1000 resultados para élèves arabophones du secondaire et du préscolaire
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Cette recherche se situe dans le contexte de la société du savoir et de la nécessité de l’apprentissage et du développement professionnel tout au long de la vie. Elle porte sur la dynamique motivationnelle qui anime les enseignants en processus d’apprentissage professionnel, c’est-à-dire lorsqu’ils doivent accomplir des activités dans un programme de formation continue. Les objectifs de cette recherche sont les suivants : développer et valider une échelle qui mesure la satisfaction des besoins psychologiques fondamentaux dans le contexte du développement professionnel lié à l’intégration des TIC chez les enseignants du primaire et du secondaire; déterminer le degré de satisfaction des besoins psychologiques fondamentaux des enseignants dans le contexte de la formation continue concernant l’intégration des TIC; déterminer la perception des enseignants à l’égard de la pertinence des activités de formation continue; identifier les activités et les conditions organisationnelles favorisant la motivation des enseignants du primaire dans leur développement professionnel concernant l’intégration des TIC. Pour atteindre nos objectifs de recherche, nous avons adopté une méthodologie de type mixte, comprenant l’analyse des données quantitatives recueillies à l’aide d’un questionnaire à question fermées (64 participants) et des données qualitatives collectées à l’aide d’entrevues individuelles (5 participants). Malgré certaines limites méthodologiques et conceptuelles, les résultats de la présente recherche indiquent que le soutien à l’autonomie, au sentiment de compétence et à l’appartenance sociale, de même que la pertinence des activités de formation sont proposés comme déterminants principaux de la satisfaction et de la motivation dans le développement professionnel des enseignants. Les résultats de cette recherche ouvrent également la voie à des pistes pour favoriser la motivation dans le développement professionnel et proposent des idées de recherche prospectives.
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Reconnus comme des acteurs de premier plan dans l’éducation et la socialisation de l’enfant, les parents jouent un rôle important en ce qui a trait à sa réussite éducative. Cette thèse a conséquemment pour but d’étudier la contribution de l’implication parentale dans le suivi scolaire à la réussite éducative de l’élève du primaire issu de l’immigration. En plus de proposer un modèle de l’implication parentale dans le suivi scolaire et d’élaborer un questionnaire visant à rendre compte de cette implication, cette thèse s’est attardée aux différences en fonction de la région de naissance du parent. Les données utilisées pour les fins de cette thèse sont issues du projet Culture et Engagement Scolaire. Ce projet a pris place dans cinq écoles primaires situées en milieu défavorisé sur l’Île de Montréal. Les données ont été recueillies auprès d’élèves de la première à la sixième année par le biais de questionnaires ainsi que d’entrevues individuelles. Les parents de ces élèves ainsi que leur enseignant ont également été sollicités pour compléter un questionnaire. D’abord, nous nous attardons à la définition de l’implication parentale dans le suivi scolaire et à la validation d’un instrument de mesure s’adressant aux parents d’élèves du primaire. Une synthèse des études proposant des définitions de l’implication parentale est présentée et une définition inspirée de ces études est retenue. Un questionnaire découlant de cette définition est par la suite validé. Les analyses ont permis de mettre en lumière l’existence de cinq dimensions pour rendre compte de l’implication parentale dans le suivi scolaire soit l’encadrement lors des devoirs, la communication parent-enfant au sujet de l’école, l’importance accordée à la réussite éducative ainsi que les dimensions comportementale et affective du lien école-parent. De plus, des liens prédictifs ont été établis entre certaines de ces dimensions et le rendement scolaire de l’élève. Ensuite, nous reprenons l’instrument validé et examinons dans quelle mesure les dimensions de l’implication parentale dans le suivi scolaire prédisent deux aspects de la réussite éducative de l’élève, soit le rendement et l’engagement scolaire. Puis les différences au plan de l’implication parentale en fonction de la région de naissance du parent sont observées. Trois régions de naissance sont prises en compte, soit le Canada, l’Afrique du Nord et les Antilles. Les résultats permettent de mettre en évidence l’existence de différences entre ces trois sous-groupes au plan de la réussite éducative de l’élève, des pratiques privilégiées par les parents et de l’association entre ces pratiques et la réussite éducative de l’élève. Somme toute, les études présentées dans la thèse mettent en évidence l’association entre l’implication parentale dans le suivi scolaire et la réussite éducative de l’élève issu de l’immigration et fréquentant une école en milieu défavorisé. Cette thèse met également en lumière que la prise en compte des différences attribuables à la région de naissance du parent représente une voie à privilégier pour la recherche à venir sur la réussite éducative des élèves issus de l’immigration.
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Dans les classes spécialisées auprès des élèves en trouble du comportement (TC), l’enseignant et le technicien en éducation spécialisé (TES) sont encouragés à travailler en collaboration afin de soutenir l’adaptation scolaire et sociale des élèves auprès desquels ils œuvrent chaque jour. Toutefois, malgré les nombreux avantages à travailler ensemble pour atteindre un but commun visant ici la réussite des élèves, la collaboration interprofessionnelle comporte néanmoins de nombreux défis qui, s’ils ne sont pas relevés avec professionnalisme, peuvent affecter les élèves. L’objectif de cette étude est de vérifier s’il existe un lien entre la qualité de la collaboration entre ces deux professionnels et l’adaptation sociale en classe spécialisée des élèves ayant un TC. Une méthodologie s’appuyant sur un devis de type corrélationnel a été privilégiée. Des enseignants titulaires de classe accueillant des élèves TC ont complété un questionnaire visant à évaluer l’adaptation sociale de leurs élèves en classe alors que les TES associés à ces classes ont été invités à compléter un questionnaire visant à qualifier la collaboration établie au sein de leur duo avec l’enseignant. Au total, 71 duos de professionnels provenant de 9 écoles du grand Montréal ont participé à cette étude. Bien que la qualité de la collaboration varie de façon significative selon les duos de professionnels, les résultats ne permettent toutefois pas d’établir une relation. D’après cette recherche, il n’y a donc pas de lien significatif entre l’adaptation sociale des élèves en classe et le niveau de collaboration de l’enseignant et du TES. Ces résultats, contraires à notre hypothèse de départ, sont discutés à la lumière des écrits scientifiques portant sur le sujet. Les forces, limites et considérations pour les futures recherches sont également discutées.
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Cette recherche quantitative, de type descriptif corrélationnel, a pour objectifs, d’une part, d’identifier les différents types de collaboration école-famille, les types d’implication parentale et les styles éducatifs des parents et, d’autre part, de déterminer leurs liens avec la réussite scolaire des élèves du primaire au Burkina Faso, notamment ceux en classe de Cours Moyen deuxième année (CM2) selon leur genre et zone de résidence. Afin d’atteindre ces objectifs, nous avons adopté une approche écosystémique qui a permis d’aborder à la fois les relations entre les parents et les enfants (microsystème) et celles avec l’école (mésosystème). Ceci, dans le but de mieux cerner les dynamiques relationnelles qui se déroulent entre ces différents milieux de vie de l’enfant et de déterminer leur influence sur ses résultats scolaires. À cet effet, des questionnaires évaluant la perception des participants sur les dimensions de la recherche, à savoir la collaboration école-famille, l’implication parentale et les styles éducatifs des parents, ont été passés à 615 parents d’élèves de CM2 provenant de six régions administratives du Burkina Faso, dont deux fortement urbanisées (régions du Centre et des Hauts-Bassins) et quatre principalement rurales (régions du Sahel, de l’Est, du Plateau Central et du Centre Est). Une douzaine d’écoles publiques réparties entre ces régions ont été retenues dans le cadre de la présente recherche. Les données ainsi recueillies ont été analysées avec un logiciel de traitement statistique (Statistical Package for the Social Sciences : SPSS) qui a permis de faire à la fois des analyses descriptives et orrélationnelles (test du khi-deux). Les résultats descriptifs révèlent la présence de différents types de collaboration école-famille (information, consultation, coordination et concertation), d’implication parentale (rôles, communications, bénévolat, soutien aux apprentissages à domicile, prises de décisions et collaboration avec la communauté) et de styles éducatifs (démocratique, autoritaire, permissif et négligent). Ensuite, les résultats corrélationnels montrent que les relations école-famille ne permettent la réussite scolaire des élèves que si les parents entretiennent des relations régulières et réciproques d’information, de consultation, de coordination et de concertation avec les maîtres de leurs enfants autour de sujets relatifs au rendement scolaire, au comportement, aux activités culturelles, etc. S’agissant de l’implication parentale, il ressort que celle-ci ne favorise la réussite scolaire que si les parents s’impliquent de façon continue ou permanente dans les rôles (achats de fournitures scolaires, d’habits, etc.), les communications avec l’école (au sujet du rendement scolaire, du comportement, etc.), les activités de bénévolat (nettoyage, apport d’agrégats, etc.), les apprentissages à domicile (devoirs, leçons, etc.) et les prises de décisions (association des parents, conseil d’établissement, etc.). Pour ce qui concerne la collaboration avec la communauté à travers l’usage des ressources communautaires (centres de lecture, bibliothèques,etc.), même une faible implication à ce niveau favorise la réussite scolaire. Enfin, en ce qui a trait aux styles éducatifs des parents, les résultats indiquent que les styles démocratiques et autoritaires sont ceux qui favorisent la réussite scolaire, mais avec une légère domination du style démocratique. En conclusion, nous constatons que la collaboration école-famille, l’implication parentale et le style éducatif démocratique favorisent tous la réussite scolaire à des niveaux différents. Mêmes faibles, des relations réciproques entre l’école et la famille sont susceptibles de favoriser la réussite scolaire des élèves du primaire dans le contexte burkinabé. Par contre, pour l’implication parentale, il faut généralement des engagements continus des parents. Le style démocratique se présente comme celui qui favorise le plus la réussite scolaire. Mais les zones de résidence (rurales) ont plus d’influence sur toutes ces variables que le genre. D’où l’importance de favoriser ou de promouvoir de véritables collaborations entre l’école et la famille en vue de permettre une plus grande réussite des élèves, surtout en zones rurales. Les actions de plaidoyer ou de lobbying devraient ainsi aller dans ce sens; elles peuvent être menées à la fois par les parents à travers leurs structures associatives, les institutions ou organismes oeuvrant dans le domaine de l’éducation, et par la communauté des chercheurs.
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En 2001, dans la foulée de la réforme scolaire, une deuxième génération de programmes d’études en danse a été implantée (Gouvernement du Québec, 2001, 2003, 2007). Alors que la représentation devant public est prescrite dans les programmes d’études pour le secondaire (Gouvernement du Québec, 2003, 2007), elle est quasi-absente du programme d’études pour le primaire (Gouvernement du Québec, 2001). De plus, il y a peu de recherches empiriques sur l’enseignement de la danse à l’école québécoise et aucune sur l’utilisation de la représentation devant public dans ce contexte. Or, les enseignants sont nombreux à y avoir recours de façon intuitive pour favoriser les apprentissages chez les élèves. C’est pourquoi, à la lumière de repères théoriques issus de modèles de la transposition didactique, du processus de création, des systèmes de pertinence et de la construction identitaire des enseignants de la danse en milieu scolaire, nous avons cherché à comprendre comment la représentation devant public est utilisée, en danse, au troisième cycle du primaire, à l’école québécoise. Pour ce faire, nous avons eu recours à l’observation, à la captation audio et aux entretiens pour collecter des données auprès de deux enseignantes en danse et de cinquante-quatre élèves du troisième cycle du primaire, pendant le processus de création de danses menant à la présentation devant un public. Nous avons ainsi pu dégager treize thèmes représentatifs de l’expérience vécue par ces enseignantes et ces élèves, ainsi qu’une ébauche de modèle du processus de préparation d’une représentation devant public en milieu scolaire.
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Bibliografía al final de los capítulos
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L’une des principales difficultés que rencontrent les enseignants auprès de publics «scolairement fragilisés»1 est d’obtenir une réelle activité cognitive de leurs élèves en situation de résolution de problèmes mathématiques. On observe le plus souvent la mise en oeuvre d’un faux-semblant d’activité qui consiste, pour les élèves, à appliquer un algorithme de résolution sans prendre le risque d’être confronté à leur propre ignorance (Lemoyne & Conne, 1999). Notons en préambule que si la réflexion menée jusqu’à présent s’ancre de manière privilégiée dans le champ des apprentissages mathématiques, elle alimente néanmoins une problématique plus générale qui vise une étude approfondie des gestes de médiation mis en oeuvre par les professeurs pour pallier le manque d’engagement de certains élèves dans les tâches scolaires qu’ils leur proposent
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1 Text
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La présente étude s’intéresse aux choix de filières de formation des filles comparées aux garçons. La présence des filles dans les filières de formation dans le domaine des sciences, de la technologie, du génie et de la mathématique (STGM) est moins importante que celle des garçons. Ce fait est documenté dans la plupart des pays industrialisés (OCDE, 2013). Les décideurs sont préoccupés par cette sous-représentation des filles et des femmes dans ces domaines et s’affairent à comprendre le phénomène, dans le but d’agir pour changer la situation (Drouin et al., 2008; MCCCF, 2011). Or, les facteurs d’influence pour expliquer cet écart entre les garçons et les filles sont nombreux et ne font pas l’objet d’un consensus dans la littérature (Ceci et al., 2009). Toutefois, plusieurs s’entendent pour dire que les mathématiques, importantes dans les profils de formation en STGM, et la façon dont les filles les perçoivent pourraient expliquer, en partie, leurs choix (Rowan-Kenyon et al., 2012 et Wang et al., 2013). Ces auteurs ont aussi suggéré que le contexte social et les croyances des filles au sujet des mathématiques seraient déterminants dans le processus de choix impliquant cette discipline. Un modèle théorique sociocognitif, inspiré par les travaux de Lent et al, (1994-2006), expliquant le processus de choix scolaires et professionnels a permis de conceptualiser les liens entre les déterminants socio-motivationnels spécifiques aux mathématiques. L’objectif général de la présente étude était de mieux documenter l’importance des mathématiques dans les choix de filières de formation menant aux carrières en STGM. Spécifiquement, nous avons examiné les relations entre le rendement en mathématiques, la perception des élèves quant au contexte social (soutien des parents et enseignants), leurs attentes de réussite, la valeur qu’ils accordent aux mathématiques (sentiment d’autoefficacité, anxiété, perception de l’utilité et intérêt) et les choix de filières de formation générale après leur secondaire (sciences humaines sans mathématiques, sciences humaines avec mathématiques, sciences de la santé et sciences pures). Nous avons exploré les distinctions entre les filles et les garçons. Pour ce faire, 1129 élèves finissants ont été questionnés au sujet de leurs motivations en mathématiques et de leurs intentions de formation post-secondaire. Par la suite, une comparaison entre les 583 filles et les 543 garçons a été réalisée par des analyses de régression logistiques multinomiales. Les résultats montrent que plusieurs déterminants permettent de dégager des similitudes et des différences quant aux choix de filières de formation des filles et des garçons. D’abord, il semble que pour la plupart des élèves, filles ou garçons, un rendement élevé et un important soutien des enseignants tel que perçu par les élèves à la fin du secondaire est davantage lié aux choix de filières en sciences pures et en sciences de la santé qu’en sciences humaines avec ou sans mathématiques. Toutefois, le soutien des parents perçu est plus déterminant pour les filles qui choisissent les sciences de la santé que pour les garçons. Le soutien des enseignants perçu est plus déterminant pour les garçons qui choisissent les sciences humaines que pour les filles. Aussi, un faible sentiment d’autoefficacité en mathématiques serait associé au choix de filières en sciences humaines, alors qu’une forte anxiété en mathématiques chez les filles serait associée aux filières en sciences de la santé. Pour les garçons, c’est davantage l’intérêt en mathématiques qui est déterminant pour choisir la filière des sciences pures. La perception de l’utilité des mathématiques est déterminante à la fois pour les garçons et pour les filles qui choisissent les filières de sciences les menant à des carrières en STGM. En somme, nos résultats suggèrent que le soutien en mathématiques de la part des adultes significatifs, tel que perçu par les élèves, est moins prépondérant que les attentes de réussite (sentiment d’autoefficacité et anxiété) et la valeur accordée aux mathématiques (intérêt et utilité perçue) pour comparer les garçons et les filles dans leurs choix de filières. À la lumière des résultats obtenus, il nous semble que l’implantation de mesures, dans les milieux scolaires, pour renforcer le sentiment d’autoefficacité des jeunes filles en mathématiques et surtout pour diminuer leur taux d’anxiété dans cette matière serait une voie prometteuse pour atteindre la parité entre les garçons et les filles dans les filières en STGM.
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La présente étude s’intéresse aux choix de filières de formation des filles comparées aux garçons. La présence des filles dans les filières de formation dans le domaine des sciences, de la technologie, du génie et de la mathématique (STGM) est moins importante que celle des garçons. Ce fait est documenté dans la plupart des pays industrialisés (OCDE, 2013). Les décideurs sont préoccupés par cette sous-représentation des filles et des femmes dans ces domaines et s’affairent à comprendre le phénomène, dans le but d’agir pour changer la situation (Drouin et al., 2008; MCCCF, 2011). Or, les facteurs d’influence pour expliquer cet écart entre les garçons et les filles sont nombreux et ne font pas l’objet d’un consensus dans la littérature (Ceci et al., 2009). Toutefois, plusieurs s’entendent pour dire que les mathématiques, importantes dans les profils de formation en STGM, et la façon dont les filles les perçoivent pourraient expliquer, en partie, leurs choix (Rowan-Kenyon et al., 2012 et Wang et al., 2013). Ces auteurs ont aussi suggéré que le contexte social et les croyances des filles au sujet des mathématiques seraient déterminants dans le processus de choix impliquant cette discipline. Un modèle théorique sociocognitif, inspiré par les travaux de Lent et al, (1994-2006), expliquant le processus de choix scolaires et professionnels a permis de conceptualiser les liens entre les déterminants socio-motivationnels spécifiques aux mathématiques. L’objectif général de la présente étude était de mieux documenter l’importance des mathématiques dans les choix de filières de formation menant aux carrières en STGM. Spécifiquement, nous avons examiné les relations entre le rendement en mathématiques, la perception des élèves quant au contexte social (soutien des parents et enseignants), leurs attentes de réussite, la valeur qu’ils accordent aux mathématiques (sentiment d’autoefficacité, anxiété, perception de l’utilité et intérêt) et les choix de filières de formation générale après leur secondaire (sciences humaines sans mathématiques, sciences humaines avec mathématiques, sciences de la santé et sciences pures). Nous avons exploré les distinctions entre les filles et les garçons. Pour ce faire, 1129 élèves finissants ont été questionnés au sujet de leurs motivations en mathématiques et de leurs intentions de formation post-secondaire. Par la suite, une comparaison entre les 583 filles et les 543 garçons a été réalisée par des analyses de régression logistiques multinomiales. Les résultats montrent que plusieurs déterminants permettent de dégager des similitudes et des différences quant aux choix de filières de formation des filles et des garçons. D’abord, il semble que pour la plupart des élèves, filles ou garçons, un rendement élevé et un important soutien des enseignants tel que perçu par les élèves à la fin du secondaire est davantage lié aux choix de filières en sciences pures et en sciences de la santé qu’en sciences humaines avec ou sans mathématiques. Toutefois, le soutien des parents perçu est plus déterminant pour les filles qui choisissent les sciences de la santé que pour les garçons. Le soutien des enseignants perçu est plus déterminant pour les garçons qui choisissent les sciences humaines que pour les filles. Aussi, un faible sentiment d’autoefficacité en mathématiques serait associé au choix de filières en sciences humaines, alors qu’une forte anxiété en mathématiques chez les filles serait associée aux filières en sciences de la santé. Pour les garçons, c’est davantage l’intérêt en mathématiques qui est déterminant pour choisir la filière des sciences pures. La perception de l’utilité des mathématiques est déterminante à la fois pour les garçons et pour les filles qui choisissent les filières de sciences les menant à des carrières en STGM. En somme, nos résultats suggèrent que le soutien en mathématiques de la part des adultes significatifs, tel que perçu par les élèves, est moins prépondérant que les attentes de réussite (sentiment d’autoefficacité et anxiété) et la valeur accordée aux mathématiques (intérêt et utilité perçue) pour comparer les garçons et les filles dans leurs choix de filières. À la lumière des résultats obtenus, il nous semble que l’implantation de mesures, dans les milieux scolaires, pour renforcer le sentiment d’autoefficacité des jeunes filles en mathématiques et surtout pour diminuer leur taux d’anxiété dans cette matière serait une voie prometteuse pour atteindre la parité entre les garçons et les filles dans les filières en STGM.
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Includes appendix: Les classiques du piano : oeuvres choisies des grands maîtres ; revues, doigtées et classées par ordre de difficulté (p. [101]-135).
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Mode of access: Internet.
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Available on demand as hard copy or computer file from Cornell University Library.
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Bound with: Sommaire du cours de l'Ecole spéciale du génie maritime / par P.-J. Moreau. Brest : Lefournier, 1827.