847 resultados para Protéine du syndrome Wiskott-Aldrich
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Introduction : Le syndrome de Brugada, décrit en 1992 par Pedro et Josep Brugada, est un syndrome cardiaque caractérisé par un sus-décalage particulier du segment ST associé à un bloc de branche droit atypique au niveau des dérivations ECG V1 à V3. Les altérations ECG du syndrome de Brugada sont classifiées en 3 types dont seul le type 1 est diagnostique. Les mécanismes physiopathologiques exacts de ce syndrome sont pour le moment encore controversés. Plusieurs hypothèses sont proposées dans la littérature dont deux principales retiennent l'attention : 1) le modèle du trouble de repolarisation stipule des potentiels d'action réduits en durée et en amplitude liés à un changement de répartition de canaux potassiques 2) le modèle du trouble de dépolarisation spécifie un retard de conduction se traduisant par une dépolarisation retardée. Dans le STEMI, un sus-décalage ST ressemblant à celui du syndrome de Brugada est expliqué par deux théories : 1) le courant de lésion diastolique suggère une élévation du potentiel diastolique transformé artificiellement en sus-décalage ST par les filtres utilisés dans tous les appareils ECG.¦Objectif : Recréer les manifestations ECG du syndrome de Brugada en appliquant les modifications du potentiel d'action des cardiomyocytes rapportées dans la littérature.¦Méthode : Pour ce travail, nous avons utilisé "ECGsim", un simulateur informatique réaliste d'ECG disponible gratuitement sur www.ecgsim.org. Ce programme est basé sur une reconstruction de l'ECG de surface à l'aide de 1500 noeuds représentant chacun les potentiels d'action des ventricules droit et gauche, épicardiques et endocardiques. L'ECG simulé peut être donc vu comme l'intégration de l'ensemble de ces potentiels d'action en tenant compte des propriétés de conductivité des tissus s'interposant entre les électrodes de surface et le coeur. Dans ce programme, nous avons définit trois zones, de taille différente, comprenant la chambre de chasse du ventricule droit. Pour chaque zone, nous avons reproduit les modifications des potentiels d'action citées dans les modèles du trouble de repolarisation et de dépolarisation et des théories de courant de lésion systolique et diastolique. Nous avons utilisé, en plus des douze dérivations habituelles, une électrode positionnée en V2IC3 (i.e. 3ème espace intercostal) sur le thorax virtuel du programme ECGsim.¦Résultats : Pour des raisons techniques, le modèle du trouble de repolarisation n'a pas pu être entièrement réalisée dans ce travail. Le modèle du trouble de dépolarisation ne reproduit pas d'altération de type Brugada mais un bloc de branche droit plus ou moins complet. Le courant de lésion diastolique permet d'obtenir un sus-décalage ST en augmentant le potentiel diastolique épicardique des cardiomyocytes de la chambre de chasse du ventricule droit. Une inversion de l'onde T apparaît lorsque la durée du potentiel d'action est prolongée. L'amplitude du sus-décalage ST dépend de la valeur du potentiel diastolique, de la taille de la lésion et de sa localisation épicardique ou transmurale. Le courant de lésion systolique n'entraîne pas de sus-décalage ST mais accentue l'amplitude de l'onde T.¦Discussion et conclusion : Dans ce travail, l'élévation du potentiel diastolique avec un prolongement de la durée du potentiel d'action est la combinaison qui reproduit le mieux les altérations ECG du Brugada. Une persistance de cellules de type nodal au niveau de la chambre de chasse du ventricule droit pourrait être une explication à ces modifications particulières du potentiel d'action. Le risque d'arythmie dans la Brugada pourrait également être expliqué par une automaticité anormale des cellules de type nodal. Ainsi, des altérations des mécanismes cellulaires impliqués dans le maintien du potentiel diastolique pourraient être présentes dans le syndrome de Brugada, ce qui, à notre connaissance, n'a jamais été rapporté dans la littérature.
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Post-thrombotic syndrome (PTS) is the most frequent chronic complication of deep vein thrombosis with an estimated prevalence of 30-50%. PTS is a significant cause of disability, especially when complicated by venous ulcers. Therefore, it has important socio-economic consequences for both the patient and the health care system. Aim of this review is to resume state of the art literature on the management of PTS.
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Sleep apnea syndrome (SAS) consists of nocturnal snoring interrupted by obstructive apnea and of diurnal symptoms like hypersomnolence as a consequence of sleep fragmentation. Cardiovascular morbidity and mortality associated with this syndrome justify early detection and appropriate treatment. Polysomnography is still a frequently used method for early detection; however, several disadvantages like duration, discomfort and expense led to a search for alternatives. Since the beginning of the eighties, oximetry allows recording of nocturnal oxygen saturation of hemoglobin even at home. Nocturnal oximetry reveals O2-desaturation associated with apnea and thus permits often to diagnose or exclude SAS. Diagnosis of SAS is made when at least 20 desaturations per hour with an amplitude of at least 4% are recorded. On the other hand, normal nocturnal oximetry nearly excludes SAS. In those cases where nocturnal oximetry is not diagnostic, polysomnography remains the method of choice. Departing from published work, a model for SAS detection, based mainly on nocturnal oximetry, is proposed.
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Post-thrombotic syndrome (PTS) is the most frequent chronic complication of deep vein thrombosis (DVT) with an estimated prevalence of 30-50%. PTS is a significant cause of disability, especially when complicated by venous ulcers. Therefore, PTS has important socio-economic consequences for both the patient and the health care system. Actually, the efficacy of PTS treatment is very limited; therefore, best treatment remains prevention. Compression therapy, particularly by graduated compression stockings (GCS) has a pivotal role in PTS prophylaxis. Aim of this article is to resume state of the art literature on this subject. Recommendations on PTS prevention have even been reported.
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Collection : Collection C. Chauveau
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Metabolic syndrome represents a grouping of risk factors closely linked to cardiovascular diseases and diabetes. At first, nuclear medicine has no direct application in cardiology at the level of primary prevention, but positron emission tomography is a non invasive imaging technique that can assess myocardial perfusion as well as the endothelium-dependent coronary vasomotion--a surrogate marker of cardiovascular event rate--thus finding an application in studying coronary physiopathology. As the prevalence of the metabolic syndrome is still unknown in Switzerland, we will estimate it from data available in the frame of a health promotion program. Based on the deleterious effect on the endothelium already observed with two components, we will estimate the number of persons at risk in Switzerland.
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The risk of malignant B cell lymphoma is increased in Sjögren's syndrome (SS). Orbital localization seems infrequent. We report 4 cases of malignant lymphoma (ML) occurring in 4 women aged 47 to 77 years, with primary SS in 3 cases, located to the conjunctiva in 2 cases, the lacrymal gland in 1 case and the eyelid in 1 case. The interval between the diagnosis of SS and orbital ML varied from 6 months to 15 years. All 4 lymphomas were of the B cell type, low histopathologic grade, with monoclonal gammopathy in 1 case. Extraocular lymphoma was initially present in 1 case. ML remained localized in 2 cases with a follow-up of 4 and 6 years. Two patients treated by excisional biopsy alone are in complete remission 3 and 6 years later. The 2 other patients treated with orbital radiotherapy and chemotherapy died rapidly (transformation into a high grade malignancy in 1 case). We conclude that clinical, immunopathologic features, as well as prognosis and treatment of ocular adnexa ML in SS are similar to those of primary ML without SS.
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Le syndrome des jambes sans repos (SJSR) est une pathologie fréquente dont la prévalence dans la population générale est de 5-15%. Le SJSR se caractérise par un besoin impérieux de bouger les membres inférieurs qui apparaît le plus souvent au repos, le soir et la nuit. Les symptômes sont typiquement atténués par la mobilisation des jambes. Plusieurs études ont montré que le SJSR a d'importantes répercussions sur le quotidien des patients atteints avec une diminution de leur qualité de vie, des troubles du sommeil et une altération des fonctions cognitives. Un lien entre la carence martiale et le SJSR est supposé depuis longtemps. Il a été montré que les symptômes sont aggravés en cas de déficit en fer sans qu'une corrélation directe ait pu être établie, le taux de ferritine étant souvent normal chez les patients avec un SJRS. Des études récentes ont permis de montrer qu'il existe une carence en fer au niveau du système nerveux central des patients avec un SJSR notamment au niveau du liquide céphalo-rachidien et de la substance noire. Il existe une probable dysfonction du système dopaminergique qui explique la symptomatologie des patients et la réponse souvent favorable aux agonistes dopaminergiques. Par ailleurs, des études ont récemment montré qu'il existe des polymorphismes de plusieurs gènes chez les patients avec un SJSR faisant supposer une probable prédisposition génétique. Les femmes donnant leur sang, population préalablement en bonne santé, sont plus à risque de présenter une carence en fer qui pourrait être associée à une augmentation du risque de développer un SJSR. Les études à ce sujet ont montré des résultats contradictoires. Une étude suédoise parue en 2004 montrait une prévalence du SJSR chez les donneuses de sang de presque 25% alors qu'une étude américaine de 2010 décrivait une prévalence de 9% comparable à la population générale. Il est donc d'intérêt de savoir si l'on fait prendre un risque aux donneuses de sang de développer une affection invalidante telle que le SJSR. Le but de ce travail de thèse en médecine était donc de déterminer la prévalence du SJSR chez les donneuses de sang. Notre étude s'est déroulée de 2008 à 2010 et notre collectif comprenait 291 donneuses de sang de 18 à 49 ans. Nos résultats ont montré une prévalence du SJSR de 6.9% chez les donneuses de sang. La prévalence de l'hyperménorrhée était augmentée chez les donneuses avec un SJSR et elles étaient également significativement plus fatiguées. Nous n'avons pas montré d'association entre le SJSR et la capacité aérobique, la fréquence des dons et la qualité de vie. Comme montré dans plusieurs études, nous avons confirmé l'absence de lien entre le SJSR et le taux d'hémoglobine et la ferritine.