902 resultados para émotions
Resumo:
Cette thse s'intresse des aspects du tournage, de la projection et de la perception du cinma stro panoramique, appel aussi cinma omnistro. Elle s'inscrit en grande partie dans le domaine de la vision par ordinateur, mais elle touche aussi aux domaines de l'infographie et de la perception visuelle humaine. Le cinma omnistro projette sur des crans immersifs des vidos qui fournissent de l'information sur la profondeur de la scne tout autour des spectateurs. Ce type de cinma comporte des dfis lis notamment au tournage de vidos omnistro de scnes dynamiques, la projection polarise sur crans trs rflchissants rendant difficile l'estimation de leur forme par reconstruction active, aux distorsions introduites par l'omnistro pouvant fausser la perception des profondeurs de la scne. Notre thse a tent de relever ces dfis en apportant trois contributions majeures. Premirement, nous avons dvelopp la toute premire mthode de cration de vidos omnistro par assemblage d'images pour des mouvements stochastiques et localiss. Nous avons mis au point une exprience psychophysique qui montre l'efficacit de la mthode pour des scnes sans structure isole, comme des courants d'eau. Nous proposons aussi une mthode de tournage qui ajoute ces vidos des mouvements moins contraints, comme ceux d'acteurs. Deuximement, nous avons introduit de nouveaux motifs lumineux qui permettent une camra et un projecteur de retrouver la forme d'objets susceptibles de produire des interrflexions. Ces motifs sont assez gnraux pour reconstruire non seulement les crans omnistro, mais aussi des objets trs complexes qui comportent des discontinuits de profondeur du point de vue de la camra. Troisimement, nous avons montr que les distorsions omnistro sont ngligeables pour un spectateur plac au centre d'un cran cylindrique, puisqu'elles se situent la priphrie du champ visuel o l'acuit devient moins prcise.
Resumo:
Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
Resumo:
Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral.
Resumo:
Mmoire numris par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Universit de Montral
Resumo:
Rapport d'analyse d'intervention prsent la Facult des arts et sciences en vue de l'obtention du grade de Matrise s sciences (M. Sc.) en psychoducation.
Resumo:
La schizophrnie est une psychopathologie largement htrogne caractrise entre autres par dimportantes dfaillances dans le fonctionnement cognitif et motionnel. En effet, par rapport la population gnrale, forte proportion de ces individus prsentent une mmoire dficitaire pour les vnements motionnels. ce jour, le peu dtudes qui se sont penches sur la mmoire motionnelle pisodique dans la schizophrnie, ont uniquement mis lemphase sur l'effet de la valence des stimuli (cest--dire le caractre agrable ou dsagrable du stimulus). Toutefois, aucune na investigu spcifiquement lintensit de la raction aux stimuli (cest--dire une faible par rapport une forte raction) malgr quantit de preuves faisant montre, dans la population gnrale, de diffrents processus de mmoire motionnelle pour des stimuli suscitant une forte raction par rapport ceux voquant une faible rponse. Ce manque est dautant plus flagrant tant donn le nombre dtudes ayant rapport un traitement et un encodage atypiques des émotions spcifiquement au niveau de lintensit de la rponse subjective chez des patients atteints de schizophrnie. Autre fait important, il est tonnant de constater labsence de recherches sur les diffrences de sexe dans la mmoire motionnelle tant donn lensemble des divergences entre hommes et femmes atteints de schizophrnie au niveau de la prvalence, de lge de diagnostic, de la manifestation clinique, de lvolution de la maladie, de la rponse au traitement et des structures crbrales. Pour pallier ces lacunes, ce mmoire a valu : (1) leffet de la valence des stimuli et de l'intensit de la raction motionnelle au niveau des fonctions crbrales correspondant la mmoire motionnelle chez des patients atteints de schizophrnie comparativement des participants sains; et (2) les possibles diffrences de sexe dans les processus crbraux impliqus dans la mmoire motionnelle chez des patients atteints de schizophrnie par rapport des volontaires sains. Ainsi, la premire tude a compar les activations crbrales de patients atteints de schizophrnie par rapport des participants sains au cours dune tche de mmoire motionnelle dont les stimuli variaient la fois au niveau de la valence et de l'intensit de la raction subjective. 37 patients atteints de schizophrnie ainsi que 37 participants en bonne sant ont effectu cette tche de mmoire motionnelle lors dune session dimagerie par rsonance magntique fonctionnelle (IRMf). Pour toutes les conditions tudies (images ngatives, positives, de faible et de forte intensit), le groupe atteint de schizophrnie a perform significativement moins bien que les volontaires sains. Comparativement aux sujets sains, ils ont montr moins dactivations crbrales dans les rgions limbiques et prfrontales lors de la reconnaissance des images ngatives, mais ont prsent un patron d'activations similaire celui des participants sains lors de la reconnaissance des images charges positivement (activations observes dans le cervelet, le cortex temporal et prfrontal). Enfin, indpendamment de la valence des stimuli, les deux groupes ont dmontr une augmentation des activations crbrales pour les images de forte intensit par rapport celles de plus faible intensit. La seconde tude a quant elle explor les diffrences de sexe potentielles au niveau des activations crbrales associes la mmoire motionnelle dans la schizophrnie et dans la population en gnral. Nous avons compar 41 patients atteints de schizophrnie (20 femmes) 41 participants en bonne sant (19 femmes) alors quils effectuaient la mme tche de mmoire motionnelle mentionne plus haut. Or, pour cette tude, nous nous sommes concentrs sur les conditions suivantes : la reconnaissance dimages positives, ngatives et neutres. Nous n'avons pas observ de diffrences entre les hommes et les femmes au niveau des performances la tche de mmoire pour aucune des conditions. En ce qui a trait aux donnes de neuroimagerie, comparativement aux femmes en bonne sant, celles atteintes de schizophrnie ont montr une diminution des activations crbrales dans les rgions corticales du systme limbique (p. ex. cortex cingulaire moyen) et dans les rgions sous-corticales (p. ex. amygdale) lors de la reconnaissance d'images ngatives. Pour ce qui est de la condition positive, elles ont prsent, comparativement au groupe de femmes saines, des diminutions dactivations spcifiquement dans le cervelet ainsi que dans le gyrus frontal infrieur et moyen. Les hommes atteints de schizophrnie, eux, ont montr une augmentation dactivations par rapport aux hommes sains dans le gyrus prfrontal mdian lors de la reconnaissance des stimuli ngatifs ; ainsi que dans les rgions paritales, temporales et limbiques lors de la reconnaissance des stimuli positifs. Dans un autre ordre dides, notre analyse corrlationnelle a mis en vidence, chez les femmes, un lien significatif entre lactivit crbrale et les symptmes au cours de la mmoire des stimuli positifs, alors que chez les hommes atteints schizophrnie, ce lien a t observ au cours de la mmoire des stimuli ngatifs. Bref, lensemble de nos rsultats suggre, chez les patients atteints de schizophrnie, un fonctionnement crbral atypique spcifiquement lors de la reconnaissance dimages ngatives, mais un fonctionnement intact lors de la reconnaissance de stimuli positifs. De plus, nous avons mis en vidence la prsence de diffrences de sexe dans les activations crbrales associes la mmoire pisodique motionnelle soulignant ainsi l'importance dtudier sparment les hommes et les femmes atteints de schizophrnie dans le cadre de recherches sur les plans cognitif et motionnel.
Resumo:
La prsente thse porte sur lvaluation de lefficacit dun nouveau traitement pour le trouble de stress post-traumatique (TSPT). Le traitement a t dvelopp selon les prmisses de la thorie de la reconsolidation des souvenirs. Il consiste en six courtes sances de remmoration de lvnement traumatique ralises sous leffet du propranolol, un btabloquant. La population de ltude est constitue de patients souffrant dun TSPT chronique. La thse comporte cinq chapitres. Le premier chapitre est lintroduction, on y retrouve une description du TSPT, des traitements valids empiriquement, de diverses thories de la mmoire, dun modle tiologique du TSPT, dtudes sur la consolidation et la reconsolidation, de la pharmacocintique et du mcanisme daction du propranolol,ainsi que des objectifs de la thse. Le second chapitre est une revue critique de littrature sur la thorie de la reconsolidation. Comme ltude du phnomne de la reconsolidation est rcente, nous tentons de faire le point sur ltat des connaissances dans le domaine, dans un effort de rflexion sur la validit de la thorie. Nous proposons une srie de critres permettant de diffrencier la reconsolidation dautres processus connexes. Nous concluons que la thorie parat valide, bien que dautres tudes soient ncessaires afin de rendre compte de rsultats ngatifs publis par le pass. Le troisime chapitre est un essai ouvert, et vise valuer lefficacit dun traitement bas sur la reconsolidation diminuer la svrit et lincidence du TSPT, auprs de 42 patients souffrant dun TSPT chronique. Le traitement consiste en six sances de remmoration de lvnement traumatique sous propranolol. Lors dun suivi trois mois, nous rapportons une diminution des symptmes de TSPT de 41%-56%, ainsi quune diminution de lincidence du TSPT de 74%. En comparaison, seulement 2/25 patients du groupe contrle (ayant particip uniquement aux valuations) ne souffrent plus dun TSPT. Dans le groupe traitement, les tailles deffet (d de Cohen)varient entre 1.32-2.19. Le quatrime chapitre a comme objectif didentifier des caractristiques des patients prdisant lefficacit du traitement, et dexplorer sils samliorent dans des domaines de sant autres que le TSPT. Nous rapportons que les femmes samliorent davantage que les hommes, mais que dautres facteurs, tels que la svrit des traits de personnalit borderline ou le type de trauma (enfance versus adulte), ninfluent pas sur lefficacit. galement, les patients samliorent dans les domaines de sant suivants : la qualit de vie, la symptomatologie dpressive, lintensit des émotions ngatives au rappel de lvnement traumatique et dans la vie courante. Le cinquime chapitre contient la discussion gnrale de la thse. Nous effectuons une synthse et interprtation des rsultats, nous examinons les hypothses alternatives lamlioration clinique et abordons des pistes de recherches futures. Nous concluons que le traitement ltude a t efficace dans notre chantillon de patients souffrant dun TSPT chronique. tant donn la mthodologie employe (essai ouvert), nous ne pouvons statuer sur le mcanisme daction du traitement, savoir si lamlioration clinique a t rellement cause par un blocage de la reconsolidation des souvenirs.
Resumo:
Cette tude exploratoire vise essentiellement identifier les principaux facteurs psychologiques des gardiens de but au hockey ayant connu du succs. Plus prcisment, cette tude nous a permis dapprofondir le sujet laide dentrevues individuelles semi-diriges menes auprs de sept gardiens de but et huit entraneurs des gardiens de but issus de la Ligue de hockey junior majeur du Qubec (LHJMQ). Nous avons ensuite compar les rponses de ces deux groupes dexperts dans le domaine afin de dresser un portrait prcis de laspect mental entourant cette position au hockey. Nos rsultats dmontrent que les mmes facteurs psychologiques majeurs ressortent du discours des gardiens de but et de celui de leurs entraneurs. Il a ainsi t possible didentifier neuf attributs psychologiques prdominants provenant des discours de chacune des parties. Plus prcisment, ces neuf facteurs psychologiques relis latteinte dune performance athltique hors pair seraient les traits de personnalit, la rsilience, le niveau de confiance, la passion, ltat desprit optimal, lthique au quotidien, un niveau de concentration optimal, la relativisation des vnements et le contrle des émotions. De manire gnrale, nos rsultats vont dans le mme sens que les conclusions tires des autres tudes sur les diffrents aspects mentaux des athltes de niveau lite. Toutefois, on observe un manque de donnes scientifiques en ce qui a trait la psychologie du sport chez les gardiens de but au hockey. Cette tude constitue donc un premier dveloppement dans lidentification des atouts psychologiques influenant la performance des gardiens de but au hockey.
Resumo:
Le dficit social, incluant la perturbation du traitement du regard et des émotions, est au cur de lautisme. Des tudes ont montr que les visages de peur provoquent une orientation rapide et involontaire de lattention spatiale vers leur emplacement chez les individus dveloppement typique. De plus, ceux-ci dtectent plus rapidement et plus efficacement les visages avec un regard direct (vs regard dvi). La prsente tude vise explorer leffet de lmotion de peur et de la direction du regard (direct vs dvi) sur lattention spatiale chez les enfants autistes laide dune tche dattention spatiale implicite. Six enfants avec un trouble autistique (TA) ont particip cette tude. Les participants doivent dtecter lapparition dune cible gauche ou droite dun cran. Lapparition de la cible est prcde dune amorce (paire de visages peur/neutre avec regard direct/dvi). La cible peut tre prsente soit dans le mme champ visuel que lamorce motionnellement charge (condition valide), soit dans le champ visuel oppos (condition invalide). Nos rsultats montrent que les amorces avec un visage de peur (vs les amorces avec un visage neutre) provoquent un effet dinterfrence au niveau comportemental et divergent lattention de leur emplacement chez les enfants avec un TA.
Resumo:
Au dbut de ladolescence, on observe une diminution marque du niveau de pratique dactivit physique (PAP). Les pairs ont t identifis comme des dterminants importants de la PAP cette priode de la vie. Notre tude explore le rle des dynamiques sociales entre les pairs dans les perceptions de la PAP dadolescents Qubcois. Des entretiens semi-directifs ont t raliss auprs de 12 garons et 10 filles, gs entre 12 et 14 ans, issus de trois coles aux profils socioconomiques, gographiques (urbain, de banlieue et rural) et ethniques diffrents. Le guide dentretien abordait les thmes de lamiti, des railleries, des émotions et des interactions sociales vcues dans diffrents contextes de PAP. Une analyse descriptive des entretiens a t effectue afin didentifier les lments des dynamiques sociales susceptibles dinfluencer les perceptions de la PAP dans diffrents contextes. Lenvironnement social des cours dducation physique (comptences physiques varies, mixit, valorisation de la comptition) semble favoriser des relations ingales et des rapports de pouvoir entre les jeunes. Les perceptions des adolescents concernant ce contexte de pratique sont souvent ngatives. Les perceptions favorables lactivit physique sont plutt lies des contextes de pratique que lon retrouve lextrieur du milieu scolaire et o lenvironnement social semble favoriser lmergence de relations dgal gal (comptences physiques similaires, groupes de pairs du mme sexe). Les rsultats de cette tude peuvent guider les intervenants dans la mise en place de conditions dintervention qui pourront favoriser la pratique dactivit physique.
Resumo:
Lexpression faciale de la douleur occupe un rle central dans la communication de la douleur et dans lestimation de lintensit de la douleur vcue par autrui. Les proprits du visage dune personne en souffrance ont t investigues principalement laide de mthodes descriptives (e.g. FACS). Lintroduction fait le point sur les connaissances de lexpression faciale de douleur et de la communication de cette exprience sur les plans comportemental et crbral et souligne que les mcanismes et stratgies visuels utiliss par lobservateur pour parvenir dtecter la douleur dans le visage dautrui demeurent trs peu connus. Ltude des processus impliqus dans la reconnaissance de lexpression de la douleur est essentielle pour comprendre la communication de la douleur et ventuellement expliquer des phnomnes ayant des impacts cliniques considrables, tel que leffet classique de sous-estimation de la douleur dautrui. Larticle 1 vise tablir laide dune mthode directe (Bubbles) les informations visuelles utilises efficacement par lobservateur lorsquil doit catgoriser la douleur parmi les émotions de base. Les rsultats montrent que parmi lensemble des caractristiques du visage typique de la douleur, peu dinformations sont vraiment efficaces pour parvenir cette discrimination et que celles qui le sont encodent la partie affective- motivationnelle de lexprience dautrui. Larticle 2 investigue le pouvoir de ces rgions privilgies du visage de la douleur dans la modulation dune exprience nociceptive chez lobservateur afin de mieux comprendre les mcanismes impliqus dans une telle modulation. En effet, sil est connu que des stimuli ayant une valence motionnelle ngative, y compris des expressions faciales de douleur, peuvent augmenter les rponses spinales (rflexes) et supra-spinales (ex.: perceptives) de la douleur, linformation visuelle suffisante pour permettre lactivation des voies modulatrices demeure inconnue. Les rsultats montrent quen voyant les rgions diagnostiques pour la reconnaissance de lexpression faciale de douleur, la douleur perue par lobservateur suite une stimulation nociceptive est plus grande que lorsquil voit les rgions les moins corrles avec une bonne reconnaissance de la douleur. Lexploration post-exprimentale des caractristiques de nos stimuli suggre que cette modulation nest pas explicable par linduction dun tat motionnel ngatif, appuyant ainsi un rle prpondrant de la communication de la douleur dans la modulation vicariante de lexprience douloureuse de lobservateur. Les mesures spinales ne sont toutefois pas modules par ces manipulations et suggrent ainsi que ce ne sont pas des voies crbro-spinale qui sont impliques dans ce phnomne.
Resumo:
Le prsent mmoire porte sur lun des peintres nerlandais les plus connus de son poque, Cornelis Troost (1696-1750). Celui-ci tire son succs du traitement et de loriginalit de ses sujets dans la confection de ses scnes de thtre, dont cinq sont abordes ici. Troost fut lui-mme acteur de profession avant de se consacrer au mtier de peintre. Tout comme les uvres de Troost, lart hollandais du XVIIIe sicle est un sujet rarement abord en histoire de lart. Plusieurs lments historiques des Pays-Bas, notamment certains des bouleversements politiques, sont indispensables afin d'acqurir une meilleure comprhension des uvres thtrales de Troost. Dans ses scnes de thtre, Troost embrasse le ct thtral de celles-ci. Ses uvres portent le mme titre que les pices desquelles elles sont tires. De plus, Troost introduit ses personnages de prs et cette particularit met l'accent sur les émotions des personnages et sur laction. Un parallle est trac avec Jan Steen et Grard De Lairesse, eux-mmes des artistes hollandais sinspirant du thtre. La narration dans les uvres de Troost est galement un point important afin de bien comprendre ses scnes de thtre.
Resumo:
Des recherches antrieures sur les émotions en contexte organisationnel, notamment autour des notions de travail motionnel, de contrat psychologique et d'quit, ont souvent soulev la question de la rationalit et du caractre appropri ou non des manifestations motionnelles, ainsi que sur les mcanismes utiliss pour contrler et modrer celles-ci. Cependant, peu de recherche empirique a t effectue sur la faon dont les employs eux-mmes font sens de leurs émotions au travail et le processus par lequel ils parviennent rendre celle-ci comprhensibles et lgitimes, la fois pour eux-mmes et pour autrui. Au cours des dernires annes, un courant de recherche mergent tend toutefois mettre de ct la perspective normative / rationaliste pour soulever ce type de questions. Ainsi, au lieu d'tre considres comme des expriences strictement subjectives, prives, voire inaccessibles, les émotions y sont envisages travers les discours et les mises en rcits dont elles font lobjet. Les émotions apparaissent ainsi non seulement exprimes dans le langage et la communication, mais construites et ngocies travers eux. La recherche prsente dveloppe empiriquement cette perspective mergente, notamment en faisant appel aux thories du sensemaking et de la narration, travers lanalyse dtaille des rcits de quatre employs chargs du soutien la vente pour un revendeur de produits informatiques. En demandant mes sujets de parler de leurs expriences motionnelles et en analysant leurs rponses selon une mthodologie danalyse narrative, cette recherche explore ainsi la faon dont les employs parviennent construire le sens et la lgitimit de leurs expriences motionnelles. Les rsultats suggrent entre autres que ces processus de construction de sens sont trs troitement lis aux enjeux didentit et de rle.
Resumo:
Objectif : Ce mmoire avait pour objectif de comprendre le processus par lequel les femmes en arrivent commettre un acte violent. Plus spcifiquement, de connatre le sens que les femmes donnent leur violence, de quelle faon elles reconstruisent le processus qui les a menes cet acte et de quelle faon elles lintgrent dans le cours de leur vie. Mthode : Pour atteindre cet objectif, 24 entrevues semi-structures ont t ralises auprs de femmes dtenues ou prvenues ayant commis un acte de violence. Les participantes taient rencontres la Maison Tanguay ou au secteur fminin du Centre de dtention de Qubec. Par la suite, les entrevues furent retranscrites et les donnes obtenues traites laide du programme NVivo. Nous avons analys ces donnes selon le processus propos par la thorisation ancre. Rsultats: Les rsultats ont permis dtablir un modle reprsentant le processus de passage lacte violent chez les femmes. Ce modle se droule en quatre phases. La premire phase concerne le portrait de vie des participantes de lenfance lge adulte. Cette phase met principalement laccent sur les difficults vcues par les participantes et leurs stratgies dadaptation. La deuxime phase est relative la priode prcdant le dlit. Elle comprend deux volets soit, lentre dans le processus qui rfre aux mois ou semaines prcdant le dlit et la phase aigu qui rfre aux jours ou aux instants prcdant le dlit. La troisime phase concerne le droulement de dlit. Cette phase est divise en deux profils diffrents, selon le type de violence utilise soit, expressive ou utilitaire. Ces deux profils se distinguent quant aux circonstances, aux motifs, aux émotions et dans le recours, ou non, des stratgies alternatives la violence. Enfin, la dernire phase du modle se concentre sur la priode succdant lacte de violence.
Resumo:
Rapport d'analyse d'intervention prsent la Facult des arts et sciences en vue de l'obtention du grade de Matrise s sciences (M. Sc.) en psychoducation.