973 resultados para Thomas Aquinas, Santo, 1225?-1274
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Ma thèse montre la présence et le rôle de la métaphysique dans Vérité et méthode. Elle tente de démontrer que Gadamer s'inspire du néoplatonisme pour surmonter le subjectivisme de la modernité et propose une métaphysique à cette fin. Après avoir expliqué comment Gadamer se réapproprie l’héritage de la pensée grecque pour critiquer la modernité en situant son interprétation de Platon par rapport à celle de Heidegger, je montre que Gadamer s’approprie la conception de l’être de Plotin de façon telle qu’il peut s’y appuyer pour penser l’autoprésentation de l’être dans l’expérience herméneutique de la vérité. L’art va, pour ce faire, redevenir sous la conduite du néoplatonisme source de vérité. Gadamer redonne en effet une dignité ontologique à l’art grâce à la notion d’émanation, notion qui permet de penser qu’il y a une présence réelle du représenté dans sa représentation, celle-ci émanant du représenté sans l’amoindrir, mais lui apportant au contraire un surcroît d’être. La notion d’émanation permet ensuite à Gadamer d’affirmer le lien indissoluble qui unit les mots aux choses. En effet, la doctrine du verbe intérieur de Thomas d’Aquin implique ce lien que Platon avait occulté en réduisant le langage, comme la logique, à n’être qu’un instrument de domination du réel. L’utilisation de la notion néoplatonicienne d’émanation permet donc de dépasser la philosophie grecque du logos et de mieux rendre compte de l’être de la langue. Je montre ensuite comment Gadamer radicalise sa pensée en affirmant que l’être qui peut être compris est langage, ce qui veut dire que l’être, comme chez Plotin, est autoprésentation de soi-même. Pour ce faire, Gadamer rattache l’être du langage à la métaphysique néoplatonicienne de la lumière. Les dernières pages de Vérité et méthode rappellent en effet que la splendeur du beau est manifestation de la vérité de l’être. On rattachera alors le concept de vérité herméneutique à ses origines métaphysiques. La vérité est une manifestation de l’être dont on ne peut avoir part que si on se laisse submerger par sa lumière. Loin d’être affaire de contrôle méthodique, l’expérience de la vérité exige de se laisser posséder par ce qui est à comprendre. Je démontre ainsi que Gadamer a découvert dans le néoplatonisme des éléments permettant de s’opposer à la dictature du sujet moderne, dictature qui doit être renversée, car elle masque le réel rapport de l’homme à la vérité en faisant abstraction de la finitude de son existence concrète. La critique du subjectivisme moderne sous la conduite du néoplatonisme ouvre ainsi le chemin vers une métaphysique de la finitude.
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L’herméneutique de Gadamer s’inscrit-elle dans la foulée de la critique heideggérienne de la métaphysique ? Devrait-on, par surcroit, la considérer comme une forme de nihilisme, où l’être serait réduit au langage et partant, à la pluralité des interprétations ? La présente étude vise plutôt à montrer, sous la conduite des indications de Gadamer lui-même, qu’il est impératif de reconnaître à son maître-ouvrage une dimension métaphysique certaine et cruciale et dont la portée consiste précisément à s’opposer aux interprétations nihiliste et nominaliste de notre rapport à l’être. Pour ce faire il sera d’abord établi que le concept d’appartenance (Zugehörigkeit) est le maître-concept de Vérité et méthode, comme l’avait vu Ricoeur, puis comment Gadamer rattache explicitement celui-ci à la métaphysique médiévale des transcendantaux, métaphysique qui demeure visible jusque dans les dernières conclusions de l’ouvrage qui traitent de la métaphysique de la lumière (Lichtmetaphysik). Nous verrons que c’est précisément à la lumière de cette proximité constante avec la métaphysique des transcendantaux qu’il faut comprendre la thèse de Gadamer à l’effet que l’être susceptible d’être compris est langage, de manière à y voir une affirmation soutenue de l’intelligibilité de l’être, comme l’avait d’ailleurs saisi Heidegger lui-même. Notre intention est ainsi de rendre perceptibles les sources et le cadre de cette métaphysique des transcendantaux, qui ont été négligés dans la réception de Gadamer. Nous porterons donc notre regard sur les sources médiévales de sa pensée que Gadamer connaît et commente, soit Thomas d’Aquin et Nicolas de Cues, mais aussi sur des auteurs moins connus de la tradition herméneutique, dont Philippe le Chancelier, auteur indispensable lorsqu’il s’agit de traiter de la métaphysique des transcendantaux à laquelle Gadamer se réfère. Cette enquête nous amènera à démontrer comment l’herméneutique de Gadamer s’inscrit dans la conception traditionnelle de la vérité comme adaequatio rei et intellectus, définition dont nous devons surtout à Thomas de l’avoir léguée à la postérité mais qu’ont aussi reprise les modernes, incluant Kant et Heidegger. C’est ainsi une nouvelle lecture du rapport de Gadamer à son maître Heidegger et à sa critique de la métaphysique qui résultera de cette archéologie des sources métaphysiques du concept d’appartenance ; il sera en effet démontré que l’héritage de Gadamer est à comprendre, de son propre aveu, en continuité et non en rupture avec la métaphysique. Enfin, fidèle à l’esprit herméneutique de l’application, nous éprouverons cette compréhension renouvelée du concept d’appartenance à l’aune d’une discussion de nature plus théologique, de manière à jeter un éclairage nouveau sur la fécondité de l’herméneutique gadamérienne dans le contexte de la théologie moderne. C’est ainsi que le concept de foi, compris habituellement dans le cadre imposé par la métaphysique moderne de la subjectivité qui le réduit à une « croyance » ou à un « choix personnel », sera mis à l’épreuve du tournant ontologique pris par l’herméneutique avec Gadamer et qui incite à dépasser la dichotomie entre le sujet et son objet en pensant le sujet à partir de l’être. C’est une compréhension de la foi comme appartenance, au sens précis que Gadamer donne à ce concept, qui sera ici mise au jour.
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According to divine premotionism, God does not merely create and sustain the universe. He also moves all secondary causes to action as instruments without undermining their intrinsic causal efficacy. I explain and uphold the premotionist theory, which is the theory of St Thomas Aquinas and his most prominent exponents. I defend the premotionist interpretation of Aquinas in some textual detail, with particular reference to Suarez and to a recent paper by Louis Mancha. Critics, including Molinists and Suarezians, raise various objections to the view that premotion is compatible with genuine secondary causation. I rebut a number of these objections, in the course of which I respond to the central challenge that premotionism destroys free will. I also offer a number of positive reasons for embracing the premotionist theory.
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This dissertation aims to present a elementar vision of thomistic thought about human sexuality from knowledges of vices and virtues. Introduce the notion of vice as otherwise to human nature and seek its etymological meaning, approaching with the neotestamentary perspective of sin and malice. This notion is based in aristotelian and augustinian notion, used by Thomas Aquinas. Also present two virtues inside of the christian thought about the sexuality. They are temperance and chastity. The temperance is a virtue that orders the pleasures of tact, and regulates the chastity. Finally, we show that is possible in thomistic thought admit the legitimacy of sexual pleasure and also the natural necessity in relations, and this relations just can be designed inside of legitimate marriage
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Na tradição ocidental, a virtude tem sido sempre considerada a plenitude do ser humano, como resume Tomás de Aquino: ultimum potentiae, ou, em linguagem de hoje, o máximo do que se pode ser. Curiosamente essa mesma concepção ocorre em outras culturas, como a Tupi. Milton Nascimento compôs uma canção que expressa o próprio cerne dessa tradição. A língua árabe dá um passo além: a virtude excede!
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La circulación hacia mediados del siglo XIII de los libri morales de Aristóteles transformó ampliamente la ética y el pensamiento político de la edad media. El conocimiento medieval de la filosofía moral aristotélica produjo un cambio cualitativo en diferentes temas de la filosofía práctica; como consecuencia de ello, a partir del siglo XIII, una parte importante de la teoría política tomó de Aristóteles el concepto de natura y muchos tratados se apoyaron en él y lo utilizaron para fundamentar el nacimiento del orden político que Aristóteles llamó polis, Tomás de Aquino civitas vel provincia y Juan de París communitas civitatis vel regni. Con todo, aunque el concepto aristotélico de natura fue relevante y aunque el modelo aristotélico logró inspirar a los autores de textos políticos medievales, la natura aristotélica no fue la única natura a la que recurrieron los textos políticos al momento de fundamentar teóricamente el surgimiento del orden político. El artículo analiza los diferentes conceptos de natura y reconstruye su lugar dentro de las explicaciones del nacimiento y constitución de las distintas variantes del orden político en la filosofía política medieval.
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Apostillas marginales
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Impresor y año tomados del colofón
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Impresor y año tomados del colofón
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Sign.: a-d8, e6, f8, g6, h-r8, s6, t8, v6, x8, y6, z8, [et]10, []5; A-N8, O5, []5; 2A8, 2B6, 2C8, 2D6, 2E8, 2F6, 2G-2H8, 2J10, 2K-2L6, 2M8
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Marca tip. en port. y o7v (Vindel, 135 y 138)
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Il. xil. con escenas de la vida de Cristo
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Obra atribuida a S. Buenaventura
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Sign. : [calderón]4, A-B4, C5