996 resultados para Monnaies géorgiennes -- Moyen âge
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The present article examines the meaning and function of olfactory remnants, often repugnant, linked to demons in the context of late medieval witchcraft and demonology. This reflection is developed within the framework of a «make believe» logic sustained by the doctrinal, theological, narrative and judiciary constructions of the witches' Sabbath. Incorporated within the order of sensory perception, references to the fetid smell of demons - who are by nature devoid of odour because they are pure spirits - constitute further proofs bearing witness to demonic presence, and thus testifying to the ignominy of the crime of witchcraft and to the guiltiness of the accused. According to those who attacked demon worshippers, the devil truly revealed himself physically; human beings were able to touch, hear, see and smell him. Sensory faculties were therefore perceived as being instrumental in corroborating the existence and reality of the Sabbath and the presence of the devil in bodily form. These considerations bring us to examine the olfactory fields associated with the devil's odour: odour of corpses, hell, sin, deviance, but also of defilement, impurity, corruption and excrements. These fetid odours are embedded in a logic of moral, spiritual and religious inversion of positive odours, such as the «sweet fragrance» of the saints, the «pure odour» of Christ or the «soft perfume» of virtue.
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La question de savoir si la relation est différente réellement de son fondement se rencontre fréquemment dans les textes médiévaux à partir du milieu du treizième siècle. Elle se pose avant tout dans un cadre aristotélicien de discussion des catégories et revient à se demander si la catégorie de relation ajoute véritablement une chose supplémentaire, la relation, dans la réalité. Cette question s'inscrit dans une représentation réaliste des relations : pour la plupart des auteurs du treizième et du quatorzième siècle, le fait que des choses soient réellement reliées entre elles ne fait pas de doute. Deux hommes de même taille sont bel et bien égaux, c'est-à-dire réellement reliés entre eux par une relation d'égalité. La difficulté est alors de comprendre comment ces choses sont reliées entre elles, ou encore, ce qu'est exactement cette relation dont il est alors question. Faut-il dire que l'égalité dans chacun des hommes de même taille est une nouvelle chose qui s'ajoute à la substance de chacun d'eux et aux accidents de taille, appartenant à la catégorie de quantité, sur lesquels ces relations d'égalité sont fondées ? Ou faut-il dire que l'égalité est réelle d'une autre manière, c'est-à-dire sans pour autant ajouter une nouvelle chose à ce à quoi elle advient ? Ce problème, qui se rencontre déjà dans les tensions existant entre les différents exposés qu'Aristote a consacrés à cette catégorie, a reçu de multiples réponses. Celles-ci nous éclairent sur la manière dont le réel est appréhendé au Moyen-Âge et sur les débats ontologiques de l'époque. Le travail ici résumé entreprend de délimiter précisément ces réponses et propose une manière de les classer. -- Realism about relations: study of the answers given to the problem of the difference between a relation and its foundation (1250-1350) Summary Whether relation is really distinct from its foundation or not is a question that can easily be found in medieval texts from the mid-thirteenth century onwards. It comes from an aristotelian background, the discussion about the categories, and asks if the category of relation really posits another thing, i.e. a relation, in reality. It results from a realist perspective on relations. In fact, most thirteenth and fourteenth century thinkers held without doubt that things outside the mind are really connected between them. Two men sharing the same height are really equal, that is, really linked to each other by a relation of equality. What is then left to understand is how these things are linked between them, or the exact nature of the aforementioned relation. Should we say that the equality in each of the equally sized men is a new thing that adds to the substance of each of them and to the accidents of height, belonging tho the category of quantity, on which these relations are founded? Or should we say that equality is real in another way, that is, without adding a new thing to the subject acquiring it? We can already find this issue in Aristotle himself, emerging from disagreeing texts devoted to this category. It received various answers that enable us to understand better how reality was defined in the Middle Age and some of the ontological debates of the time. The work that is here summed up attempts to precisely delineate these various answers and to provide a way of classifying them.
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Le manuscrit de Paris, BNF, fr. 818, connu des francoprovençalistes pour sa collection de légendes hagiographiques en scripta lyonnaise, renferme également l'une des plus amples collections de miracles de Notre-Dame en langue vernaculaire du XIIIe siècle. À la différence des Légendes en prose, ce « Mariale » en vers (probablement dû au même auteur anonyme) a été rédigé dans une scripta 'francoprovençalisante', soit dans une langue qui se veut française, mais qui laisse transparaître un bon nombre de traits de l'idiome natal de l'auteur. Longtemps demeuré dans l'ombre des Légendes, le Mariale lyonnais restait jusqu'ici partiellement inédit, et sa langue n'avait jamais fait l'objet d'une étude exhaustive. Le présent ouvrage comble cette double lacune en proposant d'une part l'édition, la traduction et le glossaire des miracles qui restaient à faire connaître, d'autre part une étude linguistique portant sur l'ensemble du corpus et mettant en lumière la richesse des matériaux francoprovençaux offerts par ce recueil.
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Cette thèse met en lumière les relations réciproques entre les deux artefacts‐clés de la culture russe et mondiale du XXe siècle : la théorie du carnaval et de la ménippée de Mikhaïl Bakhtine et le dernier roman de Mikhaïl Boulgakov. Les chercheurs n'ont pas tardé à remarquer leur étonnante synthonie après leur sortie de l'oubli qui a eu lieu presque en même temps et qui a été marquée par la publication des ouvrages de Bakhtine Problèmes de la poétique de Dostoïevski (1963), L'oeuvre de François Rabelais et la culture populaire au Moyen Âge et sous la Renaissance (1965) et par la parution du roman de Boulgakov Le Maître et Marguerite (1966-1967). C'est déjà dans la postface de la première édition du roman que Le Maître et Marguerite reçoit le nom de «ménippée de Bakhtine». Un tel rapprochement entre la théorie de Bakhtine et le roman de Boulgakov s'explique par leur intérêt simultané pour différentes manifestations de la poétique du carnaval qui s'appuie sur des traditions portant l'empreinte des conceptions du temps cyclique et de l'éternel retour par le biais de la mort, propres aux rituels agraires de l'époque archaïque et aux fêtes du Nouvel An de l'Antiquité. A partir du début du XXe siècle et jusqu'aux années 40, la notion de carnavalesque en Russie est un ensemble d'idées unique, un concept doté d'un caractère d'universalité culturelle de son temps: le carnavalesque attire l'attention non seulement de Bakhtine et de Boulgakov, mais aussi de presque tous les modernistes russes et de certains philologues de l'époque. Dans notre travail, l'étude de la ressemblance des approches du problème du carnaval chez Boulgakov et chez Bakhtine s'organise selon deux axes de recherche. Le premier est lié à la théorie des genres moderne et à son développement dans la philosophie de Bakhtine. C'est dans ce contexte que nous examinons la notion antique de la satire ménippée (ou de la ménippée), considérée par Bakhtine en tant que genre littéraire qui reflète le mieux la poétique du carnaval. C'est également ce contexte qui nous permet d'analyser l'évolution de la théorie du carnaval et de la ménippée chez Bakhtine depuis ses travaux des années 30 jusqu'à la parution du « quatrième chapitre célèbre » de la deuxième édition de son ouvrage consacré à Dostoïevski. Le même contexte sert à délimiter l'emploi de la théorie du carnaval et de la ménippée dans la critique littéraire et à déterminer l'efficacité de cet outil théorique que nous utilisons lors de l'analyse du roman Le Maître et Marguerite. Le second axe de notre recherche est lié à l'étude des traditions du carnaval, à l'examen de leurs sources mythologiques et de leurs sources relatives aux mystères. Ces sources sont considérées telles qu'elles se présentent dans les manières de concevoir le carnaval propres à Bakhtine et à Boulgakov que nous avons nommées, respectivement, le carnaval de Bakhtine et le carnaval de Boulgakov. La reconstruction du carnaval de Bakhtine a permis de mettre en évidence plusieurs approches du thème du carnaval présentes dans ses ouvrages. La distinction de ces approches est d'autant plus importante que son oubli peut causer de fausses interprétations des idées de Bakhtine exprimées dans L'oeuvre de François Rabelais et mener à des critiques injustes de son auteur. Nous avons également tenu compte des théories avec lesquelles dialogue la philosophie du carnaval de Bakhtine : nous l'avons examinée en relation avec des études de la fête, du carnaval et du sacrifice caractéristiques du paysage scientifique des premières décennies du XXe siècle. Nous avons également comparée la philosophie du carnaval aux théories des philosophes européens contemporains de Bakhtine qui se sont intéressés à la même problématique, mais qu'on n'a pas l'habitude de mentionner à ce propos. En ce qui concerne l'étude du roman Le Maître et Marguerite et l'analyse du carnaval de Boulgakov, nous avons tâché d'unir deux approches. D'une part, nous avons mis au jour les sources de l'auteur ; d'autre part, nous avons examiné cette oeuvre dans une perspective dont le but est d'aider à comprendre la spécificité du carnavalesque chez Boulgakov en s'appuyant sur des travaux d'éminents spécialistes du folklore, de la mytho-archéologie, de la mytho-critique et de la sémiotique moderne. Notre recherche a permis de mettre en évidence les manifestations caractéristiques de la poétique du carnaval dans Le Maître et Marguerite, auparavant négligées par la critique. En outre, nous avons prêté une attention particulière à la façon dont Boulgakov utilise des éléments et modèles mythologiques « pré-carnavalesques » qui n'ont pas été étudiés de manière suffisante dans l'oeuvre de Bakhtine. Cela nous a permis non seulement de voir sous un autre jour les scènes-clés du roman, mais aussi d'avoir la connaissance plus approfondie du carnaval de Bakhtine à travers le carnaval de Boulgakov.
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Des programmes de recherche pluridisciplinaires sur l’occupation du sol et le pastoralisme de la Préhistoire au Moyen Âge dans le sud du massif alpin sont menés, depuis 1998, sur les massifs du Haut Champsaur, de Freissinières et de l’Argentièrois (Hautes-Alpes). Des dix phases d’occupation et d'activité agropastorale mises en évidence (prospections pédestres et fouilles), entre 1600 et 2700 m d’altitude, trois se distinguent: la fin du Néolithique, l’âge du Bronze et la période médiévale. Au travers des premières données archéologiques et environnementales, cet article présente, depuis le milieu du IIIe millénaire au début du Ier millénaire, les grandes caractéristiques de l’occupation du sol mais aussi l’originalité et l’importance de l’activité humaine dans cette zone alpine. La fin du Néolithique et l’âge du Bronze correspondent à une multiplication des gisements archéologiques marquant de façon évidente une rupture dans la gestion de l'espace montagnard. Les paysages sont largement façonnés par les activités humaines et l’entretien des terres cultivées, des prairies et des alpages, paraît continu. À la lumière des données de terrain, l’une des évolutions qui apparaît sur les sites d’altitude durant cette période concerne l’apparition de structures pastorales bâties entre 2 067 et 2 303 m d’altitude (datation 14C).
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Collection : French books before 1601 ; 134.2
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Collection : Italian books before 1601 ; 214.1
Recueil des pièces latines et françaises : Doctriual, vie de saint Alexis, chansons, cantiques, etc.
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Contient : « Les Enseignemenz Trebor de vivre sagement, » par Robert de Ho ; cf. M. P. Meyer, dans les Notï???ces et extraits des Mss., t. XXXIV, 1re part., p. 212 ; « Le Doctrinal de cortaisie : » cf. P. Meyer, dans la Romania, t. VI, p. 21 ; « La vie Saint Alexi ; » cf. Gaston Paris, La Vie de Saint Alexi, dans la Romania, t. VIII, p. 169 ; « Le Dialogue de Pere et de Fiz ; » cf. M. P. Meyer, Romania, t. XXVIII, p. 259 ; « Le Fabel de la mort, » d'Hélinand, moine de Froidmond : cf. M. P. Meyer, Romania, t. I, p. 365 ; « Le Compot en franceis » ; « Le Bestiaire en français... Ici finist le bestiaire. Anno Domini M° CC° LX° septimo, die sabbati ante Nativitatem Beate Marie Virginis » ; « Oracio ad Dominum nostrum Jhesum Christum » ; « Oracio de Sancta Maria » ; Pleure-chante et chantepleure ; « Hii sunt duodecim pares Franciae » ; Satire latine. « Femina, dulce malum, mentem roburque virile... » ; « De IIIIor rebus que expetuntur in equis » ; Cantique latin noté sur le déluge, publié par M. Sepet, Bibliothèque de l'École des Chartes, t. XXXVI, p. 144 ; Pièce rythmique sur la médisance ; Cantique latin en l'honneur de la Sainte Vierge ; Chanson latine sur le mépris du monde, publiée par Edelestand Du Méril, Poésies populaires latines au moyen âge (Paris, 1847, 8°), p. 125 ; Chanson française. « Bel semblant est coverteure... » ; Recettes médicales, etc
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Contient : « Figura ordinationis planetarum et elementorum... » ; Enseignements de Salomon à son fils Roboam, sur les influences de la lune, en vers. « Salmons qui la seignourie... » ; « II y a XXXI jours périlleux. Cil qui acouchera en nul de ces jours... » ; Compilation d'exemples, miracles, extraits, etc., tirés des écrits des Pères, de quelques auteurs de l'antiquité et de théologiens du moyen âge ; Abrégé des fables d'Ésope ; Histoire de Joseph d'Arimathie, tirée de l'évangile de Nicodème ; Lettre d'Abgare à Jésus-Christ, avec la réponse ; Vie du philosophe Secundus et ses réponses à l'empereur Adrien ; Histoire d'Amis et Amile ; Note sur Ste Alpaïs de Cudot ; Extraits des Cas des nobles hommes et femmes de Boccace ; La Chastelaine de Vergi, poème. « Une maniere de gens sont... » Publié par M. G. Raynaud, Romania, XXI, 147 ; « De la Magdalene. Lou temps que saint Pere tenoit le siege de Romme... » ; « Les nobles faits et histoire du noble roy Pontus, que il ot en son temps. Compter vous vueil ung noble histoire.... » ; « La belle Dame sans iitercy, » poème d'Alain CHARTIER
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Le Code de droit canonique, que l’on appelle aussi droit ecclésiastique, constitue le corpus législatif de l’Église catholique. Depuis son ébauche au Moyen-Âge jusqu’à présent, on découvre, à travers son évolution, la richesse morale, théologique, historique et sociologique de son contenu, malgré l’apparente froideur de la lettre. C’est donc avec une attitude d’ouverture qu’il convient d’aborder le code, de façon à faire apparaître, au-delà de sa rigueur, sa profondeur et sa richesse. Les collections de la Bibliothèque des lettres et sciences humaines de l’Université de Montréal sont en mesure d’appuyer ce dévoilement.
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L’Islam interdit le riba , mot arabe signifiant à la fois usure et intérêt. L’interdiction du rib figure dans la loi islamique, née dans l’Arabie du Moyen Âge. Elle est à la base de la finance islamique qui connut une expansion remarquable durant la deuxième moitié du XX e siècle. Nous nous interrogeons sur les origines de cette interdiction, sur les problèmes que connaît actuellement la finance islamique et sur ses perspectives d’avenir.
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Ancré dans une perspective historique, ce mémoire cherche à mettre en application une relecture de la théorie wébérienne de la « rationalisation éthique » comme facteur explicatif de la reconfiguration moderne du rapport entretenu entre les individus et la religion. Un retour sur les changements survenus dans la pensée religieuse de la Renaissance — pensée mise en contraste avec la situation religieuse des populations du Moyen-Âge — permet de mettre en évidence le passage d’une religion syncrétique, ritualiste et imprégnée de magie, à un christianisme épuré, intériorisé et rationnel. L’étude de la pensée religieuse de l’humaniste Érasme de Rotterdam, pris comme « figure historique » porteuse de cette transformation, pointe vers la diffusion à la Renaissance d’un christianisme compris comme système philosophique compréhensif dépouillé de son caractère mystique. Cette diffusion d’un « esprit » chrétien, et l’importance accordée à la mise en œuvre d’une conduite de vie méthodique spécifiquement orientée vers le salut, participe au premier chef d’un processus de « quotidianisation » du charisme religieux, prélude essentiel, dans une perspective wébérienne, à la « rationalisation éthique » et à l’autonomisation de la sphère religieuse dans la vie sociale.