937 resultados para CONGENITAL TRANSMISSION


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L’hypothyroïdie congénitale par dysgénésie thyroïdienne (HCDT) est la condition endocrinienne néonatale la plus fréquemment rencontrée, avec une incidence d’un cas sur 4000 naissances vivantes. L’HCDT comprend toutes les anomalies du développement de la thyroïde. Parmi ces anomalies, le diagnostic le plus fréquent est l’ectopie thyroïdienne (~ 50% des cas). L’HCDT est fréquemment associée à un déficit sévère en hormones thyroïdiennes (hypothyroïdisme) pouvant conduire à un retard mental sévère si non traitée. Le programme de dépistage néonatal assure un diagnostic et un traitement précoce par hormones thyroïdiennes. Cependant, même avec un traitement précoce (en moyenne à 9 jours de vie), un retard de développement est toujours observé, surtout dans les cas les plus sévères (c.-à-d., perte de 10 points de QI). Bien que des cas familiaux soient rapportés (2% des cas), l’HCTD est essentiellement considérée comme une entité sporadique. De plus, plus de 92% des jumeaux monozygotiques sont discordants pour les dysgénésies thyroïdiennes et une prédominance féminine est rapportée (spécialement dans le cas d’ectopies thyroïdiennes), ces deux observations étant clairement incompatible avec un mode de transmission héréditaire mendélien. Il est donc cohérent de constater que des mutations germinales dans les facteurs de transcription thyroïdiens connus (NKX2.1, PAX8, FOXE1, and NKX2.5) ont été identifiées dans seulement 3% des cas sporadiques testés et furent, de plus, exclues lors d’analyse d’association dans certaines familles multiplex. Collectivement, ces données suggèrent que des mécanismes non mendéliens sont à l’origine de la majorité des cas de dysgénésie thyroïdienne. Parmi ces mécanismes, nous devons considérer des modifications épigénétiques, des mutations somatiques précoces (au stade du bourgeon thyroïdien lors des premiers stades de l’embryogenèse) ou des défauts développementaux stochastiques (c.-à-d., accumulation aléatoire de mutations germinales ou somatiques). Voilà pourquoi nous proposons un modèle «2 hits » combinant des mutations (épi)génétiques germinales et somatiques; ce modèle étant compatible avec le manque de transmission familial observé dans la majorité des cas d’HCDT. Dans cette thèse, nous avons déterminé si des variations somatiques (épi)génétiques sont associées à l’HCTD via une approche génomique et une approche gène candidat. Notre approche génomique a révélé que les thyroïdes ectopiques ont un profil d’expression différent des thyroïdes eutopiques (contrôles) et que ce profil d’expression est enrichi en gènes de la voie de signalisation Wnt. La voie des Wnt est cruciale pour la migration cellulaire et pour le développement de plusieurs organes dérivés de l’endoderme (p.ex. le pancréas). De plus, le rôle de la voie des Wnt dans la morphogénèse thyroïdienne est supporté par de récentes études sur le poisson-zèbre qui montrent des anomalies du développement thyroïdien lors de la perturbation de la voie des Wnt durant différentes étapes de l’organogénèse. Par conséquent, l’implication de la voie des Wnt dans l’étiologie de la dysgénésie thyroïdienne est biologiquement plausible. Une trouvaille inattendue de notre approche génomique fut de constater que la calcitonine était exprimée autant dans les thyroïdes ectopiques que dans les thyroïdes eutopiques (contrôles). Cette trouvaille remet en doute un dogme de l’embryologie de la thyroïde voulant que les cellules sécrétant la calcitonine (cellules C) proviennent exclusivement d’une structure extrathyroïdienne (les corps ultimobranchiaux) fusionnant seulement avec la thyroïde en fin de développement, lorsque la thyroïde a atteint son emplacement anatomique définitif. Notre approche gène candidat ne démontra aucune différence épigénétique (c.-à-d. de profil de méthylation) entre thyroïdes ectopiques et eutopiques, mais elle révéla la présence d’une région différentiellement méthylée (RDM) entre thyroïdes et leucocytes dans le promoteur de FOXE1. Le rôle crucial de FOXE1 dans la migration thyroïdienne lors du développement est connu et démontré dans le modèle murin. Nous avons démontré in vivo et in vitro que le statut de méthylation de cette RDM est corrélé avec l’expression de FOXE1 dans les tissus non tumoraux (c.-à-d., thyroïdes et leucocytes). Fort de ces résultats et sachant que les RDMs sont de potentiels points chauds de variations (épi)génétiques, nous avons lancé une étude cas-contrôles afin de déterminer si des variants génétiques rares localisés dans cette RDM sont associés à la dysgénésie thyroïdienne. Tous ces résultats générés lors de mes études doctorales ont dévoilé de nouveaux mécanismes pouvant expliquer la pathogenèse de la dysgénésie thyroïdienne, condition dont l’étiologie reste toujours une énigme. Ces résultats ouvrent aussi plusieurs champs de recherche prometteurs et vont aider à mieux comprendre tant les causes des dysgénésies thyroïdiennes que le développement embryonnaire normal de la thyroïde chez l’homme.

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Cleft lip and/or palate (CL/P) is a major congenital defect with complex etiology, including multiple genetic and environmental factors. Approximately two thirds of the cases are not accompanied by other anomalies and are called nonsyndromic (NS). In the present study, we performed transmission distortion analysis of the MSX1-CA, TGFB3-CA and MTHFR-C677T polymorphisms in 60 parent-child triads, in which the NS-CL/ P affected child had at least one affected parent. No association with genes MSX1 or TGFB3 was found, but the results were suggestive of an association of the MTHFR-C677T polymorphism with NS-CL/P. © 2006 Sociedade Brasileira de Genética.

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Chagas disease is now an active disease in the urban centers of countries of nonendemicity and endemicity because of congenital and blood and/or organ transplantation transmissions and the reactivation of the chronic disease in smaller scale than vectorial transmission, reported as controlled in countries of endemicity. Oral transmission of Chagas disease has emerged in unpredictable situations in the Amazon region and, more rarely, in areas of nonendemicity where the domiciliary triatomine cycle was under control because of exposition of the food to infected triatomine and contaminated secretions of reservoir hosts. Oral transmission of Chagas disease is considered when >1 acute case of febrile disease without other causes is linked to a suspected food and should be confirmed by the presence of the parasite after direct microscopic examination of the blood or other biological fluid sample from the patient.

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Abstract Background Signaling by the vitamin A-derived morphogen retinoic acid (RA) is required at multiple steps of cardiac development. Since conversion of retinaldehyde to RA by retinaldehyde dehydrogenase type II (ALDH1A2, a.k.a RALDH2) is critical for cardiac development, we screened patients with congenital heart disease (CHDs) for genetic variation at the ALDH1A2 locus. Methods One-hundred and thirty-three CHD patients were screened for genetic variation at the ALDH1A2 locus through bi-directional sequencing. In addition, six SNPs (rs2704188, rs1441815, rs3784259, rs1530293, rs1899430) at the same locus were studied using a TDT-based association approach in 101 CHD trios. Observed mutations were modeled through molecular mechanics (MM) simulations using the AMBER 9 package, Sander and Pmemd programs. Sequence conservation of observed mutations was evaluated through phylogenetic tree construction from ungapped alignments containing ALDH8 s, ALDH1Ls, ALDH1 s and ALDH2 s. Trees were generated by the Neighbor Joining method. Variations potentially affecting splicing mechanisms were cloned and functional assays were designed to test splicing alterations using the pSPL3 splicing assay. Results We describe in Tetralogy of Fallot (TOF) the mutations Ala151Ser and Ile157Thr that change non-polar to polar residues at exon 4. Exon 4 encodes part of the highly-conserved tetramerization domain, a structural motif required for ALDH oligomerization. Molecular mechanics simulation studies of the two mutations indicate that they hinder tetramerization. We determined that the SNP rs16939660, previously associated with spina bifida and observed in patients with TOF, does not affect splicing. Moreover, association studies performed with classical models and with the transmission disequilibrium test (TDT) design using single marker genotype, or haplotype information do not show differences between cases and controls. Conclusion In summary, our screen indicates that ALDH1A2 genetic variation is present in TOF patients, suggesting a possible causal role for this gene in rare cases of human CHD, but does not support the hypothesis that variation at the ALDH1A2 locus is a significant modifier of the risk for CHD in humans.

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Background. Congenital syphilis (CS) is the oldest recognized congenital infection in the world. CS infection can affect multiple organs and can even cause neonatal death. CS is largely preventable when maternal syphilis is treated in an adequate and timely manner. During the decade of the nineties, rates of CS in Texas have often exceeded the overall US rate. Few studies, with adequate sample sizes, have been conducted to determine the risk factors associated with CS while controlling for factors associated with adult (maternal) syphilis infection. Objective. To determine the current maternal risk factors for CS infection in Texas from 1998–2001. Methods. A total of 1083 women with positive serological tests for syphilis during pregnancy or at delivery were reported to, and assessed by, health department surveillance staff. Mothers delivering infants in Texas between January 1, 1998 and June 30, 2001 comprised the study population. Mothers of infants diagnosed with confirmed or presumptive CS (N = 291) were compared to mothers of infants diagnosed as non-cases (N = 792) to determine the risk factors for vertical transmission (while controlling for risk factors of horizontal transmission). Logistic regression analyses were conducted to determine the associated odds between selected maternal variables and the outcome of CS. Results. Among 291 case infants, 5 (1.7%), 12 (4.1%), 274 (94.2%) were classified as confirmed cases, syphilitic stillbirths, and presumptive cases, respectively. Lack of maternal syphilis treatment was the strongest predictor of CS: odds ratio (OR) = 199.57 (95% CI 83.45–477.25) compared to those receiving treatment before pregnancy, while women treated during their pregnancies were also at increased risk (OR = 6.67, 95% CI 4.01–11.08). Women receiving no prenatal care were more likely (OR = 2.77, 95% CI 1.60–4.79) to have CS infants than those receiving prenatal care. Single women had higher odds (OR = 1.90, 95% CI 1.10–3.26) than ever-married women. African-Americans (OR 0.91, 95% CI 0.37–2.23) and Hispanics (OR = 1.66, 95% CI 0.68–4.05) may be more likely to have a CS infant than non-Hispanic Whites. Conclusions. The burden of CS in Texas can be alleviated through the provision of quality health care services, particularly prenatal care and treatment for sexually transmitted diseases. ^

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Hand hygiene is critical in the healthcare setting and it is believed that methicillin-resistant Staphylococcus aureus (MRSA), for example, is transmitted from patient to patient largely via the hands of health professionals. A study has been carried out at a large teaching hospital to estimate how often the gloves of a healthcare worker are contaminated with MRSA after contact with a colonized patient. The effectiveness of handwashing procedures to decontaminate the health professionals' hands was also investigated, together with how well different healthcare professional groups complied with handwashing procedures. The study showed that about 17% (9–25%) of contacts between a healthcare worker and a MRSA-colonized patient results in transmission of MRSA from a patient to the gloves of a healthcare worker. Different health professional groups have different rates of compliance with infection control procedures. Non-contact staff (cleaners, food services) had the shortest handwashing times. In this study, glove use compliance rates were 75% or above in all healthcare worker groups except doctors whose compliance was only 27%.