932 resultados para Complications: accidental injection


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Contexte : La dialyse péritonéale (DP) est une méthode d'épuration extra-rénale qui utilise les propriétés physiologiques du péritoine comme membrane de dialyse. Cette technique requiert la présence d'un cathéter placé chirurgicalement dans le cul-de-sac de Douglas pour permettre l'instillation d'une solution de dialyse : le dialysat. Une des complications redoutée de cette technique est la survenue de péritonites infectieuses qui nécessitent l'administration rapide d'une antibiothérapie adéquate. Les péritonites peuvent parfois entrainer le retrait du cathéter de dialyse avec un échec définitif de la technique, ou plus rarement entrainer le décès du patient. Cette étude s'intéresse aux facteurs prédictifs de cette complication. Elle recense les germes impliqués et leur sensibilité aux différents antibiotiques. Cette étude analyse également les conséquences des péritonites, telles que la durée moyenne des hospitalisations, les échecs de la technique nécessitant un transfert définitif en hémodialyse et la survenue de décès. Méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective monocentrique portant sur le dossier des patients inclus dans le programme de dialyse péritonéale du CHUV entre le 1er janvier 1995 et le 31 décembre 2010. Résultats : Cette étude inclus 108 patients, dont 65 hommes et 43 femmes. L'âge moyen est de 52.5 ans ± 17.84 (22-87). On répertorie 113 épisodes de péritonite pour une durée cumulative de 2932.24 mois x patients. L'incidence globale de péritonite s'élève à 1 épisode / 25.95 (mois x patient). La médiane de survie globale sans péritonite est de 23.56 mois. Une variabilité intergroupe statistiquement significative en matière de survie sans péritonite est démontrée entre les patients autonomes et non- autonomes [Log Rank (Mantel-Cox) :0.04], entre les patients diabétiques et non diabétiques [Log Rank (Mantel-Cox) : 0.002] et entre les patients cumulant un score de Charlson supérieur à 5 et ceux cumulant un score inférieur ou égal à 5 (Log Rank (Mantel-Cox) : 0.002). Une différence statistiquement significative en matière de survie de la technique a également pu être démontrée entre les patients autonomes et 2 non-autonome [Log Rank (Mantel-Cox) < 0.001], et entre les patients cumulant un score de Charlson supérieur ou inférieur ou égal à 5 [Log Rank (Mantel-Cox) : 0.047]. Le staphylococcus epidermidis est le pathogène le plus fréquemment isolé lors des péritonites (23.9%). Ce germe présente une sensibilité de 40.74% à l'oxacilline. Aucun cas de péritonite à MRSA n'a été enregistré dans ce collectif de patients. Une péritonite a causé la mort d'un patient (<1%). Conclusion : L'incidence de péritonite calculée satisfait les recommandations de la Société Internationale de Dialyse Péritonéale (ISPD). Une variabilité intergroupe statistiquement significative en terme de survie sans péritonite est mis en évidence pour : l'autonomie, le statut métabolique et le score de comorbidité de Charlson. Une variabilité intergroupe statistiquement significative en terme de survie de la technique est également démontrée pour : l'autonomie et le score de comorbidité de Charlson. Les statistiques de sensibilité mettent en évidence une excellente couverture antibiotique sur les germes isolés par le traitement empirique en vigueur (vancomycine + ceftazidime). La mortalité relative aux péritonites est extrêmement basse dans ce collectif de patients.

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The study aimed to find scientific evidence about the duration of preoperative smoking cessation required to reduce surgical wound healing complications. An integrative review was performed in the databases, Latin American and Caribbean Literature on Health Sciences (LILACS) and Medical Literature Analysis and Retrieval System Online (MEDLINE), from 08/17/2012 to 09/17/2012, using the keywords: tobacco use cessation and wound healing; tobacco use cessation and preoperative period; tobacco use cessation and perioperative period (LILACS) and tobacco use cessation and perioperative period; tobacco use cessation and wound healing (MEDLINE). Out of the 81 eligible studies, 12 were included. The duration of smoking cessation needed to reduce healing complications was at least four weeks (four studies with level of evidence I, three studies with level of evidence II, two studies with level of evidence IV, and one study with level of evidence VII).

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Purpose: To compare entero-MDCT with entero-MRI performed for suspicion of acute exacerbation of known Crohn's disease. Methods and Materials: Fifty-seven patients (mean age 33.5) with histologically proven Crohn's disease were prospectively included. They presented with clinical symptoms suggesting acute exacerbation to the emergency department. After oral administration of 1-2 l of 5% methylcellulosis (+syrup), entero-MDCT and entero- MRI were performed on each patient (mean delay 1 day). Three experienced radiologists blindly and independently evaluated each examination for technical quality, eight pathological CT features (bowel wall thickening, pathological wall enhancement, stenosis, lymphadenopathy, mesenteric haziness, intraperitoneal fluid, abscess, fistula) and final main diagnosis. Interobserver agreement kappa was calculated. Sensitivity and specificity resulted from comparison with the reference standard, consisting of operation (n= 30) and long-time follow-up in case of conservative treatment (n=27). Results: Entero-MDCT demonstrated considerably less artefacts than entero-MRI (p 0.0001). In 9 entero-MDCT/-MRI, no activity of Crohn's disease was seen, whereas in 48 entero-MDCT/-MRI active disease could be demonstrated, such as intraperitoneal abscesses (n=11), fistulas (n=13), stenoses (n=23), acute (n=15) or chronic (n=23) inflammation. Interobserver agreement of the three readers was not significantly different between entero-MDCT and -MRI, neither was sensitivity (range 60-89%) and specificity (range 75-100%) for each of the eight pathological features or for the main diagnosis. Conclusion: Entero-MRI is statistically of similar diagnostic value as entero-MDCT for acute complications of Crohn's disease. Therefore, entero-IRM, devoid of harmful irradiation, should become the preferred imaging modality, since we deal with young patients, very likely exposed to frequent imaging controls in the future.

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OBJECTIVE Analyzing profiles of intoxication and accidental poisoning of infant-juvenile population (0-24 years) in the household, treated at a reference facility for Emergency and Primary Care, during the year 2013. METHOD A descriptive, cross-sectional study. Data were analyzed using Epi-Info, by way of simple and bivariate analyzes. The project was approved by the Research Ethics Committee (protocol 405.578). RESULTS There were 45 intoxications, with a prevalence of males (60.0%), aged 1-4 years (71.1%). Among children under one, there was a higher frequency of pesticide poisoning (66.6%), between the ages of 1-4 by cleaning products (34.4%), and between 5-9 years of age by pharmacological substances (66.6%). The primary assistance was provided only at health institutions, with hospital admissions in 24.4% of the cases. CONCLUSION The importance of prevention through legislation is evident, in order to ensure greater safety in packaging of various products, and community awareness to eliminate risks in the household environment.

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Objectifs L'embolisation de l'artère splénique (EAS) proximale serait mieux tolérée que la distale ou segmentaire, les mêmes objectifs cliniques étant remplis. Notre hypothèse est que l'EAS proximale aurait un taux de complications inférieur notamment concernant les infections et infarcissements. Matériels et méthodes Soixante-treize patients ont bénéficié d'une EAS proximale vs. distale ou segmentaire dans un centre universitaire sur une période de 5 ans. Les données cliniques et l'imagerie préinterventionnelle ont été revues avec détermination du grade de la lésion traumatique splénique et de la quantité d'hémopéritoine. Les complications dues à l'intervention, 0 = pas de complications à 3 = complications importantes, ont été identifiées par le suivi postinterventionnel. Résultats Les complications dues à l'EAS proximale (N=11, médian = 1,0, range = 0-2, moyenne = 0,64) ne différaient pas de manière significative par rapport à celles de l'EAS distale (N=62, médian = 1,0, range = 0-3, moyenne = 0,87), U=303,0, Z = − 0,63, p = 0,30, r = − 0,07. Conclusion L'EAS proximale est une intervention sûre et efficace. Elle démontre de façon non-significative moins de complications postinterventionnelles et en particulier pas de splénectomie secondaire supplémentaire par rapport à l'EAS distale. Ces résultats nous encouragent à poursuivre une étude prospective qui pourrait révéler un avantage significatif de l'EAS proximale.

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OBJECTIVE: High rates of suicide have been described in HIV-infected patients, but it is unclear to what extent the introduction of highly active antiretroviral therapy (HAART) has affected suicide rates. The authors examined time trends and predictors of suicide in the pre-HAART (1988-1995) and HAART (1996-2008) eras in HIV-infected patients and the general population in Switzerland. METHOD: The authors analyzed data from the Swiss HIV Cohort Study and the Swiss National Cohort, a longitudinal study of mortality in the Swiss general population. The authors calculated standardized mortality ratios comparing HIV-infected patients with the general population and used Poisson regression to identify risk factors for suicide. RESULTS: From 1988 to 2008, 15,275 patients were followed in the Swiss HIV Cohort Study for a median duration of 4.7 years. Of these, 150 died by suicide (rate 158.4 per 100,000 person-years). In men, standardized mortality ratios declined from 13.7 (95% CI=11.0-17.0) in the pre-HAART era to 3.5 (95% CI=2.5-4.8) in the late HAART era. In women, ratios declined from 11.6 (95% CI=6.4-20.9) to 5.7 (95% CI=3.2-10.3). In both periods, suicide rates tended to be higher in older patients, in men, in injection drug users, and in patients with advanced clinical stage of HIV illness. An increase in CD4 cell counts was associated with a reduced risk of suicide. CONCLUSIONS: Suicide rates decreased significantly with the introduction of HAART, but they remain above the rate observed in the general population, and risk factors for suicide remain similar. HIV-infected patients remain an important target group for suicide prevention.

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Abstract OBJECTIVE To evaluate the incidence of complications related to the use of peripheral intravenous catheter in neonates and identify the associated risk factors. METHOD Prospective cohort study conducted in a Neonatal Intensive Care Unit. Participants were the hospitalized neonates undergoing peripheral intravenous puncture in the period from February to June 2013. RESULTS The incidence of complications was 63.15%, being infiltration/extravasation (69.89%), phlebitis (17.84%) and obstruction (12.27%). The risk factors were the presence of infection (p = 0.0192) and weight at the puncture day (p = 0.0093), type of intermittent infusion associated with continuous infusion (p <0.0001), endotracheal intubation (p = 0.0008), infusion of basic plan (p = 0.0027), total parenteral nutrition (P = 0.0002), blood transfusion associated with other infusions (p = 0.0003) and other drugs (p = 0.0004). Higher risk of developing complications in the first 48 hours after puncture. CONCLUSION A high rate of complications related to the use of peripheral intravenous catheter, and risk factors associated with infection, weight, drugs and infused solutions, and type of infusion.

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BACKGROUND: Survival after pancreatic head adenocarcinoma surgery is determined by tumor characteristics, resection margins, and adjuvant chemotherapy. Few studies have analyzed the long-term impact of postoperative morbidity. The aim of the present study was to assess the impact of postoperative complications on long-term survival after pancreaticoduodenectomy for cancer. METHODS: Of 294 consecutive pancreatectomies performed between January 2000 and July 2011, a total of 101 pancreatic head resections for pancreatic ductal adenocarcinoma were retrospectively analyzed. Postoperative complications were classified on a five-grade validated scale and were correlated with long-term survival. Grade IIIb to IVb complications were defined as severe. RESULTS: Postoperative mortality and morbidity were 5 and 57 %, respectively. Severe postoperative complications occurred in 16 patients (16 %). Median overall survival was 1.4 years. Significant prognostic factors of survival were the N-stage of the tumor (median survival 3.4 years for N0 vs. 1.3 years for N1, p = 0.018) and R status of the resection (median survival 1.6 years for R0 vs. 1.2 years for R1, p = 0.038). Median survival after severe postoperative complications was decreased from 1.9 to 1.2 years (p = 0.06). Median survival for N0 or N1 tumor or after R0 resection was not influenced by the occurrence and severity of complications, but patients with a R1 resection and severe complications showed a worsened median survival of 0.6 vs. 2.0 years without severe complications (p = 0.0005). CONCLUSIONS: Postoperative severe morbidity per se had no impact on long-term survival except in patients with R1 tumor resection. These results suggest that severe complications after R1 resection predict poor outcome.

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1.1. La greffe de rein La greffe d'organes a révolutionné la médecine. De tout le temps elle a suscité les fantasmes et les rêves : la pratique est ancestrale ; elle remonte au 3ème siècle lorsque Saint Côme et Saint Damien réalisent pour la première fois une greffe de jambe de Maure sur un patient. Il faudra néanmoins attendre le 20ème siècle pour voir la transplantation se réaliser plus concrètement avec succès et se généraliser. A Vienne, en 1902, le Dr. Ulmann (1861-1937) pratique la toute première autogreffe de rein sur un chien. Il replace le rein de l'animal au niveau du cou, pratiquant une anastomose vasculaire. Depuis, les tentatives se multiplient et peu après le Dr. Von Decastello, pratique la première transplantation chien-chien. Par la suite, en associa- tion avec le Dr. Ulmann la première greffe entre un chien et une chèvre aura lieu, avec un certain succès. En effet, elle a permis à l'animal receveur de produire de l'urine. L'avancée majeure durant ce début de siècle fut le développement d'une nouvelle technique de suture vasculaire par le Dr. Carrel, qui obtiendra le prix Nobel en 1912. Son élève, le Dr. Jaboulay (1860-1913) a réalisé plusieurs tentatives de xénogreffes rénales. Il pratiquera en 1906 les deux premières xénogreffes en utilisant un cochon et une chèvre comme donneurs. Le greffon fut respectivement placé au niveau de la cuisse et du bras des patients. La fonction rénale durera une heure. En 1909 Ernest Unger (1875-1938) transplanta un rein de fox-terrier sur un boxer, avec une production d'urine pendant 14 jours. Durant la même année le Dr. Unger a pratiqué une xénogreffe en transplantant un rein de nouveau né sur un babouin, cette intervention se terminant par la mort de l'animal. Un autre essai de greffe singe à humain, pratiqué sur une femme mourant de défaillance rénale, a fait comprendre à Unger qu'il y a des barrières biologiques dans la transplantation, mais que la greffe rénale est techniquement faisable. En 1914, J.B. Murphy découvre l'importance de la rate et de la moelle osseuse dans la réponse immune. En 1933 et 1949 en Ukraine, les premières allogreffes humaines de reins sont pratiquées par le chirurgien soviétique Yu Yu Voronoy. Malheureuse- ment aucune fonction rénale des greffons n'a été observée. Après une période de « stagnation scientifique » générale qui durera à peu près 10 ans, l'intérêt pour la transplantation refait surface dans les années 1950. Deux équipes de chirurgien se forment : une à Boston et l'autre à Paris. De nombreux cas d'allogreffes humaines sans immunosuppression sont documentés de 1950 à 1953. Malheureusement chaque opération aboutit à un échec, ceci dû aux phénomènes du rejet. M. Simonsen et WJ. Dempster découvrent qu'un mécanisme immun est à la base du rejet. Ils établissent aussi que la position pelvienne était meilleure que la position plus superficielle. Grâce aux découvertes dans le domaine du rejet et les nombreux progrès techniques, une allogreffe entre vrais jumeaux est pratiquée à Boston en 1954. L'opération est un succès total et permet de contrer toutes les hypothèses négatives avancées par certains groupes de travail. Depuis 1948, de nombreux travaux dans le domaine de l'immunosuppression ont été entrepris. La découverte de l'action immunosuppressive de la cortisone permet son instauration dans le traitement anti-rejet, malheureusement avec peu de succès. En effet, l'irradiation totale reste la méthode de choix jusqu'en 1962, date de l'apparition de l'Azaothioprine (Imuran®). La découverte de l'Azaothioprine, permet d'avancer de nouvelles hypothèses concernant le rejet : en évitant le rejet post-opératoire aigu, une protection et une adaptation au receveur pourraient être modulées par l'immunosuppression. Dans les années 1960, l'apparition des immunosuppresseurs de synthèse permet de développer de nouvelles lignes de traitement. Le Dr.Starzl et ses collègues, découvrent l'efficacité d'un traitement combiné de Prednisone et d'Azathioprine qui devient alors le standard d'immunosuppression post greffe durant cette période. Les années 60 et 70 sont des années d'optimisme. La prise en charge des patients s'améliore, le développement de la dialyse permet de maintenir en vie les patients avant la greffe, les techniques de conservation des organes s'améliorent, la transplantation élargit son domaine d'action avec la première greffe de coeur en 1968. Le typage tissulaire permet de déterminer le type d'HLA et la compatibilité entre le re- ceveur et le donneur afin de minimiser les risques de rejet aigu. Les années 1970 se caractérisent par deux amélioration majeures : celle du typage HLA-DR et l'apparition des inhibiteurs de la calcineurine (Cyclosporine A). Ce dernier restera l'agent de premier choix jusqu'aux alentours des années 1990 où apparaissaient de nouveaux immunosuppresseurs, tels que les inhibiteurs mTOR (siroli- mus) et les inhibiteurs de l'inosine monophosphate déshydrogénase (mycophénolate mofétil), par exemple. En conclusion, la transplantation rénale a été une des premières transplantations d'organes solides pratiquées sur l'homme avec de nombreux essais cliniques impliquant une multitude d'acteurs. Malgré des périodes de hauts et de bas, les avancements techniques ont été notables, ce qui a été très favorable en terme de survie pour les patients nécessitant une greffe. 1.2. Le lymphocèle La greffe rénale, comme toute autre acte chirurgical, comporte des risques et une morbidité spécifique. Le lymphocèle a la prévalence la plus élevée, qui peut aller de 0.6 à 51% 1-3 avec des variations entre les études. Le lymphocèle est défini comme une collection post opératoire de liquide lymphatique dans une cavité non épithélialisée et n'est pas causée par une fuite urinaire ou une hémorragie1, 4. Historiquement, le lymphocèle a été décrit pour la première fois dans la littérature médicale dans les années 1950, par Kobayashi et Inoue5 en chirurgie gynécologique. Par la suite Mori et al.6 en 1960 documentent la première série d'analyse de lymphocèles. En 1969 le lymphocèle est décrit pour la première fois par Inociencio et al.7 en tant que complication de greffe rénale. Sa pathogénèse n'est pas complètement élucidée, cependant plusieurs facteurs de risque ont été identifiés tels que : la ligature inadéquate des vaisseaux lymphatiques lors de la dissection des vaisseaux iliaques du donneur et de la préparation du greffon, le BMI, les diurétiques, l'anticoagulation (héparine), les hautes doses de stéoïdes, certains agents immunosuppresseurs (sirolimus), le diabète, les problèmes de cicatrisation, une hypoalbuminémie, une chirurgie rétropéritonéale préalable et le rejet aigu de greffe. (Tableau 1) Une symptomatologie peut être présente ou absente : elle découle directement de la localisation et de la taille de la collection8, 9, 10. Lorsqu'on se trouve devant un tableau de lymphocèle asymptomatique, la découverte se fait de manière fortuite lors d'un contrôle de suivi de greffe11, 12 cliniquement ou par échographie. En cas de lymphocèle non significatif cela ne requiert aucun traitement. Au contraire, lorsqu'il atteint une certaines taille il provoque un effet de masse et de compression qui provoque la symptomatologie. Cette dernière est peu spécifique et apparait en moyenne entre 2 semaines et 6 mois 13 après la greffe. Le patient va se présenter avec un tableau pouvant aller de la simple douleur abdominale en passant par un oedème du membre inférieur ou, dans de plus rares cas, une thrombose veineuse profonde sera le seul signe consécutif au lymphocèle14, 15. La plupart du temps on observera des valeurs de créatinine élevées, signant une souffrance rénale. Le diagnostic du lymphocèle peut se faire selon plusieurs techniques. La plus utilisée est la ponction à l'aiguille fine sous guidage ultrasonographique4. L'analyse du liquide ponctionné permet de différencier un lymphocèle d'un urinome. Les autres techniques existantes sont : la ponction après injection de carmin d'indigo15, un pyelogramme intraveineux et un lymphangiogramme16, le CT-Scan ou l'IRM15. Le dosage sanguin d'IL6 et IL8 est parfois utilisé pour déterminer si le lymphocèle est infecté.15 Suite à l'apparition d'une collection symptomatique; le rein transplanté peut être dans une situation à risque pour laquelle un traitement doit être entrepris. A l'heure actuelle, il n'existe pas de solution universelle dans la prévention et le traitement de ce type de complication. Les solutions sont multiples et dépendent principalement de la localisation et de la taille de la collection. Pendant de nombreuses années, le seul traitement du lymphocèle a été celui de l'aspiration percutanée simple. Cette dernière conduit cependant à un taux de récidive de presque 100%.17 Cette technique reste une solution utilisée principalement à visée diagnostique18, 19, 20, 21 ou pour soulager les patients à court terme15. Pour améliorer l'efficacité de cette technique on a fait appel à des agents sclérosants comme l'éthanol, la povidone-iodine, la tétracycline, la doxycycline ou de la colle de fibrine. Des complications chirurgicales ont cependant été rapportées, pouvant aller jusqu'au rejet de greffe22. La fenestration par laparoscopie a été décrite pour la première fois en 1991 par McCullough et al.23 Cette technique reste, de nos jours, la technique la plus utilisée pour le traitement du lymphocèle. Elle a de nombreux avantages : un temps de convalescence court, des pertes de sang minimes et une réalimentation rapide24, 25. On constate en outre la quasi absence de récidives après traitement11, 26. L'évaluation radiologique est très importante, car la marsupialisation par laparoscopie est limitée par l'emplacement et le volume de la collection. Ainsi, on évitera ce type de traite- ment lorsque la collection se situera postérieurement, à proximité de la vessie, de l'uretère ou du hile rénal. Dans ces situations, la laparotomie s'impose malgré l'augmentation de la morbidité liée à cette technique24. Actuellement on cherche à trouver une technique universelle du traitement des lymphocèles avec la chirurgie la moins invasive possible et le taux de récidive le plus faible possible. Malgré ses li- mites, la fenestration par laparoscopie apparaît comme une très bonne solution. Cette étude consiste en une évaluation rétrospective des traitements chirurgicaux de cette complication post-opératoire de la greffe rénale au CHUV (Centre Hospitalier Universitaire Vaudois) de 2003 à 2011. Le but est de recenser et analyser les différentes techniques que l'on observe actuellement dans la littérature et pouvoir ainsi proposer une technique idéale pour le CHUV.

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Acute myocardial dysfunction is a typical manifestation of septic shock. Experimentally, the administration of endotoxin [lipopolysacharride (LPS)] to laboratory animals is frequently used to study such dysfunction. However, a majority of studies used load-dependent indexes of cardiac function [including ejection fraction (EF) and maximal systolic pressure increment (dP/dt(max))], which do not directly explore cardiac inotropism. Therefore, we evaluated the direct effects of LPS on myocardial contractility, using left ventricular (LV) pressure-volume catheters in mice. Male BALB/c mice received an intraperitoneal injection of E. coli LPS (1, 5, 10, or 20 mg/kg). After 2, 6, or 20 h, cardiac function was analyzed in anesthetized, mechanically ventilated mice. All doses of LPS induced a significant drop in LV stroke volume and a trend toward reduced cardiac output after 6 h. Concomitantly, there was a significant decrease of LV preload (LV end-diastolic volume), with no apparent change in LV afterload (evaluated by effective arterial elastance and systemic vascular resistance). Load-dependent indexes of LV function were markedly reduced at 6 h, including EF, stroke work, and dP/dt(max). In contrast, there was no reduction of load-independent indexes of LV contractility, including end-systolic elastance (ejection phase measure of contractility) and the ratio dP/dt(max)/end-diastolic volume (isovolumic phase measure of contractility), the latter showing instead a significant increase after 6 h. All changes were transient, returning to baseline values after 20 h. Therefore, the alterations of cardiac function induced by LPS are entirely due to altered loading conditions, but not to reduced contractility, which may instead be slightly increased.

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Abstract Purpose: To test the hypothesis that simultaneous closure of at least 2 independent vascular territories supplying the spinal cord and/or prolonged hypotension may be associated with symptomatic spinal cord ischemia (SCI) after thoracic endovascular aortic repair (TEVAR). Methods: A pattern matching algorithm was used to develop a risk model for symptomatic SCI using a prospective 63-patient single-center cohort to test the positive predictive value (PPV) of prolonged intraoperative hypotension and/or simultaneous closure of at least 2 of 4 the vascular territories supplying the spinal cord (left subclavian, intercostal, lumbar, and hypogastric arteries). This risk model was then applied to data extracted from the multicenter European Registry on Endovascular Aortic Repair Complications (EuREC). Between 2002 and 2010, the 19 centers participating in EuREC reported 38 (1.7%) cases of symptomatic spinal cord ischemia among the 2235 patients in the database. Results: In the single-center cohort, direct correlations were seen between the occurrence of symptomatic SCI and both prolonged intraoperative hypotension (PPV 1.00, 95% CI 0.22 to 1.00, p = 0.04) and simultaneous closure of at least 2 independent spinal cord vascular territories (PPV 0.67, 95% CI 0.24 to 0.91, p = 0.005). Previous closure of a single vascular territory was not associated with an increased risk of symptomatic spinal cord ischemia (PPV 0.07, 95% CI 0.01 to 0.16, p = 0.56). The combination of prolonged hypotension and simultaneous closure of at least 2 territories exhibited the strongest association (PPV 0.75, 95% CI 0.38 to 0.75, p<0.0001). Applying the model to the entire EuREC cohort found an almost perfect agreement between the predicted and observed risk factors (kappa 0.77, 95% CI 0.65 to 0.90). Conclusion: Extensive coverage of intercostal arteries alone by a thoracic stent-graft is not associated with symptomatic SCI; however, simultaneous closure of at least 2 vascular territories supplying the spinal cord is highly relevant, especially in combination with prolonged intraoperative hypotension. As such, these results further emphasize the need to preserve the left subclavian artery during TEVAR.

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BACKGROUND: Totally implanted vascular access devices are frequently used in children for repeated blood samples or intravenous treatments. This prospective study aims at identifying the risk factors associated with infections, obstructions and surgical complications of these devices in pediatric patients. METHODS: From January 2006 to January 2008, all children older than one year of age with a diagnosis of solid or blood cell malignancy were included in the study. Insertion was performed by the surgeon according to a standardized protocol after landmark-guided puncture of the subclavian or internal jugular vein by a senior anesthesiologist. Dressing and post-operative care were standardized. Every manipulation was prospectively recorded by specialized dedicated nurses, and all patients were screened for complications one month post-surgery. RESULTS: 45 consecutive patients 1 to 16 years old were enrolled in the study. Mean age at the time of procedure was 8.5 years (range 1.3-15.6; SD +/- 4.88). There were 12 peroperative adverse events in 45 procedures (27%), detailed as follows: 3 pneumothoraces (7%), 3 hematomas (7%), 6 arterial punctures (13%). Among these events, intervention was necessary for two pneumothorax and one arterial puncture. There was no air embolism. At one month, we recorded 5 post-operative complications (11%): 2 thrombotic obstructions, one unsightly scar, and one scapular pain of unknown etiology. One patient needed repositioning of the catheter. There was no catheter-related infection. CONCLUSION: Prospective recording of TIVA insertion in children reveals a significant number of early incidents and complications, mainly associated with the percutaneous puncture technique. We found no infection in this series. Results of a longer follow-up in the same population are pending.