955 resultados para Early roman empire
Resumo:
Cette thèse a comme objectif de démontrer combien Alaric et ses Goths étaient Romains dans pratiquement toutes les catégories connues sur leur compte. Pour ce faire, l’auteur a puisé dans les sciences sociales et a emprunté le champ conceptuel de l’éminent sociologue Pierre Bourdieu. À l’aide du concept d’habitus, entre autres choses, l’auteur a tenté de faire valoir à quel point les actions d’Alaric s’apparentaient à celles des généraux romains de son époque. Naturellement, il a fallu étaler le raisonnement au long de plusieurs chapitres et sur de nombreux niveaux. C’est-à-dire qu’il a fallu d’abord définir les concepts populaires en ce moment pour « faire » l’histoire des barbares durant l’Antiquité tardive. Pensons ici à des termes tels que l’ethnicité et l’ethnogenèse. L’auteur s’est distancé de ces concepts qu’il croyait mal adaptés à la réalité des Goths et d’Alaric. C’est qu’il fallait comprendre ces hommes dans une structure romaine, au lieu de leur octroyer une histoire et des traditions barbares. Il a ensuite fallu montrer que la thèse explorait des avenues restées peu empruntées jusqu’à aujourd’hui. Il a été question de remonter jusqu’à Gibbon pour ensuite promouvoir le fait que quelques érudits avaient autrefois effleuré la question d’Alaric comme étant un homme beaucoup moins barbare que ce que la tradition véhiculait à son sujet, tel que Fustel de Coulanges, Amédée Thierry ou encore Marcel Brion. Il s’agissait donc de valider l’angle de recherche en prenant appui d’abord sur ces anciens luminaires de la discipline. Vint ensuite l’apport majeur de cette thèse, c’est-à-dire essentiellement les sections B, C et D. La section B a analysé la logistique durant la carrière d’Alaric. Cette section a permis avant tout de démontrer clairement qu’on n’a pas affaire à une troupe de brigands révoltés; le voyage de 401-402 en Italie prouve à lui seul ce fait. L’analyse approfondie de l’itinéraire d’Alaric durant ses nombreux voyages a démontré que cette armée n’aurait pas pu effectuer tous ces déplacements sans l’appui de la cour orientale. En l’occurrence, Alaric et son armée étaient véritablement des soldats romains à ce moment précis, et non pas simplement les fédérés barbares de la tradition. La section C s’est concentrée sur les Goths d’Alaric, où on peut trouver deux chapitres qui analysent deux sujets distincts : origine/migration et comparaison. C’est dans cette section que l’auteur tente de valider l’hypothèse que les Goths d’Alaric n’étaient pas vraiment Goths, d’abord, et qu’ils étaient plutôt Romains, ensuite. Le chapitre sur la migration n’a comme but que de faire tomber les nombreuses présomptions sur la tradition gothe que des érudits comme Wolfram et Heather s’efforcent de défendre encore aujourd’hui. L’auteur argumente pour voir les Goths d’Alaric comme un groupe formé à partir d’éléments romains; qu’ils eurent été d’une origine barbare quelconque dans les faits n’a aucun impact sur le résultat final : ces hommes avaient vécu dans l’Empire durant toute leur vie (Alaric inclus) et leurs habitus ne pouvaient pas être autre chose que romain. Le dernier chapitre de la section C a aussi démontré que le groupe d’Alaric était d’abord profondément différent des Goths de 376-382, puis d’autres groupes que l’on dit barbares au tournant du 5e siècle, comme l’étaient les Vandales et les Alamans par exemple. Ensemble, ces trois chapitres couvrent la totalité de ce que l’on connait du groupe d’Alaric et en offre une nouvelle interprétation à la lumière des dernières tendances sociologiques. La section D analyse quant à elle en profondeur Alaric et sa place dans l’Empire romain. L’auteur a avant tout lancé l’idée, en s’appuyant sur les sources, qu’Alaric n’était pas un Goth ni un roi. Il a ensuite analysé le rôle d’Alaric dans la structure du pouvoir de l’Empire et en est venu à la conclusion qu’il était l’un des plus importants personnages de l’Empire d’Orient entre 397 et 408, tout en étant soumis irrémédiablement à cette structure. Sa carrière militaire était des plus normale et s’inscrivait dans l’habitus militaire romain de l’époque. Il a d’ailleurs montré que, par ses actions, Alaric était tout aussi Romain qu’un Stilicon. À dire le vrai, mis à part Claudien, rien ne pourrait nous indiquer qu’Alaric était un barbare et qu’il essayait d’anéantir l’Empire. La mauvaise image d’Alaric n’est en effet redevable qu’à Claudien : aucun auteur contemporain n’en a dressé un portrait aussi sombre. En découle que les auteurs subséquents qui firent d’Alaric le roi des Goths et le ravageur de la Grèce avaient sans doute été fortement influencés eux aussi par les textes de Claudien.
Resumo:
La dynastie des Flaviens est souvent mal connue et appréciée en raison de sa situation chronologique, « coincée » entre la famille des descendants de César et d’Auguste et celle allant de Trajan à Marc Aurèle. Elle passe parfois pour une simple dynastie de « transition » qui aurait uniquement servi de passerelle entre deux familles considérées comme plus brillantes qui ont par ailleurs laissé un souvenir plus durable. En un peu plus d’un quart de siècle (69-96), Vespasien, Titus et Domitien ont pourtant davantage fait pour la stabilité de Rome et de l’Empire que certains de leurs prédécesseurs ou successeurs. Sorti vainqueur des troubles civils de l’année des quatre empereurs (68-69), Vespasien ramena la paix en Orient et en Italie en plus de s’attacher à stabiliser les institutions et de reconstituer les finances de l’État, passablement écornées par les dernières années du Principat de Néron (54-68) et la guerre civile elle-même. Plus que la paix et la stabilité à l’intérieur et aux frontières de l’Empire, il fit cependant en sorte de refonder les bases institutionnelles du Principat en assumant sa transformation en un régime monarchique et héréditaire. Un principe parfaitement admis puisque ses deux fils adultes, Titus et Domitien, lui succédèrent sans difficulté. Davantage peut-être que les récits laissés par les sources littéraires anciennes, les inscriptions romaines et italiennes ainsi que les monnaies émises par l’atelier de Rome sont probablement le meilleur témoignage permettant de saisir le plus précisément et le plus profondément l’idée que les Flaviens se faisaient d’eux-mêmes et du pouvoir dont ils étaient investis. Le contenu de leur titulature officielle comme leurs choix iconographiques permettent ainsi de dégager leurs différents thèmes de propagande qui laissent finalement apparaitre une vraie continuité dans leur idéologie du pouvoir et leur manière de gouverner. Vespasien a ainsi posé des fondations idéologiques et politiques que ses fils ont globalement poursuivies et respectées, ce qui renforce l’idée selon laquelle les Flaviens ont effectivement suivi un « programme » qui les distinguait de leurs prédécesseurs et de leurs successeurs. Malgré des différences parfois importantes dans leurs pratiques, les inscriptions et l’iconographie monétaire permettent ainsi de mettre en lumière le fait que Titus et Domitien ont finalement moins cherché à faire preuve d’originalité qu’à s’inscrire dans la continuité de l’œuvre de leur père afin de garantir le maintien de la paix et avec elle la prospérité et la stabilité de l’État, et avec elles la satisfaction et la tranquillité de l’ensemble de la société.
Resumo:
Dissertação (mestrado)—Universidade de Brasília,Instituto de Ciências Humanas, Programa de Pós-Graduação em Filosofia, 2014.
Resumo:
Ce mémoire analyse le processus de romanisation et de colonisation de Xanten-Vetera, une région frontalière de l’Empire romain située en basse Rhénanie dans la province romaine de Germania inferior. À l’intérieur d’un cadre temporel inclus entre les conquêtes de Jules César et le milieu du second siècle apr. J.-C., l’étude cherche à comprendre et à restituer la présence militaire ainsi que le développement des peuplades civiles sur place, du fait des transferts de population et de l’immigration gallo-romaine. Le processus de romanisation est analysé en tenant compte des réalités ethnographiques, sociales et culturelles et selon les théories les plus actuelles de la recherche moderne sur ce sujet. Comme il s’agit d’une agglomération située sur une voie fluviale en périphérie de l’Empire, le concept de « frontière » y est évalué afin d’estimer si Xanten-Vetera constituait une zone de convergence ou de divergence par rapport à l’espace rhénan. Dans un deuxième temps, cette recherche analyse le contexte militaire et social durant lequel l’empereur Trajan prit la décision d’octroyer le statut de colonie à ce territoire qui devint la Colonia Ulpia Traiana. Cette démarche qui se veut régionale souligne la nature particulière de l’histoire de Xanten-Vetera sous le Haut Empire ; les migrations et les tragédies à l’intérieur de cet espace géographique ont façonné un endroit au destin unique en Germanie et dans l’Empire romain. Enfin, ce travail fournit un exemple pertinent de l’évolution des motivations qui ont guidé les politiques coloniales sous les Julio-Claudiens, les Flaviens et les Antonins et suggère l’essor des groupes de pression non militaires dans ce contexte.
Resumo:
Citrus are native to southeastern Asia, but are present in the Mediterranean basin for centuries. This group of species has reached great importance in some of the Mediterranean countries and, in the case of orange, mandarin and lemon trees, they found here soil and climatic conditions which allows them to achieve a high level of fruit quality, even better than in the regions where they came from. Citrus fruits are present in the diet of the peoples living on the Mediterranean basin, at least since the time of the Roman Empire. In the 20th century they became the main crop in various agricultural areas of the Mediterranean, playing an important role in the landscape, in the diet of the overall population, and also in international trade. They are present in the gardens of palaces and monasteries, but also in the courtyards and orchards of the poorest families. Their fruits are not only a refreshing dessert, but also a condiment, or even a major component of many dishes. Citrus fruits have well-documented nutritional and health benefits. They can actually help prevent and cure some diseases and, above all, they are essential in a balanced and tasty diet.
Resumo:
The main aim of the study is to create a many-sided view of dancing in Roman Egypt (1st - early 4th centuries AD) and especially of the dancers who earned their living by dancing as hired performers. Even though dancers and other performers played a central part in many kinds of festivities throughout the ancient world, research on ancient professional dancers is rare and tends to rest on the ancient literature, which reflects the opinions of the elite. Documentary written sources (i.e., papyri, ostraka) the core of the present study are mentioned rather superficially, easily resulting in a stereotypical view of the dancers. This study will balance the picture of professional dancers in antiquity and of ancient dancing in a more general sense. The second aim characterizes this study as basic research: to provide a corpus of written sources from Greco-Roman Egypt on dancing and to discuss pictorial sources contemporary with the texts. The study also takes into account the theoretical discussion that centres on dancing as a nonverbal communicative mode. Dancers are seen as significant conveyors of social and cultural matters. This study shows that dancers were hired to perform especially in religious contexts, where the local associations on the village level also played an important part as the employers of the performers. These performers had a better standard of living in economic terms than the average hired worker, and dancers were better paid than other performers. In the Egyptian villages and towns, where the dancers performed and lived, the dancers do not seem to have been marginal because they were professionals or because of some ethnic or social background. However, their possible marginality may have occurred for reasons related to the practicalities of their profession (e.g., the itinerant life style). The oriental background of performers was a literary topos reflecting partly the situation in the centres of the empire, especially Rome, where many performers were of other than Roman origin. The connection of dancing, prostitution and slavery reflects the essential link between dance, body and gender: dancers are equated with such professions or socio-legal statuses where the body is the focus of attention, a commodity and a source of sensual pleasure; this dimension is clearly observable in ancient literature. According to the Egyptian documentary sources, there is no watertight evidence that professional dancers would have been engaged in prostitution and very little, if any, evidence that the disapproval of the professional dancers expressed by the ancient authors was shared by the Egyptians. From the 4th century onwards the dancers almost disappear from the documentary sources, reflecting the political and religious changes in the Mediterranean east.
Resumo:
Davies, Jeffrey. 'Soldiers, Peasants, Industry and Towns. The Roman Army in Britain: A Welsh Perspective', In: The Roman Army and the Economy (Amsterdam: J.C. Gieben, 2002), pp.169-203 RAE2008
Resumo:
Entièrement réalisé grâce au programme LaTeX (http://www.latex-project.org/)
Resumo:
Desarrolla en los estudiantes conocimientos y aptitudes en historia y, también, comprensión de la historia de la antigua Roma. Se divide en unidades que presentan diferentes aspectos del mundo romano: el advenimiento de la república romana, la vida familiar, los dioses y diosas, Gran Bretaña romana, y el declive y caída del imperio. Utiliza una amplia gama de fuentes primarias, mapas y esquemas explicativos, y al final de cada sección, preguntas para consolidar conceptos y temas.
Resumo:
The first large-scale archaeobotanical study in Britain, conducted from 1899 to 1909 by Clement Reid and Arthur Lyell at Silchester, provided the first evidence for the introduction of Roman plant foods to Britain, yet the findings have thus far remained unverified. This paper presents a reassessment of these archaeobotanical remains, now stored as part of the Silchester Collection in Reading Museum. The documentary evidence for the Silchester study is summarised, before the results are presented for over a 1000 plant remains including an assessment of preservation, identification and modern contamination. The dataset includes both evidence for the presence of nationally rare plant foods, such as medlar, and several archaeophytes. The methodologies and original interpretations of Reid and Lyell’s study are reassessed in light of current archaeobotanical knowledge. Spatial and contextual patterns in the distribution of plant foods and ornamental taxa are also explored. Finally, the legacy of the study for the development of archaeobotany in the 20th century is evaluated.