998 resultados para Engagement politique
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Cette communication propose une approche du thème de l'engagement chez Camus à partir de la correspondance que l'écrivain a échangée avec le dramaturge Michel Vinaver dans les années de l'après-guerre. Ces lettres révèlent une relation à la fois amicale et ouverte, entre un écrivain déjà célèbre et un jeune homme qui sait seulement qu'il veut, lui aussi, devenir écrivain. Elles montrent aussi les divergences entre les deux écrivains sur le thème de l'engagement qui, à la fois littéraires et politiques, se situent notamment sur le territoire de l'écriture théâtrale face à la fonction politique et sociale de cet art.
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Révolutionnaire à 20 ans, conservateur à 60 ans : quelle part de vérité détient cet adage ? Le vieillissement modifie-t-il les comportements politiques ? Que pèsent la génération ou la classe d'âge auxquelles on appartient ? Cet ouvrage veut éclairer les liens entre âge, génération, cycle de vie et politique. Il décortique, au travers de la philosophie, de l'histoire, de la science politique, de la sociologie ou encore de la psychologie, les multiples paramètres historiques, culturels et sociaux qui sous-tendent les effets de l'âge. La politisation des individus au fil des ans est analysée sous ses différents aspects : construction des choix idéologiques et politiques, rapport au vote et à l'abstention, engagement partisan, participation à des mobilisations collectives... Il apparaît que les incidences politiques de l'âge biologique sont ténues. L'âge social et biographique ou encore l'appartenance générationnelle sont au contraire décisifs. Une réflexion sur les usages sociaux et les recompositions de l'âge dans les démocraties contemporaines, avec un regard sur d'autres pays d'Europe et sur le monde arabe. (Résumé éditeur)
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Quelles sont les conséquences des mutations sociales et politiques de la société sur le rapport actuel des jeunes à la politique ? Partagent-ils encore avec leurs parents une même culture politique, et a fortiori avec leurs grands-parents ? Comment les jeunes se repèrent-ils entre la gauche, la droite, au sein de l'offre politique des partis ? Quels sont leurs orientations idéologiques, leurs choix, leurs votes ? Quelles sont les formes de leur implication, de leur participation et de leur engagement ?Ce livre rend compte de l'expérience politique dans le temps de la jeunesse, entre 18 et 30 ans, conduisant chacun, selon son itinéraire familial et socioprofessionnel, à la rencontre de son rôle de citoyen dans la France d'aujourd'hui. Et il renverse nombre d'idées reçues.Non, les jeunes ne sont pas dépolitisés. Plus informés, ils sont aussi plus critiques et plus exigeants à l'égard de la classe politique. Souvent pessimistes, ils expriment un désenchantement qui reflète avant tout celui de leurs parents. Réalistes, ils n'ont pas rangé leurs illusions et sont en demande de politique. Ils cherchent à restaurer les valeurs d'engagement au travers d'actions concrètes, non différées et donc efficaces. S'ils votent moins que leurs aînés, ils se mobilisent dans le cadre d'actions collectives et interviennent souvent de façon spectaculaire sur la scène publique. Enfin leur rapport à la politique, loin d'être univoque, est socialement diversifié et révèle fractures et dysfonctionnements dans la société.Au début du XXIe siècle, leur expérience politique s'avère donc plutôt dense, sans doute conflictuelle, mais aussi riche de promesses. Le lien au politique des nouvelles générations se recompose entre héritage et expérimentation, entre identification et novation, et participe au renouvellement des valeurs et des pratiques des futurs citoyens. (Résumé éditeur)
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Depuis la défaite du Oui au référendum de 1995, nous observons une perte de vitesse du mouvement souverainiste québécois. Cette dernière est d’abord perceptible d’un point de vue électoral où nous observons une baisse constante des appuis aux partis souverainistes, et ensuite relativement au fractionnement social et idéologique du mouvement souverainiste. Dans un tel contexte, nous nous attardons, dans le cadre de ce mémoire, à l’engagement des jeunes âgé-e-s de 20 à 26 ans au sein du Parti québécois (PQ). Ces personnes ont commencé à s’impliquer dans ce parti alors que le mouvement souverainiste était déjà caractérisé par une perte de vitesse et n’ont jamais connu les moments effervescents de celui-ci. Suite à seize entrevues semi-directives réalisées avec des militant-e-s du PQ, ce mémoire a pour but de comprendre les processus d’engagement de ces personnes. À l’aide d’une analyse sociologique des parcours d’engagement, nous démontrons d’abord que plusieurs types de parcours ont pu mener ces jeunes à s’engager au PQ. Ensuite, nous soulignons le fait que des éléments du passé, notamment par l’entremise des cours d’histoire et de la socialisation familiale, ont eu une plus grande importance que ceux d’actualité pour leur prise de conscience souverainiste. Nous montrons aussi que ces jeunes appartiennent à une génération politique pour laquelle les grands évènements de l’histoire du mouvement souverainiste ne peuvent plus être considérés comme étant des moments critiques des parcours d’engagement. Nous démontrons finalement que l’analyse des orientations politiques des personnes permet de mieux comprendre les différences entre les différents processus d’engagement.
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Depuis la défaite du Oui au référendum de 1995, nous observons une perte de vitesse du mouvement souverainiste québécois. Cette dernière est d’abord perceptible d’un point de vue électoral où nous observons une baisse constante des appuis aux partis souverainistes, et ensuite relativement au fractionnement social et idéologique du mouvement souverainiste. Dans un tel contexte, nous nous attardons, dans le cadre de ce mémoire, à l’engagement des jeunes âgé-e-s de 20 à 26 ans au sein du Parti québécois (PQ). Ces personnes ont commencé à s’impliquer dans ce parti alors que le mouvement souverainiste était déjà caractérisé par une perte de vitesse et n’ont jamais connu les moments effervescents de celui-ci. Suite à seize entrevues semi-directives réalisées avec des militant-e-s du PQ, ce mémoire a pour but de comprendre les processus d’engagement de ces personnes. À l’aide d’une analyse sociologique des parcours d’engagement, nous démontrons d’abord que plusieurs types de parcours ont pu mener ces jeunes à s’engager au PQ. Ensuite, nous soulignons le fait que des éléments du passé, notamment par l’entremise des cours d’histoire et de la socialisation familiale, ont eu une plus grande importance que ceux d’actualité pour leur prise de conscience souverainiste. Nous montrons aussi que ces jeunes appartiennent à une génération politique pour laquelle les grands évènements de l’histoire du mouvement souverainiste ne peuvent plus être considérés comme étant des moments critiques des parcours d’engagement. Nous démontrons finalement que l’analyse des orientations politiques des personnes permet de mieux comprendre les différences entre les différents processus d’engagement.
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What characterises late modern variety of cosmopolitanism from its classical predecessors is the inherent connection between cosmopolitanism and technology. Technology enables a vital dimension of the cosmopolitan experience – to move beyond the cosmopolitan imagination to enable active, direct engagement with other cultures. Different types of technologies contribute to cosmopolitan practice but in this paper we focus on a specific set of these enabling technologies: technologies which play a crucial role in regulating the free movement of people and populations. We briefly examine how three of the great surveillance states of the 20th century – Nazi Germany, the Soviet Union, and the German Democratic Republic – used hightech solutions in pursuing an anti-cosmopolitanism. We suggest that in the period from 2001 to the present, important elements of the cosmopolitan ethos are being closed down, and once again high-tech is intimately connected to this moment. The increasing (and proposed) use of identity cards, biometric identification systems, ITS and GIS all work to make the globalised world much harder to traverse and inhibit the full expression and experience of cosmopolitanism. The result of these trends may be that the type of cosmopolitan sentiment exhibited in western countries is an ersatz, emptied out variety with little political-ethical robustness.
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Collaboration is acknowledged as a key to continued growth in the Australian construction industry. Government, as a major industry client, has an important role to play with respect to fostering collaboration and ensuring the global competitiveness of the industry. The paper draws upon data collected for the Construction 2020 study and aims to demonstrate that government can a) help to break down the adversarial situation that currently exists between clients, project managers and subcontractors; and b) allow the supply chain to collaborate more effectively in terms of satisfying the relational and financial needs of all parties. Government can also provide a clear set of guidelines (backed up by a functional dispute resolution system) that will promote confidence with respect to forging relationships. Thus, the paper will discuss the way in which public policy can be more closely aligned with actual industry needs in order to promote greater collaboration.