212 resultados para Urgence
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Problème : Les ambulanciers effectuent souvent des tâches en contexte de division de l'attention. Cette caractéristique du travail peut contribuer à augmenter les risques d'erreurs ou ralentir le déroulement des interventions. Dans les situations d'urgences préhospitalières, cela peut avoir des conséquences dramatiques pour le patient et pour les intervenants. Méthode : Nous avons analysé l'activité réelle de travail d'ambulanciers en contexte d'intervention d'urgences. Notre démarche a impliqué l'accompagnement d'ambulanciers lors d'interventions réelles qu'il nous a été possible de filmer. Les analyses effectuées par une équipe multidisciplinaire ont de plus été complétées et validées par des séances en auto-confrontation. Résultats : Nos analyses ont permis de constater plusieurs exemples de travail en contexte de division de l'attention. De plus, nous avons aussi été en mesure de documenter certaines stratégies mises en oeuvre par ces professionnels afin de diminuer la charge cognitive attribuable à la division de l'attention. Conclusion : Notre étude pilote a permis de mieux comprendre le travail des ambulanciers. Nous avons constaté que la division de l'attention est fréquente et que les professionnels confrontés à cette exigence développent diverses stratégies pour y faire face. Nous avons aussi montré la faisabilité et la pertinence de l'analyse de l'activité réelle de travail lors d'interventions d'urgences préhospitalières. [Auteurs]
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In order to be effective, access to prehospital care must be integrated into a system described as "the chain of survival". This system is composed of 5 essential phases: 1) basic help by witnesses; 2) call for help; 3) basic life support; 4) professional rescue and transport to the appropriate institution and 5) access to emergency ward and hospital management. Each phase is characterized by a specific organization, dedicated skills and means in order to increase the level of care brought to the patient. This article describes the organization, the utility and the specificity of the chain of survival allowing access to prehospital medical care in the western part of Switzerland.
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Since the opening in 2003 of the Couple & Family Consultation Unit (UCCF) at Prangins Hospital, we have met urgent demands and observed that the suffering systems (i.e., couples and families) couldn't face any waiting period. So in 2007 an Emergency/Crisis Facility was created, based on the hypothesis that there is no contra-indication to systemic emergency care, if one understands and structures both crisis and treatment. We studied the suffering population in demand and the emergency/crisis issues and assessed therapy efficiency. Then we observed that treating suffering systems in emergency does produce therapeutic gain in terms of crisis resolution and patients' satisfaction. Those treatments refer to public health issues, as considered the human, social and financial cost of couples/families dysfunctions.
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Contexte: Impression clinique que l'Etat de Stress Post-traumatique (ESPT) est sous-diagnostiqué dans la prise en charge des patients qui sont évalués dans le cadre d'une urgence psychiatrique. Objectifs: (i) identifier la prévalence de l'ESPT dans une unité d'urgence psychiatrique au moyen d'un instrument diagnostic et la comparer avec le diagnostic clinique retenu dans un échantillon historique (ii) évaluer la perception des cliniciens quant à l'utilisation systématique d'un instrument diagnostic Méthodes: la prévalence de l'ESPT a été évaluée chez des patients consécutifs (N = 403) qui ont bénéficié d'une consultation par des psychiatres de l'Unité urgence-crise du Service de Psychiatrie de Liaison (PLI) du CHUV, en utilisant le module J du Mini Mental Neuropsychologic Interview (MINI 5.0.0, version CIM-10). Ce résultat a été comparé avec la prévalence de l'ESPT mentionné comme diagnostic dans les dossiers (N = 350) d'un échantillon historique. La perception des médecins-assistants de psychiatrie quant au dépistage systématique de l'ESPT avec un instrument a été étudiée en se basant sur la conduite d'un focus group d'assistants travaillant dans l'Unité urgence-crise du PLI. Résultats: Parmi les patients (N = 316) évalués à l'aide de l'instrument diagnostic, 20,3% (n = 64) réunissaient les critères de l'ESPT. Cela constitue un taux de prévalence significativement plus élevé que la prévalence d'ESPT documentée dans les dossiers de l'échantillon historique (0,57%). Par ailleurs, la prévalence de l'ESPT est significativement plus élevée parmi les groupes socio- économiques précarisés, tels que réfugiés et sans papiers (50%), patients venant d'un pays à histoire de guerre récente (47,1%), patients avec quatre (44,4%) ou trois comorbidités psychiatriques (35,3%), migrants (29,8%) et patients sans revenus professionnels (25%). Le focus groupe composé de 8 médecins-assistants a révélé que l'utilisation systématique d'un outil- diagnostic ne convenait pas dans le setting d'urgence psychiatrique, notamment parce que l'instrument a été considéré comme non adapté à une première consultation ou jugé avoir un impact négatif sur l'entretien clinique. Toutefois, après la fin de l'étude, les médecins-assistants estimaient qu'il était important de rechercher activement l'ESPT et continuaient à intégrer les éléments principaux du questionnaire dans leur travail clinique. Conclusion et perspectives: cette étude confirme que l'ESPT est largement sous-diagnostiqué dans le contexte des urgences psychiatriques, mais que l'usage systématique d'un outil diagnostic dans ce cadre ne satisfait pas les praticiens concernés. Pour améliorer la situation et au vu du fait qu'un instrument diagnostic est considéré comme non-adapté dans ce setting, il serait peut-être bénéfique d'envisager un dépistage ciblé et/ou de mettre en place une stratégie de formation institutionnelle.
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Introduction: Les services d'urgences sont régulièrement confrontés à des intoxications par ingestion de champignons. Ces situations, souvent banales, peuvent nécessiter une prise en charge intensive et comporter un risque réel de morbi-mortalité, en particulier lors de cytolyse hépatique aiguë. La prévalence, ainsi que la fréquence réelle des complications liées à l'ingestion de champignons sont mal connues. Méthodes: Etude rétrospective dans un service d'urgence universitaire entre décembre 2004 et octobre 2011. Les codes diagnostics «intoxication aux champignons», ainsi que les termes «amanite» ou «champignons» ont été extraits de la base de données des urgences. Les caractéristiques des patients, leurs présentations cliniques, durées de séjour et complications ont été analysées. Résultats: 72 cas ont été répertoriés et revus, âge 44,3 ± 2,0 ans (moy ± SE, 95%CI 40,2-48,4), ratio H:F 1:1,2 (33H, 39F). 81% des cas sont survenus entre août et décembre. 14 cas sont arrivés sous forme de clusters familiaux (35 patients, moyenne = 2,6 cas/cluster, min: 2, max: 7). Un spécialiste en mycologie a été contacté dans 25 cas pour identifier les champignons. 69 patients (96%) sont rentrés à domicile depuis les urgences (séjour de 10,8 ± 1,3 heures, 95%CI 8,2-13,4 h). Lorsque les symptômes survenaient <= 4 heures après l'ingestion, les patients restaient moins longtemps (N = 57, durée séjour médiane 6,1 h, P25-P75 3,2-11,8 h) que les cas avec des symptômes plus tardifs (N = 15, durée séjour médiane 13,3 h, P25-P75 10,2-36,2) (p = 0,0001 selon Mann-Whitney). Une patiente a nécessité un transfert dans un centre spécialisé (intoxication par amanite phalloïde, avec dosage positif de l'alpha-amanitine). Elle a bénéficié de silibinine et d'une hospitalisation (9 jours), avec une évolution favorable sans nécessité de transplantation. Les symptômes étaient apparus tardivement (7 h). Conclusions: Sur les 72 cas, un seul (1,4%) a nécessité une prise en charge spécialisée. Les autres patients ont pu rentrer à domicile dans les heures qui ont suivi leur admission. Une grande partie des cas est survenue entre août et décembre, période favorable pour la récolte ou la consommation de champignons. Cette analyse confirme que la plupart des cas sont bénins et que les patients peuvent rentrer rapidement à domicile une fois les symptômes passés. Le seul cas potentiellement grave a présenté des symptômes tardifs et une longue hospitalisation, ce qui réaffirme les données de la littérature.
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Emergency medicine physicians aim to stabilize or restore vital functions, establish diagnosis, initiate specific treatments and adequately orientate patients. This year, new evidences have improved our knowledge about diagnostic strategy for patients with acute non traumatic headache, treatment of acute atrial fibrillation and outpatient management of acute pulmonary embolism. Reducing injection pain of local anesthetics, reducing irradiation by using alternative diagnostic tools in appendicitis suspicion, and identification of trauma patients who benefit from tranexamic acid administration are other illustrations of the efforts to improve efficacy, safety and comfort in the management of emergency patients.
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Systemic amyloidosis with cardiac involvement may clinically be suspected in the presence of heart failure or arrhythmia of unknown origin. Herein two cases of cardiac amyloidosis are described with a clinical presentation of heart failure refractory to usual treatment. The key role of echocardiography in the diagnosis and prognosis evaluation of cardiac amyloidosis is discussed. A treatment targeted against the generation of amyloid fibril should ideally be initiated before apparition of heart failure.
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The emergency medicine appears more and more as a transversal discipline, leaning on specific competences regularly updated with evidence-based medicine concepts. This selection of recent articles presents an update on frequent conditions, including the place of neuroimaging for patients with seizures or minor head injuries, the management of acute cocaine intoxications, the diagnosis of aortic dissections, or the management of cardiopulmonary arrest. The primary care physician will find elements of diagnostic or therapeutic strategies. This selection reflects the dynamism of emergency medicine.
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In the emergency situation, preoperative patient work-up for cardio-vascular surgery is quite different from the elective setting. We have analyzed a consecutive series of 5576 cases out of which 823 underwent emergency procedures (14.8%). The most frequent problems requiring emergent intervention were peripheral vascular (186 cases; 22.6% of the emergent procedure), followed by coronary artery disease (156 cases; 19.0%), thoracic aortic aneurysms (86 cases; 10.4%), abdominal aortic aneurysms (54 cases; 6.6%), congenital heart disease (36 cases: 4.4%), heart and heart lung transplantation (31 cases; 3.8%), problems with cardiac rythm (25 cases: 3.0%), and others (267 cases: 32.4%). Classification by proportion of urgent procedures with reference to elective operations shows a different picture. As a matter of fact transplantations were always emergency procedures (100%), whereas repair of aortic dissections type A and B was an emergency procedure in 81.5%. Emergency thoracic and abdominal aortic aneurysm repair accounted for 30% and 20% respectively and the corresponding proportion for peripheral vascular surgery is 19%. However, emergency surgery for acute coronary ischemia, valvular and congenital heart disease accounted for somewhat less than 10% for each group of these pathologies. Systematic pre-operative diagnostic work-up is a recognized tool for procedure related risk assessment and superior management of diseases. However, hemodynamic instability and other time related events correlated with negative outcome, are the main driving forces for accelerated diagnostic pathways