960 resultados para Langage locatif et langage locatif pur
Resumo:
Ce travail présente ma proposition de traduction en français de quelques extraits du livre « Ho provato a pensarti » de Claudia Cervellati, un recueil d’expériences scolaires, de témoignages, d’histoires d’élèves et d’enseignants, racontés du point de vue de l’auteur. En premier lieu, le lecteur trouvera une présentation de l’auteur et de son livre notamment à travers un interview, avec les caractéristiques du style de l’écriture et les thèmes abordés dans le récit. Suivra la traduction de quatre récits extraits du livre. Enfin, le dernier chapitre du présent mémoire aborde l’analyse du texte source accompagné d' un commentaire à la traduction. Il y sera question des raisons qui m’ont amenée à faire certains choix traductifs. Les aspects lexicaux, morphosyntaxiques, ainsi que la traduction des émotions et du langage des enfants seront également approfondis.
Resumo:
L’objectif principal de cet article est de montrer que certains emplois des connecteurs pragmatiques nécessitent la construction d’une métareprésentation. Nous verrons d’abord que les capacités humaines de métareprésentation sont diverses et montrerons ensuite que cette diversité se retrouve dans les différents types d’emplois des connecteurs. Nous proposerons une esquisse de modèle qui rend compte de cette propriété des connecteurs dans le cadre de la théorie de la pertinence. Enfin, nous testerons la validité de notre modèle en présentant des données dans le domaine de l’acquisition du langage, plus particulièrement sur la production de parce que chez des enfants entre deux et quatre ans.
Resumo:
Hannah Arendt est surtout connue pour avoir écrit une magistrale enquête historique sur le totalitarisme (Les origines du totalitarisme) et pour avoir défendu une conception exigeante de la politique développée dans un langage réputé pour être très hellénisant. Cette façon de concevoir la politique repose principalement sur le concept d’action qu’Arendt travaille à redéfinir au sein d’un contexte historique et d’une tradition qui témoignent, selon elle, d’un « oubli de l’action ». Ce qu’Arendt reproche au premier chef à la tradition de la philosophie politique est d’avoir confondu, dès ses premiers balbutiements, le faire et l’agir, interprétant ce dernier à l’aune de la fabrication (poiesis) et recouvrant du même souffle la spécificité de l’action (praxis). Sa propre théorie politique travaille ainsi à repenser l’action pour elle-même et à en faire de nouveau le centre de la vie politique. C’est donc notamment en se référant aux expériences politiques pré-philosophiques athéniennes qu’Arendt parvient à illustrer les potentialités que recèle l’action comprise comme spontanéité dévoilante. Or, il nous apparaît que ses efforts achoppent finalement sur le contexte moderne et que ce fait n’échappe probablement pas à Arendt elle-même. L’impasse suscitée par la modernité est ainsi à nos yeux l’occasion de mettre au jour un versant plus proprement poétique de l’œuvre d’Arendt, se dessinant en filigrane de sa théorie politique et qui n’est que très peu abordé au sein de la littérature secondaire francophone. Pour ce faire, nous proposons dans un premier temps d’interroger les efforts d’Arendt pour valoriser l’action politique afin de faire ressortir les ressources de ce concept. Dans un second temps, nous confrontons le concept d’action au contexte moderne tel que le conçoit Arendt pour montrer qu’il existe dans ses écrits un modèle alternatif de rapport au monde et à autrui que celui mis en avant par l’action et que cet autre modèle doit énormément au poétique.