992 resultados para Théâtre francophone
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This article explores the ethics and aesthetics of representing travel and intercultural encounter in textual and photographic forms. Taking as its starting point two textual accounts of journeys in the course of which photographic narratives were also produced, the article explores the possibilities and limitations of textuality and visuality and thus considers the implications of, or new opportunities afforded by, reading – and ultimately publishing – these narratives as iconotexts. Focusing on Pierre Loti's L'Inde (sans les Anglais) (1901) and Ella Maillart's Oasis interdites (1937), the article also offers an alternative perspective on writers whose work is commonly associated with an imperialist or exoticist discourse, with cliché and one-dimensionality. As such, it aims to replace the monolithic, orientalist vision often attributed to these writers with ambiguity, ethical hesitation and a plurality of perspectives. Using these examples as a springboard, the article seeks to argue that verbal/visual mobility in narratives representing mobility contributes to resisting static, monolithic perceptions of other cultures. Using the work of British graffiti artist Banksy as a foil for exploring photography as cultural commodification and art as commodity, the article also seeks to engage with current debates in Humanities research on ekphrasis and iconotextuality and on the problematics of representing other cultures within an ethical and/or humanist frame.
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Pour montrer comment s'articulent les mécanismes de l'interprétation dans la chanson populaire, nous nous sommes inspirée [inspirés] de travaux de sociologues qui se sont penchés sur la chanson depuis une vingtaine d'années (Authelain, Buxton, Calvet, Giroux, Hennion, Frith, Middleton) ou sur le marché des biens symboliques (Bourdieu), ainsi que de la sémiologie musicale de Jean-Jacques Nattiez. Comme lui, nous avons identifié un processus poïétique, un niveau neutre et un processus esthésique dans la pratique de la chanson, processus qui se dédoublent dans la chanson populaire selon le point d'ancrage de l'analyse: la partition (la trace, constituant un premier"niveau neutre") puis la chanson interprétée (ou résultat musical, qui constitue un second"niveau neutre"). Nous avons par la suite identifié les différents lieux où entre en jeu l'interprétation: chez les exécutants (musiciens et interprètes) qui actualisent la partition, produisant ainsi la chanson interprétée; dans le processus de production/promotion, où s'élaborent l'image de marque de l'artiste et les discours promotionnels; chez le public où l'interprétation apparaît aussi sous ses deux facettes, c'est-à-dire l'exécution possible par les auditeurs/spectateurs, mais surtout la lecture que propose le discours critique. Un exemple précis, l'album D'instinct (1995) de l'auteur/compositeur/interprète Richard Séguin, nous a permis de mettre à l'épreuve ce modèle ainsi qu'une méthode d'analyse qui permet à la fois de se pencher sur une chanson et sur la chanson. Dans un premier temps, nous avons analysé une chanson à partir de la partition puis de la chanson interprétée (sous forme de chanson, d'album, de vidéoclip et de spectacle), sans tenir compte des discours que l'on tient sur cette chanson. Dans un deuxième temps, notre attention s'est portée sur la chanson, analysant l'objet"chanson" transformé par les discours, puis les discours eux-mêmes. Ces analyses nous ont permis de nous pencher sur l'interprétation, d'abord comme exécution (de la partition), et surtout comme lecture, puis de schématiser le réseau des discours, promotionnels et critiques, qui circulent entre l'artiste (et sa musique) et l'auditeur/spectateur. Notre recherche s'intéresse ainsi de façon nouvelle à la chanson populaire et la méthode d'analyse que nous proposons permet de tenir compte de la spécificité de son objet: une approche multidisciplinaire s'imposait pour étudier un phénomène pluridimensionnel comme la chanson. Aussi, les résultats de nos analyses confirment que le modèle et la méthode sont opératoires, mais surtout, ils laissent entrevoir de nombreuses possibilités d'analyses nouvelles d'une/de la chanson, analyses qui permettraient d'en saisir le caractère stylistique, les qualités esthétiques, etc. et même, il nous semble qu'ils pourraient s'avérer tout aussi opératoires appliqués à d'autres corpus."--Résumé abrégé par UMI
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Cette étude du Premier Jardin explore le legs historique et scénique au féminin que s’engage à mettre en lumière Flora, le personnage principal du roman. Flora, qui est comédienne, revendique une création au féminin sans pour autant échapper à un système patriarcal qui dépend de l’effacement du féminin. Cette revendication ambivalente et problématique se déploie par le palimpseste : les divers rôles qu’endosse Flora relèvent de l’Histoire et du récit théâtral.
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La présente recherche porte sur la cohérence et la cohésion qu'il existe dans l'expression orale d'un jeune dysphasique du premier cycle du secondaire et dans la production écrite effectuée par celui-ci. Compte tenu du problème de langage parlé que présente entre autres la dysphasie, le risque de trouver le même problème est possiblement présent dans la production écrite. Cela a des répercussions au niveau scolaire dans l'expression de ses idées, l'apprentissage de l'écriture, peut-être même dans la compréhension de ce qu'il écoute et lit. Non seulement, cela a-t-il des conséquences dans les résultats académiques, mais aussi dans les relations sociales avec ses pairs et ses enseignants puisqu'il ne saisit pas certains énoncés du langage tels que des jeux de mots ou des métaphores. De plus, il a de la difficulté à exprimer clairement ses idées et ses opinions. Ces obstacles à l'expression orale et celle écrite peuvent éventuellement marginaliser le jeune dysphasique et le démotiver. Des études ont mis en évidence qu'il existe une relation entre le langage parlé et l'apprentissage de l'écriture : si le jeune dysphasique éprouve des difficultés à s'exprimer oralement, il en sera de même dans la production écrite. Toutefois, d'autres études démontrent que l'apprentissage de l'écriture aide à améliorer le langage oral. Toutes ces études ont été effectuées sur de jeunes enfants au niveau préscolaire ou au primaire; elles ont été faites à partir de textes narratifs restitués par des jeunes n'ayant par de problème de langage. Notre recherche, qui est exploratoire et descriptive, concerne des jeunes du premier cycle du secondaire et la collecte de données s'est faite à partir d'un texte courant. Elle visait deux objectifs spécifiques : premièrement, analyser la cohérence et la cohésion dans la restitution orale et celle écrite d'un sujet tout-venant et dans celles d'un jeune dysphasique; et deuxièmement, décrire les relations entre les restitutions des deux sujets. Pour ce faire, la collecte de données s'est déroulée de la manière suivante : nous avons demandé à deux jeunes de deuxième et troisième secondaires, l'un, tout-venant et l'autre, dysphasique, de restituer ce qu'ils se rappelaient de l'écoute d'un texte à dominante descriptive laquelle leur a été faite à tour de rôle. Dans un premier temps, ils devaient rappeler oralement le contenu du texte lu, et dans un deuxième temps, ils devaient écrire ce dont ils se souvenaient du même texte. Une fois les restitutions orales transcrites sous forme de Verbatim, elles ont été, tout comme les restitutions écrites, décrites et comparées entre elles selon les critères suivants : la cohérence (intégration et hiérarchisation et la cohésion (récurrence, coréférence, contiguïté sémantique et connecteurs). Les résultats obtenus montrent d'abord que les restitutions orales et écrites présentent des similitudes quant à la cohérence et la cohésion. Les restitutions écrites sont légèrement plus détaillées, c'est-à-dire quelques idées ont été ajoutées ou précisées. Par exemple, dans la restitution orale, comme dans celle écrite, le sujet tout-venant mentionne que les fourmis d'Argentine pourraient être "dangereuses pour les arbres fruitiers". Dans sa restitution écrite, il ajoute comme informations que ces insectes "aiment le sucre" et qu'elles "vont dans les maisons". Les observations montrent aussi une différence entre les restitutions du jeune toutvenant et celles du jeune dysphasique. Ce dernier rappelle les informations du texte de façon cohérente et presque complète alors que le sujet tout-venant ne restitue que les informations de la première partie, et ce, de la façon la plus simple, soit par l'énumération sans connecteurs autres que ceux de l'énumération. Par contre, le sujet tout-venant maîtrise les procédés cohésifs mieux que le sujet dysphasique. Quant à ce dernier, il semble mieux réussir à l'écrit qu'à l'oral. La compréhension des informations de façon globale et, peut-être, le type de texte influencent les résultats dans le rappel des informations. Le sujet dysphasique peut restituer les idées, et ce, de façon structurée s'il saisit bien l'idée globale du texte qu'il lui a été lu, mais la microstructure est moins maîtrisée, sauf l'utilisation des connecteurs qui a probablement un lien plus étroit - que les autres procédés cohésifs - avec la cohérence et la compréhension des idées. Donc, à partir de l'analyse des restitutions orale et écrite, il semble que le trouble de langage aurait des répercussions au niveau des procédés de la cohésion, sauf dans le cas des connecteurs. L'utilisation de ceux-ci et les procédés de cohérence sont maîtrisés par le jeune dysphasique qui a compris le contenu du texte qui lui a été lu.
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L’adaptation de romans à la scène au XIXe siècle dans la dramaturgie franco-portugaise passe par l’étude des relations et des contaminations intergénériques et interculturelles qui s’établissent entre les genres romanesque et dramatique dans les deux cultures. Pour ce faire, nous nous sommes consacrés dans une première partie aux questions théoriques qu’un tel exercice soulève. Effectivement, nous ne pourrions pas prétendre étudier et cerner un tel phénomène littéraire et artistique sans un abordage pluridimensionnel qui nous mène vers son approche à la lumière des études de Traduction et de Réception, d’un côté et, de l’autre, des études sociologiques. Questionner les fondements théoriques de l’adaptation théâtrale, sa production et sa circulation dans les deux pays supposait, pour nous, dès le départ, délimiter non seulement l’horizon d’attente d’une telle pratique artistique mais aussi sa place et son impact dans le champ littéraire et le polysystème culturel de l’époque. En contrepoint, nous nous sommes ensuite intéressés à la question de l’adaptation théâtrale et des contact zones, cette fois en passant par la problématique de la transculturation qu’engendre le contact de deux littératures différentes, s’affrontant dans le champ culturel et littéraire d’arrivée. Dans une deuxième partie, nous nous sommes concentrés sur la contextualisation historico-générique de l’adaptation théâtrale. Le recours à la transposition scénique de romans révèle un désir de gloire au niveau financier et artistique. La pratique est courante, voire généralisée dans le champ littéraire français du XIXe siècle. Parmi les adeptes de l’exercice de transposition, Dumas père est certainement l’auteur le plus prolifique. En outre, la transmodalisation générique s’insère dans un mouvement de création collective, puisque la collaboration entre auteurs dramatiques est très répandue. Par la suite, nous nous sommes intéressés à la genèse des textes à travers la transmodalisation du roman au théâtre : du roman-feuilleton au roman naturaliste. Nous avons constaté que le genre romanesque comme le genre dramatique sont empreints de contaminations intergénériques qui passent par la théâtralisation du roman puis par la romanisation du théâtre. Ainsi, l’adaptation apparaît comme la concrétisation de la fusion des genres romanesque et dramatique qui donnent lieu à un genre hybride. L’adaptation est alors le résultat d’une série de procédés et de techniques : la transmodalisation du roman s’adapte aux nécessités génériques du théâtre. De la sorte, nous avons distingué cinq types d’adaptations : l’adaptation fidèle, l’adaptation partielle, l’adaptation libre, l’adaptation pastichée et l’adaptation de l’adaptation. Dans une troisième partie, nous avons abordé le phénomène de l’adaptation dans le contexte littéraire portugais au XIXe siècle. À travers la présence accrue du théâtre français sur les scènes lisboètes, nous avons observé les rouages de la transposition d’un modèle étranger qui peut passer par différents processus, comme la traduction ou l’appropriation par l’adaptation théâtrale. Cela nous a amené à présenter cinq modèles d’adaptations théâtrales issues d’hypotextes français : l’adaptation française, la traduction fidèle de l’adaptation française, la traduction libre de l’adaptation française, l’adaptation à la couleur locale de l’adaptation française et l’adaptation portugaise d’un roman français. Nous avons également présenté quelques exemples de cas concrets, notamment Le Comte de Monte-Cristo adapté au répertoire lisboète. L’étude de ce phénomène culturel nous a permis de mieux cerner son impact sur le champ théâtral lisboète du XIXe siècle, dans la mesure où il contribue à la transculturation de la dramaturgie portugaise de l’époque.
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Don’t tell me the moon is shining; show me the glint of light on broken glass Anton Chekhov Representations of Africa in cinema are almost as old as cinema itself and date back to Hollywood’s silent era. Most early examples feature the continent as a mere exotic backdrop and include The Sheik (Melford 1921), soon followed, in 1926, by George Fitzmaurice’s Son of the Sheik starring Rudolph Valentino. The next decade brought Van Dyke’s Tarzan movies, Robert Stevenson’s King Solomon’s Mines (1937), and, on the European side, Duvivier’s Pépé le Moko (1936). For representations of Francophone Africa by Africans themselves, the viewing public more or less had to wait, however, until decolonisation in the 1960s (with, for example, Sembene Ousmane’s Borom Sarret and La Noire de…, both released in 1966 and, in 1968, Mandabi). Since then Francophone African cinema has come a long way and has diversified into various strands. Between Borom Sarret and Mahamat-Saleh Haroun’s 2006 Daratt, Saison sèche - or the same director’s Un homme qui crie, almost half a century has elapsed. Over this period, films inevitably have addressed a spectrum of visual, ideological and political tropes. They range from unadorned depictions of the newly independent states and their societies to highly aestheticised productions, not to mention surreal and poetic visions as displayed for instance in Djibril Diop Mambéty’s Touki Bouki (1973). Most of the early films send an overt socio-political message which is a clear and explicit denunciation of a corrupt state of affairs (Souleymane Cissé’s Baara, 1977). They aim to trigger strong emotional and political responses from the viewer, in unambiguous support for the film-maker’s stand. Sembene himself declared: “I consider cinema a means of political action” (Murphy 2000: 221). Similarly, the Mauritanian director Med Hondo wishes to “take up this technical medium and to make it a mouthpiece on behalf of [his] fellow Africans and Arabs” (Jeffries 2002: 11). All this echoes the claims of the Fédération Panafricaine des Cinéastes (FEPACI, founded in 1969), an organisation “dedicated to the liberation of Africa”. In sharp contrast to the incipient momentum given Francophonie by Bourguiba, the Nigerien Hamani Diori and the Senegalese Senghor, who invoked a worldwide communauté organique francophone, FEPACI called for “the creation of an aesthetics of disalienation… [using] didactic... forms to denounce the alienation of countries that were politically independent but culturally and economically dependent on the West” (Diawara 1996: 40). Sembene’s Xala (1974) became the blueprint for this, to this day the best-known vein of Francophone African cinema. Thus considered, this pedigree seems a million miles from mainstream global cinema with its overriding mission to entertain. A question therefore arises: to what extent can a cinema that sprang from such beginnings be seen to interface in any meaningful way with a global film industry that, overwhelmingly and for a century, has indeed entertained the world – with Hollywood at its centre?
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This study presents the validation of a French version of the Career Adapt-Abilities Scale in four Francophone countries. The aim was to re-analyze the item selection and then compare this newly developed French-language form with the international form 2.0. Exploratory factor analysis was used as a tool for item selection, and confirmatory factor analysis (CFA) verified the structure of the CAAS French-language form. Measurement equivalence across the four countries was tested using multi-group CFA. Adults and adolescents (N=1,707) participated from Switzerland, Belgium, Luxembourg, and France. Items chosen for the final version of the CAAS French-language form are different to those in the CAAS international form 2.0 and provide an improvement in terms of reliability. The factor structure is replicable across country, age, and gender. Strong evidence for metric invariance and partial evidence for scalar invariance of the CAAS French-language form across countries is given. The CAAS French-language and CAAS international form 2.0 can be used in a combined form of 31 items. The CAAS French-language form will certainly be interesting for practitioners using interventions based on the life design paradigm or aiming at increasing career adapt-ability.
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1856/04/20 (N9).
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1856/03/01 (N4).
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1856/03/20 (N6).
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1856/02/10 (N2).