgep de Saint-Hyacinthe et d'y suggrer des solutions. Le second chapitre consiste en une recension d'crits permettant de renforcer notre rflexion l'aide de rfrences provenant de chercheurs renomms. Le troisime chapitre relate la mthodologie employe pour recueillir les donnes et propos des rpondants cette tude. Le quatrime chapitre fait tat de la collecte de donnes effectue l'hiver 2005 et qui a consist en des questionnaires et des entrevues diriges; dans ce mme chapitre, les donnes sont prsentes, analyses et synthtises l'aide de graphiques et de tableaux. Tout prs de 90 rpondants ont t interrogs que ce soit en entrevue ou par questionnaire. De plus au-del de 110 tableaux statistiques provenant du Service rgional d'admission du Montral mtropolitain (SRAM) ont servi de base cette tude. Finalement, en guise de conclusion, cette tude nous a permis de prsenter une synthse de l'ensemble du travail effectu au cours de la prsente recherche. Voici en rsum les rsultats de notre recherche. Notre analyse des donnes statistiques nous a permis d'tablir un portrait de l'tudiant moyen en technique de l'informatique au cgep de Saint-Hyacinthe. C'est un garon qui a environ 18 ans son inscription au programme, il passe entre 5 et 7 heures tudier, un peu moins en premire mais un peu plus en troisime anne. Il occupe un travail rmunr environ 15 heures par semaine. Il faut prciser que la clientle du programme est presque exclusivement de sexe masculin. Les professeurs interrogs du dpartement d'informatique ont fait ressortir clairement que le choc du passage du secondaire au collgial est trs prsent. Les lves arrivant du secondaire ont souvent l'habitude de russir sans tudier. Ils vivent souvent leur premier chec scolaire au cgep et se sentent trs dsempars face cette situation. Ils ignorent les outils leur disposition et n'osent pas demander de l'aide leurs professeurs. Les diffrents intervenants consults nous ont propos les solutions tels que d'offrir des ateliers ou des cours de prise de notes, de gestion du temps, de gestion des priorits, et finalement de faire connatre les services dj offerts aux tudiants pour les aider russir. Nous pouvons mentionner ici que les lves du programme n'ont pratiquement pas consult les services du centre d'aide la russite durant la dernire anne. Ils attendent souvent trop longtemps avant de demander de l'aide et il ne leur reste souvent plus d'autre choix que d'abandonner le programme. Les professeurs ont aussi le devoir de dtecter les tudiants ncessitant de l'aide. Ceux-ci se sentent dmunis pour aider les tudiants et ont manifest avoir besoin d'assistance en ce sens. Comme mentionn prcdemment nous avions valu le taux de diplomation du programme environ 35 %. L'analyse des statistiques nous a rvl que ce taux affiche une lgre progression depuis 1994. notre surprise, par contre, nous avons constat que ce taux est lgrement au-dessus du taux moyen des autres collges de la province (SRAM) et mme de celui d'autres programmes majoritairement composs de garons du cgep de Saint-Hyacinthe (voir le graphique 2, p. 53). Nous avons voulu connatre ce que pensaient nos tudiants ayant abandonn le programme et l'inverse ceux qui en taient diplms. Nos rpondants diplms avaient tous un emploi en informatique et avouaient avoir russi force de volont. Leur principale motivation terminer leurs tudes tait d'obtenir un emploi intressant et bien rmunr. Ils ont fait les travaux demands car ils les prparaient bien aux examens. Cependant, nos rpondants qui ont abandonn le programme nous ont confi qu'un emploi rmunr occupant trop de temps hebdomadaire et le trop peu de temps d'tude avait contribu les faire abandonner. Nous avons observ que le temps pass un travail rmunr n'influence pas le temps pass tudier. Par contre, le temps pass tudier a une rpercussion sur la russite. Nous ajoutons ici que trop de temps pass au travail rmunr et pas assez aux tudes favorise l'chec et l'abandon. En conclusion, l'lve qui croit en sa russite prend les moyens pour l'obtenir. La thorie que nous avons nonce au dbut de cet ouvrage spcifiant que seuls les lves les mieux organiss russissaient s'avre donc vrifie, mais nous pouvons malheureusement constater aussi que les lves les moins organiss abandonnent le programme. Les questionnaires remplis par tous les tudiants du programme nous ont rvl un net manque d'quilibre au niveau du travail exig lors du passage de la premire anne la seconde. Nos entrevues avec les professeurs du programme nous ont confirm que les lves trouvaient difficile le passage de la premire la deuxime anne. Assiste-on un report du choc du passage du secondaire au collgial vers le choc du passage de la premire la deuxime anne? Aurait-on repouss le problme en deuxime anne en voulant faciliter le passage du secondaire au collgial? Il faudrait bien se garder maintenant de repousser le problme en troisime anne, ce serait dommage que ce soit l'arrive sur le march du travail que le choc se produise. Il est donc de premire importance que les lves soient bien prpars la ralisation des tapes suivantes. Nous ne rendrions pas service trop faciliter la russite et que ce soit le march du travail qui rejette nos tudiants. Enfin voil pourquoi, aprs cette mise en garde, six projets seront mis en place afin de favoriser la russite de nos tudiants tout en conservant une formation de grande qualit qui est la caractristique du programme de technique de l'informatique du cgep de Saint-Hyacinthe. Voici la liste de ces projets dont vous trouverez une description en consultant la section 3.4 intitule Entrevues avec un cadre de la direction des tudes : a) implantation du programme Alternance travail-tudes (ATE), b) la cration d'une quipe d'intervention auprs des lves de premire anne, c) la cration d'un centre d'assistance en technologie de l'information et des communications (TIC), d) l'implantation du tutorat par les pairs, e) la promotion du programme d'informatique et finalement f) l'assistance d'un professeur aux services techniques du dpartement afin de favoriser l'implantation des nouvelles technologies de pointe. Tous ces moyens mis de l'avant permettront, nous l'esprons, de faire en sorte que le programme d'informatique du cgep de Saint-Hyacinthe se dmarque grce son innovation et sa volont de rsoudre le faible taux de diplomation tout en offrant une formation de la plus haute qualit.
Resumo:
Depuis le Renouveau au collgial, la rvision des programmes d'tudes maintenant axs sur le dveloppement des comptences a introduit des changements importants au plan des pratiques enseignantes. Dans ce contexte, les enseignantes et les enseignants ont t appels modifier leurs pratiques valuatives de manire soutenir le dveloppement des comptences. Certaines situations d'apprentissage appellent une rflexion plus labore que ne le permet le cadre habituel de la fonction d'enseignante ou d'enseignant. C'est dans cette optique que nous avons choisi de traiter dans cet essai de matrise, de l'valuation de la comptence de l'lve lorsque des projets sont raliss en quipe dans un cours en particulier. La problmatique du prsent essai concerne l'valuation de projets dans le programme de Techniques de gnie mcanique (TGM) option fabrication, au cgep du Vieux Montral. Dans le cadre du cours de projet de fabrication I (241-B56-VM), deux comptences sont dveloppes soit effectuer la programmation manuelle d'un cours commande numrique (0133) et conduire une machine-outil commande numrique (012V). Puisque des apprentissages sont raliss en contexte de projet d'usinage en quipe, dans un environnement technologique ncessitant l'utilisation de logiciels spcialiss et de tours commande numrique, quipements essentiels au dveloppement des comptences vises, plusieurs problmatiques ont t observes. Des difficults ont t constates lors de l'valuation des apprentissages de l'lve; il appert que les outils d'valuation utiliss pour soutenir l'apprentissage et pour juger du niveau de matrise des comptences devraient tre mieux adapts. De plus, l'interdpendance des lves en situation de projet en quipe rend plus complexe la dmarche conduisant l'valuation spcifique de comptences propres chaque lve. Ces constats nous ont conduits formuler la question gnrale de recherche suivante : quels sont les instruments pour valuer les comptences de l'lve dans le cadre d'un projet ralis en quipe dans un cours de gnie mcanique au collgial? Afin de rpondre cette question de recherche, un cadre de rfrence a t constitu. Dans un premier temps, celui-ci aborde le concept de comptence et ses composantes. Dans un deuxime temps, l'valuation des apprentissages dans un programme formul par comptences aborde dans l'ordre les fonctions de l'valuation, les orientations qui guident l'valuation, la dmarche et les instruments d'valuation. Dans un troisime temps, quelques exemples d'expriences pratiques en enseignement suprieur ont permis d'illustrer des pratiques valuatives mises en application afin d'valuer les apprentissages dans un projet ralis en quipe. Au terme de ce cadre de rfrence, nous retenons que l'valuation de la comptence de l'lve dans un projet ralis en quipe requiert l'utilisation de diffrents instruments d'valuation formative et certificative. Plusieurs crits convergent vers l'utilisation du rapport de projet, du journal de bord, des grilles d'valuation et d'apprciation pour soutenir l'lve et porter un jugement en cours et au terme de l'apprentissage. En nous appuyant sur le cadre de rfrence construit et dans le but de concevoir des instruments d'valuation pour porter un jugement sur l'atteinte de la comptence de l'lve qui ralise un projet en quipe dans un cours du programme de Techniques de gnie mcanique, les tapes de la recherche-dveloppement de Van der Maren (2003) nous ont guids vers la conception d'un objet pdagogique. Les tapes de la dmarche propose par Van der Maren (2003) nous ont conduits conceptualiser et modliser l'objet soit des instruments d'valuation d'un projet ralis en quipe. Ainsi, en accord avec le cadre de rfrence un ensemble d'instruments d'valuation formative et certificative ont t conus et classs en trois dimensions proposes par Proulx (2004), soit l'valuation formelle, l'valuation pratique et l'valuation personnelle. Parmi les instruments proposs plusieurs types de grilles d'valuation font appel l'autovaluation, l'valuation par les pairs et par l'enseignante ou l'enseignant. Dans le cadre de projets raliss en quipe, ces grilles d'valuation permettent de suivre et de soutenir la progression des apprentissages, l'implication et la participation au travail d'quipe et l'apprciation de l'lve sur les rsultats obtenus. Au terme de cet essai qui nous a permis de proposer des instruments d'valuation de l'lve lors de la ralisation d'un projet en quipe pour un cours de fabrication mcanique au collgial, nous retenons qu'un travail de conception rigoureux a t men afin de concevoir et de catgoriser un ensemble d'instruments d'valuation qui seront mis l'essai avec des cohortes d'lves du collgial ds l'hiver 2011.
Resumo:
Resumo Poltica(s) de sade no trabalho: um inqurito sociolgico s empresas portuguesas A literatura portuguesa sobre polticas, programas e actividades de Segurana, Higiene e Sade no Trabalho (abreviadamente, SH&ST) ainda escassa. Com este projecto de investigao pretende-se (i) colmatar essa lacuna, (ii) melhorar o conhecimento dos sistemas de gesto da sade e segurana no trabalho e (iii) contribuir para a proteco e a promoo da sade dos trabalhadores. Foi construda uma tipologia com cinco grupos principais de polticas, programas e actividades: A (Higiene & Segurana no Trabalho / Melhoria do ambiente fsico de trabalho); B (Avaliao de sade / Vigilncia mdica / Prestao de cuidados de sade); C (Preveno de comportamentos de risco/ Promoo de estilos de vida saudveis); D (Intervenes a nvel organizacional / Melhoria do ambiente psicossocial de trabalho); E (Actividades e programas sociais e de bem-estar). Havia uma lista de mais de 60 actividades possveis, correspondendo a um ndice de realizao de 100%. Foi concebido e desenhado, para ser auto-administrado, um questionrio sobre Poltica de Sade no Local de Trabalho. Foram efectuados dois mailings, e um follow-up telefnico. O trabalho de campo decorreu entre a primavera de 1997 e o vero de 1998. A amostra (n=259) considerada representativa das duas mil maiores empresas do pas. Uma em cada quatro uma multinacional. A taxa de sindicalizao rondava os 30% da populao trabalhadora, mas apenas 16% dos respondentes assinalou a existncia de representantes dos trabalhadores eleitos para a SH&ST. A hiptese de investigao principal era a de que as empresas com um sistema integrado de gesto da SH&ST seriam tambm as empresas com um (i) maior nmero de polticas, programas e actividades de sade; (ii) maior ndice de sade; (iii) maior ndice de realizao; e (iv) maior percentagem dos encargos com a SH&ST no total da massa salarial. As actividades de tipo A e B, tradicionalmente associadas SH&ST, representavam, s por si, mais de 57% do total. Os resultados, correspondentes s respostas da Seco C do questionrio, apontam, para (i) a hipervalorizao dos exames de medicina do trabalho; e por outro para (ii) o subaproveitamento de um vasto conjunto de actividades (nomeadamente as de tipo D e E), que so correntemente levadas a cabo pelas empresas e que nunca ou raramente so pensadas em termos de proteco e promoo da sade dos trabalhadores. As actividades e os programas de tipo C (Preveno de comportamentos de risco/Promoo de estilos de vida saudveis), ainda eram as menos frequentes entre ns, a seguir aos Programas sociais e de bem-estar (E). a existncia de sistemas de gesto integrados de SH&ST, e no o tamanho da empresa ou outra caracterstica sociodemogrfica ou tcnico-organizacional, que permite predizer a frequncia de polticas de sade mais activas e mais inovadores. Os trs principais motivos ou razes que levam as empresas portuguesas a investir na proteco e promoo da sade dos seus trabalhadores eram, por ordem de frequncia, (i) o absentismo em geral; (ii) a produtividade, qualidade e/ou competitividade, e (iii) a filosofia de gesto ou cultura organizacional. Quanto aos trs principais benefcios que so reportados, surge em primeiro lugar (i) a melhoria da sade dos trabalhadores, seguida da (ii) melhoria do ambiente do ambiente de trabalho e, por fim, (iii) a melhoria da produtividade, qualidade e/ou competitividade.Quanto aos trs principais obstculos que se pem, em geral, ao desenvolvimento das iniciativas de sade, eles seriam os seguintes, na percepo dos respondentes: (i) a falta de empenho dos trabalhadores; (ii) a falta de tempo; e (iii) os problemas de articulao/ comunicao a nvel interno. Por fim, (i) o empenho das estruturas hierrquicas; (ii) a cultura organizacional propcia; e (iii) o sentido de responsabilidade social surgem, destacadamente, como os trs principais factores facilitadores do desenvolvimento da poltica de sade no trabalho. Tantos estes factores como os obstculos so de natureza endgena, susceptveis portanto de controlo por parte dos gestores. Na sua generalidade, os resultados deste trabalho pem em evidncia a fraqueza tericometodolgica de grande parte das iniciativas de sade, realizadas na dcada de 1990. Muitas delas seriam medidas avulsas, que se inserem na gesto corrente das nossas empresas, e que dificilmente podero ser tomadas como expresso de uma poltica de sade no local de trabalho, (i) definida e assumida pela gesto de topo, (ii) socialmente concertada, (iii) coerente, (iv) baseada na avaliao de necessidades e expectativas de sade dos trabalhadores, (v) divulgada, conhecida e partilhada por todos, (vi) contingencial, flexvel e integrada, e, por fim, (vii) orientada por custos e resultados. Segundo a Declarao do Luxemburgo (1997), a promoo da sade engloba o esforo conjunto dos empregadores, dos trabalhadores, do Estado e da sociedade civil para melhorar a segurana, a sade e o bem-estar no trabalho, objectivo isso que pode ser conseguido atravs da (i) melhoria da organizao e das demais condies de trabalho, da (ii) participao efectiva e concreta dos trabalhadores bem como do seu (iii) desenvolvimento pessoal. Abstract Health at work policies: a sociological inquiry into Portuguese corporations Portuguese literature on workplace health policies, programs and activities is still scarce. With this research project the author intends (i) to improve knowledge on the Occupational Health and Safety (shortly thereafter, OSH) management systems and (ii) contribute to the development of health promotion initiatives at a corporate level. Five categories of workplace health initiatives have been identified: (i) Occupational Hygiene and Safety / Improvement of Physical Working Environment (type A programs); (ii) Health Screening, Medical Surveillance and Other Occupational Health Care Provision (type B programs); (iii) Preventing Risk Behaviours / Promoting Healthy Life Styles (type C programs); (iv) Organisational Change / Improvement of Psycho-Social Working Environment (type D programs); and (v) Industrial and Social Welfare (type E programs). A mail questionnaire was sent to the Chief Executive Officer of the 1500 largest Portuguese companies, operating in the primary and secondary sectors ( 100 employees) or tertiary sector ( 75 employees). Response rate has reached about 20% (259 respondents, representing about 300 companies). Carried out between Spring 1997 and Summer 1998, the fieldwork has encompassed two direct mailings and one phone follow-up. Sample is considered to be representative of the two thousand largest companies. One in four is a multinational. Union membership rate is about 30%, but only 16% has reported the existence of a workers health and safety representative. The most frequent workplace health initiatives were those under the traditional scope of the OSH field (type A and B programs) (57% of total) (e.g., Periodical Medical Examinations; Individual Protective Equipment; Assessment of Working Ability). In SMEs (< 250) it was less likely to find out some time-consuming and expensive activities (e.g., Training on OSH knowledge and skills, Improvement of environmental parameters as ventilation, lighting, heating).There were significant differences in SMEs, when compared with the larger ones ( 250) concerning type B programs such as Periodical medical examinations, GP consultation, Nursing care, Other medical and non-medical specialities (e.g., psychiatrist, psychologist, ergonomist, physiotherapist, occupational social worker). With regard to type C programs, there were a greater percentage of programs centred on Substance abuse (tobacco, alcohol, and drug) than on Other health risk behaviours. SMEs representatives reported very few prevention- oriented programs in the field of Drug abuse, Nutrition, Physical activity, Off- job accidents, Blood pressure or Weight control. Frequency of type D programs included Training on Human Resources Management, Training on Organisational Behaviour, Total Quality Management, Job Design/Ergonomics, and Workplace rehabilitation. In general, implementation of this type of programs (Organisational Change / Improvement of Psychosocial Working Environment) is not largely driven by health considerations. Concerning Industrial and Social Welfare (Type E programs), the larger employers are in a better position than SMEs to offer to their employees a large spectrum of health resources and facilities (e.g., Restaurant, Canteen, Resting room, Transport, Infra-structures for physical activity, Surgery, Complementary social protection, Support to recreational and cultural activities, Magazine or newsletter, Intranet). Other workplace health promotion programs like Training on Stress Management, Employee Assistance Programs, or Self-help groups are uncommon in the Portuguese worksites. The existence of integrated OSH management systems, not the company size, is the main variable explaining the implementation of more active and innovative workplace health policies in Portugal. The three main prompting factors reported by employers for health protection and promotion initiatives are: (i) Employee absenteeism; (ii) Productivity, quality and/or competitiveness; and (iii) Corporate culture/management philosophy. On the other hand, (i) Improved staffs health, (ii) Improved working environment and (iii) Improved productivity, quality and/or competitiveness were the three main benefits reported by companies representatives, as a result of successful implementation of workplace health initiatives. (i) Lack of staff commitment; (ii) Lack of time; and (iii) Problems of co-operation and communication within company or establishment (iii) are perceived to be the main barriers companies must cope with. Asked about the main facilitating factors, these companies have pointed out the following ones: (i) Top management commitment; (ii) Corporate culture; and (iii) Sense of social responsibility. This sociological research report shows the methodological weaknesses of workplace health initiatives, carried out by Portuguese companies during the last 90s. In many cases, these programs and actions were not part of a corporate health strategy and policy, (i) based on the assessment of workers health needs and expectancies, (ii) advocated by the employer or the chief executive officer, (ii) planned and implemented with the staff consultation and participation or (iv) evaluated according to a cost-benefit analysis. In short, corporate health policy and action were still rather based on more traditional OSH approaches and should be reoriented towards Workplace Health Promotion (WHP) approach. According to the Luxembourg Declaration of Workplace Health Promotion in the European Union (1997), WHP is a combination of: (i) improving the work organisation and environment; (ii) promoting active participation; (iii) encouraging personal development.Rsume Politique(s) de sant au travail: une enqute sociologique aux entreprises portugaises Au Portugal on ne sait presque rien des politiques de sant au travail, adopts par les entreprises. Avec ce projet de recherche, on veut (i) amliorer la connaissance sur les systmes de gestion de la sant et de la scurit au travail et, au mme temps, (ii) contribuer au dveloppement de la promotion de la sant des travailleurs. Une typologie a t use pour identifier les politiques, programmes et actions de sant au travail: A. Amlioration des conditions de travail / Scurit au travail; B. Mdecine du travail /Sant au travail; C. Prvention des comportements de risque / Promotion de styles de vie sains; D. Interventions organisationnelles / Amlioration des facteurs psychosociaux au travail; E. Gestion de personnel et bien-tre social. Un questionnaire postal a t envoy au reprsentant maximum des grandes entreprises portugaises, industrielles ( 100 employs) ou des services ( 75 employs). Le taux de rponse a t environ 20% (259 rpondants, concernant trois centaines dentreprises et dtablissements). La recherche de champ, conduite du printemps 1997 lt 1998, a compris deux enqutes postales et un follow-up tlphonique. Lchantillon est reprsentatif de la population des deux miles plus grandes entreprises. Un quart sont des multinationales. Le taux de syndicalisation est denviron 30%. Toutefois, il y a seulement 16% de lieux de travail avec des reprsentants du personnel pour la sant et scurit au travail. Les initiatives de sant au travail les plus communes sont celles concernant le domaine plus traditionnel (types A et B) (57% du total): par exemple, les examens de mdecine du travail, lquipement de protection individuelle, les tests daptitude au travail. En ce qui concerne les programmes de type C, les plus frquents sont le contrle et la prvention des addictions (tabac, alcool, drogue). Les interventions dans le domaine de du systme technique et organisationnelle du travail peuvent comprendre les courses de formation en gestion de ressources humaines ou en psychosociologie des organisations, lergonomie, le travail post ou la gestion de la qualit totale. En gnral, la protection et la promotion de la sant des travailleurs ne sont pas prises en considration dans limplmentation des initiatives de type D. Il y a des diffrences quand on compare les grandes entreprises et les moyennes en matire de politique de gestion du personnel e du bien-tre (programmes de type E, y compris lallocation de ressources humaines ou logistiques comme, par exemple, restaurant, journal dentreprise, transports, installations et quipements sportifs). Dautres activits de promotion de la sant au travail comme la formation en gestion du stress, les programmes d assistance aux employs, ou les groupes de soutien et dauto-aide sont encore trs peu frquents dans les entreprises portugaises. Cest le systme intgr de gestion de la sant et de la scurit au travail, et non pas la taille de lentreprise, qui aide prdire lexistence de politiques actives et innovatrices dans ce domaine. Les trois facteurs principaux qui encouragent les actions de sant (prompting factors, en anglais) sont (i) labsentisme (y compris la maladie), (ii) les problmes lis la productivit, qualit et/ou la comptitivit, et aussi (iii) la culture de lentreprise/philosophie de gestion. Du cot des bnfices, on a obtenu surtout lamlioration (i) de la sant du personnel, (ii) des conditions de travail, et (iii) de la productivit, qualit et/ou comptitivit.Les facteurs qui facilitent les actions de sant au travail sont (i) lengagement de la direction, (ii) la culture de lentreprise, et (iii) le sens de responsabilit sociale. Par contre, les obstacles surmonter, selon les organisations qui ont rpondu au questionnaire, seraient surtout (i) le manque dengagement des travailleurs et de leur reprsentants, (ii) le temps insuffisant, et (iii) les problmes de articulation/communication au niveau interne de lentreprise/tablissement. Ce travail de recherche sociologique montre la faiblesse mthodologique des services et activits de sant et scurit au travail, mis en place par les entreprises portugaises dans les annes de 1990, la suite des accords de concertation sociale de 1991. Dans beaucoup de cas, (i) ces politiques de sant ne font pas partie encore dun systme intgr de gestion, (ii) il na pas dvaluation des besoins et des expectatives des travailleurs, (iii) cest trs bas ou inexistant le niveau de participation du personnel, (iv) on ne fait pas danalyse cot-bnfice. On peut conclure que les politiques de sant au travail sont plus proches de la mdecine du travail et de la scurit au travail que de la promotion de la sant des travailleurs. Selon la Dclaration du Luxembourg sur la Promotion de la Sant au Lieu de Travail dans la Communaut Europenne (1997), celle-ci comprend toutes les mesures des employeurs, des employs et de la socit pour amliorer l'tat de sant et le bien tre des travailleurs e ceci peut tre obtenu par la concentration des efforts dans les domaines suivants: (i) amlioration de l'organisation du travail et des conditions de travail ; (ii) promotion d'une participation active des collaborateurs ; (iii) renforcement des comptences personnelles .
Resumo:
A preservao e proteo do ambiente so, cada vez mais, de elevada importncia. Para fazer face ao grande consumo de bens, que se verifica nos dias de hoje, a atividade industrial tem aumentado, assim como os resduos, as emisses, os efluentes e ainda os resduos de produtos em fim de vida, provocando impactes no meio ambiente, com alteraes significativas que se manifestam a nvel das condies climticas e, consequentemente, afetam a qualidade de vida das pessoas a sua segurana e sade, bem como a fauna e a flora. O presente estudo tem por objetivo identificar as principais atividades desenvolvidas na indstria metalomecnica, identificar os principais aspetos e impactes ambientais, bem como os perigos e riscos profissionais associados s atividades deste setor, identificar a principal legislao em vigor em matria ambiental e de segurana e sade no trabalho, selecionar e analisar metodologias de avaliao de riscos ambientais e profissionais e aplicar estas metodologias num estudo de caso numa empresa metalomecnica, tendo em vista comparar os resultados das avaliaes, por duas metodologias diferentes, dos riscos ambientais e profissionais e da tirar concluses. A vantagem da aplicao de duas metodologias diferentes na avaliao de riscos ambientais e profissionais a de poder aferir se os resultados so idnticos independentemente da metodologia utilizada. Aps a aplicao das duas metodologias, com critrios de avaliao diferentes, selecionadas para avaliao dos riscos ambientais, concluiu-se que as metodologias apresentam resultados semelhantes, o mesmo aconteceu com as duas metodologias, com critrios de avaliao, tambm, diferentes, selecionadas para avaliao dos riscos profissionais em que as duas metodologias apresentaram os mesmos resultados.