Los planos del concurso para la ciudad de vacaciones Playa de San Juan en 1933

En 1933 se celebra el concurso de anteproyectos para la primera ciudad turística de España. Las bases de la convocatoria exigían una extensa documentación: planes, planos y perspectivas. El análisis de la propuesta vencedora —muy sensible a las preexistencias— pone de relieve la secuencia que liga la geografía con la ordenación urbana gracias al pensamiento y a las herramientas gráficas. Primero, se dibuja el territorio levantando acta del mismo recurriendo a los diagramas. Segundo, los datos y las vocaciones del suelo se transforman en una trama urbana zonificada en el espacio y programada en el tiempo. Y tercero, la fotografía del paisaje sugiere los enclaves panorámicos y algunas de las arquitecturas clave. En este hito de la planificación se dan cita las modernas técnicas gráficas y fotográficas que interactúan con el urbanismo moderno del zoning.

The other architecture: From natural caves to excavated housing

Excavated towns are an attractive example of underground urbanism that managed to solve, in a very interesting way, thermal problems thanks to natural ground inertia or transition spaces. The aim of this paper is to show the typological evolution of excavated dwellings worldwide, as an architectural proposal and urban solution. The proposed methodology provides an analysis of underground architectures from natural caves to excavated housing, focusing on the study of global constructive solutions to specific problems. Thus, architectures as a natural geography correction (horizontal excavation), buried underground architectures (vertical excavation), subtractive architectures (shallow excavation) and combined architectures (mixed excavation) are studied. In conclusion, there are many examples of typological combinations since troglodyte architects tried to adapt the most elementary constructive rules to get greatly enriched results. These proposals of different underground structures deal with each territory and its geographical features, and obtain urban and architectural solutions transferable to current configurations.

Previ: la tipología entre la fluidez de la vida y el rigor de la edificación

Hace diez años que el Proyecto Experimental de Vivienda (Previ), de Lima, a propósito de la convocatoria de investigación de la Bienal Iberoamericana de Arquitectura y Urbanismo celebrada en 2004 en esta ciudad, despertó un renovado interés en arquitectos jóvenes y comprometidos que se aproximaban a esta experiencia con la mirada atenta de quien desea aprender para construir vivienda social de irrenunciable vocación urbana. Asimismo, la asignatura pendiente de la industrialización en la vivienda de bajo coste ha propiciado el estudio de este caso. Después de plantear los aspectos básicos de Previ que nos permiten entenderlo y proyectarlo en su contexto, este artículo se acerca de nuevo a esa experiencia para leerla desde las claves proyectuales tipológicas que, a nuestro parecer, tienden un puente entre la vida que fluye (la utilitas) y el rigor que reclama la re edificatoria (la firmitas).

La arquitectura de la Obra Sindical del Hogar en la ciudad de Albacete: 1941-1981

En este estudio se presenta y analiza, proyectándola en su contexto, la producción de vivienda protegida acometida por la Obra Sindical del Hogar en la ciudad de Albacete, desde la creación de este organismo hasta su disolución, es decir, a lo largo de la dictadura franquista. La investigación viene, por un lado, a llenar el vacío que, en la bibliografía de referencia, existía, habida cuenta de que se trata de una arquitectura en su mayoría modesta, generalmente mal conservada, periférica y, en ocasiones, injustamente marginada que apenas ha interesado ni a los eruditos ni a los críticos. Por otro lado, el trabajo se alinea con el interés disciplinar que, desde hace ya bastante tiempo, despierta en el panorama nacional la vivienda social, tema clave tanto en el quehacer profesional de los arquitectos como en el conocimiento del devenir de la historia de la arquitectura moderna española y sus relaciones, intercambios e influencias con el ámbito internacional. Así, se estudian y documentan seis promociones que abarcan desde la escala del barrio (Barrio Hogar Nacional Sindicalista, al oeste del casco urbano), hasta la actuación puntual en un solar (Gabriel Ciscar, al norte), pasando por actuaciones que juegan con varios bloques y su composición (grupos San Juan Bautista, Emperador Carlos V o Lope de Vega, al sur), culminando con la construcción de un nuevo barrio (Hermanos Falcó), al dictado tanto de los aires que respira el urbanismo europeo (1ª fase), como de la entrega sin reservas a la especulación inmobiliaria (2ª fase, no realizada).

Aprendiendo a mirar a través de nuestro paisaje cotidiano

The way we understand landscape shows how we interpret reality and perceive everything around us. The first step in learning about concepts related to both landscape study and planning is to be proactive about how do we use our senses. This means becoming aware of the feelings and attitudes awakened by the spatial configuration of the places we frequent. Our introduction to Landscape Urbanism begins with a specific practical activity aimed at awakening the senses, with a two-fold purpose: analytical and design-based.

La modernisation de Tunis : un urbanisme et une architecture d’État au miroir d’une anthologie de la percée dans la médina (1881-1987)

Cette thèse traite de quelques moments clés dans l’histoire urbaine et architecturale moderne de la ville de Tunis. Elle les aborde conjointement à la problématique du percement de son noyau historique : la médina, née d’un projet de modernisation urbaine lancé par les beys de Tunis à la fin du XIXe siècle, poursuivi par le protectorat français de 1881 à 1956, puis par le gouvernement indépendant de 1956 à 1987. Partant, la recherche est répartie sur trois temps avec, au centre, le projet de la percée dite de la Casbah adopté par le Président Bourguiba à la fin de 1959. Pour plusieurs raisons, ce moment est cité rapidement dans la littérature malgré son importance dans la compréhension du visage actuel de la capitale tunisienne. Pour le saisir, on a dû retourner aux premières tentatives de percement de la médina de Tunis par le colonisateur français en 1887. Puis, on s’est progressivement approché de l’ancêtre direct de la percée bourguibienne paru sur le Plan directeur de Tunis en 1948. De ce premier temps, on a mis en valeur les stratégies coloniales dans leur gestion du territoire et leur rapport au processus de valorisation/dévalorisation du patrimoine issu de la civilisation arabo-islamique. Le second temps, qui correspond au plan de décolonisation mené par l’État indépendant dès 1955, est marqué par le lancement d’un « concours international ouvert pour une étude d’aménagement de la ville de Tunis » organisé par le Secrétariat d’État aux travaux publics en collaboration avec l’Union internationale des architectes. L’étude de cet événement et du colloque qui l’a suivi a ôté le voile sur ses raisons d’être politico-économiques que dissimulaient les usuels soucis de l’hygiène, de la circulation et de l’embellissement du Grand Tunis. Pour appuyer davantage ces constats, un troisième et dernier temps a été dédié au chantier de Tunis au lendemain du concours. L’accent mis sur les lieux symboliques du pouvoir et le désir obsessif des autorités à se les approprier ont réduit ce chantier à une redistribution concertée des symboles de la souveraineté nationale dans le but de centraliser et de personnifier le pouvoir en place. Le présent travail se situe dans le cadre des études postcoloniales et projette un regard critique sur la décolonisation en rapport avec ce qu’on a taxé d’urbanisme d’État. Propulsé par une certaine perception de la modernité, cet urbanisme est indissociable d’une instrumentalisation politique qui met l’accent sur les questions identitaires et patrimoniales, insiste sur la rupture avec le passé et tend à écarter l’opinion publique des questions inhérentes à l’aménagement du territoire et à la sauvegarde de la mémoire collective. En procédant par une analyse contextuelle de faits historiques et une lecture typomorphologique de la percée de la Casbah, cette recherche attire l’attention sur l’ampleur de certaines décisions gouvernementales concernant l’aménagement de l’espace urbain et la conservation de l’héritage architectural à court, moyen et long termes. Elle renseigne aussi sur le rôle des collectivités, de l’élite et des professionnels dans la canalisation de ces décisions pour ou contre leur droit à la ville.

La modernisation de Tunis : un urbanisme et une architecture d’État au miroir d’une anthologie de la percée dans la médina (1881-1987)

Cette thèse traite de quelques moments clés dans l’histoire urbaine et architecturale moderne de la ville de Tunis. Elle les aborde conjointement à la problématique du percement de son noyau historique : la médina, née d’un projet de modernisation urbaine lancé par les beys de Tunis à la fin du XIXe siècle, poursuivi par le protectorat français de 1881 à 1956, puis par le gouvernement indépendant de 1956 à 1987. Partant, la recherche est répartie sur trois temps avec, au centre, le projet de la percée dite de la Casbah adopté par le Président Bourguiba à la fin de 1959. Pour plusieurs raisons, ce moment est cité rapidement dans la littérature malgré son importance dans la compréhension du visage actuel de la capitale tunisienne. Pour le saisir, on a dû retourner aux premières tentatives de percement de la médina de Tunis par le colonisateur français en 1887. Puis, on s’est progressivement approché de l’ancêtre direct de la percée bourguibienne paru sur le Plan directeur de Tunis en 1948. De ce premier temps, on a mis en valeur les stratégies coloniales dans leur gestion du territoire et leur rapport au processus de valorisation/dévalorisation du patrimoine issu de la civilisation arabo-islamique. Le second temps, qui correspond au plan de décolonisation mené par l’État indépendant dès 1955, est marqué par le lancement d’un « concours international ouvert pour une étude d’aménagement de la ville de Tunis » organisé par le Secrétariat d’État aux travaux publics en collaboration avec l’Union internationale des architectes. L’étude de cet événement et du colloque qui l’a suivi a ôté le voile sur ses raisons d’être politico-économiques que dissimulaient les usuels soucis de l’hygiène, de la circulation et de l’embellissement du Grand Tunis. Pour appuyer davantage ces constats, un troisième et dernier temps a été dédié au chantier de Tunis au lendemain du concours. L’accent mis sur les lieux symboliques du pouvoir et le désir obsessif des autorités à se les approprier ont réduit ce chantier à une redistribution concertée des symboles de la souveraineté nationale dans le but de centraliser et de personnifier le pouvoir en place. Le présent travail se situe dans le cadre des études postcoloniales et projette un regard critique sur la décolonisation en rapport avec ce qu’on a taxé d’urbanisme d’État. Propulsé par une certaine perception de la modernité, cet urbanisme est indissociable d’une instrumentalisation politique qui met l’accent sur les questions identitaires et patrimoniales, insiste sur la rupture avec le passé et tend à écarter l’opinion publique des questions inhérentes à l’aménagement du territoire et à la sauvegarde de la mémoire collective. En procédant par une analyse contextuelle de faits historiques et une lecture typomorphologique de la percée de la Casbah, cette recherche attire l’attention sur l’ampleur de certaines décisions gouvernementales concernant l’aménagement de l’espace urbain et la conservation de l’héritage architectural à court, moyen et long termes. Elle renseigne aussi sur le rôle des collectivités, de l’élite et des professionnels dans la canalisation de ces décisions pour ou contre leur droit à la ville.

Iodine ages of pore water at Hydrate Ridge, Cascadian continental margin

Hydrate Ridge off the coast of Oregon, USA, is a prime example for gas hydrate occurrences in active margin settings. It is part of the Cascadia Margin and was the focus of Ocean Drilling Program (ODP) Leg 204, which successfully recovered fluids from nine sites from the southern part of the ridge. Iodide concentrations in pore fluids associated with gas hydrates are strongly enhanced, by factors up to 5000 compared to seawater, which allows the use of this biophilic element as tracer for organic source regions. We applied the cosmogenic isotope 129I (T1/2=15.7 Ma) system to determine the age of the organic source formation responsible for the iodide enrichment. In all sites at ODP Leg 204, 129I/I ratios were found to decrease with depth to values around 250x10**-15, corresponding to minimum ages of 40 Ma, but in several sites, maxima in the 129I/I ratios point to the local addition of young iodide. The results indicate that a large amount of iodide was derived from deep accreted sediments of Eocene age, and that additional source regions provide iodide of Late Miocene age. The presence of old iodide in the pore waters suggests that fluid pathways are open to allow transport over large distances into the gas hydrate fields. The strong correlation between iodide and methane in hydrate fields coupled with the similarity in transport parameters in aqueous solutions suggests that a large fraction of methane in gas hydrates also has old sources and is transported into the present locations from source regions of Eocene age.

The Coordinated City’s Mutation Machine: Capitalism, Sympathy, and Urbanization in Seattle’s South Lake Union Neighborhood

Thesis (Ph.D.)--University of Washington, 2016-06

QUATRO RODAS 1960-63: COMO UMA REVISTA FEZ DO JORNALISMO ESPECIALIZADO FERRAMENTA PARA CRIAR A CULTURA DO AUTOMÓVEL NO COTIDIANO BRASILEIRO

Esta dissertação investiga a contribuição da revista Quatro Rodas como veículo de comunicação e agente de mudança cultural da sociedade e da imprensa brasileiras, a partir da instalação de indústrias nacionais e da adoção do carro como meio de transporte e símbolo de modernização econômica, urbana e social. Nesse sentido, contextualiza o período histórico nacional que vai da década de 1920 até o terceiro ano da publicação (1960 a 1963) e, por meio de estudo de caso, analisa o conteúdo de 58 reportagens das primeiras 36 edições reunidas em seis unidades de registro: urbanismo, medicina do trânsito, comportamento ao volante, segurança ao volante, mercado de compra e venda e mulheres e carros. O trabalho destaca a relevância da revista ao reunir de modo analítico e didático questões que envolviam os cidadãos, como motoristas ou pedestres, a indústria automobilística e as autoridades, na atribuição de, respectivamente, educar, avaliar e cobrar. Desse modo, a partir de agosto de 1960, Quatro Rodas contribui para abrir um novo campo na imprensa brasileira, antecipando questões ainda hoje presentes (e não resolvidas) nas ruas e estradas do país e desenhando o perfil do brasileiro e sua nascente paixão pelo automóvel.

Introduction

Werner Sombart (1863-1941) was a famous and controversial social scientist in Germany during the early 20th century. Highly influential, his work and reputation have been indelibly tainted by his embrace of National Socialism in the last decade of his life. Although Sombart left an enormous opus spanning disciplinary boundaries, the scholarly assessment of and intellectual reaction to his work inside and outside of Germany is divided, and ambivalent. Best known for his analyses of capitalism - his essay "Why is There No Socialism in the United States?" remains a classic - Sombart consistently responded to the social and political developments that have shaped the 20th century. This collection provides a representative sampling of those portions of Sombart's work that have stood the test of time. The volume opens with a substantial introduction by the editors reviewing Sombart's life and career, the evolution of his major intellectual concerns, his relation to Marx and Weber, and his political affiliation with the Nazis. Their selection of texts emphasizes areas of his economic and cultural thought that remain relevant to intellectual trends in the social sciences, particularly those trends that seek a more broadly based, cross-disciplinary approach to the relationship of culture and economics. Sombart's writings on capitalism are represented by essays on the nature and origin of the market system and the diversity of its actors and motives among the bourgeoisie and the proletariat. Also included is an excerpt from Sombart's controversial volume "The Jews and Modern Capitalism" exploring the widely perceived relation between economic life and Judaism as a religion. In essays on the economics of cultural processes, Sombart's comprehensive and expansive idea of cultural science yields remarkable and prophetic insights into the nature of urbanism, luxury consumption, fashion and the cultural secularization of love. The volume's final section consists of Sombart's reflections on the social influences of technology, the economic life of the future, and on socialism, including the influential essay "Why is There No Socialism in the United States?". Encapsulating the most valuable aspects of his work, this study provides clear demonstration of Sombart's sense for fine cultural distinctions and broad cultural developments and the predictive power of his analyses. It should be of interest to sociologists, economists, political scientists and specialists in cultural studies.

Economic life in the modern age

Werner Sombart (1863-1941) may well have been the most famous and controversial social scientist in Germany during the early twentieth century. Highly influential, his work and reputation have been indelibly tainted by his embrace of National Socialism in the last decade of his life. Although Sombart left an enormous opus spanning disciplinary boundaries, intellectual reaction to his work inside and outside of Germany is divided and ambivalent. Sombart consistently responded to the social and political developments that have shaped the twentieth century. Economic Life in the Modern Age provides a representative sampling of those portions of Sombart's work that have stood the test of time. The volume opens with a substantial introduction reviewing Sombart's life and career, the evolution of his major intellectual concerns, his relation to Marx and Weber, and his political affiliation with the Nazis. The editors' selection of texts emphasizes areas of Sombart's economic and cultural thought that remain relevant, particularly to those intellectual trends that seek a more broadly based, cross-disciplinary approach to culture and economics. Sombart's writings on capitalism are represented by essays on the nature and origin of the market system and the diversity of motives among the bourgeoisie and the proletariat. Also included is an excerpt from Sombart's controversial The Jews and Modern Capitalism, exploring the widely perceived relation between economic life and Judaism as a religion. In essays on the economics of cultural processes, Sombart's comprehensive and expansive idea of cultural science yields prophetic insights into the nature of urbanism, luxury consumption, fashion, and the cultural secularization of love. The volume's final section consists of Sombart's reflections on the social influences of technology, the economic life of the future, and on socialism, including the influential essay "Why is there no Socialism in the United States." Encapsulating the most valuable aspects of his work, Economic Life in the Modern Age provides clear demonstration of Sombart's sense for fine cultural distinctions and broad cultural developments and the predictive power of his analyses. It will be of interest to sociologists, economists, political scientists, and specialists in cultural studies.