1000 resultados para Intervention de minimisation de risque
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De nos jours, les tribunaux se basent couramment sur des résultats d'analyses ADN pour étudier le lien potentiel entre du matériel biologique prélevé sur une scène de crime et un suspect. Malheureusement, plusieurs cas d'erreurs de laboratoire ou de manipulation de traces lors de leur collecte ou de leur transport ont été découverts ces dernières années. Dès lors, quelle est la valeur réelle d'un tel rapprochement entre une trace et un suspect ? Faut-il douter de la fiabilité des analyses ADN ? Et si oui, comment maîtriser le risque sans devoir écarter totalement la preuve ? Le praticien peut rencontrer des difficultés avec ces questions car la littérature existante se limite à mentionner le potentiel d'erreur, sans pour autant fournir des pistes sur la façon de gérer concrètement ce problème. L'objet de la présente contribution est d'examiner ces questions à la lumière d'un arrêt récent du Tribunal pénal fédéral. Nous verrons qu'une approche utile consiste à apprécier le risque d'erreur au cas par cas et de manière concrète, plutôt que de réfléchir de façon globale et abstraite.
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BACKGROUND: Dentists are in a unique position to advise smokers to quit by providing effective counseling on the various aspects of tobacco-induced diseases. The present study assessed the feasibility and acceptability of integrating dentists in a medical smoking cessation intervention. METHODS: Smokers willing to quit underwent an 8-week smoking cessation intervention combining individual-based counseling and nicotine replacement therapy and/or bupropion, provided by a general internist. In addition, a dentist performed a dental exam, followed by an oral hygiene treatment and gave information about chronic effects of smoking on oral health. Outcomes were acceptability, global satisfaction of the dentist's intervention, and smoking abstinence at 6-month. RESULTS: 39 adult smokers were included, and 27 (69%) completed the study. Global acceptability of the dental intervention was very high (94% yes, 6% mostly yes). Annoyances at the dental exam were described as acceptable by participants (61% yes, 23% mostly yes, 6%, mostly no, 10% no). Participants provided very positive qualitative comments about the dentist counseling, the oral exam, and the resulting motivational effect, emphasizing the feeling of oral cleanliness and health that encouraged smoking abstinence. At the end of the intervention (week 8), 17 (44%) participants reported smoking abstinence. After 6 months, 6 (15%, 95% CI 3.5 to 27.2) reported a confirmed continuous smoking abstinence. DISCUSSION: We explored a new multi-disciplinary approach to smoking cessation, which included medical and dental interventions. Despite the small sample size and non-controlled study design, the observed rate was similar to that found in standard medical care. In terms of acceptability and feasibility, our results support further investigations in this field. TRIAL REGISTRATION NUMBER: ISRCTN67470159.
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Vocational rehabilitation is by definition a multidisciplinary intervention in a process linked to the facilitation of return to work or to the prevention of loss of the work. Clinical staff in contact with a person who has lost his job (general practitioner, specialized physician) must promote vocational rehabilitation. Medical rehabilitation for those with disabilities, whether new or old, has to be followed without delay by vocational rehabilitation. It is even better if these two intertwined processes are overlapping. They involve many professionals including physiotherapists, occupational therapists, psychologists, vocational trainers, job counsellors, teachers, case-managers, job placement agencies. Vocational rehabilitation has a financial cost, borne by many state organizations (security, social system, social affairs) as well as by employers and private insurances, which are in case of accident, concerned by this process. However, the evidence suggests that this is recouped 2- to 10-fold as suggested by the British Society of Rehabilitation Medicine
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In Guatemala, the Ministry of Health (MoH) began a vector control project with Japanese cooperation in 2000 to reduce the risk of Chagas disease infection. Rhodnius prolixus is one of the principal vectors and is targeted for elimination. The control method consisted of extensive residual insecticide spraying campaigns, followed by community-based surveillance with selective respraying. Interventions in nine endemic departments identified 317 villages with R. prolixus of 4,417 villages surveyed. Two cycles of residual insecticide spraying covered over 98% of the houses in the identified villages. Fourteen villages reinfestated were all resprayed. Between 2000-2003 and 2008, the number of infested villages decreased from 317 to two and the house infestation rate reduced from 0.86% to 0.0036%. Seroprevalence rates in 2004-2005, when compared with an earlier study in 1998, showed a significant decline from 5.3% to 1.3% among schoolchildren in endemic areas. The total operational cost was US$ 921,815, where the cost ratio between preparatory, attack and surveillance phases was approximately 2:12:1. In 2008, Guatemala was certified for interruption of Chagas disease transmission by R. prolixus. What facilitated the process was existing knowledge in vector control and notable commitment by the MoH, as well as political, managerial and technical support by external stakeholders.
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Résumé en français Contexte Les interventions intensives d'aide à l'arrêt de la cigarette en milieu hospitalier n'ont pas été adoptées à large échelle, peut-être en raison de barrières organisationnelles. Nous évaluons dans cette étude l'efficacité d'une approche moins contraignante. Méthodes Nous avons conçu et réalisé une étude de cohorte avec un groupe de contrôle historique dans le département de médecine d'un hôpital universitaire de 850 lits. Cent dix-sept fumeurs éligibles consécutifs ont bénéficié d'une intervention d'aide à l'arrêt de la cigarette et 113 fumeurs hospitalisés avant l'implémentation de cette intervention ont constitué notre groupe de contrôle. L'intervention d'aide à l'arrêt de la cigarette, d'une durée de 30 minutes, était réalisée par un médecin assistant formé en désaccoutumance au tabac, sans aucun contact ultérieur de suivi. Tous les patients ont ensuite reçu un questionnaire pour évaluer quelles étaient leurs habitudes en matière de tabagisme 6 mois après leur sortie d'hôpital. Nous avons considéré les patients perdus de vue comme fumeurs et l'abstinence tabagique ponctuelle (au moins 7 jours consécutifs) des ex-fumeurs a été validée par leur médecin traitant. Résultats Les taux d'arrêt de la cigarette validés étaient de 23.9% dans le groupe intervention et de 9.7% dans le groupe contrôle (odds ratio 2.9, intervalle de confiance à 95% [IC95] 1.4 à 6.2). Après ajustement pour les facteurs confondants potentiels, l'intervention était toujours efficace, avec un odds ratio ajusté de 2.7 (1095 = 1.0 à 5.0). Conclusion Une intervention d'aide à l'arrêt de la cigarette de faible intensité, sans contact de suivi, est associée avec un plus haut taux d'arrêt de la cigarette à 6 mois en comparaison avec un groupe de contrôle historique.
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Low therapeutic adherence to medication is very common. Clinical effectiveness is related to dose rate and route of administration and so poor therapeutic adherence can reduce the clinical benefit of treatment. The therapeutic adherence of patients with chronic obstructive pulmonary disease (COPD) is extremely poor according to most studies. The research about COPD adherence has mainly focussed on quantifying its effect, and few studies have researched factors that affect non-adherence. Our study will evaluate the effectiveness of a multifactor intervention to improve the therapeutic adherence of COPD patients.
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Actuellement, en Suisse, environ 1% des femmes en âge de procréer ont une hépatite B chronique(8). En l'absence de mesures de prévention, le risque de transmission du virus de l'hépatite B, de la mère à son enfant, est estimé à 40%(3,4,5) lors de l'accouchement. Ce risque s'étend bien au-delà de la période péri¬natale. Les enfants infectés dans ces circonstances ont une probabilité de 90% de développer une infection chronique(5,7) et un quart meurent prématurément de cirrhose ou d'hépatocarcinome(2). L'Office fédéral de la santé publique recommande d'effectuer un dépistage anténatal de l'antigène HBsAg lors de toute grossesse(1) et d'effectuer une vaccination passive et active chez tous les enfants naissant d'une mère avec une hépatite B chronique. Cette prophylaxie doit être effectuée comme suit : immunoglobuline spécifique et lere dose de vaccin dans les 12 heures suivant la naissance (en maternité) ; 2eme dose de vaccin à 1 mois, 3eme dose de vaccin à 6 mois et contrôle de la réponse immune entre le 7eme et le 12eme mois (par le médecin traitant). Cette étude vise à évaluer la compliance du système de soins envers ces recommandations qui exigent l'intervention des maternités et des médecins traitants et qui s'étalent dans le temps. Pour ce faire, un recensement rétrospectif des enfants nés de mère avec une hépatite B chronique, en 2005 et 2006 dans 4 maternités vaudoises, a été effectué. Les mesures appliquées par les maternités, les informations transmises aux médecins traitants et les mesures appliquées par ces derniers ont été évaluées. Sur un total de 10'412 parturientes testées, 70 présentent une infection chronique et 51 acceptent le recrutement dans l'étude (représentant un collectif de 54 enfants). En maternité, l'immunisation active et passive est effectuée chez tous les enfants. L'évidence qu'elle est effectuée dans les 12 heures suivant la naissance est fournie dans 61% des cas (mais dans 100% des dossiers dans lequel ce renseignement est consigné). La nécessité de poursuivre la vaccination n'est mentionné au médecin traitant que dans 15% des cas, et dans seulement 11% des cas les modalités du calendrier vaccinal sont précisées. La recommandation d'effectuer un contrôle sérologique n'apparaît dans aucun document de transmission. Chez les médecins traitants, la 2eme dose de vaccin est administrée à 100% des enfants, mais seulement dans 15% des cas dans les délais recommandés. La 3eme dose de vaccination est administrée à 98% des enfants, mais seulement dans 43% des cas dans les délais recommandés. La sérologie de contrôle n'est effectuée que chez 24% des enfants, et seulement dans 7% des cas dans les délais recommandés. Les maternités appliquent les mesures de prophylaxie dans le délai imparti, tout au moins quand l'heure d'intervention est indiquée. Les médecins traitants sont rarement informés de la nécessité de compléter la vaccination et jamais des modalités ni de la nécessité d'effectuer un contrôle sérologique. L'application des mesures de prévention par les médecins traitants est non conforme aux recommandations. Nous émettons l'hypothèse que cet état reflète la carence d'information de la part des maternités et nous proposons que celles-ci utilisent un document de transmission standardisé qui indique précisément aux médecins traitants ce qui reste à faire, et quand, en matière de prévention de l'hépatite B chez le nouveau-né/nourrisson.
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The etiological treatment of Chagas disease is recommended for all patients with acute or recent chronic infection, but controversies remain regarding the benefit of chemotherapy and interpretations of the parasitological cure after etiological treatment. This study compares the laboratory and clinical evaluations of Chagas disease patients who were diagnosed 13 years earlier. Fifty-eight Chagas disease patients (29 treated with benznidazole and 29 untreated) were matched at the time of treatment based on several variables. Conventional serology revealed the absence of seroconversion in all patients. However, lower serological titres were verified in the treated group, primarily among patients who had the indeterminate form of the disease. Haemoculture performed 13 years after the intervention was positive for 6.9% and 27.6% of the treated and untreated patients, respectively. Polymerase chain reaction tests were positive for 44.8% and 13.8% of the treated and untreated patients, respectively. Patients who presented with the indeterminate form of the disease at the beginning of the study exhibited less clinical progression (17.4%) compared with the untreated group (56.5%). Therefore, this global analysis revealed that etiological treatment with benznidazole may benefit patients with respect to the clinical progression of Chagas disease and the prognosis, particularly when administered to patients with the indeterminate form of the disease.