985 resultados para Tabac (Ferme du). 1731, dossier Liancourt
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La réserve générale interdite de partage entre les membres est un avoir obligatoire, impartageable tout au long de l’existence de la coopérative et sujet à la «dévolution désintéressée en cas de liquidation ou de dissolution». Cette réserve fonctionne comme un levier de soutien au développement de la coopérative et du mouvement coopératif dans son ensemble. Le principe de l’impartageabilité de la réserve est l’interdiction faite à toutes les coopératives du Québec de partager la réserve générale entre tous les membres et l’interdiction de la diminuer, notamment par l’attribution d’une ristourne tout au long de l’existence de la coopérative. En effet, l’impartageabilité de la réserve se fonde sur l’idée que la coopérative n’a pas pour but l’accumulation des capitaux afin de les répartir entre les membres, mais il s’agit de la création d’un capital collectif qui bénéficie à tous les adhérents présents et futurs. Si le concept de l’impartageabilité de la réserve interdit donc le partage de la réserve tout au long de l’existence de la coopérative, cette même interdiction prend le nom de la dévolution désintéressée de l’actif net au moment de la disparition de la coopérative. Cette dévolution désintéressée signifie l’interdiction faite à toutes les coopératives non financières de partager le solde de l’actif lors de la disparition (dissolution ou liquidation) de la coopérative à l’exception des coopératives agricoles qui peuvent décider dans ce cas, de distribuer le solde de l’actif aux membres sans qu’on sache les raisons de cette exception. Par ailleurs, l’impartageabilité de la réserve est considérée comme un simple inconvénient juridique pour les membres et a connu quelques réécritures dans les législations sur les coopératives sans qu’on connaisse vraiment les raisons de ces modifications. L’objectif de notre thèse est d’engager une discussion critique autour du questionnement central suivant : au regard du cadre juridique actuel sur les coopératives, le principe de l’impartageabilité de la réserve doit être maintenu comme tel dans la Loi sur les coopératives, ou être tout simplement supprimé, comme dans la société par actions, où il est inexistant sans que cette suppression ne porte atteinte à la notion juridique de la coopérative? Plus précisément, quel est ce cadre juridique et quels sont les motifs qui peuvent plaider en faveur du maintien ou de la suppression du principe de l’impartageabilité de la réserve? Pour répondre à cette question, cette thèse se divise en deux parties. La première partie explore le cadre juridique des coopératives non financières au Québec en comparaison avec certains concepts juridiques issus d’autres législations. Elle étudie les fondements juridiques sous-jacents à l’impartageabilité de la réserve en droit québécois des coopératives non financières. La deuxième partie réalise une discussion critique autour de l’histoire du principe de l’impartageabilité de la réserve (ch. 3), des différents arguments juridiques disponibles (ch. 4) et d’hypothèses articulées autour des effets concrets disponibles (ch. 5). Elle explore ces dimensions au soutien du maintien ou non de l’impartageabilité de la réserve de la législation actuelle sur les coopératives non financières. Bien que la recherche effectuée conduise à une réponse nuancée, l'ensemble des résultats milite plutôt en faveur du maintien du principe de l'impartageabilité de la réserve. Au préalable, l’observation des fondements juridiques des concepts sous-jacents à l’impartageabilité de la réserve en droit québécois des coopératives non financières a permis de comprendre les concepts sous-jacents à ce principe avant de répondre à la question autour de son maintien ou de sa suppression de la législation actuelle sur les coopératives. La discussion réalisée a permis de souligner l’importance d’une réalité de base assez évidente : ce principe permet de préserver la réserve, utile au développement de la coopérative et du mouvement coopératif dans son ensemble. De plus, ce principe de l’impartageabilité de la réserve s’inscrit dans le cadre de la vocation sociale de la coopérative, qui n’a pas pour but la maximisation du profit pécuniaire. L’impartageabilité de la réserve s’inscrit également dans le cadre de la cohérence du droit québécois des coopératives avec la notion de coopérative telle que définie par le mouvement coopératif québécois et l’ACI tout en répondant aux finalités historiques d’équité entre les générations et de solidarité. Enfin, même si la discussion des arguments tirés des illustrations de données comptables et de quelques entretiens réalisés avec certains membres actifs du mouvement coopératif ne permet pas de mener à toute conclusion ferme, il ressort que l’impartageabilité de la réserve ne freinerait pas la tendance à la hausse des investissements et du chiffre d’affaires des coopératives non financières. Cette interdiction constituerait même un mécanisme d’autofinancement de la coopérative et un symbole de solidarité.
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La réserve générale interdite de partage entre les membres est un avoir obligatoire, impartageable tout au long de l’existence de la coopérative et sujet à la «dévolution désintéressée en cas de liquidation ou de dissolution». Cette réserve fonctionne comme un levier de soutien au développement de la coopérative et du mouvement coopératif dans son ensemble. Le principe de l’impartageabilité de la réserve est l’interdiction faite à toutes les coopératives du Québec de partager la réserve générale entre tous les membres et l’interdiction de la diminuer, notamment par l’attribution d’une ristourne tout au long de l’existence de la coopérative. En effet, l’impartageabilité de la réserve se fonde sur l’idée que la coopérative n’a pas pour but l’accumulation des capitaux afin de les répartir entre les membres, mais il s’agit de la création d’un capital collectif qui bénéficie à tous les adhérents présents et futurs. Si le concept de l’impartageabilité de la réserve interdit donc le partage de la réserve tout au long de l’existence de la coopérative, cette même interdiction prend le nom de la dévolution désintéressée de l’actif net au moment de la disparition de la coopérative. Cette dévolution désintéressée signifie l’interdiction faite à toutes les coopératives non financières de partager le solde de l’actif lors de la disparition (dissolution ou liquidation) de la coopérative à l’exception des coopératives agricoles qui peuvent décider dans ce cas, de distribuer le solde de l’actif aux membres sans qu’on sache les raisons de cette exception. Par ailleurs, l’impartageabilité de la réserve est considérée comme un simple inconvénient juridique pour les membres et a connu quelques réécritures dans les législations sur les coopératives sans qu’on connaisse vraiment les raisons de ces modifications. L’objectif de notre thèse est d’engager une discussion critique autour du questionnement central suivant : au regard du cadre juridique actuel sur les coopératives, le principe de l’impartageabilité de la réserve doit être maintenu comme tel dans la Loi sur les coopératives, ou être tout simplement supprimé, comme dans la société par actions, où il est inexistant sans que cette suppression ne porte atteinte à la notion juridique de la coopérative? Plus précisément, quel est ce cadre juridique et quels sont les motifs qui peuvent plaider en faveur du maintien ou de la suppression du principe de l’impartageabilité de la réserve? Pour répondre à cette question, cette thèse se divise en deux parties. La première partie explore le cadre juridique des coopératives non financières au Québec en comparaison avec certains concepts juridiques issus d’autres législations. Elle étudie les fondements juridiques sous-jacents à l’impartageabilité de la réserve en droit québécois des coopératives non financières. La deuxième partie réalise une discussion critique autour de l’histoire du principe de l’impartageabilité de la réserve (ch. 3), des différents arguments juridiques disponibles (ch. 4) et d’hypothèses articulées autour des effets concrets disponibles (ch. 5). Elle explore ces dimensions au soutien du maintien ou non de l’impartageabilité de la réserve de la législation actuelle sur les coopératives non financières. Bien que la recherche effectuée conduise à une réponse nuancée, l'ensemble des résultats milite plutôt en faveur du maintien du principe de l'impartageabilité de la réserve. Au préalable, l’observation des fondements juridiques des concepts sous-jacents à l’impartageabilité de la réserve en droit québécois des coopératives non financières a permis de comprendre les concepts sous-jacents à ce principe avant de répondre à la question autour de son maintien ou de sa suppression de la législation actuelle sur les coopératives. La discussion réalisée a permis de souligner l’importance d’une réalité de base assez évidente : ce principe permet de préserver la réserve, utile au développement de la coopérative et du mouvement coopératif dans son ensemble. De plus, ce principe de l’impartageabilité de la réserve s’inscrit dans le cadre de la vocation sociale de la coopérative, qui n’a pas pour but la maximisation du profit pécuniaire. L’impartageabilité de la réserve s’inscrit également dans le cadre de la cohérence du droit québécois des coopératives avec la notion de coopérative telle que définie par le mouvement coopératif québécois et l’ACI tout en répondant aux finalités historiques d’équité entre les générations et de solidarité. Enfin, même si la discussion des arguments tirés des illustrations de données comptables et de quelques entretiens réalisés avec certains membres actifs du mouvement coopératif ne permet pas de mener à toute conclusion ferme, il ressort que l’impartageabilité de la réserve ne freinerait pas la tendance à la hausse des investissements et du chiffre d’affaires des coopératives non financières. Cette interdiction constituerait même un mécanisme d’autofinancement de la coopérative et un symbole de solidarité.
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Projet d`Inscrition sur la liste du Patrimoine Mondial de L `UNESCO. Dossier de Confirmation pour la liste indicative
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Observant le corpus des grammaires de portugais langue étrangère, depuis la deuxième moitié du XVIIe siècle, nous constatons que Londres a été une capitale éditoriale du monde grammatical portugais et les Britanniques (étudiants et commerçants) un public cible privilégié. L’œuvre A Portuguez Grammar : or, Rules shewing the True and Perfect way to learn the said language (1662) – la première publication grammaticale connue de portugais langue étrangère – a été publiée à Londres, lors du mariage royal de l’infante portugaise Catherine de Bragance et Charles II d’Angleterre, afin de servir, selon son auteur, le militaire français Monsieur de la Molière : “a deux sortes de personne en Angleterre, aux gens de commerce (…) & aux gens de Cour” (“to two sorts of Persons in England : to people of Traffique and Commerce (…) And to Persons of the Court”). La production et la circulation de grammaires de portugais comme langue étrangère écrites en anglais et publiées à Londres continuent pendant les XVIIIe et XIXe siècles ; ville où ont été commercialisées et exportées des œuvres grammaticales portugaises comme celles de J. Castro (1731), António Vieira (1786), Richard Woodhouse (1815), Luís Francisco Midosi (1832), Alfred Elwes (1876), Charles Henry Wall (1882). Notre propos dans cette étude est, d’abord, d’analyser ce mouvement grammatical luso-britannique, notamment un ensemble de grammaires de portugais produites dans l’espace anglophone. De plus, nous estimons contribuer à l’étude des anciennes grammaires de portugais comme langue étrangère dans le cadre de l’historiographie linguistique canonique, partant du fait que ces œuvres font partie de l’historie de la grammaire des vernaculaires européens.
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De récentes recherches ont mis l’accent sur l’importance pour les nouvelles entreprises internationales de l’existence de ressources et de compétences spécifiques. La présente recherche, qui s’inscrit dans ce courant, montre en particulier l’importance du capital humain acquis par les entrepreneurs sur base de leur expérience internationale passée. Mais nous montrons en même temps que ces organisations sont soutenues par une intention délibérée d’internationalisation dès l’origine. Notre recherche empirique est basée sur l’analyse d’un échantillon de 466 nouvelles entreprises de hautes technologies anglaises et allemandes. Nous montrons que ce capital humain est un actif qui facilite la pénétration rapide des marchés étrangers, et plus encore quand l’entreprise nouvelle est accompagnée d’une intention stratégique délibérée d’internationalisation. Des conclusions similaires peuvent être étendues au niveau des ressources que l’entrepreneur consacre à la start-up : plus ces ressources sont importantes, plus le processus d’internationalisation tend à se faire à grande échelle ; et là aussi, l’influence de ces ressources est augmenté par l’intention stratégique d’internationalisation. Dans le cadre des études empiriques sur les born-globals (entreprises qui démarrent sur un marché globalisé), cette recherche fournit une des premières études empiriques reliant l’influence des conditions initiales de création aux probabilités de croissance internationale rapide.
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Aux confluences historiques et conceptuelles de la modernité, de la technologie, et de l’« humain », les textes de notre corpus négocient et interrogent de façon critique les possibilités matérielles et symboliques de la prothèse, ses aspects phénoménologiques et spéculatifs : du côté subjectiviste et conceptualiste avec une philosophie de la conscience, avec Merleau-Ponty ; et de l’autre avec les épistémologues du corps et historiens de la connaissance Canguilhem et Foucault. Le trope prometteur de la prothèse impacte sur les formations discursives et non-discursives concernant la reconstruction des corps, là où la technologie devient le corrélat de l’identité. La technologie s’humanise au contact de l’homme, et, en révélant une hybridité supérieure, elle phagocyte l’humain du même coup. Ce travail de sociologie des sciences (Latour, 1989), ou encore d’anthropologie des sciences (Hakken, 2001) ou d’anthropologie bioculturelle (Andrieu, 1993; Andrieu, 2006; Andrieu, 2007a) se propose en tant qu’exemple de la contribution potentielle que l’anthropologie biologique et culturelle peut rendre à la médecine reconstructrice et que la médecine reconstructrice peut rendre à la plastique de l’homme ; l’anthropologie biologique nous concerne dans la transformation biologique du corps humain, par l’outil de la technologie, tant dans son histoire de la reconstruction mécanique et plastique, que dans son projet d’augmentation bionique. Nous établirons une continuité archéologique, d’une terminologie foucaldienne, entre les deux pratiques. Nous questionnons les postulats au sujet des relations nature/culture, biologie/contexte social, et nous présentons une approche définitionnelle de la technologie, pierre angulaire de notre travail théorique. Le trope de la technologie, en tant qu’outil adaptatif de la culture au service de la nature, opère un glissement sémantique en se plaçant au service d’une biologie à améliorer. Une des clés de notre recherche sur l’augmentation des fonctions et de l’esthétique du corps humain réside dans la redéfinition même de ces relations ; et dans l’impact de l’interpénétration entre réalité et imaginaire dans la construction de l’objet scientifique, dans la transformation du corps humain. Afin de cerner les enjeux du discours au sujet de l’« autoévolution » des corps, les théories évolutionnistes sont abordées, bien que ne représentant pas notre spécialité. Dans le cadre de l’autoévolution, et de l’augmentation bionique de l’homme, la somation culturelle du corps s’exerce par l’usage des biotechnologies, en rupture épistémologique de la pensée darwinienne, bien que l’acte d’hybridation évolutionnaire soit toujours inscrit dans un dessein de maximisation bionique/génétique du corps humain. Nous explorons les courants de la pensée cybernétique dans leurs actions de transformation biologique du corps humain, de la performativité des mutilations. Ainsi technologie et techniques apparaissent-elles indissociables de la science, et de son constructionnisme social.
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Despite being set in an unnamed Texan city, Ghost Rider (Mark Steven Johnson, 2007) was a landmark film for Melbourne. It was the first international production to be made at the Central City (now Docklands) Studios, much to the relief of the heavily-invested state government. And it demonstrated to the world (or more importantly, to producers resident in a small part of southern California), that the city was willing and available to be made over and made up to fit even (especially!) the most stupid filmmaking fantasies. Announcing the imminent arrival of the production in October 2004, the Herald Sun boldly predicted that '[c]ity lanes, Telstra Dome and the Yarra River will be the stars of the new action film'. In fact Melbourne is, as the filmmakers intended, (virtually) unidentifiable onscreen. For the Victorian State government, Ausfilm, Film Victoria and the Melbourne Film Office, this lack of specificity was something to be celebrated; a few months before Ghost Rider went in to production, the then State Minister for Innovation, John Brumby, declared that 'it's almost inconceivable that [Ghost Rider] won't put Melbourne on the map internationally'.
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This paper sets out to contribute to the literature on the design and the implementation of management control systems. To this end, we question what is discussed when a management control system is to be chosen and on what decision-making eventually rests. This study rests upon an ethnomethodology of the Salvation Army’s French branch. Operating in the dual capacity of a researcher and a counsellor to management, between 2000 and 2007, we have unrestricted access to internal data revealing the backstage of management control: discussions and interactions surrounding the choosing of control devices. We contribute to understanding the arising of a need for control, the steps and process followed to decide upon a management control system, and controls in nonprofits. [Cet article vise à contribuer à la littérature sur la mise en place des systèmes de contrôle de gestion. À cette fin, nous questionnons ce qui est discuté lors du choix d’un système de contrôle et sur quoi repose in fine la décision. Cet article est fondé sur une approche ethnométhodologique de l’Armée du Salut en France permise par notre double qualité de chercheurs mais également de conseiller auprès de la direction de l’organisation entre 2000 et 2007. Un accès illimité à des données internes nous permet ainsi de mettre en lumière les aspects méconnus et invisibles du contrôle de gestion : les discussions et interactions entourant le choix d’outils. Nous contribuons à la compréhension de l’émergence du besoin de contrôle, des étapes et du processus de choix d’outils et enfin du contrôle de gestion dans une organisation à but non lucratif.]
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Whilst native French speakers oftentimes collapse accountability to account giving, this paper outlines the shape of an accountability ala française. Reading Tocqueville’s (1835) work highlights that accountability as practiced in Anglo-Saxonc countries has been an offspring of American democracy. An accountability a la française would be characterised by conformance to a set or universal values, the submission of minorities to choices made by the majority, a means obligation as well as the rejection of transparency. [Alors que le francophone réduit généralement l’accountability à la reddition de comptes, cet article esquisse les contours d’une véritable accountability à la française. La lecture de Tocqueville (1835) révèle que l’accountability pratiquée dans les pays anglo-saxons trouve ses origines dans les fondements de la démocratie américaine. En France, l’accountability serait caractérisée par le respect d’un ensemble de valeurs universelles, l’adhésion des minorités aux choix majoritaires, l’absence de discriminations, une obligation de moyens et un rejet de la transparence.]
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Information structure and Kabyle constructions Three sentence types in the Construction Grammar framework The study examines three Kabyle sentence types and their variants. These sentence types have been chosen because they code the same state of affairs but have different syntactic structures. The sentence types are Dislocated sentence, Cleft sentence, and Canonical sentence. I argue first that a proper description of these sentence types should include information structure and, second, that a description which takes into account information structure is possible in the Construction Grammar framework. The study thus constitutes a testing ground for Construction Grammar for its applicability to a less known language. It constitutes a testing ground notably because the differentiation between the three types of sentences cannot be done without information structure categories and, consequently, these categories must be integrated also in the grammatical description. The information structure analysis is based on the model outlined by Knud Lambrecht. In that model, information structure is considered as a component of sentence grammar that assures the pragmatically correct sentence forms. The work starts by an examination of the three sentence types and the analyses that have been done in André Martinet s functional grammar framework. This introduces the sentence types chosen as the object of study and discusses the difficulties related to their analysis. After a presentation of the state of the art, including earlier and more recent models, the principles and notions of Construction Grammar and of Lambrecht s model are introduced and explicated. The information structure analysis is presented in three chapters, each treating one of the three sentence types. The analyses are based on spoken language data and elicitation. Prosody is included in the study when a syntactic structure seems to code two different focus structures. In such cases, it is pertinent to investigate whether these are coded by prosody. The final chapter presents the constructions that have been established and the problems encountered in analysing them. It also discusses the impact of the study on the theories used and on the theory of syntax in general.
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"Radiodiskurssin kontekstualisointi prosodisin keinoin. Esimerkkinä viisi suurta ranskalaista 1900-luvun filosofia" Väitöskirja käsittelee puheen kontekstualisointia prosodisin keinoin. Toisin sanottuna työssä käsitellään sitä, miten puheen prosodiset piirteet (kuten sävelkulku, intensiteetti, tauot, kesto ja rytmi) ohjaavat puheen tulkintaa vanhastaan enemmän tutkittujen sana- ja lausemerkitysten ohella. Työssä keskitytään seitsemään prosodisesti merkittyyn kuvioon, jotka koostuvat yhden tai usean parametrin silmiinpistävistä muutoksista. Ilmiöitä käsitellään sekä niiden akustisten muotojen että tyypillisten esiintymisyhteyksien ja diskursiivisten tehtävien näkökulmasta. Aineisto koostuu radio-ohjelmista, joissa puhuu viisi suurta ranskalaista 1900-luvun filosofia: Gaston Bachelard, Albert Camus, Michel Foucault, Maurice Merleau-Ponty ja Jean-Paul Sartre. Ohjelmat on lähetetty eri radiokanavilla Ranskassa vuosina 1948–1973. Väitöskirjan tulokset osoittavat, että prosodisesti merkityt kuviot ovat moniulotteisia puheen ilmiöitä, joilla on keskeinen rooli sanotun kontekstualisoinnissa: ne voivat esimerkiksi nostaa tai laskea sanotun informaatioarvoa, ilmaista puhujan voimakasta tai heikkoa sitoutumista sanomaansa, ilmaista rakenteellisen kokonaisuuden jatkumista tai päättymistä, jne. Väitöskirja sisältää myös kontrastiivisia osia, joissa ilmiöitä verrataan erääseen klassisessa pianomusiikissa esiintyvään melodiseen kuvioon sekä erääseen suomen kielen prosodiseen ilmiöön. Tulokset viittaavat siihen, että tietynlaista melodista kuviota käytetään samankaltaisena jäsentämiskeinona sekä puheessa että klassisessa musiikissa. Lisäksi tulokset antavat viitteitä siitä, että tiettyjä melodisia muotoja käytetään samankaltaisten implikaatioiden luomiseen kahdessa niinkin erilaisessa kielessä kuin suomessa ja ranskassa. Yksi väitöskirjan osa käsittelee pisteen ja pilkun prosodista merkitsemistä puheessa. Tulosten mukaan pisteellä ja pilkulla on kummallakin oma suullinen prototyyppinsä: piste merkitään tyypillisesti sävelkulun laskulla ja tauolla, ja pilkku puolestaan sävelkulun nousulla ja tauolla. Merkittävimmät tulokset koskevat kuitenkin tapauksia, joissa välimerkki tulkitaan prosodisesti epätyypillisellä tavalla: sekä pisteellä että pilkulla vaikuttaisi olevan useita eri suullisia vastaavuuksia, ja välimerkkien tehtävät voivat muotoutua hyvin erilaisiksi niiden prosodisesta tulkinnasta riippuen.
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This doctoral thesis starts with a comprehensive introduction seeking to anchor the problematics of the ethics of the poetician translator (a translator of literary and similar texts) in a theoretical framework drawing on moral philosophy. This introductory section is followed by six published papers (four journal articles and two papers from conference proceedings), forming the main body of the thesis, which progressively develop a possible application of this theoretical framework. Starting from the acknowledgement that one of the ethical stakes in translation is constructed around the relation to the foreign and to the other , the translation process is scrutinized through the prism of the philosophies of Dialogue , focusing on how the translating actors relate to their task. The central notions around which philosophies of Dialogue are built are introduced and applied to translation. The question of intersubjective relations, addressed from a philosophical perspective, is developed with the help of the works of Martin Buber, Gabriel Marcel, Emmanuel Levinas and Paul Ric ur. The introductory section presents and explicates the thought of each of these philosophers and extracts the concepts that are then developed in the articles and conference papers collected here. Each paper concentrates on the notions of one of the philosophers referred to above and places these notions in perspective with other philosophies of Dialogue. All the papers contribute to explicating the relationship between the multiple philosophical notions that address the problematics of alterity and the condition of the translator. The work as a whole leads to the idea that the task of the poetician translator is not only to translate a text properly but above all to rouse and increase the desire of linguistic communities to live together.
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Tutkielman aihe on mytologisten nimien kääntäminen Platonin Pitojen kuudessa käännöksessä (ranska, englanti, saksa, suomi, ruotsi, viro). Lähtökohtana oli selvittää, mikä käännösstrategia heijastaa selkeimmin Platonin periaatetta, jonka mukaan etymologia kuvaa nimen tarkoitteen luonnetta. Käännöksiä tarkastellaan kontrastiivisen analyysin keinoin. Käännösten mytologisia nimiä sisältäviä otteita analysoidaan ja vertaillaan sekä keskenään että alkutekstin kanssa. Tarkoituksena on selvittää, miten ja missä nimien merkitys välittyy käännösten lukijoille. Tutkielmassa käsitellään myös nimiin liittyviä käännösongelmia sekä syitä erilaisiin strategiavalintoihin. Tähän pyritään esittelemällä kääntäjien ja asiantuntijoiden näkemyksiä nimien kääntämisestä. Tiedot perustuvat sähköpostitse ja suullisesti tehtyihin haastatteluihin. Aiheen valinta johtuu siitä, että haluttiin osoittaa, miten paljon mytologisten nimien kääntäminen tai kääntämättä jättäminen voi vaikuttaa käännösten ymmärrettävyyteen ja helppolukuisuuteen. Kääntäjät ja asiantuntijat eivät kuitenkaan usein tiedosta tätä ongelmaa vaan lähestyvät nimiä pääasiassa kahdella vastakkaisella tavalla, joko kääntämällä ta transkriboimalla. Heidän näkemyksensä asiasta ovat hyvin erilaisia ja ristiriitaisia, eikä kompromissia ei ole syntynyt. Teoreettinen viitekehys on käännösteoreettinen. Ensin määritellään käännösstrategiat, joita nimien kääntämisessä käytetään - yleensä ja tutkituissa käännöksissä. Käsitteiden jaottelun peruslähtökohtana on se, missä määrin strategia paljastaa käännösyksikön merkityksen. Käännösanalyysin tueksi esittellään antiikin etymologian ja personifikaation käyttöä. Käännösosuudessa analysoidaan käännöksiä ja niitä verrataan alkuteksteihin. Kontrastiivisen analyysin avulla osoitetaan, että Pitojen mytologiset nimet eivät ole erisnimiä ja selvitetään, missä määrin niitä käsitellään käännöksissä yleis- ja missä määrin erisniminä. Käännösanalyysissä tutkitaan käännösratkaisuja ja nimien ja niihin perustuvien sanaleikkien merkityksen välittymistä juoksevassa tekstissä. Perusoletus oli se, että nimien kääntäminen on ongelmallista. Haluttiin selvittää, missä määrin niiden sisältämä informaatio välittyy lukijalle käännöksissä. Analyysi osoittaa, että kääntäminen välittää tehokkaimmin nimien merkityksen. Se on kuitenkin vaikeaa, koska nimillä ei ole vastineita, jotka kattaisivat niiden semanttiset, filosofiset ja kulttuuriset konnotaatiot. Nimet tuottavat ongelmia myös informaatiotiheyden kannalta. Jos ne käännetään, osa konnotaatioista jää välittämättä. Jos ne transkriboidaan, ne jäävät opaakeiksi. Tekstin koherenssi rikkoutuu, jos samat nimet milloin transkriboidaan, milloin käännetään. Jos nimien johdoksiin perustuvat sanaleikit käännetään mutta mytologiset nimet transkriboidaan, yhteys katoaa. Lopuksi tarkastellaan strategianvalinnan syitä, joita ovat nykyaikaistetun lähtötekstin vaikutus, eri käännöstraditiot, kääntäjien mieltymykset, filosofiset teoriat sekä kohdeyleisö. Kääntäjän on mietittävä, mikä on lukijalle tarkoituksenmukaista. Analyysin mukaan transkriboidut nimet ovat usein opaakkeja ja tekevät tekstistä vaikeaselkoisen. Analyysin selkein tulos lienee se, että nimien merkityksen eksplisitointi juoksevassa tekstissä ilmentää parhaiten niiden tärkeää etymologiaa. Tämä havainto voisi ehkä saada kääntäjät ja asiantuntijat pohtimaan ratkaisujaan ja johtaa kompromisseihin, joissa merkitys ja muut aspektit yritettäisiin välittää yhdessä. Tutkimus voi lisäksi valaista Platonin etymologian käyttöä sekä personifikaatiota, jota on tutkittu vähän. Avainsanat: Platon, Pidot, Erisnimet, Kääntäminen, Etymologia, Kontrastiivinen analyysi
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Pro gradu- tutkielmassani tarkastelen suomi-ranska kaksikielisyyden kehittymistä perheissä, joissa vanhemmilla on eri äidinkieli. Työni tavoitteena on ollut tutkia kuinka eri ympäristötekijät vaikuttavat kaksikielisyyden omaksumiseen ja miten perheiden erilainen panostus vähemmistökielen, ts. kielen joka ei esiinny ympäristössä, oppimiseen näkyy saavutetuissa tuloksissa. Tutkimukseeni osallistui 13 perhettä, joilla on 10-12 vuotiaita, ranskaa ja suomea päivittäin käyttäviä lapsia. Lapsia oli yhteensä 18. Voidakseni tarkastella myös kieliympäristön vaikutusta oppimiseen valittiin perheistä kuusi Suomesta ja seitsemän Ranskasta sekä Sveitsin ranskankieliseltä alueelta. Tutkimusmenetelmiini kuului vanhempien haastattelu perheen sosiolingvististen tekijöiden selville saamiseksi ja lasten kanssa keskustelu suullisen kielitaidon arvioimiseksi. Pääpaino kielitaidon arvioinnissa oli kuitenkin kirjallisella tekstillä, jonka lapset tuottivat molemmilla kielillä tekstittömän kirjan kuvien perusteella. Teksteistä suoritettiin virheanalyysit, joissa eri virheet jaettiin ortografisiin, semanttisiin ja kieliopillisiin virheisiin. Jokaiselle lapselle lasketiin myös keskiarvo, joka osoitti kuinka monta sanaa tekstissä oli jokaista virhettä kohti. Näiden keskiarvojen pohjalta tutkittiin yhteneväisyyksiä virhemäärien sekä perheiden sosiolingvististen tekijöiden kesken. Yhteenvedossa verrattiin myös tuloksia teoriaosassa esitettyihin kielitieteilijöiden tarjoamiin periaatteisiin. Tutkielman perusteella voidaan todeta, että ympäristön vaikutus näytetään usein aliarvioitaneen kaksikielisyyttä koskevissa teoksissa. Hyvään kielitaitoon vähemmistökielessä tarvitaan enemmän kuin yksi kieli - yksi henkilö menetelmä, jossa vanhemmat puhuvat lapselle omaa äidinkieltään. Hyviksi vahvistuskeinoiksi havaittiin varsinkin kaksikielinen koulu sekä useat vierailut toisen vanhemman kotimaahan. Varsinkin perheen nuorimpien lasten vähemmistökielen oppimiseen tulisi panostaa sillä näillä on syntymästään asti mahdollisuus käyttää enemmistökieltä myös vanhempien sisarusten kanssa. Kieliympäristön vaikutuksesta havaittiin, että Suomessa asuvat lapset hallitsivat yleisesti ottaen paremmin vähemmistökielensä kuin Ranskassa asuvat. Tähän pidettiin syynä ranskalais-suomalaisen koulun positiivista vaikutusta kielen oppimiselle sekä ranskankielen arvostettua asemaa Suomessa. Avainsanat: Kaksikielisyys, kieltenoppiminen, bilinguisme, acquisition des langues, couple mixte