961 resultados para Théorie de la représentation


Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Trabalho de investigação das marcas de iconicidade em letras-de-música brasileira que representam os vários Brasis. Análise do córpus com fundamentação semântico-semiótica, endossada pela perspectiva sociolinguística, como ponto de partida para a caracterização dos itens lexicais como ícone, índice ou símbolo, à luz da Teoria da Iconicidade, como identificadores de um espaço sociocultural. A orientação sociolinguística sustenta nossas reflexões acerca da importância da inserção dos diversos usos linguísticos na prática de ensino de língua portuguesa, que precisa acompanhar a vida da linguagem na comunicação cotidiana, com vistas à valorização e à democratização da língua. Ademais, impõe-se reconhecer a heterogeneidade linguística como fator de riqueza da língua. O trabalho de análise consiste em uma metodologia que permite associar o texto a uma imagem com significado representativo das particularidades linguístico-discursivas de uma cultura regional. Os resultados esperados incluem a afirmação da potencialidade linguístico-semiótica da letra-de-música como gênero textual suficiente para a demonstração dos valores socioculturais impressos na língua e, possivelmente, como um gênero de importante valor literário que se pode aproveitar para dinamizar aulas de língua portuguesa

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Homenaje a Georges Laplace, realizado en Vitoria-Gasteiz el 13,14 y 15 de noviembre de 2012. Edición a cargo de Aitor Calvo, Aitor Sánchez, Maite García-Rojas y Mónica Alonso-Eguíluz.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Tendo como objeto de análise capas da revista Veja, esta tese pretende verificar, por meio da observação analítica desses arranjos sígnicos, em sua materialidade textual bem como nos diálogos que estabelecem com o mundo, as suas tendências ideológicas e as marcas de sua argumentatividade constitutiva, de modo a tornar relativo o conceito de texto de informação que costuma recobrir o objeto em análise. Fazem parte do percurso teórico da pesquisa estudos e reflexões sobre: noções de textualidade e de gênero textual; teoria da argumentação; interferência de elementos exteriores ao texto para a produção do sentido; teoria semiótica de base peirceana; estratégias e mecanismos presentes nas representações discursivas feitas pela mídia. Colocam-se, dessa forma, os estudos da língua e das linguagens como instrumentos capazes de, pelas vias da ciência, fazer ver os encaminhamentos argumentativos propostos nesses textos. São, portanto, considerados e analisados os elementos que, prestando-se à representação do real, imprimem ao/no texto marcas do(s) sujeito(s) sociohistórico(s) que, conforme as lições bakhtinianas, nele se presentifica(m) e, através dele, atua(m) intersubjetivamente

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Partant de la diversité des compétences des enfants face à l'écrit en entrant en 1re année, nous avons vérifié, si dès la maternelle, une intervention portant directement sur la représentation de la langue écrite, de la clarté cognitive et de la conscience linguistique pouvait favoriser les premiers apprentissages formels (lecture et écriture). L'échantillon auprès duquel a été menée l'expérimentation était constituée de 4 groupes d'enfants de maternelle (5 ans) provenant de milieu socio-économique moyen; 2 de ces groupes ont reçu une stimulation à l'écrit tandis que les autres ont suivi le programme du MEQ. Notre plan d'expérimentation partant des théories de Downing, Fijalkow et Ferreiro s'est déroulé sur une période de neuf mois. L'analyse des résultats nous permet d'avancer que l'intervention sur l'écrit à la maternelle favorise l'accroissement de la clarté cognitive et contribue à élargir leur conscience linguistique.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Comme l'ont souligné certains critiques, un des aspects essentiels de l'écriture sanantonienne réside dans la mise en scène de l'acte de narration. Dans le but de comprendre l'évolution de l'oeuvre de San-Antonio, l'analyse de cette caractéristique, à travers un corpus de romans parus dans cinq décennies différentes, s'est avérée opportune. L'étude du paratexte réel, d'une part, et de la représentation fictive du paratexte, d'autre part, démontre que cette mise en scène de la narration s'est développée et complexifiée de 1950 à 1980. Par la suite, cette pratique est demeurée, mais a été utilisée avec moins d'emphase. Par ailleurs, l'exploration des possibilités paratextuelles menée par San-Antonio révèle en creux les nombreuses conventions littéraires qui reposent sur le paratexte. Enfin, la mise en évidence de la narration est une sorte de défi au pouvoir de la fiction: la magie du récit opère toujours malgré ces évidents bris du réalisme.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Cette recherche professionnelle porte sur les profils psychomoteurs d'un échantillon de 83 enfants français, garçons et filles de 7, 8 et 9 ans à hauts potentiels intellectuels rencontrant des difficultés pour apprendre à l'école primaire. Elle est mise en oeuvre au moyen d'une méthodologie mixte. Née en France, la psychomotricité est un corpus paramédical qui propose une approche éducative et de remédiation des difficultés d'apprentissage, à partir d'une conception du développement psychomoteur qui considère que les interrelations entre les fonctionnements corporels, les éprouvés émotionnels et les cognitions sont primordiales et qu'elles se réalisent et sont accessibles via l'expérience corporelle globalisante. Ce construit, et les outils d'évaluation qui en découlent, c'est-à-dire le bilan psychomoteur, sont ici mobilisés pour décrire les profils adaptatifs d'enfants à hauts potentiels intellectuels en souffrance pour apprendre. Si les principaux travaux consacrés à ces enfants hors-normes et à leurs développements atypiques évoquent leur sensibilité et fragilité, ils sont trop souvent restreints aux seuls aspects du quotient intellectuel. Les apports de la psychomotricité peuvent donc les compléter. À partir de la description du dialogue tonicoémotionnel, qui inscrit le sujet dans la continuité biologiquepsychologique, l'expérience du corps, sous le double effet de la maturation neuromotrice et du bain environnemental, évolue vers la différenciation des fonctions psychomotrices qui permet la maîtrise gestuelle, la représentation du corps, de l'espace et du temps. Ces descriptions sont cohérentes avec d'autres conceptions multi-référencées qui reconnaissent aux émotions et à leur devenir un rôle important dans le développement, comme la théorie de l'attachement. Elles conduisent au repérage de troubles psychomoteurs. Ceux-ci peuvent friner l'accès aux apprentissages scolaires notamment l'écriture. Ce sont des perturbations de l'équilibre psychocorporel. Par définition et spécifiquement, ils ne répondent pas à une atteinte neurologique et expriment une souffrance psychique. L'analyse centrée sur les variables fournit une vision générale des données collectées. Les corrélations entre les 30 rubriques sont étudiées en les classant par sphères correspondant aux fonctions psychomotrices - motricité - rythme - espace - intégration corporelle - graphomotricité; puis par processus - tonicoémotionnel - sensori-perceptivo-moteur - cognitif - apprentissage explicité. Cette taxonomie éclaire les corrélations et donc les niveaux d'organisation. Ce premier traitement statistique débouche sur a) l'intérêt de la démarche globale en psychomotricité puisque toutes les rubriques étudiées se sont avérées troublées, b) l'apport de la prise en considération des dimensions tonicoémotionnelles, c) l'importance de l'articulation sensori-perceptivo-motrice et d) une confirmation des liens entre les compétences psychomotrices et l'écriture. La seconde étape est une classification hiérarchique ascendante puis une analyse factorielle des grappes. Elle dégage des résultats concernant des différences entre les organisations internes de ces enfants sous-réalisateurs, à partir des poids respectifs des facteurs 1) de la dyspraxie et de la dysgraphie, 2) de l'hyperactivité et de l'anxiété avec impulsivité et difficultés graphiques, 3) des troubles de la motricité large et fine et de l'expression émotionnelle, 4) des troubles spatiaux, 5) des troubles visuopraxiques et de l'intégration corporelle floue, 6) des troubles diffus et légers et 7) des troubles du rythme. Ainsi les cinq grappes sont décrites de manière dynamique comme caractérisées par 1) de bonnes compétences scripturales, des difficultés légères mais aussi des perturbations du tonus musculaire, 2) des tendances dysgraphiques pour des enfants maladroits et inquiets mais aussi avec des compétences préservées, qui se différencient 3) d'enfants franchement dysgraphiques avec des difficultés à se situer et manier les informations relatives à l'espace et au rythme, 4) d'enfants également dysgraphiques mais aussi hyperactifs, anxieux et manquant de référence spatio-temporelle, et 5) de sujets qui dysgraphiques, dyspraxiques, émotifs ont des tendances hyperactives et des incertitudes visuopraxiques. Ainsi à partir de la référence holistique-interactionniste, ces résultats confirment l'intérêt des approches globales et multi-référencées pour explorer les profils des enfants dont le développement n'est pas harmonieux et qui se trouvent confrontés à des difficultés pour apprendre dans le cadre scolaire.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Au cours des dernières décennies, la recherche scientifique, toutes disciplines confondues, s’est particulièrement intéressée aux phénomènes et questionnements identitaires, notamment en ce qui concerne les groupes et les mouvements minoritaires ou marginaux, mais également en ce qui concerne la question des identités nationales dont se délectent à leur tour politiciens et médias. Véritable reflet d’un des enjeux majeurs de nos sociétés contemporaines, cet intérêt des chercheurs pour les phénomènes identitaires a particulièrement porté sur l’étude des processus de construction et d’affirmation des identités individuelles et collectives, c’est-à-dire sur les modes et les modalités à partir desquels les identités se construisent, se structurent et sont affirmées dans un rapport comparatif, compétitif et dialogique entre le Soi et l’Autre. Si notre compréhension des phénomènes identitaires s’est considérablement précisée et nuancée depuis la publication dans les années 1950, voire antérieurement, des études fondamentales et fondatrices, il n’en demeure pas moins que le concept d’identité, peu importe les multiples terminologies qu’il peut prendre selon les disciplines, pose actuellement de nombreux problèmes et s’avère abondamment galvaudé par certaines recherches récentes qui en font usage sans nécessairement le définir, voire pire, le maîtriser, comme un champ d’études à la mode qu’il convient d’investir afin d’alimenter un lectorat avide de ces questions et problèmes identitaires. Il est vrai que les travaux scientifiques sur les identités paraissent à un rythme soutenu, voire insoutenable tant cette production est abondante et diversifiée. Tour à tour, les identités ethniques, nationales, provinciales, régionales, politiques, culturelles, religieuses, de genre, des groupes ou mouvements minoritaires et marginaux, pour ne nommer que certains des principaux champs d’investigation, ont été interrogées. Loin de se limiter aux sociétés, aux individus et aux collectivités modernes, les identités du passé, toutes périodes confondues, ont également été revisitées à la lumière des outils d’interprétation développés, entre autres, par la sociologie, par l’anthropologie culturelle et par la psychologie sociale. Bien évidemment, les spécialistes de l’Antiquité n’ont pas échappé à cette tendance, partant à leur tour à la conquête de l’identité (ou des identités) grecque(s), romaine(s), barbare(s), judéenne(s) et chrétienne(s). Leur intérêt s’est également porté sur les identités propres aux diverses catégories ou collectivités sociales, politiques, juridiques, religieuses et professionnelles. Toutefois, aborder la question des identités dans l’Antiquité oblige à délaisser les définitions et compréhensions modernes au profit d’un tout autre mode raisonnement identitaire et d’appartenance propre aux sociétés et collectivités anciennes en prenant en considération les dimensions « – emic » et « – etic » que requiert l’utilisation de cette notion afin d’en avoir recours comme une catégorie d’analyse adéquate pour cette période particulière, une approche double et complémentaire trop souvent négligée par une majorité de recherches dont les résultats aboutissent inévitablement à une compréhension anachronique et « distorsionnée » des réalités anciennes, ce qui est d’autant plus le cas en histoire des religions et des communautés socioreligieuses de l’Antiquité en raison de nombreux présupposés idéologiques et théologiques qui dominent encore tout un pan de l’historiographie actuelle. Bien que le concept même d’identité n’existe pas dans l’Antiquité, le terme « identitas » renvoyant à une tout autre réalité, cela ne signifie pas pour autant que les Anciens n’avaient aucune conscience de leur(s) identité(s) et qu’il est impossible pour nous modernes d’étudier les phénomènes et les discours identitaires antiques. Toutefois, cela impose d’aborder ces phénomènes avec une très grande prudence et beaucoup de nuances en évitant les généralisations hâtives et en circonscrivant bien les contextes d’énonciation dans lesquels ces identités se sont construites et ont été affirmées, car, déterminées par les appartenances, la définition de ces identités s’est constamment élaborée et réélaborée sur un rapport Soi / Autre, inclusion / exclusion et a reposé sur des stratégies discursives qui ont varié selon les époques, les lieux, les auteurs et les contextes d’énonciation. L’enjeu principal est alors de comprendre les stratégies et les mécanismes mis en œuvre par les auteurs anciens dans les processus discursifs de construction identitaire de leur groupe d’appartenance. Produit d’une rhétorique, l’étude des identités anciennes oblige donc de distinguer, ce qui est certes complexe, discours et réalités sociales, du moins cela oblige, encore une fois, à une extrême prudence et beaucoup de nuances afin de ne pas confondre discours et réalités. Si les discours ont effectivement pour effet d’ériger des frontières identitaires fixes et imperméables entre les différents groupes et collectivités, l’étude de la réalité vécue par les acteurs sociaux montre que ces frontières étaient plutôt fluides et perméables. Pour étudier la question des identités dans l’Antiquité, plusieurs postes d’observation peuvent êtres sollicités en s’intéressant, notamment, à la formation des identités, à l’identité en auto-définition, à l’identité dans le miroir de l’Autre, à l’impact des interactions entre le Soi et l’Autre sur les définitions identitaires, aux frontières identitaires et à leurs transgresseurs, aux marqueurs identitaires, etc. Ces différentes approches, notamment lorsqu’elles sont combinées les unes aux autres, contribuent à mettre en évidence la complexité des processus de construction des identités dans l’Antiquité dont on reconnaît désormais le caractère fluide, dynamique et discursif, malgré les idéologies de stabilité sur lesquelles elles se sont élaborées et polémiquées. Loin de susciter de vains débats, les études sur les identités dans l’Antiquité permettent d’aborder sous un angle novateur certains acquis de la recherche et de leur apporter de riches nuances. Cependant, interpréter les phénomènes identitaires anciens à partir de paradigmes, de terminologies et de catégories erronés ou anachroniques a également pour conséquence indéniable de parvenir à une relecture « distorsionnée », si ce n’est orientée, du passé, en lui imposant des catégories de définition et d’auto-définition identitaires qui n’existaient pas dans l’Antiquité. C’est pourquoi il importe également, lorsqu’on tente d’aborder ces phénomènes identitaires, de réfléchir sur les paradigmes, les terminologies et les catégories qui sont invoqués par en parler et ne pas hésiter à les remettre en question en refusant d’adhérer, de manière consciente ou inconsciente, à un quelconque modèle préétabli. S’inscrivant dans ce courant réflexif majeur de l’historiographique actuelle sur l’étude des phénomènes de construction identitaire dans l’Antiquité, notre recherche s’intéresse plus particulièrement aux processus de construction de discours d’appartenance dans la littérature judéenne et chrétienne aux Ier et IIe siècles. Sans avoir cherché à circonscrire une définition unique et unilatérale des identités judéennes et chrétiennes de cette période – définition qui s’avère, selon nous, plus utopique que réaliste en raison de la pluralité des mouvements qui composent le « judaïsme » et le « christianisme » anciens et des auteurs qui ont tenté, par leurs discours, de définir et présenter ces identités – ou tenter d’établir une liste de critères à respecter pour délimiter ce qu’est l’identité judéenne ou chrétienne – et, par conséquent, ceux qui peuvent ou non se réclamer d’être Judéens ou chrétiens –, la perspective que nous adoptons dans cette recherche est plutôt de réfléchir à la manière dont il convient d’aborder les identités anciennes et les processus de construction identitaire dans l’Antiquité. Notre réflexion se veut donc d’abord et avant tout une réflexion méthodologique, épistémologique, terminologique et historiographique des questions et phénomènes identitaires dans l’Antiquité, notamment en ce qui concerne les identités judéennes et chrétiennes des Ier et IIe siècles qui sont abordées à partir de divers postes d’observation et dans une perspective socio-historique qui adopte une démarche « – emic » et « – etic ». Notre recherche est divisée en trois parties. La première sera consacrée aux discussions d’ordre « – etic », c’est-à-dire aux réflexions et aux remarques méthodologiques, épistémologiques, terminologiques et historiographies sur l’approche des phénomènes identitaires et de l’identité chrétienne dans l’Antiquité. Le chapitre I présentera des remarques historiographiques sur les travaux récents en histoire du « christianisme » ancien. Dans le chapitre II, nous discuterons des concepts modernes d’« identité », de « race » et d’« ethnie ». Le chapitre III présentera quelques réflexions épistémologiques et méthodologiques sur l’application des théories et concepts modernes aux réalités antiques dans l’approche des phénomènes identitaires. Finalement, le chapitre IV reviendra sur les différents paradigmes interprétatifs qui ont été utilisés dans le débat moderne sur la question du Parting of the Ways. La deuxième partie sera consacrée à la présentation des cadres contextuels du « judaïsme » et du « christianisme » anciens. Le chapitre V dressera un portrait général de la pluralité qui caractérise le « judaïsme » ancien à la période romaine (Ier – IIe siècles) et des principaux marqueurs identitaires des communautés judéennes de cette époque. Dans le chapitre VI, il sera question de l’origine et de l’expansion du « judaïsme chrétien » dans l’Empire romain (Ier – IIe siècles) de même que de la pluralité des courants chrétiens. La troisième partie abordera la dimension « – emic » de notre recherche en s’intéressant aux processus discursifs de construction de l’identité chrétienne à partir de différents postes d’observation. Le chapitre VII analysera la présentation que l’auteur des Actes des apôtres fait des conditions d’entrée et des premières règles de vie dans la communauté chrétienne. Le chapitre VIII s’intéressera aux enjeux liés à la perception et à la représentation du Soi et de l’Autre en tentant de comprendre comment le mouvement chrétien a tenté de s’auto-définir et comment il a été défini par l’Altérité. Finalement, le chapitre IX analysera la manière dont les auteurs chrétiens se sont approprié le terme « γένος » et comment ils l’ont redéfini sur la base de critères cultuels ou religieux afin de présenter l’originalité distinctive du mouvement chrétien.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Considérations méthodologiques Nous avons limité aux précisions indispensables à la compréhension de notre propos les considérations sur la gigantomachie en général. Nous renvoyons aux études signalées plus haut (supra, p. 7, n. 2), principalement pour ce qui concerne les géants avant leur transformation en anguipèdes à partir de l'époque hellénistique. Notre recherche de parallèles reposera sur quelques oeuvres d'art encore existantes : les sculptures décorant les plus importantes d'entre elles feront dès lors figure d'archétype, même si, bien sûr, rien ne permet d'exclure qu'il en ait existé de plus significatives. Parmi les nombreux monuments aujourd'hui disparus, respectivement parmi ceux qui seraient encore à découvrir, il s'en trouvait sans doute qui auraient été susceptibles de servir de modèle pour les sculptures ornant le fanum de Lousonna, duquel bien peu de restes nous sont parvenus. A l'exception de quelques renvois ponctuels, notre démarche s'est appuyée exclusivement sur du matériel et des informations déjà publiés. Pour la reconstitution des bas-reliefs de Lousonna, nous nous sommes inspiré généralement de sculptures hellénistiques et romaines dont l'ornementation présentait des similitudes avec les fragments à notre disposition ; la plupart des parallèles sont mentionnés dans le Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae. L'examen des volumes du Corpus Signorum Imperii Romani et de quelques autres recueils nous a permis de faire des propositions pour les cas restés en suspens. A une exception près, l'échantillonnage aéré formé à partir d'ensembles sculptés qui devaient avoir les mêmes caractéristiques que le matériel que nous tenterons d'identifier : ils comportaient des monstres anguipèdes avec les jambes se terminant par la tête du serpent, remontant au plus tard à la fin de la période romaine et produits dans un atelier gréco-romain. Afin de recréer avec le plus de vraisemblance possible l'environnement du fanum de Lousonna, nous avons recherché des édifices de caractéristiques semblables dans les catalogues de temples gallo-romains dressés par P. D. HORNE et A. C. KING (1980), respectivement I. FAUDUET et P. ARCELIN (1993). Tant l'absence presque complète de restes architecturaux susceptibles d'être rapportés à l'édifice religieux que la nature somme toute modeste du vicus lémanique nous ont fait opter pour une variante minimaliste, se limitant finalement à la structure supportant la gigantomachie devant un temple sans aucune décoration. Pour tenter de préciser les modalités de la transmission du thème des géants, nous envisagerons trois cheminements possibles : la tradition orale, la transmission littéraire et, enfin, la représentation iconographique, qu'il s'agisse de monuments, d'objets mobiliers ou même des quelques rares illustrations de textes antiques. Sauf indication contraire, les textes anciens sont cités dans les traductions des Belles-Lettres, des Sources chrétiennes ou de la Loeb Classical Library dont la liste figure à la page 161. La version française des textes dont aucune traduction n'était disponible est généralement due à François Mottas (traduction F.M.). Nous ne reportons les dates de naissance des auteurs ou des artistes mentionnés que lorsqu'elles sont utiles à la compréhension de notre exposé. En plus du rôle qu'ont pu jouer les oeuvres d'art disparues au cours des deux derniers millénaires, divers facteurs ont dû assurer la constitution et la mise au point d'un imaginaire de plus en plus élaboré des gigantomachies. La mémoire a certes sa part dans l'inspiration des artistes qui réalisèrent les sculptures de la cité lémanique; mais si un mythe ou le récit d'un événement peuvent s'être transmis de bouche à oreille au cours des siècles, certaines ressemblances dans l'attitude des personnages sont trop frappantes, même en tenant compte de ces gestes qu'il n'existe qu'une seule façon de représenter: il n'est dès lors pas possible d'imaginer que la transmission des détails des scènes se serait pratiquée uniquement par voie orale. Si le voyage touristique; tel que nous l'entendons de nos jours, n'a pas existé, les personnes susceptibles d'avoir ramené des informations de leurs déplacements à travers l'Empire sont plus nombreuses qu'on ne le croirait au premier abord. Fonctionnaires allant prendre leur charge ou en mission dans une contrée voisine; soldats, parmi lesquels des mercenaires gaulois; pèlerins ayant visité de grands sanctuaires, comme celui d'Esculape à Pergame, emplacement de la gigantomachie la plus impressionnante, ou d'autres lieux de culte; jeunes fortunés ayant étudié à Athènes; commerçants accompagnés par des muletiers ou des portefaix acheminant leurs marchandises; membres de corporations ou artisans exerçant des métiers itinérants; esclaves, dont l'exportation devait représenter une source de revenus intéressante pour les commerçants romains; en dernier lieu, sans parler des artistes eux-mêmes, ces arpenteurs-géomètres chargés de toutes sortes de relevés qui accompagnaient les empereurs lors de leurs déplacements (infra, p. 36). Il faudra cependant rester prudent quant à l'affirmation d'une connaissance visuelle directe que les sculpteurs de Lousonna auraient eue des réalisations antiques avec lesquelles nous mettrons la gigantomachie en parallèle. Même si elle n'a toujours pas pu être prouvée, la circulation de cahiers de modèles semble bel et bien assurée: dans un atelier, les maîtres ont forcément passé leurs croquis à leurs successeurs et ceci s'est peut-être répété pour plusieurs générations d'artisans. Sans parler des monnaies, d'autres moyens de transmission peuvent encore être mentionnés : éventuelles éditions illustrées de textes antiques, motifs gravés sur des gemmes ou représentés sur des récipients décorés... Une observation s'impose ici : la plupart des monuments que nous utiliserons pour notre reconstitution existaient encore lors de l'érection de notre gigantomachie. Une fois les bas-reliefs de Lousonna reconstitués, restait donc à combler l'absence de toute étude sur la survie de la gigantomachie à travers les âges et à préciser l'emploi qui en serait fait à la Renaissance. Divers recueils d'ouvrages consacrés à la mythologie et remontant à cette période nous ont permis de décrire les modalités de la reprise du récit de la guerre des géants; en l'absence de toute synthèse sur ceux-ci dans la peinture de la Renaissance, c'est en partant de l'examen des nombreux travaux consacrés au Palazzo del Te à Mantoue que nous avons pu établir un lien entre les représentations de géants peintes durant la première moitié du 16ème siècle, au cours duquel la gigantomachie était redevenue un sujet d'actualité. Le monument de la bourgade lémanique comporte encore neuf personnages et constitue, avec celui d'Yzeures-sur-Creuse, l'exemplaire le plus complet découvert dans la partie occidentale de l'Empire romain : il méritait bien d'être à l'origine d'une telle démarche.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Texte composite, pour lequel on a surtout fait usage de la Passion de Greban, révisée et amplifiée par Jean Michel. — A la suite du texte sont des notes sur l'organisation de la représentation, les acteurs et la recette. Nombreuses figures peintes. A la fin (fol. 297), la mention : « Hubert Cailleau, painctre, a painct les histoires sur checume journée de ce libvre, comme aussy il fut joueur audiet mistere... Il donna aussy le portraict du hourdement du teatre avec Jacques des Moelles, comme il se veid en ce present livre. — Point ne mord Mort. Cailleau. »

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Recueil de devises et de signatures autographes, comprenant un très grand nombre de blasons coloriés, composé pour Jean-Philippe de La Chambre, Gaspard de La Chambre et madame de La Chambre, par divers personnages, allemands pour la plupart, séjournant à Paris. La date la plus ancienne rencontrée dans ce recueil est celle du 27 novembre 1607 (fol. 2), et la date la plus récente, celle du 23 juillet 1638 (fol. 238). — On remarque un certain nombre de peintures (fol. 113, 148 v°, 156, 191, 225), — notamment la représentation d'une fête nautique à Venise (fol. 26). Parmi les signatures comprises dans ce recueil, on peut citer celles de « Charles, marquis de Bade », probablement l'un des fils de Georges-Frédéric, marquis de Bade, 1616 (fol. 3), — de « Joachin-Erneste, duc de Sleswig-Holstein », 1617 (fol. 5), — de « Philippus, Hassiae landgravius », peut-être l'un des fils du landgrave Maurice, 1623 (fol. 6), — d' « Ernest-Casimir, comte de Nassau-Sarbruc », et de « Otto, comte de Nassau-Sarbruc », tous deux fils du comte Louis II, 1630 (fol. 9 v° ), — celles de plusieurs membres de la famille « Oxenstierna », 1633 et 1634 (fol. 57 et suiv.), etc.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Dans ce texte, nous revoyons certains développements récents de l’économétrie qui peuvent être intéressants pour des chercheurs dans des domaines autres que l’économie et nous soulignons l’éclairage particulier que l’économétrie peut jeter sur certains thèmes généraux de méthodologie et de philosophie des sciences, tels la falsifiabilité comme critère du caractère scientifique d’une théorie (Popper), la sous-détermination des théories par les données (Quine) et l’instrumentalisme. En particulier, nous soulignons le contraste entre deux styles de modélisation - l’approche parcimonieuse et l’approche statistico-descriptive - et nous discutons les liens entre la théorie des tests statistiques et la philosophie des sciences.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Rapport de stage présenté à la Faculté des sciences infirmières en vue de l'obtention du grade de Maître ès sciences (M.Sc.) en Sciences infirmières option infirmière clinicienne spécialisée

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Département de linguistique et de traduction

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

Reprinted by permission of Thomson Carswell, a division of Thomson Canada Limited. Un résumé en anglais est également disponible.

Relevância:

90.00% 90.00%

Publicador:

Resumo:

"Mémoire présenté à la Faculté des Études supérieures En vue de l'obtention du grade de Maîtrise en droit (LL.M.) option : Droit des affaires". Ce mémoire a été accepté à l'unanimité et classé parmi les 15% des mémoires de la discipline.