L’impact du statut marital sur la répartition du temps au sein du couple


Autoria(s): Rhéaume, Alexandre
Contribuinte(s)

Goussé, Marion

Cobertura

Québec (Province)

Ontario

Data(s)

01/09/2016

Resumo

Dans ce mémoire, je cherche à étudier l’effet du statut marital sur la répartition du temps des Canadiens. En effet, une analyse graphique faite à partir de l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu montre que les conjointes de fait se comportent différemment des femmes mariées. Un modèle théorique sur le couple a été élaboré et une simulation a été faite afin d’expliquer ce qui est observé empiriquement. Une femme en union de fait continuera à consacrer beaucoup de temps au marché du travail, obligeant ainsi son conjoint à consacrer du temps au bien domestique. La théorie de la spécialisation des tâches élaborée par Becker [1991] ne s’applique pas au cas des conjoints de fait. Deux bases de données ont été utilisées pour des régressions. Dans un premier temps, les données de panel de l’Enquête sur la dynamique du travail et du revenu ont été utilisées afin de mesurer l’impact du statut marital sur le nombre d’heures travaillées à un emploi rémunéré. Les données de panel permettent de faire des régressions avec des effets fixes. Dans un deuxième temps, les données du cycle 24 et 25 de l’Enquête sociale générale ont été utilisées pour mesurer l’impact du statut marital sur le temps de travail rémunéré et domestique. Une analyse complémentaire a été faite pour étudier l’impact de la probabilité de séparation sur le temps consacré au travail et au bien domestique. Les résultats obtenus à partir des données de panel de l’EDTR montrent que, pour les femmes sans enfant, toutes choses étant égales par ailleurs, les femmes mariées québécoises travaillent 166,12 heures de moins par années que les célibataires, tandis que que les femmes mariées ontariennes travaillent 125,35 heures de moins par année. Dans les deux provinces, les femmes en union de fait travaillent autant que les célibataires. Le statut marital ne semble pas avoir d’impact sur les heures travaillées des hommes. Les résultats obtenus à partir des données de l’ESG montrent que les femmes en couples consacrent davantage de temps au bien domestique que les femmes célibataires. Toutes choses étant égales par ailleurs, pour les femmes sans enfant, les conjointes de fait québécoises consacrent 3,52 minutes par jour de plus aux travaux domestiques que les célibataires, tandis que les conjointes de fait ontariennes y travaillent 6,97 minutes de plus par jour. Les femmes mariées québécoises consacrent 4,61 minutes de plus quotidiennement au bien domestique que les célibataires, tandis que les femmes mariées ontariennes travaillent 5,48 minutes de plus par jour.

Formato

application/pdf

Identificador

TC-QQLA-32908

http://www.theses.ulaval.ca/2016/32908/32908.pdf

Idioma(s)

FR

Publicador

Université Laval

Direitos

© Alexandre Rhéaume, 2016

Palavras-Chave #Partage des tâches domestiques--Études transculturelles #Partage des tâches domestiques--Québec (Province)--Enquêtes #Partage des tâches domestiques--Ontario--Enquêtes #Femmes mariées--Gestion du temps--Ontario--Enquêtes #Femmes mariées--Gestion du temps--Québec (Province)--Enquêtes #Conjoints--Gestion du temps--Québec (Province)--Enquêtes #Conjoints--Gestion du temps--Ontario--Enquêtes
Tipo

Electronic Thesis or Dissertation