537 resultados para Costumes


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Dans cette thèse nous démontrons que la paysannerie colombienne s'est constituée telle quelle, à partir de: 1) la construction et de la mise en œuvre des pratiques économiques et agro-productives compatibles avec l'environnement; 2) des habitus et des coutumes qu’elle a inventé et a récré à partir de l'interaction quotidienne avec sa famille et sa communauté et 3) de la lutte politique qu'elle a entrepris tant pour exiger à l'État sa reconnaissance sociale, territoriale et juridique, comme pour arrêter l'avance territoriale des entrepreneurs agraires. Par conséquent, la paysannerie ne peut pas être conçue comme une catégorie conceptuelle construite, a priori , définie dehors de l’histoire, comme un groupe social homogène, et avec caractéristiques égales à niveau global. La paysannerie colombienne, dans sa lutte politique pour la défense du territoire, a affronté à un entrepreneur agraire qui, orienté par une logique unidirectionnelle, élitiste et exclusive de « progrès » et du « développement », a nié à la paysannerie ses droits territoriaux, économiques, sociaux et culturels. De plus, en faisant un usage patrimonial de l’État, il l`a poursuivi, stigmatisé et expulsé de la communauté politique. La paysannerie a affronté un État et un entrepreneur agraire que, depuis l'État d’Exception et de la déclaration de la paysannerie comme “obstacle du développement” et “ennemi de la nation”, ils ont revendiqué le droit, inhérent des souverainetés classiques, de définir qui peut vivre et qui doit mourir. La dynamique historique et successive d'expropriation territoriale de la paysannerie et la mise en œuvre de ce qui est dénommé, dans cette thèse, nécro-politique agraire, ont été cachées dans le concept de “colonisation spontanée” et dans un discours qui présente au paysan comme « héros», «entrepreneur» et «constructeur de patrie», quand il a été obligé par raisons d'ordre économique, juridique et militaire, à entreprendre de nouveaux processus de colonisation forcée. La réponse de la paysannerie à cette dynamique a inclus des résistances de caractère intrasystémique et contre-systémique. Elle n'a jamais décliné à sa lutte par le droit à la terre – qui fait partie de son territoire et considère comme inaliénable - et à son droit d'avoir des droits. En étudiant le cas de la paysannerie de l'Amazonie colombienne, dans cette recherche, nous démontrons que la paysannerie a eu une grande capacité d'affronter les adversités économiques et politiques, et de s’inventer et de se refaire eux-mêmes dans nouveaux espaces. La paysannerie est un sujet social qui a refusé de façon entêtée et permanente, avec ses attitudes et ses actions, à obéir et à être domestiquée par les paramètres de la modernité. Elle s'est refusée à modifier ses dispositions internes et ses manières de voir le monde, son habitus et s’est reconstituée chaque jour dans une modernité qui menace sa subjectivité et son autonomie. La paysannerie formule des projets agro-écologiques, socioéconomiques et d'insertion politique dans un modèle du développement agraire qui insiste de le nier comme sujet avec des droits.

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Cette étude porte sur le théâtre scolaire dans les établissements éducatifs pour jeunes filles tenus par la Congrégation Notre-Dame entre 1850 et 1920. Nous tentons de comprendre ce phénomène, encore très peu étudié, et son implication dans la construction du genre des couventines. L’étude est divisée en deux parties. La première veut comprendre pourquoi le théâtre a été pratiqué. Nous exposons les objectifs pédagogiques et matériels du théâtre pratiqué à la Congrégation, après avoir tenté de saisir les origines de la pratique en remontant à la fondation de la communauté enseignante par Marguerite Bourgeoys. Malgré les avantages qui lui sont reconnus, le théâtre scolaire féminin aura des opposants. Mgr Édouard-Charles Fabre, en particulier, en conteste la moralité. D’autres évêques se montreront toutefois plus ouverts au développement de l’art dramatique. La deuxième partie de cette étude décrit la manière dont le théâtre a été pratiqué. Nous passons en revue les représentations théâtrales données ainsi que les textes disponibles qui leur sont associés. Nous analysons les thèmes abordés par les pièces et les classons par genres dramatiques, mais aussi leur production en tant que performance à travers une étude des mises en scène, des costumes et des décors. À travers cette lecture, nous dévoilons quels étaient les éléments de genre proposés aux filles et démontrons que le théâtre a contribué à l’intégration du genre dans les couvents.

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Le Teyyam est un rituel de possession hindouiste du Kerala (Inde du Sud) qui nécessite une pratique intransigeante : restrictions, jeûnes, exploits physiques, résistance à la chaleur du feu. Vêtus de costumes spectaculaires, des performeurs de caste intouchable dansent l’épée à la main, au son des tambours frénétiques, et font entendre la parole du dieu qu’ils incarnent; ils auront même le droit de critiquer le système des castes devant la communauté assemblée, le temps d’une inversion rituelle. Alors qu’autrefois il s’agissait d’un devoir de caste associé à une grande précarité, aujourd’hui il s’agit d’un métier que l’on peut choisir d’exercer ou non. Bien qu’on ait déploré un manque de relève à cause des conditions jugées trop difficiles, il y a toutefois de jeunes hommes qui ont décidé de poursuivre cette tradition ancestrale. Au Kerala, de nombreux jeunes aspirent à la classe moyenne et misent sur l’éducation pour espérer un bon emploi, il y a des opportunités, mais pas pour tous, et surtout beaucoup de compétition. C’est dans ce contexte que de jeunes hommes éduqués souhaitent poursuivre une tradition qu’ils admirent et dont ils sont fiers, mais sans avoir à sacrifier leurs chances de réussite sociale. Quelles sont leurs aspirations, quel sens donnent-ils à ce qu’ils souhaitent accomplir? Traditionnellement les relations de patronage dans le Teyyam ont été très dures sous le joug du système des castes, qu’en est-il aujourd’hui? Comment ces performeurs arrivent-il à négocier la réalisation de leurs aspirations dans les coulisses du Teyyam?

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L’étiquette « homme-orchestre » est apposée à une grande variété de musiciens qui se distinguent en jouant seuls une performance qui est normalement interprétée par plusieurs personnes. La diversité qu’a pu prendre au cours du temps cette forme n’est pas prise en compte par la culture populaire qui propose une image relativement constante de cette figure tel que vue dans les films Mary Poppins (1964) de Walt Disney et One-man Band (2005) de Pixar. Il s’agit d’un seul performeur vêtu d’un costume coloré avec une grosse caisse sur le dos, des cymbales entre les jambes, une guitare ou un autre instrument à cordes dans les mains et un petit instrument à vent fixé assez près de sa bouche pour lui permettre d’alterner le chant et le jeu instrumental. Cette thèse propose une analyse de l’homme-orchestre qui va au-delà de sa simple production musicale en situant le phénomène comme un genre spectaculaire qui transmet un contenu symbolique à travers une relation tripartite entre performance divertissante, spectateur et image. Le contenu symbolique est lié aux idées caractéristiques du Siècle des lumières tels que la liberté, l’individu et une relation avec la technologie. Il est aussi incarné simultanément par les performeurs et par la représentation de l’homme-orchestre dans l’imaginaire collectif. En même temps, chaque performance sert à réaffirmer l’image de l’homme-orchestre, une image qui par répétitions est devenue un lieu commun de la culture, existant au-delà d’un seul performeur ou d’une seule performance. L’aspect visuel de l’homme-orchestre joue un rôle important dans ce processus par une utilisation inattendue du corps, une relation causale entre corps, technologie et production musicale ainsi que par l’utilisation de vêtements colorés et d’accessoires non musicaux tels des marionnettes, des feux d’artifice ou des animaux vivants. Ces éléments spectaculaires divertissent les spectateurs, ce qui se traduit, entre autres, par un gain financier pour le performeur. Le divertissement a une fonction phatique qui facilite la communication du contenu symbolique.

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Compte rendu critique de l'épopée musicale « Les misérables » d'Alain Boublil et de Claude-Michel Schônberg,inspirée de l'œuvre de Victor Hugo (mise en scène et adaptation : John Caird; parolier : Herbert Kretzmer; musique : Claude-Michel Schônberg; paroles : Alain Boublil (français) et Herbert Kretzmer (anglais); décors : John Napier; éclairages : David Hersey; costumes: Andreanne Neofitou. Avec Robert Marien (Jean Valjean), Peter Zinko (Inspecteut Javert), Louise Pitre (Fantine), François Godin (Enjolras), Frayne McCarthy (Marius), Martine Fugète (Cosette), Stéphanie Martin (Éponine), André Thérien (Thénardier), Mireille Thibault (Madame Thénardier), Gabriel Kakon et Andrew BauerGador (Gavroche), Clotilde Aras, Lily Russell et Adrienne Nye (Cosette enfant); et Dominique Blier, Marie-Claude Bourque-Hadad, Isabelle Corradi, Lisa Forget, Michelle Labonté, Sophie Lapierre, Julie Lafontaine, Linda Mailho, Eve Montpetit, Jasmine Roy, Paul Allard, Alexandre Beaulieu, Pierre Bénard, Norman-Robert Boie, Normand Carrière, Jean-Luke Côté, Sébastien Dhavernas, Daniel Jean, Pierre Ladouceur, Daniel Laflèche, Sylvain Landry, Joël Legendre, Mario Simard et Francis Sommer (la Troupe). Production de Cameron Mackintosh et d'Edwin et David Mirvish, présenrée au Théâtre Saint-Denis du 17 janvier au 23 juin 1991.

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Compte rendu critique de la pièce de théâtre de Marianne Ackerman « L'affaire Tartuffe, or the Garrison officers rehearse Molière » (mise en scène : Fernand Rainville; assistance à la mise en scène : Monique Corbeil; scénographie : Jean Bard; éclairages : Lou Arteau; costumes : Paule-Josée Meunier; musique : Bill Gagnon et Geneviève Mauffette. Avec Anne-Marie Desbiens, Gaétan Dumont, Marie-Josée Gauthiet.J.M. Henry, Neil Kroetsch, Jœl Miller, Luc Picard, Yvon Roy, Philip Spensley, Aron Tager, Robert Vézina et Jeannie Walker. Production bilingue du Théâtre 1774, présentée au Théâtre Centaur du 6 au 23 septembre 1990).

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Los actores involucrados dentro de los proyectos de exploración y perforación de pozos petroleros son variados y tienen necesidades diferentes. El éxito y satisfactorio desarrollo de los proyectos va ligado en gran medida a temas de orden social entre los diferentes actores, que están definidos por regulaciones legislativas, de costumbres comerciales y culturales, políticas de responsabilidad social y procedimientos internos de las compañías involucradas (Operadoras, Prestadoras de Servicios Petroleros, Contratistas y Subcontratistas) Después de analizar la situación de la industria, los resultados de Halliburton SRL Sucursal Colombia, los problemas y sobrecostos generados por temas de orden social. Se identificó que la mayoría de ellos eran causados por falta de comunicación, desconocimiento de elementos clave de las políticas de responsabilidad social de los clientes, desconocimiento de la importancia de la responsabilidad social como práctica y desconocimiento de la normatividad legal vigente aplicable a la industria y a la actividad que desarrolla la compañía. De las necesidades y problemáticas descritas anteriormente surge la idea de crear una herramienta que permita llenar los vacíos de información identificados, alinear a las partes involucradas dentro del proceso y ser una guía para el inicio, desarrollo y cierre de proyectos de exploración y perforación de pozos petroleros que desarrolle Halliburton con sus clientes.

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Consciente das particulares obrigações da Companhia de Jesus em matéria de ensino, o Padre Alexandre de Gusmão (1629-1724), com a Arte de criar bem os filhos na idade da puerícia (1685), pretendia «um perfeito menino», educado, desde tenra idade, segundo os princípios da doutrina cristã e em «santos e honestos costumes». Logo que a criança tomasse conhecimento da realidade e começasse a discernir o bom do mau, deveria conhecer o Criador e os principais mistérios da fé. Os pais deveriam afastar os filhos do pecado e do vício, e incutir-lhes a piedade e o temor a Deus. Neste projecto pedagógico, reconhecia-se ser a educação dos filhos dever inalienável dos pais, cujo exemplo constituía «o melhor documento». Para que soubessem agir correctamente era-lhes especialmente dedicada a segunda parte da obra em apreço, com o sugestivo título de Como se hão-de haver os pais na criação dos meninos. Com este envolvimento, Gusmão tinha, igualmente, consciência da necessidade de reformar a família e, por natural extensão, a própria sociedade. Contudo, da boa criação dos meninos beneficiava também a república. Largamente apoiado nas Sagradas Escrituras, na História, nos filósofos da Antiguidade Clássica, bem como em muitos autores cristãos, Alexandre de Gusmão, para corroborar o seu pensamento pedagógico, utilizou situações exemplares e referências das autoridades, de modo que as suas ideias prevalecessem, sem possibilidade de quaisquer contestações gratuitas. Por diversas vezes, repetiu a mesma ideia, como a sublinhar propositadamente a mensagem que desejava transmitir.Gusmão entendia que a educação deveria conduzir à salvação. A boa criação dos meninos implicava obediência, devoção e piedade. Os pais e os mestres, que se demitissem deste propósito, haveriam de prestar contas a Deus e receber severos castigos divinos. Com esta comunicação, pretendemos dar a conhecer os princípios pedagógicos defendidos por Alexandre de Gusmão na obra em análise, salientando como a Escola deveria servir as letras, os bons costumes e a religião católica.

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A laicidade do Estado brasileiro, presente desde a primeira Constituição republicana, sofreu variações em sua práxis ao longo da história. A relação entre Igreja e Estado nunca foi de total separação no Brasil e um dos fatores responsáveis por isso é a religiosidade popular, com um sincretismo pouco visto em outras nações do mundo. Diante disso e da tradição cristã católica, imiscuída no povo brasileiro desde os primórdios de sua colonização, fizeram com que feriados de cunho religioso permanecessem no calendário oficial do país, a despeito de ser um Estado laico. As razões que levaram a isso só podem ser compreendidas com uma análise da evolução do conceito de laicidade nos textos constitucionais do Brasil independente e da influência dos costumes no ordenamento jurídico pátrio.

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Ultra High Temperature #1, initiated by Rebecca Bibby forms the first in an ongoing project which explores the realms of collaboration, performance, writing and publication as artistic vehicle of production, dispersion and progression. With Bibby's text -that re-fictions the futuristic projections of technosexuality in Metropolis (1927)- at its core was launched, printed, compiled and distributed in a live performance by POLLYFIBRE at Eastside Projects in Birmingham. The limited edition printed publication was designed by An Endless Supply whose Risograph stencil printer was used as an instrument in the performed production of the text. As a crude avatar of Rebecca Bibby’s practice, Aikon-II, a mechanically programmed signature machine automatically signed each copy of the text during the performance. POLLYFIBRE's ‘flat-pack’ costumes were on display throughout the duration of the exhibition. POLLYFIBRE is a performance project created by Christine Ellison.

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Svetlana is a series of photographs documenting rehearsals for an opera that was never performed. Written by Waw Pierogi, founder of the 1980s group Xex, little is known of the opera, only that it was inspired by Svetlana, a character from one of their songs and the daughter of Stalin, who defected from the Soviet Union twice. A fictional Svetlana and a bogus Leon Theremin - inventor of the eponymous hands-free electronic musical instrument who was later kidnapped by the KGB - inhabit an archive of photographs from a session of stage rehearsals and location shots. Combining Svetlana’s narrative with a conspiracy to create sound weapons, this documentation of theatre workshops, styled after Bauhaus drama class exercises, produces an entirely spurious story of espionage, sonic weaponry and the clash between love and ideology. The performers sport geometric military costumes, brandishing sculptural forms fashioned after the acoustic locators that preceded radar technology. These redundant locators were still kept in use as props, concealing the introduction of radar from the Germans. They perfectly capture the theatricality of military might and suggest the rhetorical force of sound or even the political power of art. Svetlana was originally produced as part of a residency at S1 Artspace, Sheffield, and was later shown at Tatty Devine, alongside a special capsule collection of jewellery made by Tatty Devine.

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Asparagus: A Horticultural Ballet was a live performance and film narrating the rise of capital in the medium of asparagus. The project stemmed from an obscure reference to an art piece of the same name by Waw Pierogi of the band xex. However, the its re-enactment had little to do with the original exploration of the growth and branching patterns of the asparagus plant. Instead, a rigid choreography inspired by Oskar Schlemmer's Triadic Ballet and based on Karl Marx's Capital dictated the movements of six performers in asparagus costumes. Bringing together the organic and the geometric, the ballet investigated the transition from the Fordist assembly line to immaterial labour through a reanimation of modernist abstraction. Being itself the story of abstraction, Capital shows how human relationships are replaced by those between commodities in the joyless grind of endless accumulation. This process results in the transcendent mythical figure of capital, which frames, transfigures and even produces the natural world. Asparagus: A Horticultural Ballet was produced in collaboration with Montreal based band Les Georges Leningrad and commissioned by The Showroom Gallery, London. It was presented live at Conway Hall in London on 6.3.07 and at the Montreal Biennale at SAT on 12.5.07. The performance was accompanied by a film at the Showroom gallery and preceded by a production residency at the Pump House Gallery. The film has subsequently been shown at The Golden Thread Gallery, Bluecoat Liverpool and as part of A-Lot-Ment in Portsmouth. Props from Asparagus: A Horticultural Ballet, were included in The Eagle Document at the Stephen Lawrence Gallery, London.

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The play Epic Sea Battle at Night was originally staged in 1967, to commemorate two of China’s People’s Liberation Army’s military triumphs over the Taiwanese navy two years previously. Produced at the height of the Chinese Cultural Revolution, the play is an example of the exploitation of the arts as an ideological instrument, celebrating military heroism and political conviction. Stills from the play were included in, China Pictorial 11, an English language propaganda pamphlet that was distributed to Western Imperialists in order to educate them in Maoist policy. Today, these images are clear representations of ideology. More than forty years after the Cultural Revolution, the ideology under which we live, neo-liberal late-capitalism, deliberately shirks from such blatant displays of propaganda. We have supposedly the freedom to believe whatever we like in a post-ideological age, and yet core beliefs about meritocracy, individualism and competitiveness frequently go unchallenged. By juxtaposing the visual language of ideology with the text of the capitalist manifesto, the re-enactment of a scene from Epic Sea Battle at Night harnesses the aesthetics of the past so as to allow us to reconsider the alleged neutrality of the present. The design of the stage, the positioning of the actors, costumes and props of the current production closely resembled those documented in China Pictorial 11, yet the actors’ monologues belong to a completely different context. No less heroic and utopian in tone than the speech given by the political instructor of gunboat 874 in the original play, the capitalist manifesto was an attempt to give a concrete language to the shapeless ideology of the present, and to force the invisible currents that govern life today, in China as in the West, to the surface. Neither a lecture on neo-liberal economics, nor a theatrical performance of a narrative, the piece appropriated the format of the propaganda play to re-evaluate the relationship between art and politics now.

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The discourse surrounding the virtual has moved away from the utopian thinking accompanying the rise of the Internet in the 1990s. The Cyber-gurus of the last decades promised a technotopia removed from materiality and the confines of the flesh and the built environment, a liberation from old institutions and power structures. But since then, the virtual has grown into a distinct yet related sphere of cultural and political production that both parallels and occasionally flows over into the old world of material objects. The strict dichotomy of matter and digital purity has been replaced more recently with a more complex model where both the world of stuff and the world of knowledge support, resist and at the same time contain each other. Online social networks amplify and extend existing ones; other cultural interfaces like youtube have not replaced the communal experience of watching moving images in a semi-public space (the cinema) or the semi-private space (the family living room). Rather the experience of viewing is very much about sharing and communicating, offering interpretations and comments. Many of the web’s strongest entities (Amazon, eBay, Gumtree etc.) sit exactly at this juncture of applying tools taken from the knowledge management industry to organize the chaos of the material world along (post-)Fordist rationality. Since the early 1990s there have been many artistic and curatorial attempts to use the Internet as a platform of producing and exhibiting art, but a lot of these were reluctant to let go of the fantasy of digital freedom. Storage Room collapses the binary opposition of real and virtual space by using online data storage as a conduit for IRL art production. The artworks here will not be available for viewing online in a 'screen' environment but only as part of a downloadable package with the intention that the exhibition could be displayed (in a physical space) by any interested party and realised as ambitiously or minimally as the downloader wishes, based on their means. The artists will therefore also supply a set of instructions for the physical installation of the work alongside the digital files. In response to this curatorial initiative, File Transfer Protocol invites seven UK based artists to produce digital art for a physical environment, addressing the intersection between the virtual and the material. The files range from sound, video, digital prints and net art, blueprints for an action to take place, something to be made, a conceptual text piece, etc. About the works and artists: Polly Fibre is the pseudonym of London-based artist Christine Ellison. Ellison creates live music using domestic devices such as sewing machines, irons and slide projectors. Her costumes and stage sets propose a physical manifestation of the virtual space that is created inside software like Photoshop. For this exhibition, Polly Fibre invites the audience to create a musical composition using a pair of amplified scissors and a turntable. http://www.pollyfibre.com John Russell, a founding member of 1990s art group Bank, is an artist, curator and writer who explores in his work the contemporary political conditions of the work of art. In his digital print, Russell collages together visual representations of abstract philosophical ideas and transforms them into a post apocalyptic landscape that is complex and banal at the same time. www.john-russell.org The work of Bristol based artist Jem Nobel opens up a dialogue between the contemporary and the legacy of 20th century conceptual art around questions of collectivism and participation, authorship and individualism. His print SPACE concretizes the representation of the most common piece of Unicode: the vacant space between words. In this way, the gap itself turns from invisible cipher to sign. www.jemnoble.com Annabel Frearson is rewriting Mary Shelley's Frankenstein using all and only the words from the original text. Frankenstein 2, or the Monster of Main Stream, is read in parts by different performers, embodying the psychotic character of the protagonist, a mongrel hybrid of used language. www.annabelfrearson.com Darren Banks uses fragments of effect laden Holywood films to create an impossible space. The fictitious parts don't add up to a convincing material reality, leaving the viewer with a failed amalgamation of simulations of sophisticated technologies. www.darrenbanks.co.uk FIELDCLUB is collaboration between artist Paul Chaney and researcher Kenna Hernly. Chaney and Hernly developed together a project that critically examines various proposals for the management of sustainable ecological systems. Their FIELDMACHINE invites the public to design an ideal agricultural field. By playing with different types of crops that are found in the south west of England, it is possible for the user, for example, to create a balanced, but protein poor, diet or to simply decide to 'get rid' of half the population. The meeting point of the Platonic field and it physical consequences, generates a geometric abstraction that investigates the relationship between modernist utopianism and contemporary actuality. www.fieldclub.co.uk Pil and Galia Kollectiv, who have also curated the exhibition are London-based artists and run the xero, kline & coma gallery. Here they present a dialogue between two computers. The conversation opens with a simple text book problem in business studies. But gradually the language, mimicking the application of game theory in the business sector, becomes more abstract. The two interlocutors become adversaries trapped forever in a competition without winners. www.kollectiv.co.uk