VRAG-R Documentation

The VRAG-R is designed to assess the likelihood of violent or sexual reoffending among male offenders. The data set comprises demographic, criminal history, psychological assessment, and psychiatric information about the offenders gathered from institutional files together with post-release recidivism information. The VRAG-R is a twelve-item actuarial instrument and the scores on these items form part of the data set. Because one of the goals of the VRAG-R development project was to compare the VRAG-R to the VRAG, subjects' VRAG scores are included in this data set. Access to the VRAG-R dataset is restricted. Contact Data Services, Queen's University Library (academic.services@queensu.ca) for access.

Coding Manuals

The VRAG-R is designed to assess the likelihood of violent or sexual reoffending among male offenders. The data set comprises demographic, criminal history, psychological assessment, and psychiatric information about the offenders gathered from institutional files together with post-release recidivism information. The VRAG-R is a twelve-item actuarial instrument and the scores on these items form part of the data set. Because one of the goals of the VRAG-R development project was to compare the VRAG-R to the VRAG, subjects' VRAG scores are included in this data set. Access to the VRAG-R dataset is restricted. Contact Data Services, Queen's University Library (academic.services@queensu.ca) for access.

Theory of mind after mild TBI in preschool children : a longitudinal perspective

Les enfants d’âge préscolaire (≤ 5 ans) sont plus à risque de subir un traumatisme crânio-cérébral (TCC) que les enfants plus agés, et 90% de ces TCC sont de sévérité légère (TCCL). De nombreuses études publiées dans les deux dernières décennies démontrent que le TCCL pédiatrique peut engendrer des difficultés cognitives, comportementales et psychiatriques en phase aigüe qui, chez certains enfants, peuvent perdurer à long terme. Il existe une littérature florissante concernant l'impact du TCCL sur le fonctionnement social et sur la cognition sociale (les processus cognitifs qui sous-tendent la socialisation) chez les enfants d'âge scolaire et les adolescents. Or, seulement deux études ont examiné l'impact d'un TCCL à l'âge préscolaire sur le développement social et aucune étude ne s'est penchée sur les répercussions socio-cognitives d'un TCCL précoce (à l’âge préscolaire). L'objectif de la présente thèse était donc d'étudier les conséquences du TCCL en bas âge sur la cognition sociale. Pour ce faire, nous avons examiné un aspect de la cognition sociale qui est en plein essor à cet âge, soit la théorie de l'esprit (TE), qui réfère à la capacité de se mettre à la place d'autrui et de comprendre sa perspective. Le premier article avait pour but d'étudier deux sous-composantes de la TE, soit la compréhension des fausses croyances et le raisonnement des désirs et des émotions d'autrui, six mois post-TCCL. Les résultats indiquent que les enfants d'âge préscolaire (18 à 60 mois) qui subissent un TCCL ont une TE significativement moins bonne 6 mois post-TCCL comparativement à un groupe contrôle d'enfants n'ayant subi aucune blessure. Le deuxième article visait à éclaircir l'origine de la diminution de la TE suite à un TCCL précoce. Cet objectif découle du débat qui existe actuellement dans la littérature. En effet, plusieurs scientifiques sont d'avis que l'on peut conclure à un effet découlant de la blessure au cerveau seulement lorsque les enfants ayant subi un TCCL sont comparés à des enfants ayant subi une blessure n'impliquant pas la tête (p.ex., une blessure orthopédique). Cet argument est fondé sur des études qui démontrent qu'en général, les enfants qui sont plus susceptibles de subir une blessure, peu importe la nature de celle-ci, ont des caractéristiques cognitives pré-existantes (p.ex. impulsivité, difficultés attentionnelles). Il s'avère donc possible que les difficultés que nous croyons attribuables à la blessure cérébrale étaient présentes avant même que l'enfant ne subisse un TCCL. Dans cette deuxième étude, nous avons donc comparé les performances aux tâches de TE d'enfants ayant subi un TCCL à ceux d'enfants appartenant à deux groupes contrôles, soit des enfants n'ayant subi aucune blessure et à des pairs ayant subi une blessure orthopédique. De façon générale, les enfants ayant subi un TCCL ont obtenu des performances significativement plus faibles à la tâche évaluant le raisonnement des désirs et des émotions d'autrui, 6 mois post-blessure, comparativement aux deux groupes contrôles. Cette étude visait également à examiner l'évolution de la TE suite à un TCCL, soit de 6 mois à 18 mois post-blessure. Les résultats démontrent que les moindres performances sont maintenues 18 mois post-TCCL. Enfin, le troisième but de cette étude était d’investiguer s’il existe un lien en la performance aux tâches de TE et les habiletés sociales, telles qu’évaluées à l’aide d’un questionnaire rempli par le parent. De façon intéressante, la TE est associée aux habiletés sociales seulement chez les enfants ayant subi un TCCL. Dans l'ensemble, ces deux études mettent en évidence des répercussions spécifiques du TCCL précoce sur la TE qui persistent à long terme, et une TE amoindrie seraient associée à de moins bonnes habiletés sociales. Cette thèse démontre qu'un TCCL en bas âge peut faire obstacle au développement sociocognitif, par le biais de répercussions sur la TE. Ces résultats appuient la théorie selon laquelle le jeune cerveau immature présente une vulnérabilité accrue aux blessures cérébrales. Enfin, ces études mettent en lumière la nécessité d'étudier ce groupe d'âge, plutôt que d'extrapoler à partir de résultats obtenus avec des enfants plus âgés, puisque les enjeux développementaux s'avèrent différents, et que ceux-ci ont potentiellement une influence majeure sur les répercussions d'une blessure cérébrale sur le fonctionnement sociocognitif.

Étiologie génétique et cognitive de l’association entre les habiletés en lecture et les dimensions du trouble déficitaire de l’attention avec ou sans hyperactivité (TDAH)

La présente thèse examine les associations entre les dimensions du TDAH et les habiletés en lecture sur les plans phénotypique, génétique et cognitif. En premier lieu, les associations entre les dimensions du TDAH (inattention et hyperactivité/impulsivité) et les habiletés en lecture (décodage et compréhension en lecture) chez des enfants au début du primaire (6-8 ans) ont été examinées. Les résultats révèlent des associations similaires. Toutefois, seules celles entre l’inattention et les habiletés en lecture demeurent après que l’hyperactivité/impulsivité, les symptômes de trouble du comportement et les habiletés non verbales aient été contrôlés. De plus, les associations entre l’inattention et les habiletés en lecture s’expliquent en grande partie par des facteurs génétiques. En second lieu, les associations entre les dimensions du TDAH et les habiletés en lecture (lecture de mots et exactitude/vitesse lors de la lecture d’un texte) ont été étudiées à 14-15 ans. Seule l’inattention demeure associée aux habiletés en lecture après que l’hyperactivité/impulsivité, les habiletés verbales et les habiletés non verbales aient été contrôlées. L’inattention et les habiletés en lecture sont aussi corrélées sur le plan génétique, mais ces corrélations deviennent non significatives lorsque les habiletés verbales sont contrôlées. En dernier lieu, des habiletés cognitives ont été étudiées comme mécanismes sous-jacents potentiels de l’association entre l’inattention et les habiletés en lecture (décodage et compréhension en lecture) à l’enfance. Il apparait que la conscience phonologique, la vitesse de dénomination de chiffres, le traitement temporel bimodal et le vocabulaire sont des médiateurs de l’association entre l’inattention et le décodage alors que la conscience phonologique, la vitesse de dénomination de chiffres et de couleurs et le vocabulaire sont des médiateurs de l’association entre l’inattention et la compréhension en lecture. De plus, des facteurs génétiques communs ont été observés entre certains médiateurs (conscience phonologique, vitesse de dénomination des chiffres et traitement temporel bimodal), l’inattention et le décodage. Somme toute, la présente thèse montre que des facteurs génétiques expliquent en partie ces associations à l’enfance et l’adolescence. Des médiateurs cognitifs sous-tendent ces associations, possiblement par des processus génétiques et environnementaux qui devront être précisés dans le futur.

Shining a Light on the Dark Side: How the Global Financial Crisis Exposed the Dark Side of Leadership

The global financial crisis has had innumerate outcomes around the globe. Whilst most of these are generally perceived to be negative, there are outcomes which could be considered positive for society. One such outcome is the spotlight that the financial crisis has shone on corruption within organisations and in particular, the role that destructive leaders play in the promotion of negative behaviours within organisations. This interest in identifying so-called ‘dark-side’ traits in leaders is a positive step both academically and practically. Academically, there is a limited research examining individuals with ‘dark-traits’ within organisations (Mahmut, Homewood & Stevenson, 2008). Practically, most leader derailment can be attributed to ‘dark-side’ traits and leaders with such traits are implicated in a host of issues for organisations including poor staff morale and satisfaction, bullying, poor levels of productivity, high staff turnover, unethical behaviour and even white collar crime (e.g. Boddy,2010; 2011; Lesha & Lesha, 2012; O’Boyle, Forsyth, Banks & McDaniel, 2012; Sanecka, 2013). This paper focuses on one of the ‘dark-side’ traits; psychopathy. Psychopathy is a personality disorder characterised by guiltlessness, incapacity to experience love, impulsivity, shallow emotions, superficial charm and an inability to learn from experience (Cleckley, 1941, 1982). Research has found that individuals with high levels of psychopathy can be found working within organisations and experiencing some degree of career success (e.g. Babiak, Neumann & Hare, 2010; Board & Fritzon, 2005; Boddy, 2010; Lilienfeld, Latzman, Watts, Smith & Dutton, 2014). These individuals are theoretically thought to be attracted to careers which offer power, status and monetary rewards. In particular, the finance industry has been suggested as an ideal work place for the organisational psychopath. Some authors go as far as attribute organisational psychopaths a key role in the financial crisis (Boddy, 2011). However, little research has been conducted to explore whether levels of psychopathy in employees differ across industries and what careers might be most attractive to individuals with high levels of psychopathy. This paper presents the results of a large scale survey of 265 alumni of universities in the Central England region of the UK. The survey was conducted to assess the link between levels of three factors of psychopathy (Egotism, Callousness and Antisocialism) with occupation as defined by Holland’s RIASEC model. Participants completed Brinkley, Diamond, Magaletta & Heigel’s (2008) revision of Levenson’s Self-Report Psychopathy Scale and responded to questions regarding their current occupation. Logistic regression analyses were conducted to assess whether levels of Egotism, Callousness and Antisocialism were predictive of occupation. The results showed that when compared to individuals who occupy job roles within the Social sector of Holland’s model, individuals with higher levels of psychopathy were more likely to be employed within Realistic, Investigative, Enterprising and Conventional roles. When comparing Social and Realistic roles, more Egotistical individuals were likely to be employed within Realistic roles. When comparing those employed in Social roles to Investigative, Enterprising and Conventional roles, individuals with higher levels of Antisocialism were more likely to be employed within the latter three occupations than within Social roles. This suggests that individuals with psychopathy do gravitate towards certain career paths. Social roles where job incumbents are required to be caring and interact with others to a large extent appear to be unattractive to individuals with high levels of psychopathy. Social roles are also associated with lower monetary rewards and are generally less prestigious (Henley, 2001). These individuals instead seek out occupations where there are higher levels of risk, power and reward. Roles in the Realistic category include those which include high levels of risk e.g. fighter pilot, fireman etc., (Cohen, Meir, Segal & Amar, 2003). Investigative careers hold the highest level of prestige and ranking. Enterprising roles include management positions where power is wielded over subordinates and sales roles, where customers can be manipulated (ACT, 2009). Conventional roles include those within the finance industry, which include some of the most financially lucrative positive available (Babiak & Hare, 2006). The above suggests that individuals with higher levels of psychopathy may be seeking to satisfy their self-centred natures by selecting careers which provide them with high levels of reward in one way or another. Alternatively, these individuals may select roles where their traits can be accepted. The importance of Antisocialism in predicting occupation may be testament to the importance of finding a career which ‘fits’ such traits. Antisocialism is generally associated with negative outcomes in the workplace (Ettner, MacLean & French, 2010). Therefore, finding environments tolerant of antisocial tendencies may be a priority for individuals with high levels of these traits. The results suggest that Enterprising, Investigative and Conventional work environments may be tolerant of Antisocialism in employees and Realistic environments tolerant of Egotism. Academically, the results show that there is value in studying ‘dark-side’ characteristics in organisations. Individuals with higher levels of psychopathic traits, do not appear to randomly enter employment. Instead, they appear to gravitate to careers which meet their needs and/or tolerate their traits. It is important to further explore what industries and positions are particularly attractive to individuals with higher levels of psychopathy and what makes them attractive to these individuals. Such knowledge is important for practitioners to be able to advise organisations as to the likely level of risk they face of employing organisational psychopaths and to enable organisations which are particularly attractive to highly psychopathic employees to design selection systems which detect undesirable traits in candidates. Furthermore, organisations can examine their culture to assess whether traits such as antisocialism are tolerated (or even rewarded) and what the implications of this are.

Postpartum Psychosis in Bipolar Disorder: No Association with Personality, Cognitive Style and Temperament

Background and Aims: Bipolar disorder has been associated with a number of personality traits, cognitive styles and affective temperaments. Women who have bipolar disorder are at increased risk of experiencing postpartum psychosis, however no previous research has investigated these traits in relationship to postpartum episodes. Our aim was to establish whether aspects of personality, cognitive style and affective temperament, that have been associated with bipolar disorder, confer vulnerability to postpartum psychosis over and above their known association with bipolar disorder. Methods: Participants were 552 parous women with DSM-IV bipolar I disorder recruited into the Bipolar Disorder Research Network (www.bdrn.org). Postpartum psychosis group: lifetime episode of postpartum psychosis within 6 weeks of delivery (N = 284). Non-postpartum psychosis group: no history of any perinatal mood episodes (N = 268). Bipolar disorder-associated personality traits (neuroticism, extraversion, schizotypy and impulsivity), cognitive styles (low self-esteem and dysfunctional attitudes) and affective temperaments were measured using well validated self-report questionnaire measures. Results: After controlling for key demographic, clinical and pregnancy-related variables, and measures of current mood state, there were no statistically significant differences between the postpartum psychosis group and non-postpartum psychosis group on any of the personality, cognitive style or affective temperament measures. Conclusions: Personality traits, cognitive styles and affective temperaments associated with the bipolar disorder diathesis in general were not associated with the onset of postpartum psychosis specifically. We have found no evidence that these traits should play a key role when evaluating risk of postpartum psychosis in women with bipolar I disorder considering pregnancy.

The Effect of Dietary Tartrazine on Brain Dopamine and the Behavioral Symptoms of Attention Deficit Hyperactivity Disorder

Attention Deficit Hyperactivity Disorder is a neurodevelopmental disorder correlated with a decrease in brain dopamine and an increase in behavioral symptoms of hyperactivity and impulsivity. This experiment explored how tartrazine (Yellow #5) impacts these symptoms. After tartrazine administration to Spontaneously Hypertensive Rats (SHR), dopamine concentrations in regions of brain tissue were measured using Enzyme-Linked Immunosorbent Assay analysis. Behavioral testing with a T-maze and open field test measured impulsivity and hyperactivity, respectively. Results indicate that dietary tartrazine increases hyperactive behaviors in the SHR. However, results do not indicate a relationship between dietary tartrazine and brain dopamine. No conclusions regarding the relationship between dietary tartrazine and impulsivity were drawn.

No right to sext? A critical examination of media and legal debates about teenage girls' sexual agency in the digital age

Advances in digital photography and distribution technologies enable many people to produce and distribute images of their sex acts. When teenagers do this, the photos and videos they create can be legally classified as child pornography since the law makes no exception for youth who create sexually explicit images of themselves. The dominant discussions about teenage girls producing sexually explicit media (including sexting) are profoundly unproductive: (1) they blame teenage girls for creating private images that another person later maliciously distributed and (2) they fail to respect—or even discuss—teenagers’ rights to freedom of expression. Cell phones and the internet make producing and distributing images extremely easy, which provide widely accessible venues for both consensual sexual expression between partners and for sexual harassment. Dominant understandings view sexting as a troubling teenage trend created through the combination of camera phones and adolescent hormones and impulsivity, but this view often conflates consensual sexting between partners with the malicious distribution of a person’s private image as essentially equivalent behaviors. In this project, I ask: What is the role of assumptions about teen girls’ sexual agency in these problematic understandings of sexting that blame victims and deny teenagers’ rights? In contrast to the popular media panic about online predators and the familiar accusation that youth are wasting their leisure time by using digital media, some people champion the internet as a democratic space that offers young people the opportunity to explore identities and develop social and communication skills. Yet, when teen girls’ sexuality enters this conversation, all this debate and discussion narrows to a problematic consensus. The optimists about adolescents and technology fall silent, and the argument that media production is inherently empowering for girls does not seem to apply to a girl who produces a sexually explicit image of herself. Instead, feminist, popular, and legal commentaries assert that she is necessarily a victim: of a “sexualized” mass media, pressure from her male peers, digital technology, her brain structures or hormones, or her own low self-esteem and misplaced desire for attention. Why and how are teenage girls’ sexual choices produced as evidence of their failure or success in achieving Western liberal ideals of self-esteem, resistance, and agency? Since mass media and policy reactions to sexting have so far been overwhelmingly sexist and counter-productive, it is crucial to interrogate the concepts and assumptions that characterize mainstream understandings of sexting. I argue that the common sense that is co-produced by law and mass media underlies the problematic legal and policy responses to sexting. Analyzing a range of nonfiction texts including newspaper articles, talk shows, press releases, public service announcements, websites, legislative debates, and legal documents, I investigate gendered, racialized, age-based, and technologically determinist common sense assumptions about teenage girls’ sexual agency. I examine the consensus and continuities that exist between news, nonfiction mass media, policy, institutions, and law, and describe the limits of their debates. I find that this early 21st century post-feminist girl-power moment not only demands that girls live up to gendered sexual ideals but also insists that actively choosing to follow these norms is the only way to exercise sexual agency. This is the first study to date examining the relationship of conventional wisdom about digital media and teenage girls’ sexuality to both policy and mass media.

Le profil des récidivistes en matière de conduite avec capacités affaiblies par l’alcool : une étude des caractéristiques neuropsychologiques et psychologiques des contrevenants selon leur sexe

Durant les dernières décennies, les différences intersexes en matière de conduite avec les capacités affaiblies par l’alcool (CCAA) ont suscité l’attention, alors que le comportement est en augmentation chez les femmes tandis qu’il diminue chez les hommes. Les données suggèrent que, chez les femmes, la CCAA s’associe à des caractéristiques psychologiques différentes de celles qui se retrouvent chez les contrevenants masculins (c.-à-d. davantage de problèmes liés à l’alcool et aux drogues et de psychopathologies, mais moins de recherche de sensations et de comportements délinquants). Malgré ce profil différentiel, les femmes contrevenantes de la CCAA demeurent une population hautement méconnue, particulièrement en ce qui a trait au profil des récidivistes. Alors que chez les hommes, des données émergentes indiquent que des limitations cognitives sont présentes chez les récidivistes et qu’elles constituent potentiellement un mécanisme sous-jacent au comportement, le profil cognitif des femmes récidivistes demeure inexploré. Des données exploratoires obtenues chez les contrevenantes et la documentation de champs de recherche connexes suggèrent que les femmes se distinguent notamment en ce qui concerne leur fonctionnement exécutif qui pourrait être préservé, alors que leur fonctionnement visuospatial serait déficitaire en comparaison de leurs vis-à-vis masculins. L’objectif de la présente thèse est d’approfondir les connaissances sur les caractéristiques des femmes récidivistes, ce qui permettra de mieux comprendre l’hétérogénéité de cette population et de générer des hypothèses au regard des mécanismes cognitifs sous-jacents à la répétition du comportement de CCAA. Plus spécifiquement, la thèse a pour objectif premier d’étudier les différences entre les sexes en matière de fonctionnement visuospatial et de mémoire visuelle, d’attention et de fonctionnement exécutif (c.-à-d. flexibilité cognitive, abstraction, inhibition). L’objectif secondaire consiste à comparer ces contrevenants au regard de leurs caractéristiques psychologiques (problèmes liés à l’alcool et aux drogues, impulsivité, recherche de sensations, traits antisociaux, anxiété et dépression). L’hypothèse examinée soutient que les femmes et les hommes récidivistes de la CCAA performent moins bien que les femmes et les hommes non-contrevenants en termes de fonctionnement visuospatial, attentionnel et exécutif. En outre, il est attendu que les femmes récidivistes présentent des performances inférieures à celles des hommes récidivistes en ce qui a trait aux fonctions visuospatiales. Par ailleurs, l’hypothèse prévoit que les hommes récidivistes aient des performances inférieures à celles des femmes récidivistes sur le plan exécutif et attentionnel. En matière de caractéristiques psychologiques, il est attendu que les femmes et les hommes récidivistes présentent significativement plus de problèmes liés à l’alcool et aux drogues, d’impulsivité, de recherche de sensations et d’indices de psychopathologies (tendance antisociale, dépression, anxiété) que les non-contrevenants. En outre, il est attendu que les femmes récidivistes présentent plus de problèmes liés à l’alcool et aux drogues et d’indices de dépression et d’anxiété que les hommes récidivistes. Enfin, il est attendu que les hommes récidivistes présentent significativement plus d’impulsivité, de recherche de sensations et de traits antisociaux que les femmes récidivistes. Ces hypothèses se confirment partiellement, alors que les hommes récidivistes (n = 39) présentent des performances inférieures à celles des hommes non-contrevenants (n = 20) et des femmes récidivistes (n = 20) sur le plan attentionnel et exécutifs. Toutefois, les femmes récidivistes ne se distinguent pas des femmes non-contrevenantes (n = 20) en matière de fonctionnement neuropsychologique. En ce qui a trait aux caractéristiques psychologiques, les résultats soutiennent partiellement les hypothèses. La discussion met en lumière que les femmes et des hommes récidivistes présentent des caractéristiques similaires, hormis en ce qui a trait au fonctionnement attentionnel et exécutif qui semble jouer un rôle dans la récidive au masculin, alors que cela n’apparaît pas être le cas chez les femmes chez qui le comportement pourrait être davantage situationnel. La nécessité que des études futures soient réalisées au moyen de devis expérimentaux, de même que les difficultés inhérentes au recrutement des femmes récidivistes sont discutées.

Child-to-parent violence: the role of exposure to violence and its relationship to social-cognitive processing

Research suggests that child-to-parent violence (CPV) is related to a previous history of violence within the family setting. The current study was aimed to explore the exposure to violence in different settings (school, community, home, and TV) and its relationship to some variables of the social-cognitive processing (hostile social perception, impulsivity, ability to anticipate the consequences of social behaviors and to select the appropriate means to achieve the goals of social behaviors) in a group of juveniles who assaulted their parents. It is also examined how they differ from other young offenders and non-offender adolescents. The sample included 90 adolescents from Jaén (Spain). Thirty of them were juveniles who had been reported by their parents for being violent towards them and 30 were juveniles who had committed other types of offences. The third group was made up of 30 adolescents without any criminal charge. Adolescents answered measures of exposure to violence, perception of criticism/rejection from parents, hostile social perception, and social problem- solving skills. Results revealed that juveniles who abused their parents reported higher levels of exposure to violence at home when comparing to the other groups. In addition, exposure to violence at home was significantly correlated to the hostile social perception of adolescents in CPV cases. Implications for prevention and treatment are discussed

Validity and reliability of the Cyber-aggression Questionnaire for Adolescents (CYBA)

Cybercrime is a growing and worrisome problem, particularly when it involves minors. Cyber-aggression among adolescents in particular can result in negative legal and psychological consequences for people involved. Therefore, it is important to have instruments to detect these incidents early and understand the problem to propose effective measures for prevention and treatment. This paper aims to design a new self-report, the Cyber-Aggression Questionnaire for Adolescents (CYBA), to evaluate the extent to which the respondent conducts aggressions through a mobile phone or the internet and analyse the factorial and criterion validity and reliability of their scores in a sample of adolescents from Asturias, Spain. The CYBA was administered to 3,148 youth aged between 12 and 18 years old along with three self-reports to measure aggression at school, impulsivity, and empathy. Regarding factorial validity, the model that best represents the structure of the CYBA consists of three factors (Impersonation, Visual-sexual Cyber-aggression, and Verbal Cyber-aggression and Exclusion) and four additional indicators of Visual Cyber-aggression-Teasing/Happy Slapping. Regarding criterion validity, the score on the CYBA correlates positively with aggression at school and impulsivity and negatively with empathy. That is the way cyber-aggression correlates with these three variables, according to previous empirical evidence. The reliability of the scores on each item and factor of the CYBA are adequate. Therefore, the CYBA offers a valid and reliable measure of cyber-aggression in adolescents.

Theory of mind after mild TBI in preschool children : a longitudinal perspective

Les enfants d’âge préscolaire (≤ 5 ans) sont plus à risque de subir un traumatisme crânio-cérébral (TCC) que les enfants plus agés, et 90% de ces TCC sont de sévérité légère (TCCL). De nombreuses études publiées dans les deux dernières décennies démontrent que le TCCL pédiatrique peut engendrer des difficultés cognitives, comportementales et psychiatriques en phase aigüe qui, chez certains enfants, peuvent perdurer à long terme. Il existe une littérature florissante concernant l'impact du TCCL sur le fonctionnement social et sur la cognition sociale (les processus cognitifs qui sous-tendent la socialisation) chez les enfants d'âge scolaire et les adolescents. Or, seulement deux études ont examiné l'impact d'un TCCL à l'âge préscolaire sur le développement social et aucune étude ne s'est penchée sur les répercussions socio-cognitives d'un TCCL précoce (à l’âge préscolaire). L'objectif de la présente thèse était donc d'étudier les conséquences du TCCL en bas âge sur la cognition sociale. Pour ce faire, nous avons examiné un aspect de la cognition sociale qui est en plein essor à cet âge, soit la théorie de l'esprit (TE), qui réfère à la capacité de se mettre à la place d'autrui et de comprendre sa perspective. Le premier article avait pour but d'étudier deux sous-composantes de la TE, soit la compréhension des fausses croyances et le raisonnement des désirs et des émotions d'autrui, six mois post-TCCL. Les résultats indiquent que les enfants d'âge préscolaire (18 à 60 mois) qui subissent un TCCL ont une TE significativement moins bonne 6 mois post-TCCL comparativement à un groupe contrôle d'enfants n'ayant subi aucune blessure. Le deuxième article visait à éclaircir l'origine de la diminution de la TE suite à un TCCL précoce. Cet objectif découle du débat qui existe actuellement dans la littérature. En effet, plusieurs scientifiques sont d'avis que l'on peut conclure à un effet découlant de la blessure au cerveau seulement lorsque les enfants ayant subi un TCCL sont comparés à des enfants ayant subi une blessure n'impliquant pas la tête (p.ex., une blessure orthopédique). Cet argument est fondé sur des études qui démontrent qu'en général, les enfants qui sont plus susceptibles de subir une blessure, peu importe la nature de celle-ci, ont des caractéristiques cognitives pré-existantes (p.ex. impulsivité, difficultés attentionnelles). Il s'avère donc possible que les difficultés que nous croyons attribuables à la blessure cérébrale étaient présentes avant même que l'enfant ne subisse un TCCL. Dans cette deuxième étude, nous avons donc comparé les performances aux tâches de TE d'enfants ayant subi un TCCL à ceux d'enfants appartenant à deux groupes contrôles, soit des enfants n'ayant subi aucune blessure et à des pairs ayant subi une blessure orthopédique. De façon générale, les enfants ayant subi un TCCL ont obtenu des performances significativement plus faibles à la tâche évaluant le raisonnement des désirs et des émotions d'autrui, 6 mois post-blessure, comparativement aux deux groupes contrôles. Cette étude visait également à examiner l'évolution de la TE suite à un TCCL, soit de 6 mois à 18 mois post-blessure. Les résultats démontrent que les moindres performances sont maintenues 18 mois post-TCCL. Enfin, le troisième but de cette étude était d’investiguer s’il existe un lien en la performance aux tâches de TE et les habiletés sociales, telles qu’évaluées à l’aide d’un questionnaire rempli par le parent. De façon intéressante, la TE est associée aux habiletés sociales seulement chez les enfants ayant subi un TCCL. Dans l'ensemble, ces deux études mettent en évidence des répercussions spécifiques du TCCL précoce sur la TE qui persistent à long terme, et une TE amoindrie seraient associée à de moins bonnes habiletés sociales. Cette thèse démontre qu'un TCCL en bas âge peut faire obstacle au développement sociocognitif, par le biais de répercussions sur la TE. Ces résultats appuient la théorie selon laquelle le jeune cerveau immature présente une vulnérabilité accrue aux blessures cérébrales. Enfin, ces études mettent en lumière la nécessité d'étudier ce groupe d'âge, plutôt que d'extrapoler à partir de résultats obtenus avec des enfants plus âgés, puisque les enjeux développementaux s'avèrent différents, et que ceux-ci ont potentiellement une influence majeure sur les répercussions d'une blessure cérébrale sur le fonctionnement sociocognitif.

L’étiologie des différences individuelles dans le contrôle de soi à la petite enfance : une étude des facteurs génétiques et environnementaux

Contexte et objectifs. Le contrôle de soi serait, selon Gottfredson et Hirschi (1990), le meilleur prédicteur de la délinquance. Il serait déterminé, selon les auteurs, exclusivement par les facteurs environnementaux (compétences parentales, surveillance et punition) et ce, avant l'âge de sept ans. Il ne serait pas question des facteurs génétiques dans l'étiologie du contrôle de soi. Or, plusieurs études récentes menées à l'adolescence et à l'âge adulte avancent que le contrôle de soi serait d'origine partiellement génétique. Deux objectifs seront poursuivis. D'abord, considérant que le contrôle de soi, tel que décrit par Gottfredson et Hirschi (1990), n'ait jamais été étudié spécifiquement à la petite enfance, il a été nécessaire d'opérationnaliser le construit à la petite enfance à partir des informations existantes sur le contrôle de soi. Ensuite, il s'agira d'estimer l’influence relative des facteurs génétiques et environnementaux sur le contrôle de soi à 18, 30 et 48 mois. Méthodologie. En tout, 672 familles de jumeaux monozygotes ou dizygotes de la grande région métropolitaine de Montréal ont pris part à l'Étude des jumeaux nouveau-nés du Québec. Les items utilisés proviennent du Child Behavior Checklist (Achenbach, 1994) et ont été obtenus via les parents des jumeaux. La zygotie a été évaluée à l’aide du Zygosity Questionnaire for Young Twins (Goldsmith, 1991) et le sexe a été déterminé par les assistants de recherché. Trois temps de mesures furent étudiés : 18 mois (n = 664), 30 mois (n = 617) et 48 mois (n = 531). Résultats. Les résultats des analyses factorielles confirmatoires suggèrent par le biais des estimés qu'il soit possible de générer un facteur du contrôle de soi à la petite enfance à partir des indicateurs sélectionnés et que ceux-ci se regroupent sous l'égide d'un seul facteur. Les résultats concernant l’étiologie montrent que les différences individuelles observées seraient, majoritairement influencées par les facteurs génétiques (additifs ou de dominance) suivis par les environnements uniques. Conclusion. Les résultats suggèrent que les facteurs génétiques jouent un rôle important dans l’étiologie des différences individuelles dans le contrôle de soi tôt dans le développement alors que les environnements communs ne seraient pas impliqués. Les résultats sont compatibles avec les études menées à l'adolescence et à l'âge adulte et sont en contradiction avec les postulats de Gottfredson et Hirschi (1990).

L’étiologie des différences individuelles dans le contrôle de soi à la petite enfance : une étude des facteurs génétiques et environnementaux

Contexte et objectifs. Le contrôle de soi serait, selon Gottfredson et Hirschi (1990), le meilleur prédicteur de la délinquance. Il serait déterminé, selon les auteurs, exclusivement par les facteurs environnementaux (compétences parentales, surveillance et punition) et ce, avant l'âge de sept ans. Il ne serait pas question des facteurs génétiques dans l'étiologie du contrôle de soi. Or, plusieurs études récentes menées à l'adolescence et à l'âge adulte avancent que le contrôle de soi serait d'origine partiellement génétique. Deux objectifs seront poursuivis. D'abord, considérant que le contrôle de soi, tel que décrit par Gottfredson et Hirschi (1990), n'ait jamais été étudié spécifiquement à la petite enfance, il a été nécessaire d'opérationnaliser le construit à la petite enfance à partir des informations existantes sur le contrôle de soi. Ensuite, il s'agira d'estimer l’influence relative des facteurs génétiques et environnementaux sur le contrôle de soi à 18, 30 et 48 mois. Méthodologie. En tout, 672 familles de jumeaux monozygotes ou dizygotes de la grande région métropolitaine de Montréal ont pris part à l'Étude des jumeaux nouveau-nés du Québec. Les items utilisés proviennent du Child Behavior Checklist (Achenbach, 1994) et ont été obtenus via les parents des jumeaux. La zygotie a été évaluée à l’aide du Zygosity Questionnaire for Young Twins (Goldsmith, 1991) et le sexe a été déterminé par les assistants de recherché. Trois temps de mesures furent étudiés : 18 mois (n = 664), 30 mois (n = 617) et 48 mois (n = 531). Résultats. Les résultats des analyses factorielles confirmatoires suggèrent par le biais des estimés qu'il soit possible de générer un facteur du contrôle de soi à la petite enfance à partir des indicateurs sélectionnés et que ceux-ci se regroupent sous l'égide d'un seul facteur. Les résultats concernant l’étiologie montrent que les différences individuelles observées seraient, majoritairement influencées par les facteurs génétiques (additifs ou de dominance) suivis par les environnements uniques. Conclusion. Les résultats suggèrent que les facteurs génétiques jouent un rôle important dans l’étiologie des différences individuelles dans le contrôle de soi tôt dans le développement alors que les environnements communs ne seraient pas impliqués. Les résultats sont compatibles avec les études menées à l'adolescence et à l'âge adulte et sont en contradiction avec les postulats de Gottfredson et Hirschi (1990).

VRAG-R Documentation

The VRAG-R is designed to assess the likelihood of violent or sexual reoffending among male offenders. The data set comprises demographic, criminal history, psychological assessment, and psychiatric information about the offenders gathered from institutional files together with post-release recidivism information. The VRAG-R is a twelve-item actuarial instrument and the scores on these items form part of the data set. Because one of the goals of the VRAG-R development project was to compare the VRAG-R to the VRAG, subjects' VRAG scores are included in this data set. Access to the VRAG-R dataset is restricted. Contact Data Services, Queen's University Library (academic.services@queensu.ca) for access.