932 resultados para Gender. Income gap. Composition effect. Wage structure effect


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Cette étude de cas, composée de trois articles, examine les diverses sources d’explication de l’écart salarial selon le genre chez les professeurs d’une grande université de recherche canadienne. Le premier article analyse les écarts selon le genre sur les primes “de marché” à partir de données d’un sondage réalisé auprès des professeurs en 2002. Une analyse des correspondances donne une solution à deux facteurs dans laquelle le second facteur oppose clairement les professeurs qui ont reçu une prime à ceux qui n’en n’ont pas reçue. Le genre est fortement associé à ce facteur, la catégorie “femme” se retrouvant du côté de l’axe associé à l’absence de primes de marché. Les résultats de la régression logistique confirment que le secteur d’activité, la fréquence des contrats de recherche, la valorisation du salaire ainsi que le rang combiné à l’ancienneté sont reliés à la présence de primes de marché, tel que proposé par les hypothèses. Toutefois, même après avoir contrôlé pour ces relations, les femmes sont toujours près de trois fois moins susceptibles de s’être vu attribuer des primes de marché que leurs homologues masculins. Dans l’ensemble, les résultats suggèrent que dans un contexte où les salaires sont déterminés par convention collective, la réindividualisation du processus de détermination des salaires — en particulier le versement de primes de marché aux professeurs d’université — peut favoriser la réapparition d’écarts de salaire selon le genre. Le second article est réalisé à partir de données administratives portant sur les années 1997 à 2006. Les contributions respectives de quatre composantes de la rémunération à l’écart salarial selon le genre y sont analysées, soit le salaire de base, l’accès au rang de professeur titulaire, l’accès aux primes de marché et chaires de recherche du Canada, de même que les montants reçus. Les composantes varient quant à leur degré de formalisation. Ceci permet de tester l’hypothèse selon laquelle l’ampleur de l’écart salarial selon le genre varie en fonction du degré de formalisation des composantes salariales. Nous déterminons également dans quelle mesure l’écart selon le genre sur les diverses composantes de la rémunération varie en fonction de la représentation relative des femmes professeurs au sein des unités. Les résultats démontrent l’existence de variations dans l’ampleur des différences selon le genre en fonction du degré de formalisation des pratiques de rémunération. Qui plus est, après contrôles, la rémunération est plus faible dans les unités où les femmes sont fortement représentées. Le dernier article examine les mécanismes pouvant mener à un écart selon le genre en ce qui a trait à l’accès aux primes de marché chez les professeurs de l’institution. Les processus d’attribution de ces suppléments salariaux sont examinés à partir d’entretiens réalisés avec 17 administrateurs à tous les niveaux hiérarchiques de l’institution et dans une diversité d’unités académiques. Les résultats suggèrent que les différences selon le genre pourraient être liées à des caractéristiques spécifiques du processus d’attribution et à une distribution inégale des primes aux unités à forte représentation féminine. De façon générale, les résultats démontrent que l’écart de rémunération selon le genre chez les professeurs de cette université n’est pas totalement expliqué par des différences dans les caractéristiques individuelles des hommes et femmes. L’analyse révèle que l’écart réside dans des différences selon le genre en ce qui a trait à l’accès aux primes de marché et aux chaires de recherches du Canada et, dans une moindre mesure, au rang de professeur titulaire. Aucune différence n’est observée sur le salaire de base et le montant des primes salariales reçues, que celles-ci soient dites de “marché” ou associées à une chaire de recherche du Canada. Qui plus est, on constate que la rémunération est plus faible dans les unités où les femmes sont le mieux représentées. L’accès différencié selon le genre aux primes de marché qui est observé pourrait être lié à certains processus organisationnels qui limitent les probabilités d’octrois à des femmes. Les femmes pourraient être particulièrement désavantagées dans ce système d’octroi, pour plusieurs raisons. L’existence de différences selon le genre en ce qui a trait aux dispositions ou habiletés des individus à négocier leur salaire est évoquée et supposée par certains administrateurs. Un accès limité aux informations concernant la politique de primes pourrait réduire la probabilité que des femmes tentent d’obtenir ces suppléments salariaux. Les directeurs d’unités, qui sont en majorité des hommes, pourraient être biaisées en faveur des professeurs masculins dans leurs évaluations s’ils tendent à favoriser ceux qui leurs ressemblent. Il est également possible que les directeurs d’unités où les femmes sont les mieux représentées n’aient pas reçu d’information sur les primes de marché ou que des traditions disciplinaires les aient rendu réticents à demander des primes.

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The paper examines the wage structure in the Chinese state enterprise sector between 1981 and 1987. This period is of particular interest given the introduction of major labour market reforms in China during the early 1980s. In essence the reforms represented a movement away from administratively determined prices towards a market–oriented system combined with a relatively flexible system of labour allocation. The Juhn, Murphy and Pierce (1991) decomposition is employed to shed light on the role of changing labour market institutions over the period.

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This paper argues that changes in the returns to occupational tasks have contributed to changes in the wage distribution over the last three decades. Using Current Population Survey (CPS) data, we first show that the 1990s polarization of wages is explained by changes in wage setting between and within occupations, which are well captured by tasks measures linked to technological change and offshorability. Using a decomposition based on Firpo, Fortin, and Lemieux (2009), we find that technological change and deunionization played a central role in the 1980s and 1990s, while offshorability became an important factor from the 1990s onwards.

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The relation between the composition and electronic structure of the perfectly inverse spinel compound Zn7-xMxSb2O12 (M = Ni and Co) has been studied by powder X-ray diffraction and X-ray photoelectron spectroscopy. Changes in the site occupancy are associated with shifts in the core levels as observed in the core level spectral analyses. The configuration of the density of states in the valence band due to the Co and Ni states can be observed in the valence band spectra. (C) 2004 Elsevier B.V. All rights reserved.

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Locality studies have also been made.

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The gender wage gap is well studied in developed countries; however, recently it has generated much interest in developing countries. This thesis addresses three issues regarding the gender wage gap in Bangladesh. Firstly, it explores the wage determinants for formal public and private sector employees in Bangladesh and examines the gender pay gap. This is the first time different decomposition methods have been used to compare the sources of the gender wage gap as well as any potential discrimination effect in the formal sector of the Bangladeshi labour market. These decomposition methods are: the original Oaxaca (1973) and Blinder (1973) decomposition methods, the Neumark (1988), Cotton (1988), and Reimers (1983) methods, and the extended Oaxaca method including both the employment selection and the double selection correction in the wage equation. In addition to mentioned methods, to quantify the gender wage gap in monetary terms, a recently developed ‘simulated change’ approach by Olsen and Walby (2004) is also applied for the first time to the Bangladeshi data. By using the Labour Force Survey 2005-06, BBS (LFS 2005-06) data results show formal sector female employees earn about 32.1 per cent less than their male counterparts. Without considering the selection correction, a large range of human capital, demographic and labour market related variables are explained less than half of the total gender wage gap (21 to 46 per cent of the total wage gap) and the major part of the wage gap is unexplained (54 to 79 per cent of the total wage gap). This could partly be attributed to discrimination. Using the double selection correction method, the decomposition results changed where a small part of the wage gap was explained by the measured characteristics (only nine per cent of the total wage gap) and a major part is attributed to the discrimination and selection effect. The selection effect also reveals that exclusion of the double selection correction might lead to an overestimation of the gender wage gap in the formal sector of Bangladesh. In addition, results based on the Olsen and Walby (2004) simulation method show that, if the other characteristics of male and female employees were similar, ‘being female’ is sufficient, to generate significantly lower wages than males in the formal sector. If females in the workplace are treated as males, without considering any other endowment increases, females could increase their earnings by 4095.3 Taka1 per year. Results also indicate that not only endowment differences in human capital and work experience related variables were important, but discrimination appears to play a significant role in the total wage gap throughout the formal sector of the Bangladeshi labour market. Secondly, the study investigates whether public sector employees enjoyed a wage premium or not, compared to the private sector and whether the gender wage gap is greater in the public sector. In addition, the research considered whether there was an impact from the inclusion of the different selection correction terms in the wage equation. In Bangladesh, public sector employees have, on average, a 60 per cent wage premium over the private sector. Using both the original Oaxaca and the extended Oaxaca methods, where selection effect is partly captured by both explained and unexplained components, and using the public sector wage structure as the basis of the non-discriminatory wage structure, these methods revealed a considerably larger portion of explained (72 - 93 per cent of the total wage gap) and a smaller portion of unexplained part of the wage gap. However, if the selection correction is considered as another component of the decomposition outcome then the major portion of the total public and private sectors wage gap is justified (explained) by the effect of the selection correction and unexplained factors. Furthermore, a large part of the wage premium exists in favour of public sector female employees compared to males and the gender wage gap is lower in the public sector than the private sector. Finally, this study compares the gender wage gap of five different occupations. The gender wage gap is associated with labour market rigidities where one of the important factors is occupational segregation where females are disproportionately distributed in occupations resulting in lower earnings. The largest gender wage gap was found in agriculture, forestry, fisheries, production and transport labour jobs (56.4 per cent) and the lowest in the professional, technical administrative and managerial jobs (22.1 per cent). Substantial differences are found in the size of the endowment gap across occupations and larger variations occurred in the adjusted wage gap which varied from 21.4 per cent in sales and service occupations, to 100 per cent in professional and technical jobs (the highest). This too can be partly explained by discrimination. A reduction in the gender wage gap is expected not only to increase national income, but also to reduce poverty and lead to better outcomes for future generations. National policy should aim to reduce the gender wage gap and achieve gender wage equality in the formal sector; for example through a targeted program to remove the gender differences in education and to reduce the skill difference, with a better child care policy to encourage labour force retention and increased labour market experience for female employees, with anti-discriminatory policies and the enforcement of existing antidiscrimination policies, and a more equal distribution of males and females across occupations.

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Revised: 2006-11.-- Published as an article in: Journal of Population Economics, 2007, vol. 21 issue 3, pp. 751-776.