L'intimité sur les réseaux sociaux numériques : une étude exploratoire sur la perception des jeunes femmes

Facebook joue un rôle déterminant dans la montée fulgurante en popularité des RSN sur Internet. Tout le fonctionnement de la plateforme repose sur la connexion aux comptes des autres membres. La popularité de Facebook doit beaucoup au partage public et réciproque des informations personnelles de ses usagers. Ce type de renseignement était jusqu’à présent réservé aux personnes appartenant à un cercle restreint de proches et d’intimes. Toutefois, les listes de contact des utilisateurs Facebook ne sont pas uniquement constituées d’amis proches, mais plutôt d’un ensemble de relations interpersonnelles – formé de connaissances, de collègues, d’anciens camarades de classe, etc. Les membres Facebook divulguent ainsi souvent leur intimité à un auditoire qui peut être qualifié de public en raison de sa taille et de sa diversité d’origine. Les recherches quantitatives sur le sujet sont nombreuses, néanmoins le point de vue de réels utilisateurs des réseaux sociaux numériques est très peu connu. Cette étude exploratoire vise les expressions visibles de l’intimité sur les réseaux sociaux numériques, tels que Facebook, et s’intéresse plus particulièrement à l’apparition d’une nouvelle forme d’intimité exclusive aux réseaux sociaux numériques. Pour ce faire, 15 entretiens individuels ont été menés auprès d’une population à forte utilisation de Facebook : les étudiantes universitaires de 18 à 24 ans. À l’aide des notions d’espace public, d’espace privé, d’intimité, d’extimité et de visibilité, ce mémoire explore la représentation que l’utilisateur se fait de l’envahissement du territoire de l’intimité par les réseaux sociaux. On y explique l’apparition d’une possible nouvelle forme d’intimité – engendré par les réseaux sociaux numériques – grâce au mouvement des frontières entre les espaces privés et publics. Selon les résultats présentés dans ce mémoire, les utilisateurs Facebook emploient un certain nombre de stratégies pour se protéger des effets négatifs de la diffusion de leur vie privée, tout en divulguant suffisamment d’information pour assurer l’entretient de leur relation avec leurs amis. Leur vie privée est donc publique, mais seulement pour leurs propres réseaux. L’intimité sur Facebook s’affiche aisément, selon des degrés déterminés par la communauté d’utilisateurs, alors qu’elle reste cachée dans la vie de tous les jours.

Prédicteurs sociaux et scolaires des symptômes dépressifs chez les enfants du primaire ayant des problèmes de comportement extériorisés

Le modèle de Patterson et Capaldi (1990) stipule que les problèmes de comportement extériorisés (PCE) chez les enfants entrainent des échecs sociaux et scolaires qui, ensuite, augmentent le risque de dépression. Ce modèle a seulement été testé auprès d’enfants qui n’avaient pas nécessairement de PCE. La présente étude teste ce modèle auprès de 281 enfants (48 % de filles) dont le niveau de PCE atteint un seuil clinique. Les symptômes dépressifs ont été mesurés à l’entrée dans l’étude puis trois ans plus tard. Les prédicteurs sont la coercition parentale, les conflits avec l’enseignant, la victimisation par les pairs et les compétences scolaires. Les résultats des analyses de régression montrent que seules les compétences scolaires prédisent une hausse du score de dépression. Ce lien n’est pas modéré par le genre. Ces résultats suggèrent d’accorder une importance aux compétences scolaires pour la prévention ou la réduction des symptômes dépressifs.

L'évaluation de l'autonomie fonctionnelle des personnes âgées : contribution de la didactique professionnelle à la formation des travailleuses et travailleurs sociaux au Québec

Résumé : Le vieillissement démographique est statistiquement indiscutable au Québec. Ce singulier trompeur masque les différentes manières de vieillir. Pour ceux qui ne parviennent pas à vieillir en santé, les solidarités familiales, comme les solidarités institutionnelles, c’est à dire publiques viennent en principe compenser ce qu’il est convenu de désigner de perte d’autonomie. Les politiques de santé publique au Québec organisent les services de soutien à domicile sous condition d’avoir estimé la situation de la personne avec l’outil d’évaluation multiclientèle (OEMC). Il est en usage dans l’ensemble du réseau de la santé et des services sociaux, et utilisé par les professionnels dont les travailleuses et les travailleurs sociaux (TS). Or, la gérontologie est peu soutenue dans la formation initiale des TS. Nous nous sommes interrogée sur les savoirs mobilisés par les TS quand ils évaluent. S’agissant des savoirs inscrits dans la pratique, nous avons orienté la recherche dans les théories de l’activité, la didactique professionnelle et le cadre conceptuel de la médiation. Nous avons étudié l’activité de professionnels en travail social expérimentés afin d’identifier certains des savoirs mobilisés pour les rendre disponibles à la formation des étudiant (e)s en travail social au Québec. Cent-cinquante heures d’observations et vingt-deux entretiens individuels et collectifs ont été réalisés avec des intervenants volontaires du service de soutien à domicile. Les résultats préliminaires de la recherche ont été présentés lors de groupes de discussion avec les TS ayant participé à la recherche, puis avec des enseignants en travail social. Nos résultats permettent de décrire les procédures de l’évaluation dans l’organisation du service d’aide à domicile et d’en différencier le processus de l’activité par laquelle le TS évalue l’autonomie fonctionnelle de la personne. Nous constatons que les savoirs mobilisés par les TS reposent premièrement sur une connaissance fine du territoire, de l’outil d’évaluation et des institutions. Un deuxième registre de savoir concerne la conceptualisation de l’autonomie fonctionnelle par l’outil OEMC comme objet et domaine d’intervention des TS. Enfin, un troisième registre se réfère aux savoirs mobilisés pour entrer en relation avec les personnes âgées, avec leur entourage. Or, ces trois registres de savoir n’apparaissent pas dans le discours des TS et résultent de notre propre analyse sur leur pratique. L’évaluation de l’autonomie fonctionnelle analysée par le concept de médiation est révélatrice du rapport aux savoirs du TS. S’agissant de savoirs de la pratique, nous constatons que leur classification entre les catégories usuelles de savoirs théoriques ou pratiques était inopérante. Nous empruntons le vocabulaire de la didactique professionnelle : celui des invariants opératoires reliés à l’autonomie fonctionnelle et celui des schèmes d’activité reliés à l’activité d’évaluation. C’est ainsi que nous avons identifié deux moments dans l’évaluation. Le premier assemble la collecte des informations et l’analyse des données. L’autonomie fonctionnelle se décline dans des conditions d’existence de la personne sur l’axe allant de la mobilité à la cognition avec comme balises d’intervention la sécurité et l’intégrité de la personne. Dans ce processus itératif, le TS identifie avec la personne ce qui nuit à son quotidien. L’évaluation formule comment résoudre cette incidence, comment la perte d’autonomie pourrait être compensée. La collecte d’information et le raisonnement du TS est alors un mouvement itératif, les deux éléments du processus sont liés et en continu. Le second moment de l’évaluation apparait si, dans le processus itératif, le TS perçoit une dissonance. Il est essentiel d’en identifier la nature pour la prendre en compte et maintenir la finalité de l’activité qui consiste à évaluer l’autonomie fonctionnelle à des fins compensatrices. Le TS doit identifier l’objet de la dissonance pour pouvoir cerner avec la personne le besoin inhérent à la perte d’autonomie et envisager d’y remédier. La prise en compte de cette dissonance vient ralentir le déroulement de l’activité. Le raisonnement qui, jusque-là, était relié à la collecte d’informations s’en dissocie pour analyser ce qui vient faire obstacle à l’activité d’évaluation à partir de la situation. Les composantes qui génèrent la dissonance paraissent reliées à la quotidienneté, aux conditions de vie à domicile de la personne (cohérence/incohérence, refus de services, autonégligence, maltraitance, agressivité). La dissonance génère une activité plus complexe pour évaluer la situation. L’autonomie fonctionnelle se décline toujours sur l’axe mobilité/cognition avec comme balises d’intervention la sécurité et l’intégrité de la personne. Or, pour ce faire, les TS raisonnent selon trois schèmes. Dans les situations où, pour décider de la suite du dossier, il faut en référer à une norme (de service, de profession, etc.) le raisonnement est déontologique. Il est aussi des situations où le TS agit au regard de valeurs et de représentations qui relèvent de sa sphère personnelle. Nous désignons ce raisonnement d’instinctuel. Enfin, le TS peut naviguer entre ces deux orientations et choisir la voie du raisonnement clinique que nous qualifions d’éthique et se rapproche alors des pratiques prudentielles qui sont marquées par l’incertitude.

Le forum romain et les forums impériaux; ouvrage illustré de 3 grands plans, de 62 gravures ou plans et de 8 phototypies.

"Renseignements bibliographiques": p. [393]-397.

Perspectives croisées : les déterminants sociaux de la vulnérabilité sexuelle chez les jeunes de 18 à 25 ans

Depuis les années 1990, les indicateurs de la santé sexuelle des jeunes de 18 à 25 ans démontrent que ce groupe d’âge est sexuellement vulnérable, ce qui est observable en raison de la hausse du taux d’infections transmises sexuellement, ainsi que des lacunes de connaissances en matière de santé sexuelle. Ce mémoire propose un regard nouveau sur la santé sexuelle des jeunes à partir d’un faisceau de perspectives sociologiques axées sur les déterminants sociaux de la santé pour mieux comprendre la vulnérabilité sexuelle chez les jeunes. Nous faisons appel à trois pistes analytiques en particulier : la perspective matérialiste, la perspective bio-psycho-sociale et la perspective des parcours de vie. Notre démarche de recherche s’inscrit dans une approche issue de la théorisation ancrée, employée au sein d’une clinique jeunesse de Montréal. Nos outils d’investigation consistent en entretiens semi-dirigés réalisés avec des intervenantes de la clinique et des jeunes patients âgés de 18 à 25 ans, ainsi qu’en observations non participantes dans divers lieux de la clinique. Les résultats de cette recherche font ressortir quatre déterminants sociaux : la question des connaissances en matière de santé sexuelle, les scripts sexuels genrés, la période de la jeunesse lors du parcours sexuel et les caractéristiques du quartier du centre-ville de Montréal. En tenant compte des perspectives croisées de ceux qui voient (les intervenantes) et de ceux qui vivent (les jeunes) la vulnérabilité sexuelle, nous pouvons mieux définir ces déterminants, leurs sources et leurs effets. Nous faisons également état de nos résultats au prisme des trois cadres analytiques des déterminants sociaux de la santé. Nous espérons que ces résultats inciteront la poursuite de recherches dans le domaine des déterminants sociaux de la vulnérabilité sexuelle et qu’ils seront utiles dans la formulation des recommandations pratiques pour les interventions en santé sexuelle auprès des jeunes.

Perspectives croisées : les déterminants sociaux de la vulnérabilité sexuelle chez les jeunes de 18 à 25 ans

Depuis les années 1990, les indicateurs de la santé sexuelle des jeunes de 18 à 25 ans démontrent que ce groupe d’âge est sexuellement vulnérable, ce qui est observable en raison de la hausse du taux d’infections transmises sexuellement, ainsi que des lacunes de connaissances en matière de santé sexuelle. Ce mémoire propose un regard nouveau sur la santé sexuelle des jeunes à partir d’un faisceau de perspectives sociologiques axées sur les déterminants sociaux de la santé pour mieux comprendre la vulnérabilité sexuelle chez les jeunes. Nous faisons appel à trois pistes analytiques en particulier : la perspective matérialiste, la perspective bio-psycho-sociale et la perspective des parcours de vie. Notre démarche de recherche s’inscrit dans une approche issue de la théorisation ancrée, employée au sein d’une clinique jeunesse de Montréal. Nos outils d’investigation consistent en entretiens semi-dirigés réalisés avec des intervenantes de la clinique et des jeunes patients âgés de 18 à 25 ans, ainsi qu’en observations non participantes dans divers lieux de la clinique. Les résultats de cette recherche font ressortir quatre déterminants sociaux : la question des connaissances en matière de santé sexuelle, les scripts sexuels genrés, la période de la jeunesse lors du parcours sexuel et les caractéristiques du quartier du centre-ville de Montréal. En tenant compte des perspectives croisées de ceux qui voient (les intervenantes) et de ceux qui vivent (les jeunes) la vulnérabilité sexuelle, nous pouvons mieux définir ces déterminants, leurs sources et leurs effets. Nous faisons également état de nos résultats au prisme des trois cadres analytiques des déterminants sociaux de la santé. Nous espérons que ces résultats inciteront la poursuite de recherches dans le domaine des déterminants sociaux de la vulnérabilité sexuelle et qu’ils seront utiles dans la formulation des recommandations pratiques pour les interventions en santé sexuelle auprès des jeunes.

L’impact de la diversité des identités professionnelles sur la représentation syndicale. Le cas de l’Alliance du personnel professionnel et technique de la santé et des services sociaux (APTS)

Par une revue de la littérature et une enquête socio-démographique auprès des membres d’un syndicat, la recherche analyse l’impact de la diversité des identités professionnelles à l’égard de la représentation syndicale. En contexte de crise du syndicalisme et de renouveau syndical, émanent deux hypothèses : les catégories professionnelles ont une influence différenciée sur les besoins et attentes de représentation syndicale et les différents rapports au travail influencent les besoins et attentes de représentation syndicale. Il appert que la diversité des identités professionnelles a une influence sur la représentation syndicale. Également, la diversité des identités professionnelles commande qu’on ne peut opposer une représentation syndicale liée directement aux conditions de travail à une représentation syndicale élargie aux conditions de vie. La multitude d’intérêts des membres freine une classification des travailleurs selon leur identité professionnelle, qui s’avère multiple.

Negotiating social and moral order in internet relay chat

Although internet chat is a significant aspect of many internet users’ lives, the manner in which participants in quasi-synchronous chat situations orient to issues of social and moral order remains to be studied in depth. The research presented here is therefore at the forefront of a continually developing area of study. This work contributes new insights into how members construct and make accountable the social and moral orders of an adult-oriented Internet Relay Chat (IRC) channel by addressing three questions: (1) What conversational resources do participants use in addressing matters of social and moral order? (2) How are these conversational resources deployed within IRC interaction? and (3) What interactional work is locally accomplished through use of these resources? A survey of the literature reveals considerable research in the field of computer-mediated communication, exploring both asynchronous and quasi-synchronous discussion forums. The research discussed represents a range of communication interests including group and collaborative interaction, the linguistic construction of social identity, and the linguistic features of online interaction. It is suggested that the present research differs from previous studies in three ways: (1) it focuses on the interaction itself, rather than the ways in which the medium affects the interaction; (2) it offers turn-by-turn analysis of interaction in situ; and (3) it discusses membership categories only insofar as they are shown to be relevant by participants through their talk. Through consideration of the literature, the present study is firmly situated within the broader computer-mediated communication field. Ethnomethodology, conversation analysis and membership categorization analysis were adopted as appropriate methodological approaches to explore the research focus on interaction in situ, and in particular to investigate the ways in which participants negotiate and co-construct social and moral orders in the course of their interaction. IRC logs collected from one chat room were analysed using a two-pass method, based on a modification of the approaches proposed by Pomerantz and Fehr (1997) and ten Have (1999). From this detailed examination of the data corpus three interaction topics are identified by means of which participants clearly orient to issues of social and moral order: challenges to rule violations, ‘trolling’ for cybersex, and experiences regarding the 9/11 attacks. Instances of these interactional topics are subjected to fine-grained analysis, to demonstrate the ways in which participants draw upon various interactional resources in their negotiation and construction of channel social and moral orders. While these analytical topics stand alone in individual focus, together they illustrate different instances in which participants’ talk serves to negotiate social and moral orders or collaboratively construct new orders. Building on the work of Vallis (2001), Chapter 5 illustrates three ways that rule violation is initiated as a channel discussion topic: (1) through a visible violation in open channel, (2) through an official warning or sanction by a channel operator regarding the violation, and (3) through a complaint or announcement of a rule violation by a non-channel operator participant. Once the topic has been initiated, it is shown to become available as a topic for others, including the perceived violator. The fine-grained analysis of challenges to rule violations ultimately demonstrates that channel participants orient to the rules as a resource in developing categorizations of both the rule violation and violator. These categorizations are contextual in that they are locally based and understood within specific contexts and practices. Thus, it is shown that compliance with rules and an orientation to rule violations as inappropriate within the social and moral orders of the channel serves two purposes: (1) to orient the speaker as a group member, and (2) to reinforce the social and moral orders of the group. Chapter 6 explores a particular type of rule violation, solicitations for ‘cybersex’ known in IRC parlance as ‘trolling’. In responding to trolling violations participants are demonstrated to use affiliative and aggressive humour, in particular irony, sarcasm and insults. These conversational resources perform solidarity building within the group, positioning non-Troll respondents as compliant group members. This solidarity work is shown to have three outcomes: (1) consensus building, (2) collaborative construction of group membership, and (3) the continued construction and negotiation of existing social and moral orders. Chapter 7, the final data analysis chapter, offers insight into how participants, in discussing the events of 9/11 on the actual day, collaboratively constructed new social and moral orders, while orienting to issues of appropriate and reasonable emotional responses. This analysis demonstrates how participants go about ‘doing being ordinary’ (Sacks, 1992b) in formulating their ‘first thoughts’ (Jefferson, 2004). Through sharing their initial impressions of the event, participants perform support work within the interaction, in essence working to normalize both the event and their initial misinterpretation of it. Normalising as a support work mechanism is also shown in relation to participants constructing the ‘quiet’ following the event as unusual. Normalising is accomplished by reference to the indexical ‘it’ and location formulations, which participants use both to negotiate who can claim to experience the ‘unnatural quiet’ and to identify the extent of the quiet. Through their talk participants upgrade the quiet from something legitimately experienced by one person in a particular place to something that could be experienced ‘anywhere’, moving the phenomenon from local to global provenance. With its methodological design and detailed analysis and findings, this research contributes to existing knowledge in four ways. First, it shows how rules are used by participants as a resource in negotiating and constructing social and moral orders. Second, it demonstrates that irony, sarcasm and insults are three devices of humour which can be used to perform solidarity work and reinforce existing social and moral orders. Third, it demonstrates how new social and moral orders are collaboratively constructed in relation to extraordinary events, which serve to frame the event and evoke reasonable responses for participants. And last, the detailed analysis and findings further support the use of conversation analysis and membership categorization as valuable methods for approaching quasi-synchronous computer-mediated communication.

Sydney Opera House : facilities management exemplar project

The paper presents an interim summary of research and case studies being undertaken in the Sydney Opera House FM Exemplar Project covering procurement, benchmarking and building information models. The final outcomes of the FM Exemplar Project will be presented through various forums open to all FM practitioners and published in Australia and elsewhere through relevant journals. Sydney Opera House is an Australian icon, attracting some 4.5 million visitors per year who admire its built form and enjoy an evening of theatre. The building is the attraction, part of the experience. Therefore, facilities management is critical to the success of the Sydney Opera House enterprise and an ideal subject for the study of facilities management. Significantly the three research themes are heavily intertwined – effective risk sharing in procurement requires historic information and benchmarks for future performance, benchmarking gathers vast quantities of data that can only be exploited if properly related to one another and a building information model provides the means to manage such data. The case studies are emerging as real-life examples of how one organisation is addressing FM issues common to many, and will provide useful lessons for practitioners pursing similar strategies in their own organisations.

Dancing between diversity and consistency : refining assessment in postgraduate degrees in dance

This publication is the culmination of a 2 year Australian Learning and Teaching Council's Project Priority Programs Research Grant which investigates key issues and challenges in developing flexible guidelines lines for best practice in Australian Doctoral and Masters by Research Examination, encompassing the two modes of investigation, written and multi-modal (practice-led/based) theses, their distinctiveness and their potential interplay. The aims of the project were to address issues of assessment legitimacy raised by the entry of practice-orientated dance studies into Australian higher degrees; examine literal embodiment and presence, as opposed to cultural studies about states of embodiment; foreground the validity of questions around subjectivity and corporeal intelligence/s and the reliability of artistic/aesthetic communications, and finally to celebrate ‘performance mastery’(Melrose 2003) as a rigorous and legitimate mode of higher research. The project began with questions which centred around: the functions of higher degree dance research; concepts of 'master-ness’ and ‘doctorateness’; the kinds of languages, structures and processes which may guide candidates, supervisors, examiners and research personnel; the purpose of evaluation/examination; addressing positive and negative attributes of examination. Finally the study examined ways in which academic/professional, writing/dancing, tradition/creation and diversity/consistency relationships might be fostered to embrace change. Over two years, the authors undertook a qualitative national study encompassing a triangulation of semi-structured face to face interviews and industry forums to gather views from the profession, together with an analysis of existing guidelines, and recent literature in the field. The most significant primary data emerged from 74 qualitative interviews with supervisors, examiners, research deans and administrators, and candidates in dance and more broadly across the creative arts. Qualitative data gathered from the two primary sources, was coded and analysed using the NVivo software program. Further perspectives were drawn from international consultant and dance researcher Susan Melrose, as well as publications in the field, and initial feedback from a draft document circulated at the World Dance Alliance Global Summit in July 2008 in Brisbane. Refinement of data occurred in a continual sifting process until the final publication was produced. This process resulted in a set of guidelines in the form of a complex dynamic system for both product and process oriented outcomes of multi-modal theses, along with short position papers on issues which arose from the research such as contested definitions, embodiment and ephemerality, ‘liveness’ in performance research higher degrees, dissolving theory/practice binaries, the relationship between academe and industry, documenting practices and a re-consideration of the viva voce.

The strategic and operational dimensions of staff training and professional development for information professionals : what neXus2 has revealed

The paper seeks to continue the debate about the need for professionals in the library and information services (LIS) sector to continually engage in career-long learning to sustain and develop their knowledge and skills in a dynamic industry. Aims: The neXus2 workforce study has been funded by the ALIA and the consortium of National and State Libraries Australasia (NSLA). It builds on earlier research work (the neXus census) that looked at the demographic, educational and career perspectives of individual library and information professions, to critically examine institutional policies and practices associated with the LIS workforce. The research aims to develop a clearer understanding of the issues impacting on workforce sustainability, workforce capability and workforce optimisation. Methods: The research methodology involved an extensive online survey conducted in March 2008 which collected data on organisational and general staffing; recruitment and retention; staff development and continuing professional education; and succession planning. Encouragement to participate was provided by key industry groups, including academic, public, health, law and government library and information agencies, with the result that around 150 institutions completed the questionnaire. Results: The paper will specifically discuss the research findings relating to training and professional development, to measure the scope and distribution of training activities across the workforce, to consider the interrelationship between the strategic and operational dimensions of staff development in individual institutions and to analyse the common and distinctive factors evident in the different sectors of the profession. Conclusion: The neXus2 project has successfully engaged LIS institutions in the collection of complex industry data that is relevant to the future education and workforce strategies for all areas of the profession. Cross-sector forums such as Information Online 2009 offer the opportunity for stimulating professional dialogue on the key issues.

Visuacy, imagination, and engagement

Australia’s National Review of Visual Education (DEEWR, 2009) asserts the primacy of visual language ability, or ‘visuacy” in problem-solving. This paper reports on a recent university/schools research project with ‘at risk’ middle school students in which visuacy was promoted as a primary medium for obtaining data relating to issues of immediate concern to the students. Using a students-as-researchers approach, the project investigated middle school students’ perspectives on school engagement and disengagement. In this project, novice researchers used a variety of data gathering methods including photography, video interviews and drawn images as well as more traditional verbal methods, such as interviews, and quantitative methods, such as questionnaires. Engaging student imagination was a key focus of the approach taken by the project, acknowledging that student participants may be reluctant to enter dialogue with teachers and researchers on matters to which they have previously had little input. Students who have previously been marginalized and prevented from contributing their voices to educational forums often have difficulty in adjusting to the novelty of collaborative research with adults (Rudduck, 2003) and may be uncertain of their own place in the relationship that defines teacher/student interactions. It is argued that the project’s promotion of visuacy, alongside more traditional literacies and numeracy in education research, helped to overcome these concerns, engaged the imaginations of the student researchers, and provided a medium for the expression of the voices of marginalised young people.

Toward a fuzzy domain ontology extraction method for adaptive e-learning

With the widespread applications of electronic learning (e-Learning) technologies to education at all levels, increasing number of online educational resources and messages are generated from the corresponding e-Learning environments. Nevertheless, it is quite difficult, if not totally impossible, for instructors to read through and analyze the online messages to predict the progress of their students on the fly. The main contribution of this paper is the illustration of a novel concept map generation mechanism which is underpinned by a fuzzy domain ontology extraction algorithm. The proposed mechanism can automatically construct concept maps based on the messages posted to online discussion forums. By browsing the concept maps, instructors can quickly identify the progress of their students and adjust the pedagogical sequence on the fly. Our initial experimental results reveal that the accuracy and the quality of the automatically generated concept maps are promising. Our research work opens the door to the development and application of intelligent software tools to enhance e-Learning.

Choreographing research : supervising the dancing thesis

The dancing doctorate is an interrogative endeavour which can but nurture the art form and forge a beneficial dynamism between those who seek and those who assess the emerging knowledges of dance’. (Vincs, 2009) From 2006-2008 three dance academics from Perth, Brisbane and Melbourne undertook a research project entitled Dancing between Diversity and Consistency: Refining Assessment in Postgraduate Degrees in Dance, funded by the ALTC Priority Projects Program. Although assessment rather than supervision was the primary focus of this research, interviews with 40 examiner/supervisors, 7 research deans and 32 candidates across Australia and across the creative arts, primarily in dance, provide an insight into what might be considered best practice in preparing students for higher research degrees, and the challenges that embodied and experiential knowledges present for supervision. The study also gained the industry perspectives of dance professionals in a series of national forums in 5 cities, based around the value of higher degrees in dance. The qualitative data gathered from these two primary sources was coded and analysed using the NVivo system. Further perspectives were drawn from international consultant and dance researcher Susan Melrose, as well as recent publications in the field. Dance is a young addition to academia and consequently there tends to be a close liaison between the academy and the industry, with a relational fluidity that is both beneficial and problematic. This partially explains why dance research higher degrees are predominantly practice-led (or multi-modal, referring to those theses where practice comprises the substantial examinable component). As a physical, embodied art form, dance engages with the contested territory of legitimising alternative forms of knowledge that do not sit comfortably with accepted norms of research. In supporting research students engaged with dance practice, supervisors traverse the tricky terrain of balancing university academic requirements with studies that are emergent, not only in the practice and attendant theory but in their methodologies and open-ended outcomes; and in an art form in which originality and new knowledge also arises from collaborative creative processes. Formal supervisor accreditation through training is now mandatory in most Australian universities, but it tends to be generic and not address supervisory specificity. This paper offers the kind of alternative proposed by Edwards (2002) that improving postgraduate supervision will be effective if supervisors are empowered to generate their own standards and share best practice; in this case, in ways appropriate to the needs of their discipline and alternative modes of thesis presentation. In order to frame the qualities and processes conducive to this goal, this paper will draw on both the experiences of interviewees and on philosophical premises which underpin the research findings of our study. These include the ongoing challenge of dissolving the binary oppositions of theory and practice, especially in creative arts practice where theory resides in and emerges from the doing as much as in articulating reflection about the doing through what Melrose (2003) terms ‘mixed mode disciplinary practices’. In guiding practitioners through research higher degrees, how do supervisors deal with not only different forms of knowledge but indeed differing modes of knowledge? How can they navigate tensions that occur between the ‘incompatible competencies’ (Candlin, 2000) of the ‘spectating’ academic experts with their ‘irrepressible drive ... to inscribe, interpret, and hence to practise temporal closure’, and practitioner experts who create emergent works of ‘residual unfinishedness’ (Melrose 2006) which are not only embodied but ephemeral, as in the case of live performance?

Towards a model of the institutional logics of climate change

The proliferation of innovative schemes to address climate change at international, national and local levels signals a fundamental shift in the priority and role of the natural environment to society, organizations and individuals. This shift in shared priorities invites academics and practitioners to consider the role of institutions in shaping and constraining responses to climate change at multiple levels of organisations and society. Institutional theory provides an approach to conceptualising and addressing climate change challenges by focusing on the central logics that guide society, organizations and individuals and their material and symbolic relationship to the environment. For example, framing a response to climate change in the form of an emission trading scheme evidences a practice informed by a capitalist market logic (Friedland and Alford 1991). However, not all responses need necessarily align with a market logic. Indeed, Thornton (2004) identifies six broad societal sectors each with its own logic (markets, corporations, professions, states, families, religions). Hence, understanding the logics that underpin successful –and unsuccessful– climate change initiatives contributes to revealing how institutions shape and constrain practices, and provides valuable insights for policy makers and organizations. This paper develops models and propositions to consider the construction of, and challenges to, climate change initiatives based on institutional logics (Thornton and Ocasio 2008). We propose that the challenge of understanding and explaining how climate change initiatives are successfully adopted be examined in terms of their institutional logics, and how these logics evolve over time. To achieve this, a multi-level framework of analysis that encompasses society, organizations and individuals is necessary (Friedland and Alford 1991). However, to date most extant studies of institutional logics have tended to emphasize one level over the others (Thornton and Ocasio 2008: 104). In addition, existing studies related to climate change initiatives have largely been descriptive (e.g. Braun 2008) or prescriptive (e.g. Boiral 2006) in terms of the suitability of particular practices. This paper contributes to the literature on logics by examining multiple levels: the proliferation of the climate change agenda provides a site in which to study how institutional logics are played out across multiple, yet embedded levels within society through institutional forums in which change takes place. Secondly, the paper specifically examines how institutional logics provide society with organising principles –material practices and symbolic constructions– which enable and constrain their actions and help define their motives and identity. Based on this model, we develop a series of propositions of the conditions required for the successful introduction of climate change initiatives. The paper proceeds as follows. We present a review of literature related to institutional logics and develop a generic model of the process of the operation of institutional logics. We then consider how this is applied to key initiatives related to climate change. Finally, we develop a series of propositions which might guide insights into the successful implementation of climate change practices.