46 resultados para verbe


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Mémoire numérisé par la Direction des bibliothèques de l'Université de Montréal.

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Cette recherche a pour objectif de faire un bilan de la pédagogie de la nouvelle grammaire, analyse en usage au sein du système scolaire québécois, en ce qui concerne la transitivité du verbe et son enseignement au secondaire. La qualité des explications au sujet de la transitivité proposées par les ouvrages fondés sur la nouvelle grammaire sera donc évaluée. La recherche vise aussi à évaluer si les explications fournies par la sémantique grammaticale peuvent servir à la pédagogie et à montrer en quoi elle pourrait être une option intéressante à exploiter dans un cadre pédagogique, en raison de la de rigueur, de la cohérence et de la systématicité des principes qui régissent cette analyse. La description du système de la transitivité fondée sur les principes de la sémantique grammaticale sera donc utilisée dans le cadre de cette recherche, dans le but de vérifier si les explications fournies en sémantique grammaticale sont adaptables pour le cadre scolaire. Une démarche d’exploitation pédagogique de la sémantique grammaticale sera proposée.

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In the semantic analysis of tenses, the term event is frequently used. For example, following REICHENBACH (1947, 288), many studies mention three "points", within which (E) represents the "point of the event". Besides, like MARTIN (1985, 25), it is commonly considered -often implicitly- that "the duration of the utterance can [...] ideally be reduced to an instant t 0 [i.e. a point], [...] since within the utterance, truth conditions remain unaltered". However, events as well as utterances take time (cf. the use of "intervals " by GOSSELIN 1996). Here, I will analyze Present tense utterances such as "le ballon franchit la ligne" (the ball crosses/is crossing the line), for which the described event ("achievement" for VENDLER 1957; "réalisation instantanée" for VETTERS 1996) is shorter than the utterance that mentions it. I will show why the telic character (GAREY 1957) of achievements -unlike the other types of processes- makes it difficult to express an event contemporary to speech time since, against MARTIN's (1985, 25) idealization, truth conditions vary throughout the utterance. Taking encoding as the basis (somewhat following LEVELT 1989), I will argue that truth-condition variation can naturally lead to the over-represented use of past tenses (Passé composé in French) in child language for the expression of telic events during early acquisition (cf. e.g. WAGNER 2009).

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The paper examines the cooperation between Portugal and the African Portuguese Speaking Countries (APSC: Angola, Cabo Verbe, Guinea-Bissau, Mozambique and S. Tomé and Príncipe) in media-relevant fields. It starts off with an outlook into cooperation activities undertaken by various countries in the APSC in such a field and assesses those initiatives in terms of linguistic and cultural significance. Next, I review the Portuguese institutional framework and the legal instruments for this kind of cooperation. The central aspect of the paper is a critical analysis of measures and projects related to training of journalists and other media professionals. The goal is to identify sensitive aspects and difficulties. I conclude with a global assessment of the Portuguese cooperation in the field of media and advance some suggestions for improvement.

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La pierre et l'image. Etude monographique de l'église de Saint-Chef en Dauphiné: L'ancienne abbatiale de Saint-Chef-en-Dauphiné est située dans l'Isère, à 10 km de Bourgoin-Jallieu et à 2 km de l'ancienne voie romaine qui joignait Vienne à Aoste par le col du Petit-Saint-Bernard. L'abbaye dépendait, dès sa fondation, des archevêques de Vienne, dont la cité se trouvait à 70 km plus à l'ouest. Selon le récit de l'archevêque Adon de Vienne, écrit à la fin du IXe siècle, l'abbaye de Saint-Chef aurait été fondée au cours du VIe siècle par saint Theudère sur un territoire appartenant à sa famille, le Val Rupien. D'abord dédié à la Vierge le monastère est placé, dès l'époque carolingienne, sous le double patronage de la Vierge et du saint fondateur, dont les reliques furent déposées dans l'église. Sans doute détruite et abandonnée lors des guerres bosonides qui provoquèrent la ruine de Vienne (882), l'abbaye est restaurée quelques années plus tard par des moines venus de Champagne : en 887 les moines de Montier-en-Der, fuyant leur abbaye menacée par les invasions normandes, trouvent refuge à Saint-Chef. Afin de promouvoir la reconstruction de l'abbaye, l'archevêque Barnoin, soutenu par Louis l'Aveugle, roi de Bourgogne, lui offrent des privilèges d'exemption et plusieurs donations. Signe de la renommée et de la prospérité dont bénéficiait alors le monastère, Hugues, héritier de Louis l'Aveugle, y reçoit son éducation. Vers 925 ou 926, alors que la Champagne est à. nouveau pacifiée, les moines de Montier-en-Der regagnent leur abbaye d'origine après avoir reconstruit, selon les sources, le « petit monastère de Saint-Chef ». L'abbaye dauphinoise n'est pas pour autant abandonnée et reste vraisemblablement en contact avec les moines champenois : en 928, Hugues de Provence fait des donations importantes d l'abbaye qui est alors formellement placée sous la juridiction de l'Eglise de Vienne. En 962, le Viennois est intégré au royaume de Bourgogne puis, en 1032, au domaine impérial. Construction de l'abbaye : Après le départ des moines de Montier-en-Der, l'église dauphinoise a vraisemblablement été reconstruite par saint Thibaud, archevêque de Vienne entre 970 et l'an mil. Ayant peut-être reçu son éducation dans l'abbaye dauphinoise, il est enterré dans l'église qui, selon certaines sources, associe dès lors son patronage à celui du saint fondateur. Elevée en petit appareil irrégulier, la nef actuelle de l'église de Saint-Chef pourrait appartenir à cette phase de construction de l'église. Fils du comte Hugues de Vienne qui possédait d'importants territoires autour de Saint-Chef, Thibaud était aussi lié aux comtes de Troyes et de Champagne : ce sont ces liens qui expliquent la présence répétée de l'archevêque en Champagne et dans la région de Montier-en-Der. Or, à la même époque, l'église champenoise est reconstruite par le célèbre Adson, abbé de 968 à 992. Des ressemblances entre cette construction et celle de Saint-Chef suggèrent la réalisation, au Xe siècle, de deux églises-soeurs. L'église préromane de Montier-en-Der possédait, à. l'ouest, un massif à double étage et l'est, des tours jumelles s'élevant au-dessus des deux chapelles latérales entourant l'abside. Ce plan présente plusieurs points de comparaison avec l'église actuelle de Saint-Chef : on constate en particulier une équivalence au niveau des dimensions (largeur-longueur des nefs et le diamètre de l'abside), un choix identique pour l'emplacement du choeur et des entrées secondaires : à l'extrémité ouest du bas-côté nord et à l'extrémité orientale du bas-côté sud. Ces analogies nous aident à. restituer le plan de Saint-Chef, tel qu'il pouvait apparaître du temps de Thibaud : la partie orientale de l'église, alors élevée en petit appareil irrégulier comme la nef actuelle, était sans doute dépourvue de transept ; à l'image de l'église champenoise, des tours jumelles pouvaient toutefois s'élever au-dessus des deux chapelles orientales. Si notre hypothèse est exacte, le parti architectural adopté à Saint-Chef comme à Montier¬en-Der correspond au plan des églises monastiques réformées au Xe siècle par les abbayes de Fleury et de Gorze (dès 934). Dans ce type d'églises que l'on rencontre essentiellement dans l'ancienne Lotharingie, mais aussi dans une région proche de Saint-Chef, en Savoie, les tours orientales possédaient, à l'étage, des tribunes qui donnaient sur le choeur. La forme caractéristique de ces églises est déterminée par l'observance de coutumes liturgiques communes aux abbayes réformées. Ainsi, la règle établie par la réforme indiquait la nécessité d'espaces surélevés situés à l'est et à l'ouest de l'église : ces espaces avaient pour fonction d'accueillir les choeurs des moines dont les chants alternaient avec ceux des moines réunis au niveau inférieur, devant le sanctuaire. Par la suite, sans doute en raison de nouvelles pratiques liturgiques, la partie orientale de l'église de Saint-Chef, reconstruite en moyen appareil régulier, est augmentée d'un transept à quatre chapelles latérales. Les deux tours, si elles existaient, sont détruites pour être reconstruites aux extrémités du transept, abritant des chapelles hautes qui donnaient sur les bras du transept et le choeur. La vision latérale entre les deux tribunes est alors favorisée par l'alignement des baies des tribunes et des arcades du transept. Grâce à ce système d'ouverture, les choeurs des moines se voyaient et s'entendaient parfaitement. Ce système de tribunes orientales apparaît dans certaines églises normandes du XIe siècle ou dans d'autres églises contemporaines qui semblent s'en inspirer, telles que la cathédrale du Puy ou l'abbatiale de Saint-Sever-sur-l'Adour. L'importance croissante des chants alternés dans les offices semble avoir favorisé l'émergence d'une telle architecture. L'étude du décor sculpté, et notamment des chapiteaux ornant les différentes parties de l'édifice, permet de dater les étapes de transformation de l'abbatiale. L'aménagement des chapelles orientales semble remonter à la première moitié du XIe siècle ; l'installation des piliers soutenant le transept et les deux tours de l'édifice est datable des années 1060-1080. Par la suite, sans doute du temps de Guillaume de la Tour-du-Pin, archevêque de Vienne entre 1165 et 1170, le transept et la croisée sont surélevés et voûtés et des fenêtres viennent ajourer le mur pignon oriental. Les indices de datation tardives, rassemblés au niveau supérieur du transept, ont été utilisés par les spécialistes de l'architecture, tels Raymond Oursel et Guy Barruol, pour dater l'ensemble de l'église du XIIe siècle. Pourtant, dans d'autres études, Otto Demus, Paul Deschamp et Marcel Thiboud dataient les peintures de Saint-Chef de la seconde moitié du XIe siècle, soit un demi-siècle au moins avant la datation proposée pour l'élévation architecturale. Cette contradiction apparente se trouve désormais résolue par la mise en évidence de phases distinctes de construction et de transformations de l'édifice. Les peintures : Le décor peint de l'abbatiale est conservé dans trois chapelles du transept : dans la chapelle Saint-Theudère, à l'extrémité sud du transept, dans la chapelle Saint-Clément, à son autre extrémité, et dans la chapelle haute s'élevant au-dessus de celle-ci. Selon une dédicace peinte derrière l'autel, cette chapelle est dédiée au Christ, aux archanges et à saint Georges martyr. L'analyse stylistique permet de dater les peintures du troisième ou du dernier quart du XIe siècle : leur réalisation semble donc succéder immédiatement à l'élévation du transept et des deux tours que l'on situe, on l'a vu, dans les années 1060-1080. Au cours de cette étude, on a aussi relevé la parenté des peintures avec des oeuvres normandes et espagnoles : ces ressemblances s'affirment par certaines caractéristiques de style, mais aussi par le traitement de l'espace. Par exemple, l'alignement des anges sur la voûte, ou des élus sur le mur ouest de la chapelle haute de Saint-Chef, rappellent certains Beatus du XIe siècle, tels que celui de Saint-Sever antérieur à 1072. Dans la chapelle haute, la hiérarchie céleste est distribuée par catégories autour du Christ, représenté au centre de la voûte ; cette disposition se retrouve à Saint-Michel d'Aiguilhe au Xe siècle, ainsi que dans le premier quart du XIIe siècle à Maderuelo en Catalogne et à Fenouilla en Roussillon. D'autres rapprochements avec des oeuvres ottoniennes et carolingiennes ont aussi été observés, ainsi qu'avec certaines enluminures d'Ingelard, moine à Saint-Germain des Prés entre 1030 et 1060. L'iconographie: Le sens de l'image avait donné lieu à quelques études ponctuelles. Cette thèse a permis, d'une part, la mise en évidence d'un unique programme iconographique auquel participent les peintures des trois chapelles de l'abbatiale et, d'autre part, la découverte des liens entre le choix iconographique de Saint-Chef et certaines sources littéraires. Ces rapports ont par exemple été relevés pour la figure de l'ange conduisant saint Jean à la Jérusalem céleste, sur le voûtain ouest de la chapelle haute. La figure très soignée de l'ange, portant les mêmes vêtements que le Christ peint au centre de la voûte, présente sur son auréole quelques traces sombres qui devaient à l'origine dessiner une croix : ce détail fait de l'ange une figure du Christ, figure qui apparaît dans certaines exégèses apocalyptiques telles que le Commentaire d'Ambroise Autpert au Ville siècle, celui d'Haymon d'Auxerre au IXe siècle ou, au début du XIIe siècle, de Rupert de Deutz. Pour Ambroise Autpert, l'ange guidant saint Jean est une image du Christ amenant l'Eglise terrestre à la Jérusalem céleste, à laquelle elle sera unie à la fin des temps. Les deux figures symboliquement unies par le geste du Christ empoignant la main de saint Jean est une image du corps mystique de Jésus, le corps étant l'Eglise et la tête, le Christ qui enseigne aux fidèles. L'iconographie des peintures de la chapelle haute est centrée autour de l'oeuvre de Rédemption et des moyens pour gagner le salut, la Jérusalem céleste étant le lieu de destination pour les élus. Au centre de la voûte, le Christ présente ses deux bras écartés, en signe d'accueil. Sur le livre ouvert qu'il tient entre les genoux, les mots pax vobis - ego sum renvoient aux paroles prononcées lors de son apparition aux disciples, après sa Résurrection et au terme de son oeuvre de Rédemption. A ses pieds, sur le voûtain oriental, la Vierge en orante, première médiatrice auprès de son Fils, intercède en faveur des humains. Grâce au sacrifice du Christ et à travers la médiation de la Vierge, les hommes peuvent accéder à la Jérusalem céleste : les élus sont ici représentés sur le dernier registre du mur ouest, directement sous la Jérusalem ; un cadre plus sombre y indique symboliquement l'accès à la cité céleste. A l'autre extrémité du voûtain, Adam et Eve sont figurés deux fois autour de l'arbre de la connaissance : chassés du paradis, ils s'éloignent de la cité ; mais une fois accomplie l'oeuvre de Rédemption, ils peuvent à nouveau s'acheminer vers elle. Les peintures de la chapelle inférieure participent elles aussi au projet iconographique de la Rédemption. Sur la voûte de la chapelle, les quatre fleuves paradisiaques entouraient à l'origine une colombe. Selon l'exégèse médiévale, ces fleuves représentent les quatre temps de l'histoire, les vertus ou les quatre évangiles, diffusés aux quatre coins de la terre. Selon une tradition littéraire et iconographique d'origine paléochrétienne, ce sont aussi les eaux paradisiaques qui viennent alimenter les fonts baptismaux : l'association de la colombe, figure du Saint-Esprit et des fleuves du paradis suggère la présence, au centre de la chapelle, des fonts baptismaux. L'image de la colombe se trouve, on l'a vu, dans le prolongement vertical du Christ ressuscité, représenté au centre de la voûte supérieure. Or, selon une tradition qui remonte à Philon et Ambroise de Milan, la source des quatre fleuves, de la Parole divine diffusée par les quatre Evangiles, c'est le Christ. Dans son traité sur le Saint-Esprit, l'évêque de Milan place à la source de l'Esprit saint l'enseignement du Verbe fait homme. Il ajoute que lorsqu'il s'était fait homme, le Saint-Esprit planait au-dessus de lui ; mais depuis la transfiguration de son humanité et sa Résurrection, le Fils de Dieu se tient au-dessus des hommes, à la source du Saint-Esprit : c'est la même logique verticale qui est traduite dans les peintures de Saint-Chef, le Christ ressuscité étant situé au-dessus du Saint-Esprit et des eaux paradisiaques, dans la chapelle haute. Si les grâces divines se diffusent de la source christique aux hommes selon un mouvement descendant, l'image suggère aussi la remontée vers Dieu : en plongeant dans les eaux du baptême, le fidèle initie un parcours qui le ramènera à la source, auprès du Christ. Or, cet ascension ne peut se faire qu'à travers la médiation de l'Eglise : dans la chapelle Saint-Clément, autour de la fenêtre nord, saint Pierre et Paul, princes de l'Eglise, reçoivent la Loi du Christ. Dans la chapelle supérieure, ici aussi autour de la fenêtre septentrionale, deux personnifications déversaient les eaux, sans doute contenues dans un vase, au-dessus d'un prêtre et d'un évêque peints dans les embrasures de la fenêtre : c'est ce dont témoigne une aquarelle du XIXe siècle. Ainsi baignés par l'eau vive de la doctrine, des vertus et des grâces issue de la source divine, les représentants de l'Eglise peuvent eux aussi devenir sources d'enseignement pour les hommes. Ils apparaissent, en tant que transmetteurs de la Parole divine, comme les médiateurs indispensables entre les fidèles et le Christ. C'est par les sacrements et par leur enseignement que les âmes peuvent remonter vers la source divine et jouir de la béatitude. Si l'espace nord est connoté de manière très positive puisqu'il est le lieu de la représentation théophanique et de la Rédemption, les peintures de la chapelle sud renvoient à un sens plus négatif. Sur l'intrados d'arc, des monstres marins sont répartis autour d'un masque barbu aux yeux écarquillés, dont les dents serrées laissent échapper des serpents : ce motif d'origine antique pourrait représenter la source des eaux infernales, dont le « verrou » sera rompu lors du Jugement dernier, à la fin des temps. La peinture située dans la conque absidale est d'ailleurs une allusion au Jugement. On y voit le Christ entouré de deux personnifications en attitude d'intercession, dont Misericordia : elle est, avec Pax, Justifia et Veritas, une des quatre vertus présentes lors du Jugement dernier. Sur le fond de l'absidiole apparaissent des couronnes : elles seront distribuées aux justes en signe de récompense et de vie éternelle. L'allusion au Jugement et à l'enfer est la vision qui s'offre au moine lorsqu'il gagnait l'église en franchissant la porte sud du transept. S'avançant vers le choeur où il rejoignait les stalles, le moine pouvait presque aussitôt, grâce au système ingénieux d'ouvertures que nous avons mentionné plus haut, contempler les peintures situées sur le plafond de la chapelle haute, soit le Christ en attitude d'accueil, les anges et peut-être la Jérusalem céleste ; de là jaillissaient les chants des moines. De façon symbolique, ils se rapprochaient ainsi de leurs modèles, les anges. Dans ce parcours symbolique qui le conduisait de la mer maléfique, représentée dans la chapelle Saint¬Theudère, à Dieu et aux anges, les moines pouvaient compter sur les prières des intercesseurs, de la Vierge, des anges et des saints, tous représentés dans la chapelle haute. A Saint-Chef, l'espace nord peut-être assimilé, pour plusieurs aspects, aux Westwerke carolingiens ou aux galilées clunisiennes. Les massifs occidentaux étaient en effet le lieu de commémoration de l'histoire du salut : sites Westwerke étaient surtout le lieu de la liturgie pascale et abritaient les fonts baptismaux, les galilées clunisiennes étaient réservées à la liturgie des morts, les moines cherchant, par leurs prières, à gagner le salut des défunts. A l'entrée des galilées comme à Saint-Chef, l'image du Christ annonçait le face à face auquel les élus auront droit, à la fin des temps. Elevée au Xe siècle et vraisemblablement transformée dans les années 1060-1080, l'église de Saint-Chef reflète, par son évolution architecturale, celle des pratiques liturgiques ; son programme iconographique, qui unit trois espaces distincts de l'église, traduit d'une manière parfois originale les préoccupations et les aspirations d'une communauté monastique du XIe siècle. On soulignera toutefois que notre compréhension des peintures est limitée par la perte du décor qui, sans doute, ornait l'abside et d'autres parties de l'église ; la disparition de la crypte du choeur nuit aussi à l'appréhension de l'organisation liturgique sur cette partie de l'édifice. Seules des fouilles archéologiques ou la découverte de nouvelles peintures pourront peut-être, à l'avenir, enrichir l'état de nos connaissances.

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Dans la Bible hébraïque, le pardon joue un rôle dans des genres littéraires différents tels que les narratifs des patriarches, les textes législatifs, ainsi que les textes de réflexions théologiques. Plusieurs expressions s'y réfèrent : à part le verbe technique sālaḥ « pardonner », il y a également des termes métaphoriques comme « enlever», « faire passer », « éponger » et « nettoyer le péché », ou encore « ne plus s'en souvenir ». Sujet de l'acte du pardon est soit l'homme soit Dieu. Le thème du pardon est étroitement lié à celui de la transgression des normes et lois de la société comme de la religion de l'Ancien Israël. Les transgressions graves sont en principe impardonnables : elles créent une sphère du mal qui affecte tout l'environnement et peut entraîner des maladies, des incidents malencontreux, etc. En principe, cet effet perdure et ne cesse pas automatiquement, sauf si la transgression est sanctionnée d'une manière adéquate. Les sanctions se font selon les principes de la compensation, de la restitution et de la prévention : dans une ancienne collection de lois, le Code d'Alliance, le meurtre a ainsi pour conséquence la mise à mort de l'auteur du délit (cf. Ex 21,12) et le boeuf volé doit être restitué cinq fois (cf. Ex 21,37). Pour certains cas de transgressions, et sous certaines conditions, il y avait cependant des possibilités de protéger le délinquant et de substituer ou de réduire une sanction sévère prévue, voire d'y renoncer complètement. Cet article donne tout d'abord un aperçu du pardon accordé par l'homme et résume dans une deuxième partie les conceptions concernant l'arbitrage et le pardon de Dieu.

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Contient : Chants royaux. Refrains ; 1 « Logis de Dieu signé du bel ymaige ». « OSMONT » ; 2 « Le lict d'honneur rempli de toute grace ». « BRASMETOT » ; 3 « Lampe illustrant l'eglise militante ». « OSMONT » ; 4 « Mer qui receoit et donne toute grace ». « OSMONT » ; 5 « Cloche sonnant le salut des humains ». « BRASMETOT » ; 6 « Parc virginal exempte de vermine ». « MAROT » ; 7 « Le val plaisant où Dieu voulut descendre ». « LESCARRE » ; 8 « Secours des cieulx, la pucelle Marie ». « BRASMETOT » ; 9 « Temple construict par divin artiffice ». « CRETHIN » ; 10 « Le noble corps de la belle Susanne ». « LESCARRE » ; 11 « Court sans erreur, sur toutes souveraine ». « BRASMETOT » ; 12 « Pour traicter paix salutaire aux humains ». « AVRIL » ; 13 « Cloistre de paix, sans envye et murmure ». « LESCARRE » ; 14 « Car ce qu'il veult, il le peult et le faict ». « BERTOULT » ; 15 « Le chois d'honneur où ne fut oncques blasme ». « BRASMETOT » ; 16 « La terre saincte où Dieu print sa naissance ». « OSMONT » ; 17 « De ung filz tout beau la mere toute belle ». « OSMONT » ; 18 « Mont distillant paix, salut, grace et gloire ». « LESCARRE » ; 19 « Le seau royal donnant grace aux humains ». « BRASMETOT » ; 20 « De tout impost et de suscite exempte ». « TURBOT » ; 21 « De tout peché par grace preservée ». « BRASMETOT » ; 22 « Le doulx myel aux humains salutaire ». « OSMONT » ; 23 « Pure en concept oultre loy de nature ». « MAROT » ; 24 « Le bien d'amour et le moyen de grace ». « PARMENTIER » ; 25 « La saincte paix du doy de Dieu signée ». « THYBAULT » ; 26 « Pure lycorne expellant tout venyn ». « LESCARRE » ; 27 « Sans vice aucun, toute belle conceue ». « BRASMETOT » ; 28 « La forte nef toute plaine de grace » ; 29 « Seule sans sy, divinement tyssue ». « CRETIN » ; 30 « Nom substantif rendant suppost au verbe ». « LESCARRE » ; 31 « Du bon pasteur le sacré tabernacle ». « CRIGNON » ; 32 « Pourpre excellent pour vestir le grant roy ». « CRIGNON » ; 33 « La saincte Bible où verité repose ». « THYBAULT » ; 34 « La main de grace aux pecheurs estendue ». « LESCARRE » ; 35 « Pour le tout beau conceue toute belle ». « THYBAULT » ; 36 « Au chois d'honneur l'honneur de la victoire ». « BRASMETOT » ; 37 « Beigle infaillible en tous caz approuvée ». « CRETIN » ; 38 « Le doctrinal, sans macule imprimé ». « LESCARRE » ; 39 « Le chariot du fort geant celeste ». « LESCARRE » ; 40 « En ung subject quatre pars concordantes ». « LEVESTU » ; 41 « L'ame parfaicte en forme raisonnable ». « LEPREVOST » ; 42 « La fille Adam, pelerine de grace ». « BRASMETOT » ; 43 « Ung aultre Adam et une Eve seconde ». « ALYNE » ; 44 « Harnoys d'espreuve au puissant roy de glore » ; 45 « Le regne franc de la loy tributaire ». « THYBAULT ; 46 « Sans lesion a passé par les picques ». « AUBER » ; 47 « L'oeil cler et nect, plain de grace et lumiere ». « BRASMETOT » ; 48 « D'un pouvre ver triumphante vesture ». « BRASMETOT » ; 49 « Le hault solleil qui luict sur tout le monde ». « TYBAULT » ; 50 « Sans estre assise en la chaire de peste ». « LESCARRE » ; Ballades. Refrains ; 1 « Des jardins la clere fontaine ». « AVRIL » ; 2 « Fontaine de paix et de grace ». « LESCARRE » ; 3 « La fontenelle de salut ». « BRASMETOT » ; 4 « Le blanc habit de purité ». « LESCARRE » ; 5 « La droicte eschelle d'innocence ». « LESCARRE » ; 6 « Mere, vierge et fille à son filz ». « BRASMETOT » ; 7 « Pomme sans ver et pourriture ». « LESCARRE » ; 8 « Marie, la mere de grace ». « THYBAULT » ; 9 « Croyre ce que l'Eglise en tient ». « LEBECIN » ; 10 « Exempte de tous infectz faictz ». « BRASMETOT » ; 11 « Pierre portant huyle et myel ». « LESCARRE » ; 12 « Beaulté excellente et parfaicte ». « CRIGNON » ; 13 « Dieu le peult, le fist et voulut ». « DEVAUX » ; 14 « Du cler solleil environnée ». « AVRIL » ; 15 « Le vray escusson de noblesse ». « BERTIN » ; 16 « La rose en Hierico plantée ». « LESCARRE » ; 17 « Franche du tribut general ». « CRETHIN » ; 18 « Exempte du premier peché ». « LESCARRE » ; 19 « Toute belle en ame et corps nect ». « BRASMETOT » ; 20 « La dame à l'aigneau sans macule ». « THYBAULT » ; 21 « La bouche adnonçant verité ». « THYBAULT » ; 22 « Le coeur, vray principe de vie ». « AVRIL » ; 23 « En ce concept tout parfaict faict ». « DOUBLET » ; 24 « Le samedi sainct et beni ». « LESCARRE » ; 25 « La haulte tour de fortitude ». « LESCARRE » ; 26 « La benoiste Vierge Marie ». « THYBAULT » ; 27 « Pour humains lyez deslyer ». « BRASMETOT » ; 28 « La franche terre du grand roy ». « PARMENTIER » ; 29 « Mouche rendant myel et cire ». « LESCARRE » ; 30 « Chandelle illuminant le monde ». « ALLIX » ; Rondeaux. Refrains ; 1 « Pour son plaisir ». « BRASMETOT » ; 2 « Qui qu'en parle ». « BRASMETOT » ; 3 « Par le meffait ». « TURBOT » ; 4 « Par la vertu ». « LESCARRE » ; 5 « Peuple devot ». « BRASMETOT » ; 6 « Pour traicter ». « AVRIL » ; 7 « Au son du cor ». « DOUBLET » ; 8 « Comme la rose ». « MAROT » ; 9 « Le dieu d'amours ». « LESCARRE » ; 10 « L'accord est faict ». « ALLYNE » ; 11 « Où penses tu » ; 12 « Royne des cieulx ». « TURBOT » ; 13 « Pan et Phebus ». « DOUBLET » ; 14 « Faulx detracteurs ». « LESCARRE » ; 15 « Povres humains ». « DAVAL » ; 16 « Pour donner fruict ». « LESCARRE » ; 17 « Est ce bien faict ». « S. WANDRILLE » ; 18 « Des imparfaictz ». « DESVAULX » ; 19 « Le jour sacré ». « BRASMETOT » ; 20 « Je suis sans sequente ». « AVRIL » ; 21 « Je mercy Dieu ». « AVRIL » ; 22 « Bien le sçavez ». « TURBOT » ; 23 « En mon concept ». « BRASMETOT » ; 24 « Pour posseder ». « LE VESTU » ; 25 « De mon cher filz ». « LESCARRE » ; 26 « Preux roy Françoys ». « LESCARRE » ; 27 « Mon seul plaisir ». « PARMENTIER » ; 28 « Sans vice aucun ». « BRASMETOT » ; 29 « C'est mal pensé ». « CRETHIN » ; 30 « Ne pensez pas ». « THYBAULT » ; 31 « Contre Sathan ». « AVRIL » ; 32 « Mere de Dieu ». « THYBAULT » ; 33 « Le fier serpent ». « BRASMETOT » ; 34 « Mon cher enfant ». « THYBAULT » ; 35 « Hors paradis ». « BRASMETOT » ; 36 « Par mon cher filz ». « THYBAULT » ; 37 « Grace nous vient ». « LESCARRE » ; 38 « Seule sans sy ». « BRASMETOT » ; 39 « S'esbahit on ». « LE PREVOST » ; 40 « A ung chacun ». « AVRIL » ; Epigrammata. Premiers vers ; 1 « Nox erat, et Phebus radios agitare per orbem ». « CHAPPERON » ; 2 « Ecquis in electa genialem virgine sordem ». « BELLENGUES » ; 3 « Frigidus Argestes, glaciali pulsus ab Arcto ». « BELLENGUES » ; 4 « O meritis dignata novis, quo numine salvos ». « DEQUERCU » ; 5 « Dum tua sublimi contemplor numina sensu ». « BELLENGUES » ; 6 « Torva fronte minax, scelerumque acerrimus ultor ». « DEQUERCU » ; 7 « Vidimus Eoo qua Titani surgit ab ortu ». « MARC » ; 8 « Si violenta lues nigrique voragine Ditis ». « JEMBLES » ; 9 « Post operum curas lassis cum festa puellis ». « DEQUERCU » ; 10 « Venerat insultans latebras venator agrestes ». « THEOBALDUS » ; 11 « Urbs fuit eterno quondam delecta parenti ». « LECLERC » ; 12 « Lurida sacrilego qui toxica concipis ore ». « DEBEAUVAIS » ; 13 « Hostis atrox quondam magni tabularia regis ». « LECLERC » ; 14 « Post gemitus longos veterum cum nulla parentum ». « THEOBALDUS » ; 15 « Ordior empyreum mundum quem mole rotunda ». « LECLERC » ; 16 « Concipitur gelide sacro sub viscere matris ». « BELLENGUES » ; 17 « Fecit apis, quondam celesti egressa vireto ». « THEOBALDUS » ; 18 « Nullus originea Mariam rubigine lesam ». « CELESTINUS » ; 19 « Non colit obscenas divina potentia mentes ». « CELESTINUS » ; 20 « Orta mari magno, falsi tamen inscia limi ». « THEOBALDUS » ; 21 « Nondum Romulei renovarant secla Quirites ». « GEMELLUS » ; 22 « Duxit ab antiquo candentem farre farinam ». « THEOBALDUS » ; 23 « Flevimus a magna domitam Babylone Syonem ». « LAIR » ; 24 « Fulsit ab Eoo quadrata fenestra recessu ». « THEOBALDUS » ; 25 « Impia perpendens phrigii perjuria pacti ». « JO. « LIGARIUS » ; 26 « Nil rabidas voces, nil agmina livida pendit ». « THEOBALDUS » ; 27 « Duxit ab obscura radiosam nube columnam ». « TEXTOR » ; 28 « Nuper idumeo solvens a littore puppis ». « THEOBALDUS » ; 29 « Post nimios estus tellus cum torrida fruges » « JO. LIGARIUS » ; 30 « Audite, edomiti populi, quos martius horror ». « LAIR »

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Contient : « Oui, c'est un vice que j'ai [...] ». Brouillon correspondant à la fin de « Mauvais sang ». Au verso, « A Samarie [...] » ; « Fausse conversion ». Brouillon correspondant à « Nuit de l'enfer ». Au verso, « Bethsaïda [...] » ; « Enfin mon esprit [...] ». Brouillon correspondant à « Alchimie du verbe »

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Contient : « Traittié de frere Gile, de l'ordre des Freres Prescheurs, de l'essence, et mouvement et signification des comettes » ; « Ung autre livre de la significacion des cometes, [en seize chapitres]... Ptholomée a dit en son verbe XLIXe... »

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Cette recherche-action vise à déterminer par quels moyens les enseignants de français peuvent contribuer à favoriser le transfert de connaissances grammaticales en situation d’écriture chez leurs élèves de niveau secondaire. Nous avons d’abord constaté que, chez les élèves du secondaire en général, les accords sont plus facilement réussis en contexte d’exercice qu’en contexte de production écrite. Sur la base de propositions didactiques pertinentes concernant l’orthographe grammaticale et/ou le transfert de connaissances, propositions fondées notamment sur une approche inductive, centrée sur le questionnement de l’élève et sur l’analyse de phrases, nous avons conçu et élaboré une séquence didactique portant sur l’accord du participe passé employé avec être ou avec un verbe attributif. Dans un deuxième temps, nous l’avons mise à l’essai auprès d’un groupe d’élèves de troisième secondaire, puis nous en avons vérifié les effets à l’aide d’un prétest et d’un posttest composés respectivement d’un questionnaire, d’un exercice et d’une production écrite. Les résultats révélés par l’analyse des données démontrent l’efficacité de la série de cours. En effet, le taux moyen de réussite des accords en contexte d’exercice passe de 53% à 75%, alors que, pour les productions écrites, il est de 48% avant la série de cours contre 82% après. Les questionnaires recueillis nous portent à attribuer en partie cette forte augmentation du taux de réussite des accords en contexte de production écrite au bon déroulement du processus de transfert grâce au travail effectué en cours de séquence sur les connaissances conditionnelles.

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Les études des effets de l’activité physique sur la cognition humaine et animale ne permettent pas de clarifier si ces effets sont spécifiques au type d’exercice pratiqué et si les gains cognitifs pour un cerveau en développement sont globaux ou exclusifs à certaines fonctions cognitives. Considérant le circuit nerveux entre le cervelet et le cortex préfrontal dorsolatéral, nous croyons qu’un entraînement neuromoteur stimulant les fonctions motrices du cervelet améliorera les fonctions exécutives associées au cortex préfrontal. Comme l’entraînement aérobie a affecté positivement différentes fonctions cognitives dans des études précédentes, nous croyons que ce type d’exercice améliorera les fonctions exécutives et la mémoire à long-terme. Trois classes de sixième année (âge moyen = 11,4 ans) ont été aléatoirement assignées aux groupes neuromoteur (n=22), aérobie (n=19) et contrôle (n=15). Nous nous sommes assurés que l’entraînement neuromoteur ne stimulait aucunement la capacité aérobie et que l’entraînement aérobie n’améliorait aucune habileté motrice. Les entraînements pour les deux groupes expérimentaux consistaient en 30 minutes d’activités par jour d’école pendant les heures de classe, pour 10 semaines ; le groupe contrôle suivait le programme scolaire régulier. Des tests moteurs et cognitifs ont été administrés avant et après l’intervention. Une série d’ANOVAs a révélé que l’entraînement neuromoteur avait amélioré la fluence verbale avec un effet marginal sur la génération de verbe, deux fonctions exécutives associées au circuit fronto-cérébelleux, et que l’entraînement aérobie avait mené à une amélioration distincte de la fluence verbale. Ainsi, nos résultats démontrent que les améliorations des fonctions exécutives sont spécifiques à chaque entraînement pratiqué.

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RÉSUMÉ Forme littéraire développée dès les débuts du IVe siècle, l’hagiographie, plus tard sanctionnée par l’Église catholique romaine, se déploie avec tout le rituel et le décorum requis par le genre institué, dévoilant les modalités du savoir et du croire qui la distingue. Cette forme fixe fut réactivée, contre toute attente, dans une somme étoffée durant la seconde moitié du XXe siècle par le Collège de ‘Pataphysique, aréopage de philosophes, littérateurs et plasticiens, qui n’est pas un conclave d’excentriques, pas davantage qu’un nouvel « isme », mais une institution qui résolument emblématise la Science. Ce réemploi générique de l’hagiographie est caractérisé par une hétérogénéité bien peu canonique s’inscrivant dans une continuité problématique par rapport au sous-texte. Une première traversée du Calendrier inviterait à croire à une entreprise parodique et iconoclaste. La parodie, qui est aussi une imitation, pose un problème de visée. Le second degré de Gérard Genette implique deux grands régimes discursifs : le sérieux (le sérieux proprement dit et le satirique) et le ludique. Ces régimes nous ont été utiles pour arrimer la question de l’humour. Il y a là en somme deux possibilités, soit la parodie sérieuse conduisant à ridiculiser l’hagiographie et le Calendrier des Saints qui seraient sérieusement visés, néantisés, tournés en dérision; soit la parodie ludique, à portée nulle, simple jeu, farce farfelue, « pour rire ». Or, nous avons tenté de démontrer dans ce mémoire que, même s’il y a lieu d’avancer des arguments en faveur de l’un et de l’autre type de parodie, le partage ne fonctionne pas, précisément peut-être parce qu’il est possible de montrer à la fois que c’est sérieux et pas sérieux. Dans un troisième temps, on peut aussi faire la démonstration que le pas-sérieux est sérieux. Les jeux de mots, d’homophonie n’engagent-ils pas le Verbe? L’imitation impossible ne réfléchit-elle pas les imitabile de la Sainte Église? La situation énonciatrice tributaire de l’hagiographie pataphysique est non différentiable d’un souci de didactisme qui place la composante moralisatrice au centre des enjeux discursifs. Elle induit de ce fait des attentes en matière d’ethos consistant à mettre au même diapason une représentation sociale de l’énonciateur et une représentation intradiscursive au ton didactique. Elle adjoint un autre ton, savant celui-là, érudit, qui vient défaire la belle convergence et fait disjoncter la rhétorique du genre. Cette rhétoricité problématique de l’hagiographie pataphysique a été abordée sous l’angle de l’ethos. L’ethos est l’instance de validation par laquelle nous renvoyons non pas au caractère de l’orateur, mais, suivant en cela Dominique Maingueneau, au type de parole engendrée par le discours et qui, en retour, rend ce discours crédible. Que devient cette instance lorsque la visée persuasive du discours est remise en question, que l’ethos se démultiplie de façon hétérogène sans véritablement assurer la cohésion du propos ni garantir sa portée? La parodie posant incidemment un problème de visée, est-ce du côté d’un ethos parodique que se trouve la réponse? Il nous a convenu de mesurer, d’articuler, de déplacer cette postulation. Nous nous sommes saisi, pour les besoins de notre argumentation, d’une discipline historiquement lourde d’investissement théorique, soit la rhétorique. Celle-ci constitue à la fois une méthode de composition d’un discours reposant sur des lieux susceptibles de susciter l’adhésion et l’émulation de l’énonciataire et une méthode d’analyse. Guidé par une définition étendue du texte, traversant les littératures non narrative et narrative, il nous a importé enfin de restituer la pratique cymbaliste à partir d’un corpus qui est resté l’apanage du « seul » pataphysicien. Nous nous sommes ainsi situé dans l’horizon plus global de la réceptivité d’un discours qui évacue l’idéologique, qui jamais ne se laisse saisir tout à fait, ni enferrer par le fétiche du sens au profit des potentialités qu’il recèle, et cela à partir d’axiomes arbitraires soumis à l’unique exigence de cohérence interne.

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SOMMAIRE Les élèves du primaire éprouvent de la difficulté à transférer, dans leurs productions écrites, les notions d’orthographe grammaticale enseignées en classe de français. La présente recherche souhaite vérifier si l’enseignement de l’identification des classes de mots par la méthode inductive jumelée aux approches spécifique ou intégrée permettrait aux élèves de repérer plus efficacement les déterminants, les noms, les adjectifs et les verbes dans leurs propres productions écrites et, par la suite, d’effectuer correctement les accords grammaticaux. La cueillette de données s’effectue à l’aide de six productions écrites rédigées en autant de semaines par les élèves de trois groupes-classes de la 2e année du 2e cycle du primaire. Les résultats des groupes expérimentaux (un expérimentant l’approche intégrée et l’autre, l’approche spécifique) sont comparés à ceux obtenus par un groupe de contrôle. À la fin de l’expérimentation, les résultats se sont maintenus, entre le prétest et le post-test, en ce qui concerne l’identification des déterminants, des noms et des adjectifs pour les trois groupes. Ils ont cependant diminué pour ce qui est de l’identification des verbes. En ce qui concerne les accords grammaticaux, tous les groupes ont amélioré leurs accords déterminant-nom, le groupe contrôle a présenté de meilleurs résultats pour l’accord de l’adjectif et seul le groupe expérimentant l’approche spécifique a réussi à maintenir ses résultats concernant l’accord du verbe, alors que les deux autres groupes ont obtenu des résultats plus faibles à la fin de l’expérimentation.

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Thèse diffusée initialement dans le cadre d'un projet pilote des Presses de l'Université de Montréal/Centre d'édition numérique UdeM (1997-2008) avec l'autorisation de l'auteur.