904 resultados para Art History, Architecture
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Le portrait captive lorsquil est envisag comme prsence humaine et quil tend se soustraire linterprtation analytique. Prenant appui sur ce constat, le mmoire se penche sur la rponse spectatorielle induite par des portraits photographiques dont lopacit pose un dfi lattribution de significations prcises. Ces portraits, qui abordent le thme de la mort, appartiennent au corpus "What Remains" (2000-2004) de lartiste amricaine Sally Mann. Ils ractualisent le procd obsolte du collodion, revisitent le vocabulaire formel du pictorialisme et voquent limagerie mortuaire du 19e sicle. Par ces citations historiques, les uvres gnent la lecture du rfrent et introduisent des renversements de sens: elles troublent toute certitude dans la perception et toute littralit dans linterprtation. Le mmoire tudie les diverses stratgies citationnelles la source de cette opacification et examine comment celles-ci tendent tablir les conditions de lexprience esthtique. Aprs avoir rvalu certains prsupposs thoriques sur la photographie, les paramtres techniques, formels et iconographiques des uvres sont passs en revue afin dvaluer leur impact respectif. En sappuyant sur un cadre issu de la thorie des mdias et de la psychanalyse, le travail du mdium merge comme le principal dterminant de lexprience de ces portraits contemporains.
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Depuis longtemps dj, les arts visuels se dmarquent par leurs rapports proches quoique cratifs avec les dveloppements technologiques des socits modernes. Pour les muses, Internet constitue une opportunit de rejoindre des publics qui savrent de prime abord moins accessibles. Ce nouvel acteur dans le monde de l'art occupe une place croissante dans la prsentation des oeuvres tout en jouant un rle dterminant dans la diffusion et donc dans le retentissement qu'elles ont auprs de publics aux attentes changeantes. Alors que le muse diffusait autrefois ses collections et connaissances par les expositions et les catalogues, le cyberespace est aujourdhui un nouveau lieu public quil lui convient dinvestir. Linternaute est souvent isol dans sa qute dune trouvaille parmi la diversit de loffre technologique. Nous proposons limage alternative du flneur comme mtaphore oprationnelle afin danalyser la relation entre linternaute et lexposition. Les oeuvres sont transposes dans le virtuel par le mdium numrique, le mme langage qui sous-tend lexposition dans son ensemble, un transfert dont les implications sont nombreuses. La reproduction, par sa nature dsacralise, autorise la manipulation virtuelle. Cest une nouvelle forme de participation qui est exige des spectateurs, non pas en termes dacquisition rationnelle de connaissances, mais de manire ludoducative, par cette mme manipulation de limage. Dans le but de souligner lauthenticit de loeuvre originale par la prsentation de son quivalent numrique, lexposition virtuelle est souvent mdiatrice et documentaire avant tout, privilgiant lobservation technologique didactique.
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Le graffiti est depuis longtemps associ au vandalisme dans les mtropoles o il prolifre. Il sintgre au paysage urbain un point tel que, mme sil procde dune logique de visibilit et de promotion, nous parvenons ne plus le remarquer. Pourtant, sa prsence suscite toujours la colre des citoyens propritaires de murs vandaliss et des autorits municipales qui, chaque anne, dpensent de grosses sommes dargent pour leffacer. Malgr les restrictions et les amendes, le graffiti est nanmoins devenu un vritable phnomne dart urbain : des artistes graffiteurs ont atteint la notorit en dehors de leur sous-culture et ont pu exposer lgalement leur travail, du fait dun intrt croissant du milieu officiel de lart. Celui-ci contribue faire grandir lengouement et lenthousiasme pour une pratique dart urbaine. Le graffiti illustre lexpression dune identit qui sapproprie et subvertit les surfaces urbaines de la ville, au moyen dun nom propre fictif qui na aucune lgitimation juridique et lgale. De plus, lapplication et la diffusion de la signature graffitique communiquent des valeurs qui guident et dfinissent toute la sous-culture du graffiti. Ces valeurs sont culturellement considres comme masculines : le risque, le dfi et la dissidence. La figure de lartiste graffiteur apparat ainsi comme une figure marginale et rebelle. Un tel portrait laisse alors entrevoir une culture fortement machiste, dautant plus que les garons qui exercent le graffiti sont beaucoup plus nombreux. Or, si les femmes artistes de la communaut graffitique reprsentent une minorit, cest notamment parce que leur attrait pour une pratique illicite, nocturne et dangereuse est moindre. partir dune approche qui touche aux gender studies et certains concepts traditionnels de lhistoire de lart, nous cherchons expliquer lintrt gnralement plus faible des femmes pour le graffiti. Nous dsirons galement dmontrer comment lexercice des artistes fminines du graffiti se distingue de celui de leurs homologues masculins. De quelle manire se dtermine leur exprience? Leur iconographie sert-elle les dfinir? Quelles sont leurs opinions et leurs perceptions sur leur propre culture? Finalement, comment caractrisent-elles leur statut de femme artiste au sein dune communaut "machiste"?
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Le prsent mmoire porte sur lun des peintres nerlandais les plus connus de son poque, Cornelis Troost (1696-1750). Celui-ci tire son succs du traitement et de loriginalit de ses sujets dans la confection de ses scnes de thtre, dont cinq sont abordes ici. Troost fut lui-mme acteur de profession avant de se consacrer au mtier de peintre. Tout comme les uvres de Troost, lart hollandais du XVIIIe sicle est un sujet rarement abord en histoire de lart. Plusieurs lments historiques des Pays-Bas, notamment certains des bouleversements politiques, sont indispensables afin d'acqurir une meilleure comprhension des uvres thtrales de Troost. Dans ses scnes de thtre, Troost embrasse le ct thtral de celles-ci. Ses uvres portent le mme titre que les pices desquelles elles sont tires. De plus, Troost introduit ses personnages de prs et cette particularit met l'accent sur les motions des personnages et sur laction. Un parallle est trac avec Jan Steen et Grard De Lairesse, eux-mmes des artistes hollandais sinspirant du thtre. La narration dans les uvres de Troost est galement un point important afin de bien comprendre ses scnes de thtre.
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Cette thse porte sur les gestes et attitudes qui ont caractris la figure aristocratique dans lart europen entre 1661 et 1789. Cet intervalle correspond la dure de vie dun paradigme corporel noble appel le bon air et la bonne grce , de son laboration la cour de Louis XIV et de sa diffusion hgmonique en Europe, jusqu son rejet dfinitif la Rvolution franaise. La socit dAncien Rgime a dploy tout un arsenal de moyens (exercices, instruments orthopdiques,) pour intrioriser une grce qui devait paratre inne et prouver la noblesse. Le matre danser dtenait le monopole de linculcation de cette grce et de son laboration suivant des critres hautement esthtiques. Les gestes et positions inventoris ici, sont dcrits et associs leurs connotations dorigine, montrant quune connaissance approfondie et minutieuse de la gestuelle peut affiner notre comprhension dun large pan de lart des XVIIe et XVIIIe sicles. Lauteur dmontre que cette hexis corporelle contemporaine transcende tous les domaines concerns par le corps noble (ducation, thtre, danse, opra, arts martiaux, etc.) et en vient infiltrer la majorit des genres picturaux, bousculant les traditions artistiques dj en place et saffichant comme une alternative moderne la grce des Anciens. Le portrait, la gravure de mode, les figurines de porcelaine, les vues de villes et de jardins sont les plus touchs par ce phnomne. La bonne grce saffirme ainsi dans une culture visuelle qui, par ricochet, en vient renforcer les pratiques sociales dont elle tait le reflet. Cet aller-retour des attitudes aristocratiques entre lart et la vie occasionne la standardisation de la figure et du corps aristocratiques. Dans la pastorale, la peinture dhistoire et la scne de genre, lidal aristocratique se manifeste, tantt en ngatif dans la figure du paysan, du Pierrot et de lArlequin, tantt de manire idalise dans celles du berger et du hros galants. La substitution de gestes emphatiques et dexpressions faciales explicites par une gestuelle fonde sur la retenue et la dissimulation des passions, fondera une nouvelle historia moins lisible que la traditionnelle, mais plus subtile et insinue, rpondant ainsi mieux au got et la sensibilit aristocratique.
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Cette thse propose une analyse de la question de la survivance notion ayant retenu lattention de penseurs issus de diffrentes disciplines tels que Janine Altounian, Jacques Derrida et Georges Didi-Huberman dans luvre de Sarah Kofman, plus particulirement dans son rcit autobiographique intitul Rue Ordener, rue Labat, paru en 1994. Quatre grandes orientations guident ce travail dont lapproche thorique se situe la croise de la littrature, de la philosophie, de la psychanalyse, de lhistoire (tant sociale que de lart) et du juridique. Premirement, nous nous intressons ce quimplique non seulement le fait d chapper la mort , en observant les moyens mis en uvre pour y parvenir, mais aussi celui de continuer vivre aprs lvnement de la Shoah. Deuximement, nous tudions les diffrentes manifestations de la survivance active de lenfant en nous (J.-B. Pontalis) de mme que celle de lobjet perdu dans le travail de deuil impossible, encore autrement interminable , qui a pris corps dans luvre de Sarah Kofman. Troisimement, nous abordons la survivance au sens du Nachleben dAby Warburg et reprons la trace des autres crits de la philosophe, elliptiquement condenss dans son rcit par la reprise de thmes, le retour de sujets antrieurement voqus. Quatrimement, nous interrogeons la locution pronominale se survivre et la porte de ses complments : dans son uvre , dans son tmoignage , dans les mmoires . Parmi les points qui sont analyss en profondeur dans les chapitres de cette thse, notons les motifs du ressentiment, du double tragique, du pardon et de loubli, de la disgrce , de la honte et de la culpabilit, ainsi que les diffrentes modalits de la survivance la capacit dadaptation et le rle des mres, la lecture, le rire, les arts visuels mises en uvre par Sarah Kofman. Dans cette uvre-vie (Pleshette DeArmitt), ce corpus singulier et unique, il sest toujours agi de ceci, quoi quil lui en cota : affirmer sans cesse la survie , selon lexpression de Derrida.
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Ce mmoire analyse deux cartes postales de la ville dAlger qui reprsentent des espaces publics. Ces espaces publics montrent des gens de communauts mixtes. Les cartes ont t produites Alger entre 1890 et 1914 environ, une priode qui fait concider lessor de ce mdium avec celui de la colonisation europenne en Algrie. Le corpus a t choisi parce quil diffre de la production gnrale de cartes postales algriennes ainsi que de lensemble des images reprsentant lAlgrie, en peinture, en lithographie et en photographie. Cette spcificit de notre corpus nous permet de soutenir lexistence dune consommation locale de cartes postales Alger, de la part de la communaut europenne. Pour appuyer notre argument, nous faisons une tude comparative avec Cagayous, un feuilleton trs populaire parmi les Europens Alger. Les chercheurs considrent ce feuilleton reprsentatif de cette population et du contexte local. Nous montrons que, mme si ces cartes postales semblent plus ralistes que les images orientalistes typiques, elles ne sont pas dpourvues de stratgies visuelles et idologiques rattaches au systme colonial. Ces stratgies sont dtailles et analyses au cours de cette tude.
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Lautoportrait de Paul-mile Borduas, unique exprience de ce genre artistique dans sa carrire, savre reprsenter une tape charnire dans sa construction personnelle et artistique. Notre tude samorce par la description formelle du tableau, lidentification du processus de cration, lanalyse du problme de datation et la rflexion sur les influences et assimilations stylistiques. Les nombreux indices dtects sont exploits pour mettre en vidence la mutation des statuts intime et professionnel. partir dune introspection et dun itinraire spirituel, Borduas tente dextrioriser sur la toile la complexit de sa personnalit et sa qute didentit. Le tableau est rvlateur de ltablissement dun Moi accompagn dun code dexpression personnel du peintre. Par ailleurs, il sinscrit au dmarrage dune uvre qui va participer lmergence progressive de la modernit artistique et sociale du Qubec partir des annes 1930. Lartiste semble affirmer son statut professionnel en dveloppant des stratgies qui allient, dune part, tradition et modernit, et, dautre part, incertitudes et volont dmancipation. En choisissant de se reprsenter lui-mme dans son propre langage pictural et son code dexpression personnel, Borduas pose les jalons de son identit et simpose comme artiste-peintre dans une socit qubcoise en voie de modernisation.
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Ce mmoire vise largir linterprtation du monument funraire dHenri II et Catherine de Mdicis (1565-70) maintenant amnag la Basilique Saint-Denis Paris, une uvre que lhistoriographie attribue conjointement au Primatice et Germain Pilon. Fortement marque par une perspective panosfkienne, la fortune critique de ce tombeau a privilgi des approches, quelles soient historicistes ou iconographiques, qui ont eu pour effet doblitrer la mdialit du dispositif dans lequel le tombeau devait originellement paratre, soit la chapelle des Valois, mieux connue sous le nom de rotonde des Valois . Le prsent travail se penche sur ce dispositif particulier en reformulant une approche propice dvelopper des outils mthodologiques adapts au mdium de la sculpture. De plus, il propose une hypothse dinterprtation en liaison avec la commanditaire du tombeau, Catherine de Mdicis. Nous verrons en effet que la construction dune chapelle funraire renforait lidentification la reine antique Artmise, ainsi que cela tait suggr dans un ouvrage compos par lapothicaire de la reine, Nicolas Houel. Dans un contexte hostile aux prises de pouvoir fminin, Catherine se serait ainsi servie dune fable amoureuse pour faciliter la construction de sa persona politique. Le mmoire sattache plus prcisment examiner comment limage traduit cette opration de refiguration du soi. Aussi, il sinspire de limportante rflexion mene ces dernires annes en histoire de lart et en anthropologie autour de la pense dAby Warburg et sapplique inscrire linterprtation de limage dans le champ de sa figurabilit.
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Le prsent mmoire se veut tre une tude critique portant sur un thme qui na pas t trait ce jour : luvre sculptural dIrma Stern (1894-1966), artiste dascendance juive-allemande ne en Afrique du Sud. Il sagit de dgager des perspectives nouvelles sur lart, la carrire et limportance historique dune personnalit qui est dordinaire acclame pour sa contribution lessor de la peinture sud-africaine moderne. Notre vise est double. Nous proposons dabord le premier catalogue exhaustif des sculptures dIrma Stern : sont prsentes environ trente cinquante uvres qui furent ralises entre 1922 et 1955 dans divers mdia et dont le trait commun est de reprsenter des femmes africaines. Nous proposons en second lieu une analyse interprtative du corpus, dans son intgralit. Il sagit de corrler luvre sculptural dIrma Stern aux mandres de sa vie et de son travail de peintre dtermine reprsenter des sujets africains. Notre but est de parvenir une comprhension fine des dsirs, des proccupations et des angoisses qui animrent lartiste dans sa confrontation, longue de trente annes, avec des thmes africains ainsi que des dynamiques de pouvoir qui se dgagent de son uvre. En portant tour tour notre attention aux sculptures en argile (1922), en ciment (1936-45) et enfin, en pierre savon et en verdite (1936-45), et en empruntant aux cadres conceptuels fournis par les thories postcoloniale, phnomnologique et sculpturale, nous mettons en vidence les volutions qua connues le rapport de lartiste son sujet et ce quelles nous disent sur la relation, mouvante, quelle entretenait avec ses modles. Les analyses que nous proposons sont susceptibles douvrir de nouvelles pistes et de modifier le regard port Irma Stern et sa place dans lhistoire de lart sud-africain.
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Pour respecter les droits dauteur, la version lectronique de ce mmoire a t dpouille de certains documents visuels. La version intgrale du mmoire a t dpose au Service de la gestion des documents et des archives de l'Universit de Montral
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Pour respecter les droits dauteur, la version lectronique de cette thse a t dpouille de certains documents visuels et audio-visuels. La version intgrale de la thse a t dpose au Service de la gestion des documents et des archives de l'Universit de Montral
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Ce mmoire propose une analyse du rle quexerce le collectionneur dart, un acteur ayant une capacit accrue agir concrtement sur une part importante du monde artistique. La capacit des collectionneurs agir comme mcnes pour certains artistes, acheter leurs uvres, les vendre, les exposer, sont autant dactions qui ont un impact direct sur la carrire des artistes. Plus le collectionneur est reconnu comme une instance capable de lgitimer le travail dun artiste, plus il peut voir sa sphre dinfluence devenir importante. Pour adquatement saisir les effets quont ces actions sur lentiret du monde artistique, nous avons choisi de prendre comme objet dtude une figure particulire qui exemplifie le mga-collectionneur, Charles Saatchi. En assumant lui-mme, tour--tour, plusieurs rles dans le monde de lart, il est reconnu comme un agent apte reconnatre la lgitimit d'une proposition artistique. La premire partie de ce mmoire nous permet d'observer l'laboration d'une vritable tradition du collectionnement et ses principaux acteurs derrire celle-ci. Dans un deuxime temps, le mmoire prsente les thories qui expliquent l'avnement du pouvoir prpondrant reconnu au mga-collectionneur. Sont ainsi observs les principes de coopration, propres aux mondes de l'art , ainsi que les phnomnes de mdiation. Finalement, nous tudions, dcrivons et dfinissons les actions et les interactions des divers acteurs et agents qui participent au rseau dont Saatchi est le centre afin de cerner la place quil occupe dans le champ culturel, donc sa propre lgitimit et sa capacit reconnatre et consacrer dautres acteurs.
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La cration cinmatographique de ltudiant qui accompagne ce mmoire sous la forme dun DVD est disponible la Mdiathque de la Bibliothque des lettres et sciences humaines sous le titre : She is Lars.(http://atrium.umontreal.ca/notice/UM-ALEPH002343877)
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Le web et les images qui y foisonnent font desormais partie de notre quotidien et ils faconnent notre maniere de penser le monde. Certaines uvres dart permettent, semble-t-il, de reflechir a la fois sur limage, les technologies web, les relations quelles entretiennent et les enjeux sociopolitiques qui les sous-tendent. Cest dans cette perspective que ce memoire sinteresse aux travaux de la serie des Googlegrams (2004-2006) de Joan Fontcuberta, particulierement a deux uvres qui reprennent les photographies de torture de la prison dAbu Ghraib devenues iconiques. Ce sont des photomosaiques utilisant ces images comme matrices dans lesquelles viennent sinserer des milliers de petites images qui ont ete trouvees dans le web grace au moteur de recherche dimages de Google, selon certains mots-cles choisis par lartiste de facon a faire echo a ces photographies-matrices. Ces uvres sont ici considerees en tant quoutils detudes actifs nous permettant de deployer les assemblages dimages et de technologies quelles font interagir. Il sagit de suivre les acteurs et les reseaux qui se superposent et sentremelent dans les Googlegrams : dabord les photographies dAbu Ghraib et leur iconisation ; ensuite le moteur de recherche et sa relation aux images ; finalement les effets de la photomosaique. Cette etude seffectue donc a partir des interactions entre ces differents elements qui constituent les uvres afin de reflechir sur leurs roles dans le faconnement de la representation de linformation.