264 resultados para christianisme
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Durante el siglo XIX el transformismo irrumpe en el panorama científico, una irrupción cuyas implicaciones filosóficas y sociales se traducen, entre otros, en obras teatrales en las que la temática refleja la difusión de estas nuevas ideas. Les deux Jockos, de 1825, ejemplifica ese grupo de representaciones que ponen en escena el debate transformista en una sociedad todavía dominada por los preceptos fijistas defendidos desde las instituciones y las élites sociales de la época. Así pues, el análisis de la obra permitirá desvelar aquellos elementos relacionados con el nuevo paradigma de naturaleza propuesto, al tiempo que evidencia la capacidad de influencia de la realidad histórica, social y cultural sobre el género teatral.
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Si le Marx de Michel Henry reconduit plusieurs thèses développées dans les écrits antérieurs et anticipe celles de « la trilogie » sur le christianisme, le dialogue qu’il instaure autour du thème de la praxis lui confère un statut singulier dans l’ensemble de l’oeuvre. Parce que Marx attribue à la pratique de l’individu et aux rapports réels entre les pratiques le pouvoir de créer les idéalités, notamment celle de la valeur, Henry est lui-même conduit à déplacer le champ d’immanence qu’il avait jusque-là situé du côté de l’ego et du corps vers la pratique et le système du travail vivant aux prises avec le monde objectif. Or du point de vue d’une phénoménologie matérielle, pour autant qu’il renvoie à un point de vue extérieur à la stricte immanence, le seul usage de la notion d’« individu » manifeste déjà une prise en compte de « la transcendance », poussant Henry à suspendre pour une part l’approche phénoménologique. Même si l’acosmisme de L’essence de la manifestation transparait encore dans le Marx, il est mis en tension extrême avec le monde des déterminations sociales et économiques et contraint l’auteur à développer la thèse de l’enracinement de ces déterminations dans l’immanence de la vie et de la praxis. C’est en même temps ce qui fait la force et l’originalité de la lecture henryenne de Marx. D’un autre côté, quand bien même elle hérite d’une éthique de la praxis, la trilogie semble perdre de vue la stricte individualité de la praxis qui apparaît dans le Marx. C’est ainsi que le concept de Vie Absolue qu’elle promeut est associé à une exigence d’universel que Henry avait préalablement disqualifiée, notamment à travers sa critique de Hegel. La thèse qu’on va lire cherche ainsi à rendre compte de l’originalité absolue du Marx dans l’oeuvre du phénoménologue français.
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Les Pensées de Marc-Aurèle représentent un véritable chant du cygne pour le concept grec d’amor fati. Dans le sillon initié par la tradition stoïcienne, Marc-Aurèle, en déployant cette idée, ne met ainsi en lumière qu’un concept qui se trouve en filigrane depuis fort longtemps dans la pensée antique. L’amor fati, ou littéralement « l’amour du destin », bénéficie en effet d’un échafaudage logique et conceptuel déjà riche et développé. Or, le christianisme émergeant à l’époque de Marc-Aurèle, par son idéologie à la fois puissante et populaire, a relayé l’amor fati aux oubliettes pour plusieurs siècles. C’est sous la plume de Friedrich Nietzsche, à la fin du XIXe siècle, que l’amor fati connait sa renaissance la plus éloquente. Un changement majeur est toutefois flagrant : l’amor fati nietzschéen est loin, au premier abord, de s’inscrire dans la foulée d’un néostoïcisme. Systématicité d’un côté et aphorisme de l’autre, ordre d’un côté et chaos de l’autre, raison d’un côté et affect de l’autre, ataraxie d’un côté et joie extatique de l’autre : les couples antimoniques s’additionnent et rendent pour le moins suspecte la thèse du partage du même concept. Cette radicale transfiguration opérée par Nietzsche de l’amor fati suggère l’incommensurabilité des paradigmes stoïcien et nietzschéen. Peut-être empruntent-ils simplement les mêmes mots pour signifier une réalité toute différente? Afin de dissiper l’ambiguïté, l’analyse minutieuse de l’amor fati que développent les stoïciens de l’époque impériale (Marc-Aurèle et Épictète en tête de liste) et Friedrich Nietzsche devient nécessaire.
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La métaphore-interaction est présentée comme point de jonction entre la science et la théologie ou plus concrètement entre le scientifique et le monde religieux. La dimension analogique des modèles et des théories montre bien la place de la métaphore dans le discours scientifique. À l’instar de la réalité amoureuse, esthétique et poétique, la réalité religieuse ne peut être dite qu’en utilisant des symboles et des métaphores. Cette étude comparée montre également qu’un glissement de la métaphore vers une lecture littérale ou absolue entraîne une déviation herméneutique qui généralement ferme toute accès vers la nouveauté donc vers la vérité ineffable. Pour éviter cette absolutisation et cette dogmatisation, nous affirmons qu’il faut conserver aux mythes et aux métaphores religieuses leur polysémanticité et donc refuser de les réduire à un sens unique, univoque et bien défini de la lecture littérale. Nous espérons par cette mise au point, que des scientifiques et des habitants de la culture scientifique contemporaine en rupture avec les croyances chrétiennes, pourront trouver dans la théopoésie un nouveau paradigme permettant de ouvrir un nouveau dialogue avec l’univers religieux.
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Sur quoi fonder une éthique de responsabilité et quelle place accorder aux cultures et aux traditions dans un contexte nouveau caractérisé par la mondialisation? Pour répondre à cette question, posée à partir de l’Afrique, nous avons pris un long chemin de réflexion. À partir de l’évaluation faite par Fabien Eboussi de la crise multiforme actuelle qui frappe l’Afrique, où l’auteur cherche et désigne les coupables et les responsables que sont, selon lui, les cultures africaines, la colonisation européenne et le christianisme, nous nous sommes concentré sur le sujet humain comme tel. La responsabilité est d’abord, à nos yeux, une question de conscience morale. Les approches anthropologiques utilisées dans leurs théories éthiques par Xavier Thévenot, Paul Ricoeur et Emmanuel Levinas nous ont permis de bâtir une définition du sujet comme une « liberté précédée ». L’antécédence est à la fois un principe anthropologique et éthique dans la relation et dans l’existence. Nous avons appliqué ce principe de précédence à la notion africaine d’ancestralité conçue comme le temps éthique hiérarchisé et orienté. Pour échapper à l’étroitesse tribale ou ethnique dans laquelle se vit cette ancestralité africaine, nous l’avons étendue aux dimensions de l’humanité, comme le fondement d’une éthique de responsabilité universelle. On est ancêtre de l’humanité. Sous le néologisme d’ancestrogenèse, nous avons proposé une éthique fondée sur le recrutement de ces ancêtres ou bienfaiteurs de l’humanité. L’ancestrogenèse est donc la construction d’une communauté humaine où chaque membre soit responsable de ses actes devant sa communauté locale – naturelle ou historique – en lien avec toute la communauté humaine dont la facilité de la communication accélère la convergence. À la suite de Bénezet Bujo, et pour fonder cette communauté sur le roc et la faire survivre aux fluctuations de l’esprit humain, nous avons placé le Christ à la tête des ancêtres, comme proto-ancêtre. En lui, nous avons le Verbe créateur unique, le sauveur unique et le rassembleur unique de l’humanité de tous lieux et de tous temps. Voilà qui suscite une multitude de questions d’ordre pédagogique, biblique, christologique, ecclésiologique, éthique, anthropologique, politique et sociologique, questions relatives à la formation morale du sujet-ancêtre telle qu’ébauchée dans le cadre limité de cette recherche.
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Le sujet de cette thèse est les relations interreligieuses entre les chrétiens orthodoxes et les musulmans en Europe du Sud-Est durant le XIVe et XVe siècle. La thèse réalise une réinterprétation de l’histoire prisonnière des interprétations idéologiques et religieuses grâce à une méthodologie faisant appel à la démythologisation et à la démythification. Les différents religieux entre le christianisme et l'islam ont servi comme une justification aux conflits politiques et nationaux dans cette région européenne et cela même jusqu’au XXIe siècle. En relisant les grands moments de cette histoire dans diverses régions des Balkans et la thèse s’attarde à des aspects positifs de leurs relations, leur coopération, leur coexistence et c'est qui est le plus important, le dialogue interreligieux avec les représentants de l'Église orthodoxe de Constantinople et de l'Empire byzantin avant et après la chute de Constantinople en 1453. La chute de la capitale byzantine, qui avait l'importance d'un centre ecclésiastique et spirituel de l'Église orthodoxe, est un fait historique qui est devenu le symbole de la conquête ottomane et musulmane en Europe dans les sources et les interprétations. La démythification de cette histoire laisse poindre d’autres lectures possibles des relations qui se sont construites à cette époque, ce qui a un impact sur la situation actuelle de cette région du monde.
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L'influence de l'Église catholique sur la vie des Québécois, autrefois dominante, s'est beaucoup amenuisée au cours des dernières décennies. Si tel est le cas, les signes, les motifs, les images et les mots de la religion n’ont pas, quant à eux, déserté l’espace symbolique. Ils sont les traces d’un héritage et squattent l'imaginaire social (Pierre Popovic) du Québec contemporain. À ce titre, ils peuvent être mobilisés, maniés, détournés, resémantisés par la littérature. Ce mémoire a pour but d’étudier ces reliques imaginaires de la religion chrétienne, laquelle est considérée en tant qu'Église et en tant que mythologie, dans deux romans québécois publiés en 2011 : L'âge de Pierre de Pierre Gariépy et Maleficium de Martine Desjardins. Dans une perspective sociocritique, il analyse les rapports à l'autorité, à l'érotisme, à la morale, aux étrangers et à l'écriture tels qu'ils sont travaillés par les « mises en texte » (Claude Duchet) dans ces œuvres. L’étude démontre que les deux romans thématisent la religion et la tiennent pour un matériau familier et malléable à merci, non pour entretenir un patrimoine ni par nostalgie, mais afin de porter un regard critique sur la société québécoise contemporaine. D’une certaine manière, ils disent que celle-ci est toujours pieuse, mais que les croyances qui la traversent sont à chercher désormais du côté de la politique, des médias et du commerce.
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Desde los primeros años del cristianismo la figura de la mujer no ha pasado desapercibida para los distintos autores. Nos parece muy interesante la figura de Tertuliano, autor africano de los siglos II-III d. C. Pagano de formación y atraído por el mensaje y las vivencias de la nueva religión, pero confundido por la radicalidad que surgieron en las sectas del cristianismo. Es el primer escritor cristiano del norte de África que se ocupó ampliamente de la mujer virgen, viuda y casada. Siente una especial predilección por las cristianas de Cartago, porque ejercieron una gran labor en el desarrollo del cristianismo primitivo, por su tarea como evangelizadoras. Estaba muy preocupado por la conducta que iban adquiriendo, pues se hallaban inmersas en una cultura pagana. Hemos elegido la obra Ad uxorem, una especie de testamento espiritual que Tertuliano le escribe a su mujer en caso de morir antes que ella. A partir de la lectura y análisis de esta obra y de la comparación entre la mujer pagana y la mujer cristiana se aprecia la influencia notable de la cultura pagana. Pero no debemos caer en el error de pensar que hablamos de dos mundos diferentes. No olvidemos que el cristianismo llegó a una Roma imbuida de una religión y de unos dioses paganos. Por lo tanto, no podemos estudiar ambos mundos como contrarios y distintos, sino que un mundo surge dentro del otro y se complementan. Tertuliano va a presentar una evolución en su pensamiento que sólo se podrá entender a través del estudio de diversos aspectos que se han considerado importantes. Para ello, hemos estructurado el trabajo en cuatro capítulos. Destacamos cómo se desenvolvía la mujer en el mundo mediterráneo antiguo, tanto en Roma como en el Norte de África. Igualmente, el contexto social y eclesial que envolvía a Tertuliano en estos siglos II-III d.C., junto con su vida y su obra, han sido claves para entender cómo inciden ambos contextos en el pensamiento del autor. También se analiza la obra Ad uxorem para mostrar algunos datos interesantes relativos a la época de composición del tratado, estudio de la estructura retórica del mismo, público al que va dirigido y la intención del autor. Por último, se ha realizado un examen más en profundidad de la obra mediante la observación de aquellos términos y textos que emplea Tertuliano para retratar a la mujer. Todo ello nos ha ayudado a extraer las diferentes características de dichas mujeres teniendo en cuenta los espacios en los que se movían, los proyectos que tenían, su relación con Dios, con el hombre y con la sociedad. El estudio del mundo pagano y cristiano presentes en la obra de Tertuliano se ha llevado a cabo a partir de un modelo al que hemos llamado “escenario”, a través del método socio-antropológico, que ha contribuido a completar todos los escenarios que envuelven tanto al autor como a la mujer en general. Este método se ha visto reforzado por el método analítico, para describir dichos factores y analizarnos en profundidad y, también, por el método comparativo, que nos ha llevado a completar nuestro objetivo último: las características de las mujeres paganas y cristianas en la obra Ad uxorem de Tertuliano. Tras la realización del análisis de la obra descubrimos la importancia que tienen los términos que emplea Tertuliano para referirse a las mujeres, expresando la familiaridad propia del cristianismo. Igualmente, su adhesión al montanismo hace que su opinión sobre las mujeres se endurezca. Así mismo, en el análisis de los textos se muestran las diversas virtudes que Tertuliano destaca en las cristianas: estas aparecen como univirae, pudorosas, castas, sumisas, continentes, perseverantes, sobrias y silenciosas, mientras que las paganas en su crítica resultan ser mujeres de varios esposos, impúdicas, desvergonzadas, desobedientes, orgullosas, avariciosas, ambiciosas y charlatanas, invitando siempre a las cristianas a alejarse del ejemplo de estas últimas. Sin embargo, nuestro estudio nos ha llevado mucho más lejos; hemos descubierto cuáles eran las conductas exigidas para la cristiana, y qué mujer era aquella por la que Tertuliano sentía una especial predilección. En conclusión, Tertuliano anhelaba aquella mujer casta, que consagraba su virginidad a Dios, mujer soltera y sin hijos, es decir, la virgen, pues su objetivo era la salvación de las cristianas y ésta era la mejor forma de conseguirla. No obstante, esto no quita que Tertuliano sea consciente del valor tan inmenso que adquiere el matrimonio dentro del cristianismo, lo que explicaría en la conclusión de su tratado esa bellísima alabanza del matrimonio cristiano. -Selección bibliográfica: -ALFARO BECH V. (2012), “Importancia y colaboración de las cristianas cartaginesas en la difusión del cristianismo y la evangelización en el Norte de África”, en F. RIVAS REBAQUE (ED.), Iguales y diferentes. Interrelación entre mujeres y varones cristianos a lo largo de la historia, San Pablo, Madrid, pp. 75-128. -BLAISE A. (1954), Dictionnaire latin-français des auteurs chrétiens, Brepols, Leuven. -BRAUN R. (1985), “Tertullien et le Montanisme: Église institutionnelle et église spirituelle”, Rivista di Storia e Letteratura religiosa XXI, pp. 245-257. _______ (1992), “Tertullien et la philosophie païenne. Essai de mise au point”, en ID., Approches de Tertullien. Vingt-six études sur l’auteur et sur l’œuvre (1955-1990), Brepols (Collection d’Études Augustiniennes, 134), Paris, pp. 21-41. -CANTARELLA E. (1991b), La mujer romana, Universidad de Santiago, Santiago de Compostela. -DUNN G. D. (2004), Tertulllian. The Early Church Fathers, Routledge, Londres–Nueva York. -ESTÉVEZ E. (2012), Las mujeres en los orígenes del cristianismo, Verbo Divino, Estella (Navarra). -FREDOUILLE J.–C. (1972), Tertullien et la conversion de la culture Antique, Études Augustiniennes, Paris. -HAMMAN A. G. (2000), “Tertuliano, A su esposa”, en Matrimonio y virginidad en la Iglesia antigua, Desclée de Brouwer, Bilbao, pp. 49-81. -HENNE P. (2011), Tertullien l’Africain, Ed. du Cerf, Paris. -LÓPEZ CÁNDIDA A.–POCIÑA A. (1990), La mujer en el mundo mediterráneo antiguo, Universidad de Granada, Granada. -MACDONALD M. (2004), Las mujeres en el cristianismo primitivo y la opinión pagana. El poder de la mujer histérica, Verbo Divino, Estella (Navarra). -MESNAGE J. (1914), Le Christianisme en Afrique. Origines, développments, extensión, Adolphe Jourdan, Alger. -OSIEK C.–MACDONALD M.–TULLOCH J. (2007), El lugar de la mujer en la Iglesia primitiva, Sígueme, Salamanca. -Oxford Latin dictionary (2005), P.G.W. GLARE (ED.), Oxford University Press, New York. -RIVAS REBAQUE F. (2008), “La mujer cristiana en el Norte de África latina”, en ID., Desterradas hijas de Eva. Protagonismo y marginación de la mujer en el cristianismo primitivo, Universidad Pontificia Comillas–San Pablo, Madrid, pp. 57-110.
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La radicalité du changement culturel provoque une crise de la forma ecclesiae et introduit la question relative à quelle est la forme de l’Église la plus appropriée à l’annonce de l’évangile. L’Église italienne, que le présent travail a l’intention d’assumer en qualité de point de référence particulier, en est également intéressée: contrairement au passé, même le plus récent, la foi chrétienne n’est plus un patrimoine «de tous». La question se pose puisque, au nom de l’évangile, l’action de l’Église ne peut pas disperser, pourtant, le caractère universel de la foi en soi même (son être «pour tous»). Dans un tel scénario, s’enclenche le but que cette thèse se pose de poursuivre sur le plan de la pensée théologique-pastorale: elle veut accompagner l’Église en son être à l’intérieur de cette tension entre l’instance théologique d’une foi qui est «pour tous» et le donné sociologique dont il émerge qu’elle n’est plus «de tous». Beaucoup de projets contemporaines de réforme pastorale ont l’intention de faire face aux transformations de la culture afin d’empêcher tout injustifiée domestication. Cependant, comme cette thèse essaie à le prouver, ils risquent souvent de suggérer une rupture avec le passé récent du corps ecclésial. Pour eux la référence polémique est représentée par cette figure de «catholicisme populaire» avec qui, dans le contexte de la «civilisation paroissiale», l’expérience chrétienne est réussie à s’enraciner dans le tissu social. Dans ces projets, il est – en effet – assimilé d’une manière restrictive à une sorte de «catholicisme de masse», basé seulement sur des processus religieux de socialisation et d’uniformisation de l’expérience. Au contraire, le but de ce travail consiste en un essai de compréhension renouvelée de cette figure de vie chrétienne. Elle n’est retenue seulement selon la particulière forme historique qu’elle a adoptée dans le demain passé, marqué par une situation d’homogénéité culturelle, d’une Église de peuple, mais aussi comme principe opératoire qui désigne la capacité du christianisme de se réaliser en tant qu’élévation et transfiguration des formes anthropologiques de base. Cette perspective dynamique permet de trouver dans le «catholicisme populaire» un principe écclesio-génétique qui exalte l’interaction entre l’initiative ecclésiale et la sensibilité des croyants, et qui, tout en défendant la qualité théologale de l’expérience chrétienne, ne méprise pas la valeur pédagogique de son enracinement religieux. La dynamique qui préside au «catholicisme populaire», grâce à la confrontation avec une étude sur le terrain, conduit à l’individuation de certaines provocations à propos de la structure du corps ecclésial, en ce qui concerne les représentations, les actions, les sujets et les limites qui le caractérisent. Elles sont transposées de manière à envisager une réforme de l’Église qui s’avère applicable pour le présent et qui cherche à garder le caractère universel-non formel de la foi, c’est à dire son «pour tous».