659 resultados para Myocyte Cardiaque
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Contexte L'hyperthyroïdie infra-clinique est une perturbation de la fonction thyroïdienne, définie par une thyrotropine (TSH) basse et des taux normaux de thyroxine libre (T4L) et triiodothyronine (T3). Cette dysfonction affecte de 1% à 5% des adultes de plus de 65 ans, surtout les femmes, et pourrait être associée avec les maladies cardiovasculaires, la fibrillation auriculaire et l'insuffisance cardiaque. Toutefois, les conclusions des différentes études de cohortes sont contradictoires, avec des limites méthodologiques empêchant leur comparaison de manière formelle. L'objet du travail de thèse était d'estimer le risque de mortalité de toute cause, le risque de mortalité de cause cardiovasculaire, le risque d'événements cardiovasculaires et le risque de fibrillation auriculaire associés à l'hyperthyroïdie infra-clinique dans toutes les grandes études de cohorte prospectives disponibles à ce jour. Méthode et Résultats Les données individuelles de 52'674 participants provenant de 10 études de cohorte prospectives des Etats-Unis, d'Europe, du Brésil et d'Australie ont été analysées pour évaluer les risques à long-terme de l'hyperthyroïdie infra-clinique. L'euthyroïdie était définie par une TSH entre 0.45 et 4.49 mUI/l et l'hyperthyroïdie infra-clinique par une TSH inférieure à 0.45 mUI/l avec un taux normal de T4L, après exclusion des participants prenant des médicaments pouvant perturber la thyroïde. Sur les 52'674 participants, 2188 (4.2%) avaient une hyperthyroïdie infra-clinique. Pendant un suivi de plus de 8 ans, 8527 participants sont décédés (dont 1896 de cause cardiovasculaire), 3653 sur 22'437 ont eu un événement cardiovasculaire et 785 sur 8711 ont développé une fibrillation auriculaire. Dans des analyses ajustées pour l'âge et le sexe, l'hyperthyroïdie infra-clinique était associée à une hausse de la mortalité de toute cause (hazard ratio [HR] 1.24, intervalle de confiance à 95% [IC] 1.06-1.46), de la mortalité cardiovasculaire (HR 1.29, IC 1.02-1.62), des événements cardiovasculaires (HR 1.21, IC 0.99- 1.46) ainsi qu'une hausse de l'incidence de fibrillation auriculaire (HR 1.68, IC 1.16-2.43). Les risques ne différaient pas significativement dans les analyses stratifiées selon l'âge, le sexe ou la présence de maladies cardiovasculaires préexistantes, et étaient similaires après ajustement multiple pour les facteurs de risque cardiovasculaire. Le risque de mortalité cardiovasculaire et de fibrillation auriculaire était plus élevé avec une TSH très basse (< 0.10 Ul/I) comparé à une TSH modérément abaissée (0.10-0.44 mUI/l, valeurs ρ for trend < 0.03). Conclusions et perspectives L'hyperthyroïdie infra-clinique est associée à un risque augmenté de mortalité de toute cause, de cause cardiovasculaire et de fibrillation auriculaire, avec un risque plus élevé quand la TSH est inférieure à 0.10 mUI/l. Ces résultats sont cohérents avec les dernières recommandations internationales conseillant de considérer un traitement de l'hyperthyroïdie infra-clinique pour les adultes de plus de 65 ans ou les patients avec maladie cardiaque, en particulier si la TSH est inférieure à 0.10 mUI/l. Toutefois, des études cliniques randomisées sont encore nécessaires pour prouver l'efficacité du traitement et déterminer si l'on devrait dépister les problèmes de thyroïde dans la population générale.
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Mise au point sur le hotter implantable (Reveal®). Connaissances actuelles et implications thérapeutiques. La syncope est un problème fréquent touchant environ un tiers des adultes durant leur vie. C'est un motif de consultation habituel aux urgences et ses causes sont souvent multiples et rendent son diagnostic difficile. Malgré des investigations extensives et coûteuses la cause syncopale reste dans environ 30% des cas d'étiologie indéterminée. Les progrès récents dans le monitoring cardiaque à long terme ont permis d'inclure dans le choix des tests diagnostiques un outil très intéressant dans l'investigation de la syncope d'étiologie indéterminée (SOI). Il s'agit du moniteur ECG implantable (MEI) ou Reveal®. Il y a un peu plus de 10 ans un prototype de MEI a été implanté dans un petit collectif de patients souffrants de SOI récidivantes et a permis d'établir un diagnostic chez la plupart d'entre eux. Dès lors le système s'est modernisé avec une diminution importante de la taille et du poids permettant actuellement d'enregistrer le rythme cardiaque sur une durée de 18 à 24 mois. Le système peut stocker dans sa mémoire un tracé ECG soit à l'aide d'un activateur externe déclenché par le patient, soit de façon spontanée en présence d'un rythme cardiaque lent ou rapide. Son implantation se fait en anesthésie locale, en position sous-cutanée pectorale gauche. Les complications et les problèmes infectieux sont rares. Plusieurs études récentes se sont intéressées à l'apport diagnostique du MEI dans la prise en charge de la SOI. La plus grande porte sur un collectif de 206 patients. L'apport diagnostique des différentes études varie de 40% à 64%. Cependant la plupart de ces études ne comportaient pas de prise en charge standardisée ou avaient des critères d'inclusion précis. Nous nous sommes intéressés aux résultats de notre prise en charge de la syncope au cours de ces 6 dernières années. Une consultation spécialisée de la syncope a été mise en place en 1999. La consultation offre l'accès à tout le plateau technique propre à l'investigation de syncopes à savoir un tilt-test avec mesure continue non invasive de la pression artérielle, examens échocardiographiques et test d'effort. Si nécessaire, le bilan peut être complété par une étude électrophysiologique (EEP) et/ou une coronarographie: Tous les patients bénéficient d'une anamnèse ciblée suivi d'un examen clinique et d'un électrocardiogramme. Une échocardiographie n'est effectuée qu'en cas de suspicion de cardiopathie sous-jacente. Un holter ou R-test ne sont réalisés qu'en présence de syncopes ou palpitations fréquentes. Les investigations se poursuivent par un tilt test suivi d'un massage du sinus carotidien en position debout et couchée. Un test d'hyperventilation n'est pratiqué que chez les patients avec traits phobiques, dépressifs ou troubles de type panique. L'EEP n'est pratiquée que chez les patients dont la syncope reste d'étiologie indéterminée après investigations initiales et chez ceux souffrant d'une cardiopathie sous jacente documentée ; elle est aussi indiquée chez ceux dont le coeur est normal mais chez qui la syncope est associée à des traumatismes ou à l'origine d'un accident de voiture. Le MEI est proposé lorsque toutes les investigations initiales restent négatives, généralement chez les sujets ayant souffert de plus d'une syncope ou de complications sérieuses. Notre expérience pratique d'une consultation de la syncope ouverte au tout venant nous montre qu'une prise en charge standardisée non invasive permet d'identifier une cause syncopale chez plus de 60% des patients. Chez les patients souffrant de syncopes récidivantes ou traumatiques d'étiologie indéterminée après investigations conventionnelles, l'apport diagnostique du MEI est élevé (64%) durant un suivi moyen de 9 mois, ce qui permet d'identifier certaines causes syncopales écartées précédemment par des tests ciblés. Parmi ces dernières, retenons plus particulièrement les tachycardies nodales et crises d'épilepsie.
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Résumé L'administration par voie orale d'acides gras polyinsaturés de type ω-3 contenus dans l'huile de poisson exerce des effets bénéfiques sur la réponse métabolique et inflammatoire chez des sujets sains soumis à une injection d'endotoxine. Ce modèle expérimental a été validé pour l'investigation clinique. Il simule un sepsis et induit une réponse comparable à un état grippal, accompagné de modifications métaboliques et inflammatoires. L'objectif de cette étude est de déterminer les effets de l'huile de poisson administré par voie intraveineuse sur la réponse à l'endotoxine chez le sujet sain. L'hypothèse est qu'il sera possible de réduire le temps de latence en comparaison avec la voie orale. Pour ce faire, nous avons inclut dans une étude prospective randomisée 16 volontaires sains âgés de 16 à 35 ans et les avons répartis en 2 groupes : l'un recevant une émulsion lipidique contenant les acides gras polyinsaturés EPA et DHA et l'autre, sans traitement, constituant le groupe contrôle. Huit sujets reçoivent une perfusion continue de 0.5g/kg d'huile de poisson durant 6h, 48h et 24h avant la journée test. Lors de cette journée test, tous les volontaires ont reçu une dose d'endotoxine (2mg/kg) au temps t0. Les paramètres vitaux sont monitorés et enregistrés : fréquence cardiaque, respiratoire, pression artérielle, saturation artérielle en oxygène, ainsi que température. Des prises de sang sont effectuées à intervalles réguliers pour déterminer 1) l'incorporation membranaire des thrombocytes en EPA et DHA ; 2) le taux plasmatique d'hormones (insulin, glucagon, cortisol, ACTH et catécholamines), de marqueurs inflammatoires (TNF-α, IL-6, hsCRP), ainsi que de substrats énergétiques (glucose, lactate, acides gras libres et triglycérides). La dépense énergétique est déterminée par calorimétrie indirecte. L'analyse statistique est effectuée par analyse de variance (ANOVA). Les résultats montrent une incorporation significative de EPA et DHA au niveau membranaire des thrombocytes. L'huile de poisson induit une atténuation significative de la réponse neuro-endocrinienne et inflammatoire en réponse à l'injection d'endotoxine avec diminution de la fièvre (-0.7°C), ainsi que du taux plasmatique ,d'ACTH (-68%), TNF-α (-63%) et de noradrénaline (-%) dans le groupe huile de poisson. En conclusion, cette étude montre que la supplémentation de 2 doses d'huile de poisson par voie intraveineuse modifie la composition phospholipidique des membranes des thrombocytes et diminue la réaction inflammatoire et neuroendocrinienne en réponse à l'endotoxine. Ces résultats positifs ouvrent la perspective d'une supplémentation parentérale préopératoire en acides gras polyinsaturés ω-3 pour diminuer le stress lié à la chirurgie majeure.
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Les systèmes d'assistance ventriculaire sont apparus durant la dernière décade comme une approche thérapeutique efficace du traitement de l'insuffisance cardiaque terminale, en particulier dans le contexte de manque de donneurs d'organes. Néanmoins, et ceci malgré les progrès techniques majeurs, les taux de complications restent élevés et sont en partie liés à la configuration géométrique, en particulier le site d'implantation de la cannule de sortie à l'aorte thoracique. Bien que l'anastomose à l'aorte descendante permette une chirurgie moins invasive, les bénéfices de cette technique sont toujours controversés, comparée à la méthode standard de l'aorte ascendante, en raison du risque thrombo-embolique possiblement augmenté et des modifications hémodynamiques induites au niveau de l'arc aortique. Dans ce travail, nous comparons in silico en terme de débit et pression les deux possibilités anastomotiques. Nous développons un réseau de modèles mathématiques unidimensionnels, et l'appliquons à diverses situations cliniques, pour différents stades d'insuffisance cardiaque et de vitesses de rotation de la machine. Les données initiales sont obtenues grâce à un modèle OD (c'est-à-dire qui dépend uniquement du temps mais pas de l'espace) du système cardiovasculaire comprenant une assistance circulatoire, validé avec des données cliniques. Les simulations réalisées montrent que les deux méthodes sont similaires, en terme de débit et courbes de pression, ceci pour tous les cas cliniques étudiés. Ces résultats numériques soutiennent la possibilité d'utiliser la technique d'anastomose à l'aorte thoracique descendante, permettant une chirurgie moins invasive. Sur un plan plus fondamental, le système cardiovasculaire peut être simulé par le biais de multiples modèles de niveau de complexité différents, au prix d'un coût computationnel toujours plus élevé. Nous évaluons les avantages de modèles géométriques à plusieurs échelles (uni- et tridimensionnelle) avec données provenant de patients, comparés à des modèles simplifiés. Les résultats montrent que ces modèles de dimensions hétérogènes apportent un bénéfice important en terme de ressources de calcul, tout en conservant une précision acceptable. En conclusion, ces résultats encourageant montrent la relevance des études numériques dans le domaine médical, tant sur le plan fondamental et la compréhension des mécanismes physiopathologiques, que sur le plan applicatif et le développement de nouvelles thérapeutiques.
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Introduction: La troponine est un marqueur biologique bien reconnupour sa cardiospécificité et la détection précoce de la nécrosemyocardique. Le dosage de la troponine fait partie de la stratificationdu syndrome coronarien aigu (SCA) et est fréquemment utilisé dans lebilan initial lors de douleurs thoraciques. Cependant, d'autrespathologies sont également associées à une élévation de la troponine.Le but de ce travail est de décrire les diagnostics retenus chez despatients admis aux urgences avec une douleur thoracique et uneélévation de la troponine.Méthode: Durant une période de 18 mois (de novembre 2008 à mai2010), 1242 patients admis aux urgences avec une douleur thoraciqueont eu un dosage de la troponine positive (>= 0,1 microg/l). Undiagnostic de SCA a été posé chez 709 patients (57%). Chez les533 autres patients (43%) un autre diagnostic a été retenu.Résultats: Les 533 patients (295 hommes, âge moyen 71 ± 19 anset 238 femmes, 77 ±16 ans) présentaient une valeur de troponinemoyenne (TM) à 1,12 ± 4 microg/l. Parmi ce collectif, 192 patients(36%) avaient un diagnostic d'insuffisance cardiaque (TM 1,18microg/l), 118 patients (22%) un diagnostic autre (anémie, AVC, chutesans traumatisme) (TM 1,65 microg/l), 46 patients (8%) présentaientune pneumonie (TM 0,95 microg /l), 45 patients (8%) une arythmiecardiaque sans signes de décompensation cardiaque (TM 0,42 microg/l), 35 patients (6,5%) un traumatisme (TM 0,52 microg /l), 25 patients(4,7%) une insuffisance rénale sévère (TM 0,74 microg /l), 23 patients(4%) une insuffisance respiratoire (BPCO, fibrose pulmonaire, autrespneumopathies) (TM 1,63 microg /l), 23 patients (4,3%) un contexteinfectieux (choc septique, bactériémie) (TM 0,96 microg /l), 18 patients(3%) une embolie pulmonaire (TM 0,30 microg /l) et 8 patients (1,5%)un Takotsubo ou angor de prinzmétal (TM 1,73 microg /l).A signaler que la TM pour les 709 patients présentant un diagnostic deSCA était de 3,61 microg /l.Conclusion: Ce travail montre que près de 50% des patients arrivantaux urgences avec une douleur thoracique et une troponine positive ontun diagnostic autre qu'un SCA.
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Abstract :The contraction of the heart or skeletal muscles is mainly due to the propagation, through excitable cells, of an electrical influx called action potential (AP). The AP results from the sequential opening of ion channels that generate inward or outward currents through the cell membrane. Among all the channels involved, the voltage-gated sodium channel is responsible for the rising phase of the action potential. Ten genes encode the different isoforms of these channels (from Nav1.1 to Nav1.9 and an atypical channel named NavX). Nav1.4 and Nav1.5 are the main skeletal muscle and cardiac sodium channels respectively. Their importance for muscle and heart function has been highlighted by the description of mutations in their encoding genes SCN4A and SCNSA. They lead respectively to neuromuscular disorders such as myotonia or paralysis (for Nav1.4), and to cardiac arrhythmias that can deteriorate into sudden cardiac death (for Nav1.5).The general aim of my PhD work has been to study diseases linked with channels dysfunction, also called channelopathies. In that purpose, I investigated the function and the regulation of the muscle and cardiac voltage-gated sodium channels. During the two first studies, I characterized the effects of two mutations affecting Nav1.4 and Nav1.5 function. I used the HEK293 model cells to express wild-type or mutant channels and then studied their biophysical properties with the patch-clamp technique, in whole cell configuration. We found that the SCN4A mutation produced complex alterations of the muscle sodium channel function, that could explain the myotonic phenotype described in patients carrying the mutation. In the second study, the index case was an heterozygous carrier of a SCNSA mutation that leads to a "loss of function" of the channel. The decreased sodium current measured with mutated Nay 1.5 channels, at physiological temperature, was a one of the factors that could explain the observed Brugada syndrome. The last project aimed at identifying a new potential protein interacting with the cardiac sodium channel. We found that the protein SAP97 binds the three last amino-acids of the C-terminus of Na,, 1.5. Our results also indicated that silencing the expression of SAP97 in HEK293 cells decreased the sodium current. Sodium channels lacking their three last residues also produced a reduced INa. These preliminary results suggest that SAP97 is implicated in the regulation of sodium channel. Whether this effect is direct or imply the action of an adaptor protein remains to be investigated. Moreover, our group has previously shown that Nav1.5 channels are localized to lateral membranes of cardiomyocytes by the dystrophin multiprotein complex (DMC). This suggests that sodium channels are distributed in, at least, two different pools: one targeted at lateral membranes by DMC and the other at intercalated discs by another protein such as SAP97.These studies reveal that cardiac and muscle diseases may result from ion channel mutations but also from regulatory proteins affecting their regulation.Résumé :La contraction des muscles et du coeur est principalement due à la propagation, à travers les cellules excitables, d'un stimulus électrique appelé potentiel d'action (PA). C'est l'ouverture séquentielle de plusieurs canaux ioniques transmembranaires, permettant l'entrée ou la sortie d'ions dans la cellule, qui est à l'origine de ce PA. Parmi tous les canaux ioniques impliqués dans ce processus, les canaux sodiques dépendant du voltage sont responsables de la première phase du potentiel d'action. Les différentes isoformes de ces canaux (de Nav1.1 à Nav1.9 et NavX) sont codées par dix gènes distincts. Nav1.4 et Nav1.5 sont les principaux variants exprimés respectivement dans le muscle et le coeur. Plusieurs mutations ont été décrites dans les gènes qui codent pour ces deux canaux: SCN4A (pour Nav1.4) et SCNSA (pour Nav1.5). Elles sont impliquées dans des pathologies neuromusculaires telles que des paralysies ou myotonies (SCN4A) ou des arythmies cardiaques pouvant conduire à la mort subite cardiaque (SCNSA).Mon travail de thèse a consisté à étudier les maladies liées aux dysfonctionnements de ces canaux, aussi appelées canalopathies. J'ai ainsi analysé la fonction et la régulation des canaux sodiques dépendant du voltage dans le muscle squelettique et le coeur. A travers les deux premières études, j'ai ainsi pu examiner les conséquences de deux mutations affectant respectivement les canaux Nav1.4 et Nav1.5. Les canaux sauvages ou mutants ont été exprimés dans des cellules HEK293 afin de caractériser leurs propriétés biophysiques par la technique du patch clamp en configuration cellule entière. Nous avons pu déterminer que la mutation trouvée dans le gène SCN4A engendrait des modifications importantes de la fonction du canal musculaire. Ces altérations fournissent des indications nous permettant d'expliquer certains aspects de la myotonie observée chez les membres de la famille étudiée. Le patient présenté dans la deuxième étude était hétérozygote pour la mutation identifiée dans le gène SCNSA. La perte de fonction des canaux Nav1.5 ainsi engendrée, a été observée lors d'analyses à températures physiologiques. Elle représente l'un des éléments pouvant potentiellement expliquer le syndrome de Brugada du patient. La dernière étude a consisté à identifier une nouvelle protéine impliquée dans la régulation du canal sodique cardiaque. Nos expériences ont démontré que les trois derniers acides aminés de la partie C-terminale de Nav1.5 pouvaient interagir avec la protéine SAP97. Lorsque que l'expression de la SAP97 est réduite dans les cellules HEK293, cela induit une baisse importante du courant sodique. De même, les canaux tronqués de leurs trois derniers acides aminés génèrent un flux ionique réduit. Ces résultats préliminaires suggèrent que SAP97 est peut-être impliquée dans la régulation du canal Na,,1.5. Des expériences complémentaires permettront de déterminer si ces deux protéines interagissent directement ou si une protéine adaptatrice est nécessaire. De plus, nous avons préalablement montré que les canaux Nav1.5 étaient localisés au niveau de la membrane latérale des cardiomyocytes par le complexe multiprotéique de la dystrophine (DMC). Ceci suggère que les canaux sodiques peuvent être distribués dans un minimum de deux pools, l'un ciblé aux membranes latérales pax le DMC et l'autre dirigé vers les disques intercalaires par des protéines telles que SAP97.L'ensemble de ces études met en évidence que certaines maladies musculaires et cardiaques peuvent être la conséquence directe de mutations de canaux ioniques, mais que l'action de protéines auxiliaires peut aussi affecter leur fonction.
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BACKGROUND: Sodium channel NaV1.5 underlies cardiac excitability and conduction. The last 3 residues of NaV1.5 (Ser-Ile-Val) constitute a PDZ domain-binding motif that interacts with PDZ proteins such as syntrophins and SAP97 at different locations within the cardiomyocyte, thus defining distinct pools of NaV1.5 multiprotein complexes. Here, we explored the in vivo and clinical impact of this motif through characterization of mutant mice and genetic screening of patients. METHODS AND RESULTS: To investigate in vivo the regulatory role of this motif, we generated knock-in mice lacking the SIV domain (ΔSIV). ΔSIV mice displayed reduced NaV1.5 expression and sodium current (INa), specifically at the lateral myocyte membrane, whereas NaV1.5 expression and INa at the intercalated disks were unaffected. Optical mapping of ΔSIV hearts revealed that ventricular conduction velocity was preferentially decreased in the transversal direction to myocardial fiber orientation, leading to increased anisotropy of ventricular conduction. Internalization of wild-type and ΔSIV channels was unchanged in HEK293 cells. However, the proteasome inhibitor MG132 rescued ΔSIV INa, suggesting that the SIV motif is important for regulation of NaV1.5 degradation. A missense mutation within the SIV motif (p.V2016M) was identified in a patient with Brugada syndrome. The mutation decreased NaV1.5 cell surface expression and INa when expressed in HEK293 cells. CONCLUSIONS: Our results demonstrate the in vivo significance of the PDZ domain-binding motif in the correct expression of NaV1.5 at the lateral cardiomyocyte membrane and underline the functional role of lateral NaV1.5 in ventricular conduction. Furthermore, we reveal a clinical relevance of the SIV motif in cardiac disease.
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The seven members of the FXYD protein family associate with the Na(+)-K(+) pump and modulate its activity. We investigated whether conserved cysteines in FXYD proteins are susceptible to glutathionylation and whether such reactivity affects Na(+)-K(+) pump function in cardiac myocytes and Xenopus oocytes. Glutathionylation was detected by immunoblotting streptavidin precipitate from biotin-GSH loaded cells or by a GSH antibody. Incubation of myocytes with recombinant FXYD proteins resulted in competitive displacement of native FXYD1. Myocyte and Xenopus oocyte pump currents were measured with whole-cell and two-electrode voltage clamp techniques, respectively. Native FXYD1 in myocytes and FXYD1 expressed in oocytes were susceptible to glutathionylation. Mutagenesis identified the specific cysteine in the cytoplasmic terminal that was reactive. Its reactivity was dependent on flanking basic amino acids. We have reported that Na(+)-K(+) pump β(1) subunit glutathionylation induced by oxidative signals causes pump inhibition in a previous study. In the present study, we found that β(1) subunit glutathionylation and pump inhibition could be reversed by exposing myocytes to exogenous wild-type FXYD3. A cysteine-free FXYD3 derivative had no effect. Similar results were obtained with wild-type and mutant FXYD proteins expressed in oocytes. Glutathionylation of the β(1) subunit was increased in myocardium from FXYD1(-/-) mice. In conclusion, there is a dependence of Na(+)-K(+) pump regulation on reactivity of two specifically identified cysteines on separate components of the multimeric Na(+)-K(+) pump complex. By facilitating deglutathionylation of the β(1) subunit, FXYD proteins reverse oxidative inhibition of the Na(+)-K(+) pump and play a dynamic role in its regulation.
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Rapport de synthèse : But: la resténose intra-stent au sirolimus (SAS) reste un problème clinique. Parmi tes diverses approches thérapeutiques disponibles aujourd'hui aucune n'a la primauté car tes résultats à moyen terme restent relativement médiocres. Méthodologie: les patients souffrant d'une resténose intra-SAS chez lesquels un second SAS a été implanté comme traitement de cette resténose ont été inclus dans ce registre. Lors d'ischémie clinique ou électrique après implantation d'un SAS les malades chez lesquels l'angioplastie au ballon seul ne donnait pas un résultat satisfaisant ont bénéficié de l'implantation d'un stent actif dans un stent actif. Résultats: vingt-sept patients sont inclus dans ce registre. La resténose était de type focale dans 34% des cas, diffuse dans 59% des cas et proliférative dans 7% des cas. La procédure a été un succès chez tous les patients sans complications aiguës durant l'hospitalisation. A 14±7 mois, on dénombre 8 (30%) événements cardiaques majeurs (1 mort, 1 infarctus du myocarde, 4 revascularisations additionnelles de la lésion, 1 revascularisation additionnelle du vaisseau cible). Un patient a subi un pontage aorto-coronarien. Dix-neuf patients (70%) ont évolué sans aucun problème. Conclusion: en conclusion, l'implantation d'un SAS pour traiter une resténose intra-SAS est réalisable avec un très bon résultat immédiat. Cependant, l'incidence d'un événement cardiaque majeur reste élevée à long terme.
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La persistance d'une veine cave supérieure gauche (VCSG) est une entité relativement fréquente dans le cadre des malformations cardiaques congénitales. Le but de cette étude est d'analyser à quel moment le diagnostic de la persistance de la VCSG est effectué, à quel moment le diagnostic des éventuelles anomalies du sinus coronarien associées est effectué, et de l'impact global de la persistance d'une VCSG sur la mortalité et la morbidité des patients après chirurgie cardiaque pour une malformation cardiaque congénitale. Analyse rétrospective d'une cohorte d'enfants ayant subi une chirurgie cardiaque avec circulation extracorporelle pour une malformation cardiaque congénitale. Trois-cent septante et un patients ont été inclus dans l'étude avec un âge médian de 2.75 ans (IQR 0.65-6.63). Parmi eux, 47 patients présentaient une persistance de la VCSG (12.7%), et cette persistance de la VCSG a été identifiée par échocardiographie dans le cadre du bilan préopératoire chez 39 patients (83%). Trois patients (6.4%) présentant une persistance de la VCSG, ont développé après chirurgie cardiaque, une obstruction significative de la voie d'entrée du ventricule gauche qui a aboutit à un débit cardiaque anormal ou à une hypertension pulmonaire secondaire. Chez huit patients (17%), la persistance de la VCSG, était associée à un défaut partiel ou total de fermeture du sinus coronarien et dans deux cas (4%) à une atrésie de l'ostium du sinus coronarien. La durée de la ventilation mécanique était plus courte de façon significative dans le groupe contrôle (1.2 vs. 3.0 jours, p = 0.004), tandis que la durée de séjour aux soins intensifs ne différait pas. La mortalité était significativement moins élevée dans le groupe contrôle que dans le groupe de patient avec persistance de la VCSG (2.5 vs. 10.6 %, p = 0.004). Les résultats de cette étude montrent que la persistance de la VCSG en association avec une malformation cardiaque congénitale augmente le risque de mortalité chez les enfants qui subissent une chirurgie cardiaque avec circulation extracorporelle. La mise en évidence d'une persistance de la VCSG et des anomalies associées, s'impose pour éviter des complications pendant et après une chirurgie cardiaque.
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Messages à retenir: Le scanner peut aider au diagnostic et la caractérisation des valvulopathies et des lésions associées (aorte, coronaires). Le scanner est un examen incontournable pour l'évaluation pré-thérapeutique des procédures TAVI (transfémorale ou transapicale). Le scanner peut être utile pour caractériser les insuffisances aortiques. Grâce aux développements récents dans les thérapies peu invasives et au progrès du CT, le rôle du radiologue est redevenu central dans la prise en charge de certaines valvulopathies aortiques. Résumé: Les valvulopathies aortiques sont des maladies fréquentes. Leur exploration repose largement sur l'échocardiographie et sur l'IRM. Les progrès technologiques en scanner cardiaque ont permis à ce dernier d'explorer la valve aortique et ses pathologies. Ce cours est principalement consacré aux méthodes d'acquisition et de traitement des images dédiées à l'exploration de la valve aortique (plan de coupes, planimétrie, scores...). Une attention particulière est réservée aux considérations anatomiques spécifiques à celle-ci (variantes anatomiques). Les indications du scanner cardiaque dans les valvulopathies seront résumées (sténoses, insuffisances, pathologie tumorale et pathologies inflammatoires). Dans la sténose de la valve, outre ses performances diagnostiques, le scanner plus ou moins couplé à l'exploration des vaisseaux périphériques, est devenu une méthode intournable dans le bilan pré-thérapeutique. La connaissance des paramètres à évaluer (taille de l'anneau, position des coronaires, orientation du plan de la valve...) et la standardisation des mesures sont un élément clé pour une prise en charge optimale. Dans les insuffisances aortiques, les méthodes de quantification (planimétrie) peuvent être utilisées pour les caractériser avec des performances comparables à celles obtenues par d'autres techniques.
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OBJECTIVE: The objective of this study was to investigate the effects of chronic and intermittent hypoxia on myocardial morphology. METHODS: Rats randomly divided into 3 groups (n = 14 per group) were exposed to room air (Fio(2) = 0.21), chronic hypoxia (Fio(2) = 0.10), and intermittent hypoxia (chronic hypoxia with 1 hour per day of room air) for 2 weeks. Weight, blood gas analysis, hematocrit, hemoglobin, red cells, and right and left ventricular pressures were measured. Hearts excised for morphologic examination were randomly divided into 2 groups (9 per group for gross morphologic measurements and 5 per group for histologic and morphometric analysis). The weight ratio of right to left ventricles plus interventricular septum, myocyte diameter, cross-sectional area, and free wall thickness in right and left ventricles were measured. RESULTS: Despite the same polycythemia, the right ventricle pressure (P <.05) and ratio of right to left ventricle pressures (P <.02) were higher after chronic hypoxia than intermittent hypoxia. The ratio of heart weight to total body weight and the ratio of right to left ventricles plus interventricular septum was higher (P <.01) in chronic and intermittent hypoxia than in normoxia. Myocyte diameter was not different between the right and left ventricles in normoxia, whereas right ventricle myocytes were larger than left ventricle myocytes in chronic hypoxia (P <.05) and intermittent hypoxia (P <.0005). There was marked dilatation of right ventricle size (P <.001) and marked reduction of left ventricle (P <.001) size in chronic and intermittent hypoxia compared with normoxia. The total ventricular area (right ventricle plus left ventricle area) remained the same in all groups. The wall thickness ratio in chronic hypoxia and intermittent hypoxia was increased (P <.001) compared with normoxia in the right ventricle but not in the left ventricle. CONCLUSIONS: Intermittent reoxygenation episodes do not induce a lesser ventricular hypertrophic response than observed with chronic hypoxia. The functional myocardial preconditioning consequence of intermittent reoxygenation is not supported by structural differences evident with the available techniques.
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Résumé :Introduction : La mitoxantrone est un anthracénédione cytostatique aux ef¬fets immunosuppresseurs et -modulateurs qui est administré entre autre dans les évolutions graves de la sclérose en plaques (SEP). Peu d'études concernant l'efficacité et la tolérance de la mitoxantrone ont été publiées. Un travail de re¬cherche statistique s'imposait en raison du nombre de patients souffrant de SEP traités par ce médicament dans le service de neurologie de l'hôpital cantonal d'Aarau.Méthode : Au total, 66 patients souffrant de SEP ont été traités par la mi¬toxantrone dans la période 07/2000-06/2007. 48 d'entre eux avaient reçu préa¬lablement une autre substance modifiant l'évolution de la maladie (« prétrai¬tement » : interféron bêta-la/b, glatirameracétate, azathioprine). Dans cette étude rétrospective, nous avons comparé l'effet de la mitoxantrone par rapport au prétraitement mentionné ci-dessus. Les paramètres appliqués concernaient l'évolution de l'expanded disability status scale (EDSS) et le nombre annuel de poussées pendant la durée du traitement. Une influence du type de SEP, de l'âge au début du traitement par la mitoxantrone, du sexe, de la durée de la théra¬pie et de la maladie ainsi que de la dose cumulative de la mitoxantrone a été recherchée. Nous avons également discuté des éventuels effets indésirables surve¬nus. Nous n'avons pas différencié les substances du prétraitement, étant donné qu'elles avaient été appliquées dans des combinaisons multiples. L'évaluation sta¬tistique a été effectuée en respectant les indications du test de Mann-Whitney ainsi que du Wilcoxon signed-rank test.Résultats : En moyenne, l'EDSS s'est stabilisée (-0,05/année chez tous les 66 patients) tandis que la maladie avait progressé de 0,32/année sous le pré¬traitement (la différence est significative avec p=0,0004 au Wilcoxon signed- rank test bilatéral). Sous le prétraitement, les patients avaient subi en moyenne 1,72 poussées par année, sous la mitoxantrone 0,26 (différence significative avec p<0,0001). La thérapie a dû être arrêtée à cause d'effets indésirables chez quatre patients sous la mitoxantrone (deux avec une granulocytopénie, deux avec une diminution de la fraction d'éjection cardiaque).Discussion : La mitoxantrone s'est avéré une substance particulièrement ef¬ficace même dans les situations dans lesquelles le décours de la maladie n'a pas pu être influencé par d'autres médicaments. Ses effets indésirables doivent être pondérés par rapport à la progression de la maladie et aux effets indési¬rables des autres substances. Les schémas d'application varient beaucoup dans la littérature et doivent être mieux définis.Zusammenfassung :Einleitung: Mitoxantron ist ein zytostatisches Anthracenedion mit immunsup- pressiven und -modulatorischen Eigenschaften, das unter anderem bei schwe¬ren Verläufen der Multiplen Sklerose eingesetzt wird. Bisher befassten sich nur wenige randomisierte und plazebokontrollierte Studien mit Wirksamkeit und Tolerabilität des Medikamentes.Methoden: 66 MS-Patienten der neurologischen Klinik des Kantonsspitals Aar- au wurden zwischen Juli 2000 und Juni 2007 mit Mitoxantron behandelt. 48 davon erhielten zuvor eine MS-spezifische Behandlung mit Interferon ß-1 a oder b, Glatirameracetat oder Azathioprin. Anhand der Veränderung der Expanded Disability Status Scale (EDSS) und der jährlichen Schubrate und mit Hilfe von MRI-Aufnahmen zeichneten wir retrospektiv die Wirksamkeit der Behandlung nach und stellten sie in Beziehung zu einer eventuell erfolgten Vorbehandlung. Des weiteren wurde die Effektivität in Verhältnis zu den Faktoren Verlaufsform, Alter bei Behandlungsbeginn, Behandlungszeit sowie weiteren Parametern ge¬bracht. Wir verglichen die Wirkung von Mitoxantron bei den noch laufenden Behandlungen mit der bei den bereits abgeschlossenen und wir diskutierten die Veränderung von MRI-Aufnahmen des ZNS unter der Therapie mit Mitoxan¬tron. Nebenwirkungen wurden erwähnt.Resultate: Im Durchschnitt wurde der EDSS-Wert stabilisiert (-0, 05/Jahr bei allen 66 Patienten), während die Krankheit unter der verlaufsmodifizierenden Vorbehandlung um durchschnittlich 0,32/Jahr fortschritt (Unterschied signifi¬kant mit p=0,0004 im zweiseitigen Wilcoxon signed-rank test). Die Schubrate betrug 0,26 unter Mitoxantron gegenüber 1,72/Jahr unter Vorbehandlung (Un¬terschied signifikant mit p<0,0001). Bei vier Patienten musste die Therapie auf¬grund von Nebenwirkungen abgebrochen werden (zweimal Granulozytopenie, zweimal verminderte kardiale Auswurffraktion).Diskussion: Mitoxantron ist offensichtlich selbst dann eine äusserst effektive verlaufsmodifizierende Substanz, wenn die Krankheit durch andere Medikamen¬te nicht zu beeinflussen ist. Die Risiken des Medikamentes müssen gegen das Krankheitsfortschreiten und die Nachteile anderer verlaufsmodifizierender Sub¬stanzen abgewogen werden. Die Anwendungsalgorithmen für Mitoxantron vari¬ieren in der Literatur sehr und müssen besser definiert werden.
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OBJECTIVE: Peroxisome proliferator-activated receptor beta/delta (PPARbeta/delta) is the predominant PPAR subtype in cardiac cells and plays a prominent role in the regulation of cardiac lipid metabolism. However, the role of PPARbeta/delta activators in cardiac hypertrophy is not yet known. METHODS AND RESULTS: In cultured neonatal rat cardiomyocytes, the selective PPARbeta/delta activator L-165041 (10 micromol/L) inhibited phenylephrine (PE)-induced protein synthesis ([(3)H]leucine uptake), induction of the fetal-type gene atrial natriuretic factor (ANF) and cardiac myocyte size. Induction of cardiac hypertrophy by PE stimulation also led to a reduction in the transcript levels of both muscle-type carnitine palmitoyltransferase (50%, P<0.05) and pyruvatedehydrogenase kinase 4 (30%, P<0.05), and these changes were reversed in the presence of the PPARbeta/delta agonist L-165041. Stimulation of neonatal rat cardiomyocytes with PE and embryonic rat heart-derived H9c2 cells with lipopolysaccharide (LPS) enhanced the expression of the nuclear factor (NF)-kappaB-target gene monocyte chemoattractant protein 1 (MCP-1). The induction of MCP-1 was reduced in the presence of L-165041, suggesting that this compound prevented NF-kappaB activation. Electrophoretic mobility shift assay (EMSA) revealed that L-165041 significantly decreased LPS-stimulated NF-kappaB binding activity in H9c2 myotubes. Finally, coimmunoprecipitation studies showed that L-165041 strongly enhanced the physical interaction between PPARbeta/delta and the p65 subunit of NF-kappaB, suggesting that increased association between these two proteins is the mechanism responsible for antagonizing NF-kappaB activation by PPARbeta/delta activators. CONCLUSION: These results suggest that PPARbeta/delta activation inhibits PE-induced cardiac hypertrophy and LPS-induced NF-kappaB activation.
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Introduction: Le captopril, inhibiteur de l'enzyme de conversion de l'angiotensine, est largement utilisé dans le traitement de l'hypertension artérielle et de l'insuffisance cardiaque chez l'adulte et l'enfant . De par son instabilité en milieu aqueux (oxydation en captopril disulfure), il n'est actuellement commercialisé que sous forme de comprimés. La prescription fréquente de doses faibles et variables en pédiatrie justifiait le développement d'une forme orale liquide, tant sur le plan pratique et économique, que sur celui de la sécurité d'administration. Cependant toutes les formulations orales liquides publiées présentent une stabilité courte, ne dépassant guère 1 mois. Objectif: Développer une forme orale liquide de captopril d'une stabilité d'au moins 6 mois. Méthode: Sur la base des données de la littérature, élaboration de 8 formulations liquides différentes de captopril 1 mg/ml (concentration permettant le prélèvement d'un volume adéquat pour une administration en pédiatrie). Mise au point d'une « stability indicating method » par HPLC par des tests de dégradation accélérée à la chaleur (100°C), en milieu acide, basique, en présence d'un agent oxydant et de la lumière. Sélection de la formulation la plus stable durant le premier mois. Etude de stabilité sur 2 ans de 3 lots (3 échantillons/lot) dans leur conditionnement final à température ambiante (TA), au frigo et à 40° ± 2°C. Contrôle microbiologique au début et à la fin de l'étude selon la méthode de la Ph. Eur. (Ed. 3). Résultats: La formule retenue est une solution aqueuse de captopril 1 mg/ml additionnée d'EDTA 1 mg/ml comme stabilisateur et conditionnée dans des flacons VERAL en verre brun de 60 ml. Après dégradation dans les conditions définies ci-dessus, le pic du captopril est nettement séparé sur les chromatogrammes de ceux des produits de dégradation. Après 2 ans, la concentration mesurée est de 104.6% (±0.32%) au frigo, 103.6% (±0.86%) à TA et 96.5 % (±0.02%) à 40°C. Aucune croissance n'a été observée sur la durée de l'étude. Discussion et conclusion: La solution de captopril 1 mg/ml mise au point est simple à préparer. En partant du principe actif pur et en présence d'EDTA comme complexant, les traces de métaux éventuellement présents n'induisent pas l'oxydation du captopril et par conséquent le recours à d'autres stabilisateurs n'est pas nécessaire. La méthode HPLC développée est une « stability indicating method ». Les résultats de l'étude ont montré que cette solution a une durée de validité de 2 ans au frigo et à TA. Compte tenu du fait que la préparation ne contient pas d'agent antimicrobien, une conservation au frigo (2 - 8°C) est toutefois recommandée. La formule proposée présente un réel avantage en pédiatrie tant sur le plan de la sécurité d'administration que sur celui de l'économie.