1000 resultados para Hélène (mythologie grecque)


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Le mythe du retour dans la poésie néo-hellénique du XXe siècle La poésie néo-hellénique du XXe siècle est imprégnée d’un recyclage des formes et des figures d’expression de la mythologie classique grecque. Ce recyclage, tel que pratiqué par des poètes comme Cavafy, Séféris et Elytis, se manifeste et s’articule dans le phénomène du mythe du retour, phénomène qui évolue sous quatre aspects distincts : le mythe (l’histoire) du retour, le retour au mythe, le retour du mythe et le mythe (l’illusion) du retour. La première manifestation de ce mythe du retour s’initie dans un renvoi à l’histoire homérique de l’archétype odysséen. En deuxième lieu s’élabore le retour au mythe, c’est-à-dire le recyclage du mythe dans un cadre idéologique et poétique. Ensuite se façonne un retour du mythe, par lequel la mythologie initiale du retour revient comme un concept où se métaphorise une forme d’expression première. Enfin se conscientise le mythe du retour, où le mythe n’est plus histoire, mais devient illusion.

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Avec l’émergence des nouveaux médias, une nouvelle façon de raconter les histoires s’impose. Les structures connues de l’esthétisme classique semblent désuètes par rapport aux dispositions des nouvelles plateformes de diffusion. Mieux encore, ces plateformes propulsent le récit, lui permettent de sortir de la rigidité de la ligne narrative : elles intègrent la technique au logos. L’intermédialité devient omniprésente; la diversité des types médiatiques employés dans une œuvre sont rendus visibles et sont articulés par la mise en récit. Méchoulan dira que dans l’« être-entre », dans l’espace reliant chacune des unités sémantiques, que l’événement de la pensée advient; pour Rodowick c’est le « figural ». Une figure particulière s’impose : le labyrinthe. Multipliant les possibilités narratives spécifiques aux nouveaux médias, le labyrinthe fait converger les composantes intermédiales. Bleeding Through : Layers of Los Angeles 1920-1986, une œuvre dirigée par Norman Klein, pose le labyrinthe comme élément structurel en y tissant un réseau où s’inscrit une pratique intermédiale. On y adresse le temps comme une opération fragmentaire, qui se sectionne, se réorganise en rompant avec la linéarité classique. Il nous faudra alors voir comment le labyrinthe réfléchit dans l’étude du temps certains éléments de la mythologie grecque. Les réflexions de Gervais sur le labyrinthe permettront d’étayer pareille hypothèse. Nous analyserons Bleeding Through à la lumière de ces théories pour ainsi dégager l’essence de cette figure qui a infiltrée la narration contemporaine. En somme, le labyrinthe se présente dans l’écologie médiatique actuelle comme une figure inhérente à la mise en récit.

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Consacré à la tétralogie Le Sang des promesses — composée des pièces Littoral, Incendies, Forêts et Ciels — de Wajdi Mouawad, le présent mémoire s’appuie sur un retour remarqué de la catharsis dans les discours sur le théâtre contemporain pour questionner la capacité du théâtre à développer une pensée du vivre-ensemble. Il est divisé en trois chapitres : le premier porte sur la place du genre de la tragédie et du concept du tragique dans la tétralogie ainsi que la réappropriation par Mouawad de certaines figures de la mythologie grecque ; le second s’intéresse au devenir contemporain de la catharsis, à son articulation autour des émotions de peur et compassion et à l’importance de la parole-action au sein de l’œuvre. Enfin, le troisième chapitre cherche à définir les rapports entre le cathartique et le concept de « solidarité des ébranlés » théorisé par Jan Patočka avant d’analyser la réception critique des pièces pour y trouver des exemples concrets de l’effet cathartique propre au théâtre de Mouawad.

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L’amour, la mort et la souffrance sont parmi les expériences les plus incompréhensibles que l’homme doit affronter dans sa vie. Elles définissent sa nature et font partie intégrante de son univers symbolique. Le saut de Leucade aurait été pratiqué pendant plus de mille ans. À la fois présent dans les récits mythiques, religieux et historiques, le rituel est attesté par les premiers historiens de l’Antiquité qui décrivent ce phénomène à partir des données de l’historiographie antique. La forme traditionnelle du saut s’inscrit dans l’univers mythologique des Grecs et le plongeon est un acte de délivrance de la passion amoureuse. La nature du rituel change selon les contextes littéraires, passant d’un rite érotique à un rituel apotropaïque pour se voir perpétuer de manière désacralisée dans les récits plus tardifs. L’analyse des différentes fonctions du saut semble démontrer le profil d’une expérience limite, où la mort serait vécue de manière métaphorique et pose le problème de la nature ordalique du rituel qui serait à la base de son efficacité pragmatique. Cette étude projette d’analyser les formes de la pensée grecque dans son expression anthropologique à travers la dialectique du mythe et du rite et vise à comprendre l’interprétation de la souffrance amoureuse dans le cadre du rituel de précipitation. Le saut de Leucade serait dès lors un discours spécifique qui témoignerait d’une certaine conception de la nature humaine, de la mort et de la souffrance amoureuse dans l’imaginaire de la Grèce ancienne.

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At head of title: Sitzungsberichte der Heidelberger akademie der wissenschaften. Stiftung Heinrich Lanz, Philosophisch-historische klasse, jahrgang 1910, 6. abth.

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En lisant cet extrait de journal qui ouvre le livre « Le Sacrifice humain en Grèce ancienne » de Pierre Bonnechère, on peut se rendre compte que l’homme a toujours éprouvé, face au sacrifice humain, une sorte de mélange entre horreur, mystère et attraction, une « fascination étrange » 1 qui a amené les intellectuels, les écrivains et les artistes du monde entier à chercher à comprendre comment et pourquoi, hier comme aujourd’hui, le sacrifice humain continue à être une composante des pratiques rituelles des différents cultes, religieux ou pas, puisqu’il existe toujours des réminiscences de ces pratiques.

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[Extrait] Notre point de départ est la constatation dans les différents médias, genres et arts de la culture populaire et médiatique de la grande quantité de personnages féminins qui défendent par la force la liberté de choisir leur destin: Wonder Woman, Lara Croft, Beatrix Kiddo (Kill Bill), Salt, Katniss Everdeen (The Hunger Games), Tris (Divergent), Lisbeth Salander (The Millenium Trilogy), Elektra, Yoko Tsuno, Marie des Dragons, Artémis Delambre (Les Pirates de Barataria), Isabellae, entre beaucoup d’autres (1). Toutes ces femmes combattent. La conjugaison des valeurs de la liberté et de la force – la force comme condition de la liberté – structure un certain profil féminin qui se réapproprie deux qualités, l’une physique, l’autre politique, qui constituent dans la tradition socioculturelle patriarcale une prérogative typiquement masculine. (...)

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Nous proposons d'examiner pourquoi et comment des « penseurs » grecs du Haut Empire assez proches dans le temps (de la seconde moitié du Ier siècle au IIe siècle après J.-C.) réécrivent des modèles héroïques. Épictète, Dion de Pruse et Maxime de Tyr peuvent être comparés parce qu'ils sont des pédagogues et parce qu'il existe entre eux des affinités intellectuelles qui justifient leur rapprochement : Épictète et Dion, qui étaient contemporains, auraient été élèves du stoïcien romain Musonius Rufus ; Maxime semble avoir été influencé par la pensée de Dion. Les quatre héros les plus utilisés par eux sont Ulysse, Agamemnon, Achille et Héraclès. Nous analysons d'une part la réception de ces personnages mythologiques par des intellectuels du Haut Empire et d'autre part la pédagogie de ces derniers.