21 resultados para Cruauté
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Avec The Liberalism of Fear, Judith N. Shklar s’inscrit en marge des postulats classiques du libéralisme politique. La croyance propre au libéralisme traditionnel, selon Shklar, doit faire place à une conscience historique de la cruauté. La charge institutionnelle du politique est dès lors appelée à se déplacer, et c’est cette « peur » même de l’avenir qu’il s’agit d’institutionnaliser en s’appuyant, de manière paradoxale, sur la peur de l’institution elle-même. Conscience historique d’un cycle à freiner, ce retournement du politique contre lui-même prône la cessation des modes d’exercice traditionnels du pouvoir. Si la nouvelle formulation d’un libéralisme minimal rejoint plusieurs de nos intuitions morales, l’impératif d’une politique immobiliste – sinon régressive – en appelle à beaucoup plus de prudence. Ce court essai entend examiner les conséquences d’un plaidoyer politique en faveur de la peur. Le libéralisme de Shklar est-il un appel à la passivité ? Doit-on y lire le désaveu de l’Histoire – et, le cas échéant, quelles en sont les parentés avec les penseurs de la fin de l’histoire (Fukuyama, 1989) et de la privatisation de l’existence (Rorty, 1989) ?
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Cette recherche vise à réfléchir sur la culture vers le point de vue de l'art. À partir de la pensée d'Antonin Artaud (1896-1948), qui nos invite à penser la culture tel comme une ramification de la vie. Le théâtre, la scène pour ses nombreuses créations, il se déplace dans l'espace, une fois qu'Artaud vas essayer de vivre leurs expériences scéniques a partir de son propre théâtre, le Théâtre de la Cruauté, avec des actions vecue, en nient alors la représentation. Ainsi Artaud a fait de votre existence une oeuvre d'art, il transporte à sa propre vie l'esthétique de la cruauté, tel comme il l'a compris. Cette étude présente le concept de la cruauté artaudienne, l'attachant à la culture, donnant lieu a ce qu'on appelle la Culture de la Cruauté
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Includes bibliographical references.
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Antonin Artaud (1896-1948) est un poète, acteur, dramaturge et écrivain français né à Marseille, mais dont la vie artistique se développe principalement à Paris. Artaud est l'auteur de la notion bien connue de Théâtre de cruauté, qui inspire encore aujourd'hui de nombreux groupes de théâtre dans différents coins du monde. Il a écrit sur le théâtre, la poésie, l'art, la philosophie, entre autres. De 1924-1935 est également dédié au cinéma, à la fois dans son théorique et pratique. Une étape un peu inconnu et peu exploré dans sa vie. Elle a joué dans 22 films avec certains des réalisateurs les plus importants dans le monde, et a laissé huit scénarios, dont un seul a été realizé, et huit écrits théoriques sur le cinéma. Cette thèse cherche à examiner précisément cette période insuffisamment étudié dans sa carrière, à partir de trois questions initiales: Artaud développé un sens de la cruauté au-delà du théâtre? Nous pouvons penser à la culture de la cruauté envers les films, en d‘autres termes, un cinéma de la cruauté ? Nous pouvons penser sur le sujet contemporain de cette culture? La réponse à ces trois questions est oui. L'idée de la pensée de la cruauté au cinéma est intervenue concomitamment à leurs expériences et élaborations de ce qu'il a appelé Théâtre de la cruauté. Les deux réflexions sont donnés concomitamment et de manière récursive. Plus que cela, toutes ses productions artistiques, dont la poésie et la peinture, ont été traversés par la notion de cruauté. Nous concluons que leurs élaborations sur un cinéma de la cruauté a eté interrompu au moment même que le développement technique a souligné la possibilité de sa réalisation. De plus, à l'enquête de son travail, nous pouvons voir que presque toute sa pensée a été préparé sous les images, de sorte que nous pouvons même parler d'une pensée cinématographique d‘Antonin Artaud. En conséquence, nous ne concevons pas sa théorie au septième art comme secondaire à leurs intérêts, comme le rapporte la plupart de ses commentateurs, mais absolument essentiel dans le développement de ses écrits, qui jusqu'à maintenant accumulé plus de deux mille pages. En outre, Artaud ne pense pas l'art pour l'art, mais seulement comme un dialogue fructueux et intensif avec l'homme et la culture. L‘art était l'instrument privilégié de proposer un diagnostic et une nouvelle façon de voir la société contemporaine. À travers le film il a imaginé la possibilité d'une reprise de forces éthico-esthétique-politiques perdus sous les décombres de la civilisation occidentale. L'établissement d'une nouvelle relation avec l'image, le sujet de la (post-) modernité pourrait sauver une puissance esthétique du corps et de la pensée que, réinterprété, agiraient envers eux-mêmes et le monde à réinventer.
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Antonin Artaud (1896-1948) est un poète, acteur, dramaturge et écrivain français né à Marseille, mais dont la vie artistique se développe principalement à Paris. Artaud est l'auteur de la notion bien connue de Théâtre de cruauté, qui inspire encore aujourd'hui de nombreux groupes de théâtre dans différents coins du monde. Il a écrit sur le théâtre, la poésie, l'art, la philosophie, entre autres. De 1924-1935 est également dédié au cinéma, à la fois dans son théorique et pratique. Une étape un peu inconnu et peu exploré dans sa vie. Elle a joué dans 22 films avec certains des réalisateurs les plus importants dans le monde, et a laissé huit scénarios, dont un seul a été realizé, et huit écrits théoriques sur le cinéma. Cette thèse cherche à examiner précisément cette période insuffisamment étudié dans sa carrière, à partir de trois questions initiales: Artaud développé un sens de la cruauté au-delà du théâtre? Nous pouvons penser à la culture de la cruauté envers les films, en d‘autres termes, un cinéma de la cruauté ? Nous pouvons penser sur le sujet contemporain de cette culture? La réponse à ces trois questions est oui. L'idée de la pensée de la cruauté au cinéma est intervenue concomitamment à leurs expériences et élaborations de ce qu'il a appelé Théâtre de la cruauté. Les deux réflexions sont donnés concomitamment et de manière récursive. Plus que cela, toutes ses productions artistiques, dont la poésie et la peinture, ont été traversés par la notion de cruauté. Nous concluons que leurs élaborations sur un cinéma de la cruauté a eté interrompu au moment même que le développement technique a souligné la possibilité de sa réalisation. De plus, à l'enquête de son travail, nous pouvons voir que presque toute sa pensée a été préparé sous les images, de sorte que nous pouvons même parler d'une pensée cinématographique d‘Antonin Artaud. En conséquence, nous ne concevons pas sa théorie au septième art comme secondaire à leurs intérêts, comme le rapporte la plupart de ses commentateurs, mais absolument essentiel dans le développement de ses écrits, qui jusqu'à maintenant accumulé plus de deux mille pages. En outre, Artaud ne pense pas l'art pour l'art, mais seulement comme un dialogue fructueux et intensif avec l'homme et la culture. L‘art était l'instrument privilégié de proposer un diagnostic et une nouvelle façon de voir la société contemporaine. À travers le film il a imaginé la possibilité d'une reprise de forces éthico-esthétique-politiques perdus sous les décombres de la civilisation occidentale. L'établissement d'une nouvelle relation avec l'image, le sujet de la (post-) modernité pourrait sauver une puissance esthétique du corps et de la pensée que, réinterprété, agiraient envers eux-mêmes et le monde à réinventer.
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Ce mémoire vise à examiner la représentation des tensions entre l’être et le social dans le roman Le bel immonde de Valentin-Yves Mudimbe. Prenant pour prétexte les rébellions des années 1960 au Zaïre, l’oeuvre met en scène la relation d’un couple de classes et d’allégeances politiques opposées. L’expérience de l’écart semble incessamment reproduite chez des protagonistes aux identités multiples, qui font face à une altérité insaisissable et à un monde qui leur échappe. Cette distance entre le même et l’autre paraît symptomatique de celle qui s’observe entre l’individu et le collectif : l’univers social agit comme le déclencheur de contradictions chez les personnages, prisonniers de leur classe sociale qui détermine leur rapport à l’autre. La mise en scène d’une collectivité en crise apparaît dans les nombreux dialogues où les personnages semblent en quête de réponse, de vérité. Par l’énonciation, ils fouillent dans les mots de l’autre et les conversations deviennent des interrogatoires. Notre objectif est de montrer comment les jeux langagiers, à travers la banalité du quotidien et des dialogues, traduisent la cruauté des rapports sociaux et construisent le tragique du vécu social et du climat de survie. Dans Le bel immonde, la représentation du social passe par une mise en scène du langage. Nous tenterons de démontrer comment les conflits sociaux se retrouvent au coeur du mot, dans une fiction qui s’annule à mesure qu’elle se dit. Ce faisant, le mémoire s’efforce d’examiner la manière dont le langage, en affichant son propre pouvoir d’illusion, permet d’articuler le dépassement des paradoxes, conçu comme dépassement d’une conception dichotomique appréhendée en termes d’oppositions inconciliables, au profit d’une vision qui intègre la présence de contradictions intrinsèques à l’être humain et à son monde.