942 resultados para philosophy, philosophie, ethics, éthique, economics, économie, medical ethics, amputation, cycle
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Une des questions centrales de la métaéthique est celle de savoir si les propriétés morales sont des propriétés naturelles ou non-naturelles. Ce mémoire fait valoir que nous ferions bien de remettre en question une constellation d’arguments en faveur du non-naturalisme moral : l’argument de la question ouverte, l’intuition normative et l’argument du gouffre. L’influent argument de la question ouverte de Moore, d’abord, ne soutient le non-naturalisme que s’il commet une pétition de principe. L’intuition normative commet ou bien le sophisme d’inférer sur la base de sa différence spécifique qu’une chose n’appartient pas à un genre donné, ou bien sous-estime la panoplie de propriétés naturelles qui possèdent les caractéristiques censées être distinctives des propriétés morales et normatives. L’argument du gouffre, quant à lui, sous-estime l’ubiquité du fossé logique et conceptuel censé marquer une discontinuité métaphysique profonde entre les domaines normatif et naturel.
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Le concept de coopération est souvent utilisé dans le domaine de l’éthique et de la politique pour illustrer et comprendre l’alignement des comportements associatifs entre les êtres humains. En lien avec ce concept, notre recherche portera sur la première question de savoir si Kim Sterelny (2003) réussit à produire un modèle théorique permettant d’expliquer les origines et les mécanismes de la coopération humaine. Notre recherche portera aussi sur la deuxième question de savoir s’il arrive à se servir de ce modèle pour infirmer la thèse de la modularité massive. Ainsi, ce mémoire traitera successivement du problème de la coopération, de la théorie de la sélection de groupe, du déclencheur écologique de la coopération des hominidés, des notions de coalition, d’exécution et d’engagement et finalement de la thèse de la modularité massive. Par l’examen de ces sujets, nous souhaitons démontrer que Sterelny n’arrive qu’à fournir une esquisse probable des origines et du développement de la coopération humaine et que sa critique de la thèse de la modularité massive n’arrive pas à infirmer cette dernière.
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Ce texte a pour but de monter que l’efficience telle qu’utilisée par les économistes dans le cadre de recommandations de politiques publiques suppose toujours l’adoption de certains critères moraux. Je voudrai d’abord montrer que les recommandations des économistes en matière de politiques publiques ont déjà été identifiées aux recommandations de l’utilitarisme. Plusieurs économistes ont voulu abstraire leur science de toute discussion morale au XXe siècle. Cette séparation entre faits et valeur s’est soldée par l’apparition de l’efficience de Pareto, grandement utilisée dans le cadre de l’économie du bien-être. Cependant, cette utilisation de l’efficience suppose à la fois qu’il est moralement désirable d’améliorer le bien-être des individus et que ce bien-être peut être évalué en termes de satisfaction des préférences, ce qui constitue un jugement de nature éthique et morale qui ne peut être fait seulement à partir de faits scientifiques. L’efficience ne peut plutôt être utilisée de manière non moralement discutable seulement si l’on examine au préalable les objectifs sociaux que l’utilisation de cette mesure présuppose. D’un point de vue scientifique, l’économiste qui veut utiliser une mesure d’efficience doit donc toujours prendre pour acquis les éléments normatifs qui sont intégrés aux calculs d’efficience. La discussion concernant la pertinence de ces objectifs sociaux ainsi que l’importance relative de chacun des objectifs sociaux est une discussion portant avant tout sur des questions morales qui ne sont pas du domaine des sciences économiques.
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Une des questions centrales de la métaéthique est celle de savoir si les propriétés morales sont des propriétés naturelles ou non-naturelles. Ce mémoire fait valoir que nous ferions bien de remettre en question une constellation d’arguments en faveur du non-naturalisme moral : l’argument de la question ouverte, l’intuition normative et l’argument du gouffre. L’influent argument de la question ouverte de Moore, d’abord, ne soutient le non-naturalisme que s’il commet une pétition de principe. L’intuition normative commet ou bien le sophisme d’inférer sur la base de sa différence spécifique qu’une chose n’appartient pas à un genre donné, ou bien sous-estime la panoplie de propriétés naturelles qui possèdent les caractéristiques censées être distinctives des propriétés morales et normatives. L’argument du gouffre, quant à lui, sous-estime l’ubiquité du fossé logique et conceptuel censé marquer une discontinuité métaphysique profonde entre les domaines normatif et naturel.
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Le concept de coopération est souvent utilisé dans le domaine de l’éthique et de la politique pour illustrer et comprendre l’alignement des comportements associatifs entre les êtres humains. En lien avec ce concept, notre recherche portera sur la première question de savoir si Kim Sterelny (2003) réussit à produire un modèle théorique permettant d’expliquer les origines et les mécanismes de la coopération humaine. Notre recherche portera aussi sur la deuxième question de savoir s’il arrive à se servir de ce modèle pour infirmer la thèse de la modularité massive. Ainsi, ce mémoire traitera successivement du problème de la coopération, de la théorie de la sélection de groupe, du déclencheur écologique de la coopération des hominidés, des notions de coalition, d’exécution et d’engagement et finalement de la thèse de la modularité massive. Par l’examen de ces sujets, nous souhaitons démontrer que Sterelny n’arrive qu’à fournir une esquisse probable des origines et du développement de la coopération humaine et que sa critique de la thèse de la modularité massive n’arrive pas à infirmer cette dernière.
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The evolution of organisms that cause healthcare acquired infections (HAI) puts extra stress on hospitals already struggling with rising costs and demands for greater productivity and cost containment. Infection control can save scarce resources, lives, and possibly a facility’s reputation, but statistics and epidemiology are not always sufficient to make the case for the added expense. Economics and Preventing Healthcare Acquired Infection presents a rigorous analytic framework for dealing with this increasingly serious problem. ----- Engagingly written for the economics non-specialist, and brimming with tables, charts, and case examples, the book lays out the concepts of economic analysis in clear, real-world terms so that infection control professionals or infection preventionists will gain competence in developing analyses of their own, and be confident in the arguments they present to decision-makers. The authors: ----- Ground the reader in the basic principles and language of economics. ----- Explain the role of health economists in general and in terms of infection prevention and control. ----- Introduce the concept of economic appraisal, showing how to frame the problem, evaluate and use data, and account for uncertainty. ----- Review methods of estimating and interpreting the costs and health benefits of HAI control programs and prevention methods. ----- Walk the reader through a published economic appraisal of an infection reduction program. ----- Identify current and emerging applications of economics in infection control. ---- Economics and Preventing Healthcare Acquired Infection is a unique resource for practitioners and researchers in infection prevention, control and healthcare economics. It offers valuable alternate perspective for professionals in health services research, healthcare epidemiology, healthcare management, and hospital administration. ----- Written for: Professionals and researchers in infection control, health services research, hospital epidemiology, healthcare economics, healthcare management, hospital administration; Association of Professionals in Infection Control (APIC), Society for Healthcare Epidemiologists of America (SHEA)
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The resource allocation and utilization discourse is dominated by debates about rights particularly individual property rights and ownership. This is due largely to the philosophic foundations provided by Hobbes and Locke and adopted by Bentham. In our community, though, resources come not merely with rights embedded but also obligations. The relevant laws and equitable principles which give shape to our shared rights and obligations with respect to resources take cognizance not merely of the title to the resource (the proprietary right) but the particular context in which the right is exercised. Moral philosophy regarding resource utilisation has from ancient times taken cognizance of obligations but with ascendance of modernity, the agenda of moral philosophy regarding resources, has been dominated, at least since John Locke, by a preoccupation with property rights; the ethical obligations associated with resource management have been largely ignored. The particular social context has also been ignored. Exploring this applied ethical terrain regarding resource utilisation, this thesis: (1) Revisits the justifications for modem property rights (and in that the exclusion of obligations); (2) Identifies major deficiencies in these justifications and reasons for this; (3) Traces the concept of stewardship as understood in classical Greek writing and in the New Testament, and considers its application in the Patristic period and by Medieval and reformist writers, before turning to investigate its influence on legal and equitable concepts through to the current day; 4) Discusses the nature of the stewardship obligation,maps it and offers a schematic for applying the Stewardship Paradigm to problems arising in daily life; and, (5) Discusses the way in which the Stewardship Paradigm may be applied by, and assists in resolving issues arising from within four dominant philosophic world views: (a) Rawls' social contract theory; (b) Utilitarianism as discussed by Peter Singer; (c) Christianity with particular focus on the theology of Douglas Hall; (d) Feminism particularly as expressed in the ethics of care of Carol Gilligan; and, offers some more general comments about stewardship in the context of an ethically plural community.
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Pierre Hadot, dans Qu’est-ce que la philosophie antique? et dans Exercices spirituels et philosophie antique, propose une relecture des textes fondateurs de la philosophie occidentale afin de démontrer qu’originellement, les philosophes de l’Antiquité avaient pour but non seulement d’élaborer une systématisation rationnelle du monde, mais également de modifier concrètement, grâce à certains exercices, leur manière de vivre. Aujourd’hui, cette conception de la philosophie n’est plus privilégiée : l’aspect intellectuel à pris le dessus sur l’aspect expérientiel, ce qui incite à considérer la philosophie avant tout comme un discours rationnel et objectif. Pour cette raison, la pensée métaphorique, imagée et poétique de Zhuangzi, ne peut pour certains être considérée comme véritablement philosophique puisqu’elle ne cherche pas à élaborer une conception systématique de la réalité. Elle propose plutôt des moyens de s’ouvrir à l’expérience, grâce à certaines pratiques concrètes, afin de devenir plus sage. Ce mémoire cherchera à réhabiliter l’aspect expérientiel de la philosophie privilégié notamment par les penseurs grecs de l’antiquité, afin de démontrer la valeur proprement philosophique de l’oeuvre de Zhuangzi.
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Résumé La démonstration qui est ici à l’œuvre s’apparente, dans une certaine mesure, à celle qu’élabore Amartya Kumar Sen dans 'The Argumentative Indian'. Dans cet ouvrage, Sen discute de l’héritage intellectuel et politique de l’Inde et de la manière dont cette tradition est essentielle pour le succès de la démocratie et des politiques séculières de l’État indien. Pour notre part, nous ne nous intéressons point à l’Inde, mais à la Chine, notamment à l’héritage intellectuel, politique et moral des lettrés confucéens de l’Antiquité chinoise et à la pertinence de revisiter, aujourd’hui, la réflexion confucéenne classique pour mieux penser et fonder les droits humains en Chine. Plus précisément, notre réflexion s’inscrit au sein du débat contemporain, qui a lieu à l’échelle internationale, entourant les soi-disant valeurs asiatiques et les droits humains. Pour les partisans de la thèse des valeurs asiatiques, les valeurs asiatiques seraient associées au modèle de développement dit asiatique, lequel se distinguerait du modèle « occidental » en étant en outre réfractaire aux droits humains. Ces droits ayant une origine occidentale et étant, à maints égards, en rupture avec les valeurs asiatiques, ils ne seraient ni souhaitables en Asie (notamment en Chine) ni compatibles avec les valeurs asiatiques (spécialement avec les valeurs confucéennes). Dans notre thèse, nous réfutons ce point de vue. Par l’entremise d’une analyse de la 'Déclaration universelle des droits de l’homme' de 1948 et d’un examen des quatre textes fondateurs du confucianisme classique que sont : les 'Entretiens' (Lunyu), le 'Mencius' (Mengzi), la 'Grande Étude' (Daxue) et la 'Pratique du Milieu' (Zhongyong), nous démontrons que cette compréhension des choses s’avère injustifiée. Les droits humains ne sont pas incompatibles avec les valeurs confucéennes et leur adoption est souhaitable en Asie (notamment en Chine), tout comme elle l’est en Occident. De fait, la philosophie des droits humains et la pensée confucéenne classique ont de nombreuses affinités conceptuelles, axiologiques et normatives. Loin d’être en rupture, ces univers théoriques convergent, car ils ont tous deux à cœur l’être humain, ses besoins vitaux et son épanouissement au sein de la communauté. Notre démonstration s’appuie, pour une large part, sur l’analyse d’un concept phare de la pensée éthique et politique confucéenne, soit la notion d’humanité ou du sens de l’humain (ren) ainsi que d’une autre notion qui lui est étroitement liée, soit celle de l’homme de bien ou de la personne moralement noble (junzi).
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Thèse de doctorat effectuée en cotutelle au Département de philosophie Faculté des arts et des sciences de l’Université de Montréal et au département de philosophie école doctorale V de l’Université de la Sorbonne – Paris IV. Soutenue à Paris le 8 avril 2010.
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Ce mémoire explore la question des conséquences de l’interprétation rawlsienne du pluralisme éthique pour la légitimité de l’autonomie individuelle comme objectif d’éducation publique. Rawls (1993, 2003) soutient que seuls des objectifs éducatifs strictement politiques peuvent guider l’élaboration des politiques publiques en matière d’éducation obligatoire et justifier une intervention étatique dans l’éducation des enfants. Or, puisque Rawls définit l’autonomie individuelle comme un idéal éthique privé, il conclut qu’elle n’est pas un objectif légitime d’éducation publique. La thèse principale qui est défendue dans le cadre de ce mémoire est que Rawls est aveugle aux implications réelles de sa propre théorie politique en matière d’éducation commune, qui, contrairement à ce qu’il soutient, exigent précisément la promotion de l’autonomie individuelle comme idéal éthique (et non politique). Cette thèse remet en question le principe de neutralité de l’État envers toutes les doctrines éthiques, y compris l’idéal d’autonomie individuelle, qui caractérise et distingue la théorie rawlsienne des versions classiques du libéralisme. La deuxième partie de cette étude considère une stratégie possible pour sauver la neutralité du libéralisme politique, qui consiste à définir le concept d’autonomie individuelle de manière procédurale et éthiquement neutre. Ce chapitre montre que, indépendamment de la plausibilité strictement conceptuelle d’une telle caractérisation de l’autonomie individuelle, elle n’est pas appropriée au projet éducatif rawlsien, parce que celui-ci demande la valorisation de la pensée critique, et comporte donc un élément éthique incontournable. Enfin, la troisième partie de cette étude explore la problématique des moyens de promotion de l’autonomie individuelle et, plus spécifiquement, de la légitimité des écoles séparées religieuses. Elle soutient, d’un côté que l’école religieuse peut avoir une importante valeur instrumentale vis-à-vis du développement de l’autonomie individuelle, mais de l’autre côté, que l’école commune est nécessaire à un certain stade de développement.
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La conception heideggérienne du « cercle de la compréhension » exposée aux §§ 31 et 32 de Sein und Zeit est bien connue et a souvent été analysée, notamment par Hans-Georg Gadamer dans Vérité et méthode (1960) et Jean Greisch dans son commentaire de Sein und Zeit (1994). Mais on a trop peu vu que la théorie du cercle herméneutique déterminait aussi la conception heideggérienne de la philosophie. Notre recherche s’efforcera de le montrer et d’expliquer pourquoi il en est ainsi. Au plan de la méthodologie, nous proposerons, en nous inspirant des commentateurs les plus autorisés (Greisch, Gadamer, Courtine, et al.), un commentaire serré des §§ 31 et 32 de Sein und Zeit, sans oublier le § 63 où Heidegger souligne lui-même la « situation herméneutique » de sa propre enquête, ni le § 68 où se trouve mise en évidence la dimension temporelle du cercle de la compréhension. Nous tâcherons ensuite de montrer en quoi ce cercle affecte la conception heideggérienne de la philosophie telle que présentée au § 7 de Sein und Zeit et dans d’autres textes de Heidegger tels que Les problèmes fondamentaux de la phénoménologie (GA 24).
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La philosophie de Spinoza cherche à concilier et réunir trois horizons philosophiques fondamentaux : l’émanation néo-platonicienne (l’expression), le mécanisme cartésien (cause efficiente), et les catégories aristotéliciennes (Substance, attribut, mode). Ce premier point est pris pour acquis. Nous expliquerons que cette tentative sera rendue possible grâce à la conception nouvelle, au 17e siècle, de l’actualité de l’infini. Nous examinerons ensuite les conséquences de cette nouvelle interprétation, qui permet de rendre l’individu transparent à lui-même sur un plan d’immanence, expressif par rapport à une éminence qui le diffuse, mais déterminé dans une substantialité fictive entre objets finis. En proposant le pouvoir de l’imagination et des prophètes comme point de départ et principe actif du conatus, nous montrerons que la distinction, chez Spinoza, demeure toujours une fiction. Pour conclure, nous serons en mesure de signaler en quoi le Zarathoustra de Nietzsche relève d’une volonté de poursuivre le travail entrepris par Spinoza.
Éthique et violence politique : repenser la réponse des démocraties libérales à la menace terroriste
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Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal