301 resultados para Heroin-addicts
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El objetivo de esta investigación es evaluar las creencias de los estudiantes universitarios respecto a la dureza de diez drogas: anfetaminas, café, heroína, barbitúricos, marihuana, ansiolíticos, tabaco, alcohol, cocaína y té. Ciento cincuenta y cinco estudiantes de Psicología debían indicar si creían que estas sustancias eran o no drogas duras. Los resultados indican que aunque existe consenso a la hora de clasificar como drogas duras a la heroína y la cocaína y como drogas blandas al tabaco, el café y el té, no existe acuerdo respecto a la clasificación de las otras sustancias. Asimismo se observa que aunque la OMS clasifica el alcohol como una droga altamente peligrosa, menos de la mitad de sujetos lo consideran una droga dura. En general los sujetos tienden a considerar las drogas legales como menos duras independientemente de si los efectos nocivos para la salud. Estos resultados adquieren relevancia cuando lo que se pone en juego es la fiabilidad y validez de los datos obtenidos en diferentes investigaciones que utilizan habitualmente esos conceptos
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Los datos existentes sobre el progresivo incremento de la infección con el virus de inmunodeficiencia humana (VIH) entre los adictos a las drogas por via parenteral (ADVP) y sus parejas e hijos, plantean la necesidad urgente de elaborar programas preventivos con el mayor grado de eficacia posible. En el presente trabajo nos proponemos tres objetivos: 1) Poner de manifiesto algunas insuficiencias observadas en los modelos deprevención que se aplican al caso del SIDA. 2) Conferir un énfasis especial a la influencia sobre los comportamientos preventivos frente al SIDA, de ciertos factores que, en general, no se tienen 10 bastante en cuenta en los modelos actuales como son: la magnitud del reforzamiento contingente a un determinado comportamiento y la demora con la que éste se recibe. 3) Exponer los resultados de una investigación realizada con drogadictos por via parenteral (Planes, 1991), cuyos objetivos eran conocer las relacionesexistentes entre la magnitud y la demora del reforzamiento contingente a los comportamientos sexuales preventivos y la frecuencia de dichos comportamientos
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4. Résumés 4.1. Consommation de psychotropes et délinquance dans une perspective comparative internationale 4.1.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques : Ribeaud, Denis (2003). << Drug use and crime >>, In: Junger-Tas, J., I. Marshall & D. Ribeaud : Delinquency in an International Perspective : The International Self-Reported Delinquency Study (ISRD), 65-90. Monsey (NY) USA & The Hague, NL: Criminal Justice Press & Kugler Publications. 4.1.2. Résumé Il s'agit ici d'un chapitre dans une monographie portant sur des analyses comparatives menées avec les données de l'International Self-Reported Delinquency Study (ISRD). Le but primaire de cette étude était d'étudier différences et similarités entre différents pays occidentaux d'une part quant à la prévalence et à l'incidence de différents types de délinquance juvénile et d'autre part quant aux facteurs de risques et aux causes de cette délinquance. L'étude a été menée - selon le pays - soit sur la base d'interviews personnelles standardisées soit sur la base de questionnaires écrits et complétés en classe. En tout, l'échantillon analysé comprend 10'843 jeunes âgés entre 14 et 21 ans et provenant des pays Suivants: Belgique, Allemagne, Angleterre et Pays de Galles, Finlande, Italie, Pays-Bas, Irlande du Nord, Portugal, Espagne, Etats-Unis, Suisse. De plus amples informations sur la méthodologie de cette étude se trouvent au deuxième chapitre de l'ouvrage. Le chapitre portant sur la consommation de psychotropes ainsi que sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance traite les questions de recherche esquissées au chapitre précédent. Elles sont brièvement récapitulées ci-dessous ensemble avec les méthodes choisies pour les analyses correspondantes ainsi que les résultats qui en ont découlé. La première question - d'ordre méthodologique - porte sur l'appréciation de la validité externe des taux de prévalence trouvés dans l'échantillon ISRD. La validité externe a été établie en corrélant les taux de prévalence ISRD avec ceux trouvés dans cinq autres études présentant des taux méthodologiquement comparables. Les résultats suggèrent que la validité externe peut être caractérisée de satisfaisante pour autant que les comparaisons soient menées avec des séries de données de qualité - soit d'un niveau de standardisation - comparable à celle des données ISRD. La validité des données ayant été établie, nous avons ensuite comparé la prévalence de la consommation de cannabis et d'un groupe de substances dites « dures » (héroïne, cocaïne, LSD, amphétamines et autres produits stupéfiants de synthèse) entre les différents échantillons étudiés. Les résultats montrent tout d'abord des différences fort prononcées entre les différents pays et villes étudiés. Ensuite, on constate une corrélation prononcée entre les taux de consommation de cannabis et ceux d'autres stupéfiants. De manière générale, les pays anglophones présentent les taux de consommation les plus élevés. Les taux de consommation de « drogues dures » plus élevé dans ces pays s'expliquent pour une bonne partie du fait de la disponibilité dans ces pays de produits stupéfiants de synthèse encore largement inconnus à l'époque sur le continent. Nous avons ensuite étudié les différences de sexe par rapport à la consommation de psychotropes. Dans le groupe des 14 à 18 ans qui est typiquement celui avec les taux de délinquance les plus élevés, ces différences sont plus atténuées que pour d'autres types de délinquance juvénile. En comparant les différents échantillons l'on décèle à nouveau de grandes variations entre les pays étudiés : Contrairement aux autres échantillons, l'Angleterre, la Finlande, les Etats-Unis et l'Allemagne ne présentent quasiment pas de différences entre les sexes. Dans le groupe des 19 à 21 ans les différences entre les sexes sont nettement plus marquées. Nous avons tenté d'expliquer cette interaction entre âge et sexe avec une socialisation différentielle des sexes à l'usage de stupéfiants : Ainsi les filles seraient plutôt initiées à la consommation par des partenaires plus âgées, alors que les garçons apprendraient l'usage de stupéfiants plutôt par des pairs du même âge. L'analyse de l'âge d'initiation à la consommation des différentes substances présente des similarités frappantes entre les échantillons étudiés Plus une substances est proscrites et plus sa consommation est marginalisée, plus élevé est l'âge d'initiation. C'est ainsi que la consommation d'alcool débute en moyenne à 13,5 ans, celle de cannabis 15,0 et celle d'autres stupéfiants à 15,8 ans. Les âges d'initiation aux stupéfiants sont le plus bas aux Etats-Unis, suivi de l'Angleterre et des pays ibériques. De manière générale, nous avons pu déceler une forte corrélation négative entre l'âge d'initiation à la consommation d'une substance illicite et le taux de prévalence : Plus ce taux de consommation est élevé dans un pays donné, plus l'âge d'initiation est bas. Cela suggère que l'âge d'initiation est lié à la disponibilité d'une substance. Concernant le « chevauchement » entre la consommation de différentes substances, nous avons à nouveau constaté de grande similarités entre les différents échantillons : Presque tous les consommateurs de cannabis sont aussi consommateurs d'alcool, alors que l'inverse n'est pas le cas. Similairement, presque tous les consommateurs de « drogues dures » ont déjà fait usage de cannabis, [ors qu'inversement la majorité des consommateurs de cannabis n'a mais utilisé d'autres stupéfiants. En tenant compte que biographiquement la consommation d'alcool et de cannabis précède .11e d'autres stupéfiants, ces observations nous mènent à conclure que la consommation d'alcool et de cannabis est une condition quasiment nécessaire, mais non suffisante, à l'initiation à d'autres stupéfiants. Fous discuterons plus bas les différences du niveau de chevauchement âtre les échantillons. Nos analyses sur le lien entre consommation de psychotropes et délinquance montrent qu'il existe, dans tous les échantillons, une corrélation prononcée entre consommation de stupéfiants d'une part, et e délinquance violente et contre la propriété d'autre part. Afin 'élucider un éventuel ordre causal entre les délits contre la propriété et la consommation de stupéfiants, nous avons ensuite étudié la séquence e leurs âges d'initiation respectifs. Typiquement, la commission de délits contre la propriété précède la consommation de substances licites. Par contre, si on limite l'analyse à de sérieux délits contre la propriété, on trouvera que, typiquement, l'initiation à la consommation de stupéfiants précédera ce type de délinquance. Ceci pourrait donc indiquer que la commission de délits sérieux contre la propriété est une cause directe du besoin d'argent généré par une consommation de stupéfiants habituelle (délinquance « économico compulsive ») ou du moins indiquer une plus forte attache dans un milieu délinquant du fait de la consommation de substances illicites (stade du « renforcement mutuel »). Un des buts des analyses comparatives présentées dans ce chapitre était aussi de déceler un éventuel impact des différentes politiques en matière de stupéfiants sur les taux de consommation. De manière générale, aucun lien n'a pu être établi entre le niveau de répression de la consommation et les taux de consommation. En effet, les taux de consommation les plus élevés ainsi que les âges d'initiation les plus bas ont été décelés pour les Etats-Unis, soit un des pays occidentaux poursuivant probablement une des plus strictes politiques en matière de stupéfiants autant licites qu'illicites, en particulier en ce qui concerne les mineurs. D'autre part, la politique en matière de cannabis relativement libérale que poursuivent les Pays-Bas génère des taux de consommation correspondant à la moyenne occidentale. Cependant, les différents résultats trouvés pour les Pays-Bas indiquent que la politique de séparation du marché du cannabis de ceux d'autres stupéfiants poursuivie dans ce pays semble avoir atteint ses buts à différents niveaux. Alors que le taux de consommation de cannabis n'est pas plus élevé que dans la moyenne européenne, le taux de consommation d'autres stupéfiants se trouve être parmi les plus bas décelés dans les échantillons analysés, de même que le taux de « chevauchement » entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. Par ailleurs, il semble que cette politique de séparation a aussi un effet bénéfique sur l'âge d'initiation à la consommation d'autres stupéfiants puisque aux Pays-Bas cet âge se trouve être parmi les plus élevés. Ces observations semblent donc indiquer qu'aux Pays-Bas la limite séparant la consommation de cannabis de celle d'autres stupéfiants semble plus « difficile » à franchir que dans d'autres pays. A l'autre extrême du spectre des politiques en matière de stupéfiants, on constate que la politique plus globalement répressive menée aux Etats-Unis est associée à un chevauchement beaucoup plus prononcé entre la consommation de cannabis et celle d'autres stupéfiants. En d'autres termes, il semble que plus une politique en matière de stupéfiants est indifféremment répressive, plus elle facilitera le passage de la consommation de cannabis à celle d'autres stupéfiants, sans pour autant diminuer le niveau global de consommation, alors qu'une politique tentant de séparer les différents marchés en se montrant plus tolérante envers certaines substances moins addictives limitera le taux de ceux passant à usage de substances plus nocives. Nous sommes bien évidemment conscients qu'il s'agit ici de considérations rudimentaires basées sur une comparaison des extrêmes. C'est pourquoi, dans le chapitre final de l'ouvrage, nous avons tenté d'indiquer quels efforts devraient être entrepris afin de mieux opérationnaliser les politiques nationales en matière de stupéfiants. En effet, ce n'est que sur la base de tels efforts de standardisation qu'une analyse comparative quantitative satisfaisant à des critères scientifiques plus rigoureux deviendrait possible et permettrait dès lors de mieux dégager l'impact des politiques mises en oeuvre. 4.1.3. Contribution personnelle à cette recherche Le projet ISRD a été conçu entre 1988 et 1990 par un groupe de chercheurs qui s'était initialement rencontré dans le cadre d'un atelier international de l'OTAN sur les méthodes avancées organisé par le prof. Malcolm W. Klein et le Centre de recherche et de documentation du Ministère de la Justice des Pays-Bas (WODC). Par la suite c'est ce -même ministère qui sous l'égide du Prof. Josine Junger-Tas s'est chargé de la coordination du projet. La récolte de données dans les différents pays s'est déroulée entre 1991 et 1992 sous la direction des groupes de recherches nationaux respectifs. Après la parution du premier volume sur cette recherche en 1994 (Junger-Tas et al., 1994) présentant les résultats individuellement au niveau de chaque pays, le WODC s'est chargé d'assembler les bases de données des différents échantillons en une seule base de donnée en vue des analyses comparatives. Faute de fonds, il fallu attendre une requête du Prof. Martin Killias auprès du FNRS pour reprendre les travaux. C'est dans le cadre du projet ainsi octroyé que j'ai réalisé entre septembre 1999 et juin 2002, ensemble avec les Prof. Josine Junger-Tas et Ineke Haen Marshall, ma recherche sur la base de données ISRO. La première tâche a consisté à achever les efforts de standardisation entamés par le WODC. Bien qu'<< invisibles >>, ce n'est que sur la base de ces fastidieux travaux que des analyses comparatives dignes de ce nom ont été rendues possible. De manière générale, les données ont été standardisées par rapport aux populations retenues dans l'échantillon, par rapport aux modalités des réponses - certains chercheurs avaient opté pour d'autres formats de réponses que leurs collègues - ainsi que par rapport à la codification des valeurs manquantes. Dans un deuxième temps, nous avons créé différents indicateurs de la délinquance juvénile (variables dépendantes) ainsi qu'une série de variables explicatives sur la base de recodifications et recombinaisons des variables originales. Ce n'est qu'après ces travaux préparatifs décrits en détail au chapitre 2 de l'ouvrage que les analyses proprement dites ont été effectuées. Ainsi, ma contribution à l'ouvrage en question a consisté à standardiser la base de données tel que nous l'avions reçue du WODC, ensuite à créer des variables en vue des analyses comparatives et finalement à effectuer tolites les analyses présentées dans l'ouvrage sauf celles du chapitre 7. Pour ce qui est des travaux de rédaction, j'y ai contribué comme auteur unique du chapitre 5, soit celui faisant partie de la présente thèse de doctorat, ainsi que comme co-auteur des chapitres 1, 2, 6 et 8. 4.2. Le lien « drogue-criminalité » dans la perspective de la théorie du contrôle de soi de Gottfredson et Hirschi 4.2.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis & Eisner, Manuel (2006). « The "drug-crime link" from a self-control perspective: An empirical test in a Swiss youth sample », European Journal of Criminology, 3 (1), 33-68. 4.2.2. Résumé Cet article se propose d'explorer dans quelle mesure un déficit du contrôle de soi (« low self-control ») est propre à expliquer le lien empiriquement bien établi entre consommation de psychotropes et délinquance. Sur la base d'un échantillon représentatif de plus de 2'600 élèves de 9erne du canton de Zurich (cf. Eisner et al., 2000) nous nous proposons de réanalyser la dimensionalité de l'échelle du contrôle de soi développée par Grasmick et al. (1993) au moyen d'analyses factorielles confirmatoires. Ces analyses nous ont mené à un modèle factoriel de second ordre composé de cinq dimensions. Ce modèle suggère que tels que le réclament Gottfredson et Hirschi dans leur publication originale (1990) les traits de la personnalité « impulsivité », « goût du risque », « manque de tolérance aux frustrations >), « égocentrisme » ainsi que « préférence pour des activités physique » peuvent effectivement être conçus comme les éléments d'un unique trait sous-jacent de la personnalité, soit le « déficit de contrôle de soi ». Toutefois, en désaccord avec la théorie, nos analyses ont montré qu'une sixième caractéristique prétendument constituante du « déficit de contrôle de soi », soit une « préférence pour des tâches aisées », ne peut être empiriquement conçue comme telle. Le modèle de mesure du « déficit de contrôle de soi » ainsi établi est ensuite utilisé comme variable explicative de deux dimensions comportementales, soit la consommation de substances psychoactives d'une part et la délinquance générale d'autre part. Les résultats indiquent que le « déficit de contrôle de soi » est un prédicteur aussi puissant que stable des deux types de comportements à problème, ceci corroborant donc la théorie de Gottfredson et Hirschi. Toutefois, bien que le « déficit de contrôle de soi » explique une part substantielle de la corrélation entre les deux dimensions comportementales - soit le lien entre consommation de psychotropes et délinquance - il reste une corrélation résiduelle substantielle entre ces deux types de comportements. Diverses considérations théoriques nous ont mené à la conclusion que cette corrélation résiduelle est plus probablement attribuable à des facteurs dynamiques (« state dependent factors », Nagin et Paternoster, 2000) qu'a d'autres facteurs stables de la personnalité (concept de la « population heterogeneity », Nagin et Paternoster, 2000) Nous avons par ailleurs analysé dans quelle mesure chaque sous-dimension du « déficit de contrôle de soi » est apte à expliquer la consommation de substances psychoactives, la délinquance ainsi que le lien entre les deux. Ces analyses suggèrent qu'au niveau de la prédiction de ces deux types de comportements, le « déficit de contrôle de soi » pourrait être réduit à un construit bidimensionnel composé des traits de l'« impulsivité » et du « goût du risque ». L'article se conclut par une discussion des résultats trouvés dans le contexte de la recherche passée ainsi que du débat théorique en cours. En particulier, j'ai tenté de démontrer comment le modèle proposé par Brochu (1995) peut être conçu comme une tentative d'intégration des modèles théoriques centrés sur les différences stables dans la population (« population heterogeneity ») - parmi lesquels aussi la théorie du « déficit du contrôle de soi » et ceux s'intéressant plutôt aux facteurs dynamiques (« state dependence ») et comment ce modèle permet de réconcilier ces deux approches à priori contradictoires. 4.2.3. Contribution personnelle à cette recherche L'étude zurichoise à la base de cette contribution a été menée sous la direction du Prof. Manuel Eisner entre 1999 et 2000 et financée par la Département de l'éducation du Canton de Zurich. Le questionnaire ainsi que la méthodologie de l'étude à la base de l'étude ont été développés par l'Institut de recherche criminologique de Basse-Saxonie (KFN). Il convient cependant d'indiquer ici que c'est au Prof. Eisner que revient le mérite d'avoir ajouté l'échelle de Grasmick et al. au questionnaire. Ayant fait d'emblée partie de l'équipe de recherche, j'ai eu l'occasion de participer autant à l'adaptation du questionnaire qu'a la planification et la coordination de la récolte de données. En particulier, le domaine de l'échantillonnage m'a été entièrement confié. La saisie ainsi que la préparation des données ont été assurées par le KFN. Ma contribution à l'article en question comprend autant sa conception, la réalisation des analyses, ainsi que sa rédaction. La contribution de mon co-auteur, Manuel Eisner, a tout d'abord consisté en sa fonction de directeur de recherche de même que, dans la version finale soumise à l'European Journal of Criminology, dans la relecture critique de l'article et dans la co-rédaction des conclusions. 4.3. Effets à long terme des essais avec prescription d'héroïne sur la délinquance des consommateurs d'héroïne traités 4.3.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2004). « Long-term impacts of the Swiss heroin prescription trials on crime of treated heroin users >), Journal of Drug Issues, 34 (1), 163-194. 4.3.2. Résumé Dans le cadre des projets suisses avec prescription d'héroïne (PROVE, 1994-1996) plus de 1'000 consommateurs d'héroïne gravement dépendants ont été enrôlés autant dans le programme de traitement que dans son évaluation scientifique. Alors que les effets à court et à moyen terme avaient été analysés en détail dans des études précédentes (cf. Killias et al., 1999; Uchtenhagen et al., 1999), peu de données étaient disponibles sur les effets du programme à plus long terme, les données sur les participants ayant interrompu le programme étant particulièrement rares. Afin de remplir partiellement cette lacune, en été 2000, les fichiers de police de tous les participants au programme - soit donc aussi de ceux qui l'avaient quitté entre-temps - ont été saisis auprès des onze corps de police recouvrant toutes les localités où un programme avec prescription d'opiacés avait été mis en place. Sur la base de ces données, notre article analyse les effets à long terme - soit sur une période de 48 mois après l'admission - du programme PROVE sur la délinquance et, dans une certaine mesure, sur les comportements addictifs des participants. Avant la présentation des résultats proprement dit, nous avançons quelques réflexions méthodologiques sur la validité des données de police comme indicateurs de l'évolution de l'implication délinquante, l'argument principal étant qu'il est peu probable que le déclin général observé soit lié à une diminution de la dénonciation de délits par la police puisque le déclin constaté pour les délits typiquement découverts et dénoncés par la police (p. ex. infractions contre la LStup) est presque identique à celui observé pour les délits typiquement dénoncés par la population générale et le commerce (p. ex. vols et cambriolages). Toutefois nous constatons que cette congruence n'est que partielle pour ce qui est de la période avant le début du traitement et tentons d'expliquer cette dissimilarité. Les résultats suggèrent que la prescription d'héroïne est à la source d'un déclin prononcé et stable de l'implication délinquante des personnes traitées. Un désistement similaire peut être observé pour une large gamme de délits et pour différentes sous-populations - par rapport à l'âge, au sexe, à la consommation d'autres substances et à la durée du traitement. Bien que la diminution la plus prononcée soit observée dans le groupe de ceux traités sans interruption, il semble toutefois que les effets du traitement persistent dans la période post-traitement. Il est en particulier intéressant de noter que les taux post-traitement pour possession d'héroïne se stabilisent à un niveau bas, ceci indiquant que la majorité de ceux ayant quitté le programme ne reprennent pas leur consommation d'héroïne. Comme le suggèrent certaines analyses complémentaires, il semble que cette stabilisation est en particulier due à la capacité du programme de rediriger la majorité des patients vers des traitements alternatifs une fois que ceux-ci ont quitté le programme. 4.3.3. Contribution personnelle à cette recherche L'article en question fait partie d'une recherche mandatée par l'Office fédéral de la santé publique (OFSP) en 1999. S'agissant d'une étude de suivi au premier mandat d'évaluation criminologique du programme PROVE par l'OFSP, sa méthodologie était prédéfinie d'emblée. L'équipe de recherche dirigée par le Prof. Martin Killias et constituée de Marcelo Aebi et de moi-même - ainsi que de quelques autres collaborateurs et étudiants chargés de la récolte proprement dite - a toutefois revu et amélioré le schéma de récolte développé lors de la première étude. J'ai ensuite participé à cette étude en tant que coordinateur de la récolte de données dans les corps de police suisses alémaniques impliqués (à l'exception de Bâle-Ville). La coordination de la saisie et la préparation des données ont été principalement assurées par Marcelo Aebi. Par la suite j'ai mené une première analyse de ces données qui a abouti à une première publication (Ribeaud Aebi, 2001). Certains résultats ont aussi été présentés dans le rapport de recherche correspondant (Killias et al., 2002). L'article présenté ici se distingue des publications susmentionnées par une réanalyse approfondie des données de police récoltées en 2000. J'en ai entièrement assuré la conception, les analyses ainsi que la rédaction. 4.4. La diminution de la délinquance dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne: Est-elle due à la réintégration sociale des personnes traitées ? 4.4.1. Titre original de la publication et indications bibliographiques Ribeaud, Denis (2005). « Gibt es einen Delinquenzrückgang durch soziale Reintegration im Rahmen der schweizerischen Heroin-verschreibungsversuche? >), Sucht, 51 (2), 76-87. 4.4.2. Résumé Le but de cet article est d'examiner si la diminution de la délinquance des personnes traitées dans le cadre des essais suisses avec prescription d'héroïne (PROVE) est accompagnée, au niveau de l'individu, d'une évolution complémentaire des indicateurs de la situation sociale et des comportements addictifs de ces personnes, ceci entre autre dans le but de vérifier si le désistement observé est attribuable à un processus de réintégration sociale. Afin de vérifier cette hypothèse générale, nous avons tout d'abord fusionné la base contenant les données des interviews de suivi sur les comportements délinquants avec celle portant sur le domaine des comportements addictifs et sur l'intégration sociale et économique des patients. En effet, avant cette recherche, ces deux bases de données n'avaient jamais été analysées conjointement au niveau individuel. Qui plus est, les résultats publiés sur ces deux domaines ne se basaient pas sur les mêmes échantillons, rendant donc les comparaisons entre les deux domaines quelque peu hasardeuses. C'est pourquoi nous avons, sur la base de ces données fusionnées, tout d'abord vérifié s'il s'en dégageait les mêmes lignes de développement que celles observées dans les publications originales, soit Killias et al. (2003) et Uchtenhagen et al. (1999). À une exception près qui concernait l'intégration professionnelle, nous avons pu reproduire les résultats originaux. Nous avons ensuite procédé à la vérification de l'hypothèse centrale en nous concentrant sur le groupe des patients ayant indiqué des activités délinquantes avant l'entrée dans le programme. L'analyse, techniquement basée sur des régressions logistiques bivariées, consistait à examiner, pour chaque indicateur de la situation sociale et des comportements addictifs, s'il y avait un parallélisme entre désistement et réintégration sociale ou comportements addictifs. Plus concrètement, il s'agissait d'examiner si, par exemple, ceux qui ne présentaient plus de délinquance pendant le traitement étaient surreprésentés dans le groupe de ceux qui avaient trouvé un emploi ou qui en avaient toujours eu un. Les résultats nous ont mené à une vue différenciée du phénomène de désistement, en ce sens que le retrait de la « scène de la drogue » ne peut être confondu avec une réintégration socio-économique : En effet, alors que la diminution de la délinquance va de pair avec un retrait de la « scène de la drogue » et des comportements addictifs correspondants, nous n'avons pas pu observer un parallélisme équivalent entre désistement et réintegration sociale telle qu'indiquée par des indicateurs comme l'emploi, la dépendance d'aides financières ou encore la situation de logement. Nos analyses nous mènent à la conclusion que la réduction de la délinquance s'explique essentiellement par le fait de la relâche de compulsions économiques engendrées par la prescription d'héroïne et non du fait d'une réintégration sociale. Des publications récentes sur l'évolution à long terme de la situation sociale des personnes traitées (cf. semblent d'ailleurs indiquer que, même après plusieurs années de traitement, l'intégration socio-économique des patients ne s'est guère améliorée. Ceci suggère que l'appui psychosocial offert aux patients et qui était censé assurer leur réintégration ne s'est montré guère efficace. Ces résultats sont aussi intéressant au niveau théorique : En effet, alors qu'ils corroborent le concept de délinquance « économico-compulsive », telle que décrit par Brochu (1995), ils sont en opposition autant avec la théorie du « contrôle de soi » de Gottfredson et Hirschi (1990), qui n'offre pas les instruments théoriques nécessaires à l'explication d'une pareil « implosion » de l'activité délinquante, qu'avec la théorie du contrôle social de Hirschi (1969) qui aurait laissé supposer que la diminution de la délinquance devrait aller de pair avec un renforcement des liens avec la société conventionnelle. 4.4.3. Contribution personnelle à cette recherche S'agissant d'une réanalayse de données récoltées entre 1994 et 1996, soit avant mon arrivée à l'IPSC, il est évident que je n'ai pas eu l'occasion de participer à la conception générale du projet PROVE, au développement des instruments, ainsi qu'a la récolte de données. Ma première tâche a consisté à assembler les données de suivi de l'évaluation criminologique, soit de l'étude menée à l'IPSC, avec celles de l'évaluation du développement psychosocial, soit l'étude menée à l'Institut Kir Suchtforschung (ISF). Comme pour l'étude ISRD, ces travaux préparatoires se sont avérés fort délicats et de longue haleine L'idée de recherche m'était venue en constatant que, d'une part, nous disposions de résultats acquis concernant l'effet bénéfique du programme PROVE sur la diminution de la délinquance des personnes traitées, ainsi que sur différents domaines de leurs situation sociale, et que d'autre part, peu de connaissances étaient acquises sur les mécanismes du processus de désistement. Disposant de données longitudinales prospectives pour les deux domaines comportementaux, ce ne fût plus qu'un petit pas que de conclure qu'une analyse de la coévolution au niveau individuel entre les comportements délinquants, d'une part, et certains indicateurs du domaine psychosocial, d'autre part, pourrait s'avérer utile pour la détection de tels mécanismes. C'est sur la base de cette réflexion et de ces travaux préparatoires que j'ai ensuite analysé les données et que j'ai présenté des premiers résultats au colloque de l'Association des criminologues de langue française (AICLF) en 2002. L'article finalement soumis auprès de « Sucht » se base sur un affinement de ces analyses initiales.
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Anàlisi de funcionament del Centre d’Atenció i Seguiment de drogodependents (CAS) Teresa Ferrer), i posterior proposta de viabilitat per incorporar la figura del/de la psicopedagog/a en un centre com aquest. Es busca un suport legal que ho recolzi, i es fa una exposició de totes les funcions que podria assolir aquest nou professional, incloent-hi les que actualment ja es duen a terme i altres que es podrien realitzar
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A questionnaire investigating adolescents' opinions and experiences regarding marijuana use was administered to 163 adolescents and young adults (96 boys and 67 girls) aged 13 to 20 (mean age = 16.8, s.d. = 1.5). Items referred to marijuana and other substances' dangerousness, representations regarding the positive and negative consequences of marijuana use. Responses were compared according to marijuana use status (classified into never/occasional use, current regular use and past regular use). Results show that adolescents' opinions differ according to their experience with marijuana use. Current regular users evaluate marijuana as less dangerous, but alcohol and heroin as more dangerous in comparison with never/occasional and past users. Current and past users are more likely to define marijuana as a medical drug and a plant used in agriculture, and less likely to define it as an illegal drug. Current and past users evaluate marijuana use as a way to cope with stress, to relax to a greater extent than do never/occasional users do. The latter attribute more negative consequences to marijuana use such as diminished driving ability and school performance and a pathway to hard drugs.
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Les nouveautés en médecine 2012 pour les dépendances sont présentées sur trois axes d'actualité : tout d'abord dans le champ des neurosciences avec les travaux sur les processus d'extinction de la mémoire addictive. Puis dans le champ clinique avec une réflexion sur le traitement des addictions à l'hôpital psychiatrique. Enfin, dans le domaine de l'enseignement, un développement d'e-learning avec un patient virtuel présente un grand intérêt en psychiatrie de l'addiction. This year, the actuality about addiction is on psychopharmacology, in the controversy about the prescription of baclofene to reduce the craving for alcohol. More results from controlled studies are expected. The development of smartphones to access toe-Health skills is questionable, especially in matterofevaluation of these programs. Despite of encouraging results, open questions are remaining for clinicians, to be compared with clinical practice. Finally, it is necessary to keep in touch with translational neurosciences; in fact, research is showing that populations of addicts present a deficit in matter of empathy. This is the cause of a handicap in the social relationships. At a lower level, a difficulty to take the other's place could be the cause of this deficit at a higher level. Rehabilitation perspectives could come out of this discovery.
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A transportable Raman spectrometer was tested for the detection of illicit drugs seized during border controls. In a first step, the analysis methodology was optimized using reference substances such as diacetylmorphine (heroin), cocaine and amphetamine (as powder or liquid forms). Adequate focalisation distance and times of analysis, influence of daylight and artificial light sources, repeatability and limits of detection were studied. In a second step the applications and limitations of the technique to detect the illicit substances in different mixtures and containers was evaluated. Transportable Raman spectroscopy was found to be adequate for a rapid screen of liquids and powders for the detection and identification of controlled substances. Additionally, it had the advantage over other portable techniques, such as ion mobility spectrometry, of being non-destructive and capable of rapid analysis of large quantities of substances through containers such as plastic bags and glass bottles.
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L'autor exposa el treball de camp dut a terme durant més de cent hores de pràctiques en un centre de salut mental, CSAM de Manresa. S'inicia amb una visió general del centre, la seva història i els seus òrgans de funcionament. Es fa una petita exposició dels motius de l'elecció per part de l'alumne, l'orientació teòrica del centre, així com la metodologia utilitzada i la temporalització amb la qual s'ha dut a terme la tasca i, finalment, un seguiment i alguns resultats obtinguts de les sessions que s'han dut a terme en les àrees infanto-juvenil i d'addicció i control d'impulsos en adults. Acaba el treball amb una reflexió per als futurs estudiants de psicologia, en l'àrea clínica: Lluiteu, lluitem tots junts "por un prácticum clínico que no convierta a los estudiantes de psicología en pedigüeños de las prácticas y los coloquen en la zozobra inquieta que les lleve a un peregrinaje absurdo por diversos centros públicos o privados, a la búsqueda de algún paciente al que puedan simplemente observar" (De Josep Mª Farré, Psiquiatre de l'Institut Dexeus, en el llibre de María Dolores Avia (dir), "Cartas a un joven psicólogo", en la seva segonda edició).
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BACKGROUND: In Switzerland, intravenous drug use (IDU) accounts for 80% of newly acquired hepatitis C virus (HCV) infections. Early HCV treatment has the potential to interrupt the transmission chain and reduce morbidity/mortality due to decompensated liver cirrhosis and hepatocellular carcinoma. Nevertheless, patients in drug substitution programs are often insufficiently screened and treated. OBJECTIVE/METHODS: With the aim to improve HCV management in IDUs, we conducted a cross sectional chart review in three opioid substitution programs in St. Gallen (125 methadone and 71 heroin recipients). Results were compared with another heroin substitution program in Bern (202 patients) and SCCS/SHCS data. RESULTS: Among the methadone/heroin recipients in St. Gallen, diagnostic workup of HCV was better than expected: HCV/HIV-status was unknown in only 1% (2/196), HCV RNA was not performed in 9% (13/146) of anti-HCV-positives and the genotype missing in 15% (12/78) of HCV RNA-positives. In those without spontaneous clearance (two thirds), HCV treatment uptake was 23% (21/91) (HIV-: 29% (20/68), HIV+: 4% (1/23)), which was lower than in methadone/heroin recipients and particularly non-IDUs within the SCCS/SHCS, but higher than in the, mainly psychiatrically focussed, heroin substitution program in Bern (8%). Sustained virological response (SVR) rates were comparable in all settings (overall: 50%, genotype 1: 35-40%, genotype 3: two thirds). In St. Gallen, the median delay from the estimated date of infection (IDU start) to first diagnosis was 10 years and to treatment was another 7.5 years. CONCLUSIONS: Future efforts need to focus on earlier HCV diagnosis and improvement of treatment uptake among patients in drug substitution programs, particularly if patients are HIV-co-infected. New potent drugs might facilitate the decision to initiate treatment.
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BACKGROUND The objective of this research was to evaluate data from a randomized clinical trial that tested injectable diacetylmorphine (DAM) and oral methadone (MMT) for substitution treatment, using a multi-domain dichotomous index, with a Bayesian approach. METHODS Sixty two long-term, socially-excluded heroin injectors, not benefiting from available treatments were randomized to receive either DAM or MMT for 9 months in Granada, Spain. Completers were 44 and data at the end of the study period was obtained for 50. Participants were determined to be responders or non responders using a multi-domain outcome index accounting for their physical and mental health and psychosocial integration, used in a previous trial. Data was analyzed with Bayesian methods, using information from a similar study conducted in The Netherlands to select a priori distributions. On adding the data from the present study to update the a priori information, the distribution of the difference in response rates were obtained and used to build credibility intervals and relevant probability computations. RESULTS In the experimental group (n = 27), the rate of responders to treatment was 70.4% (95% CI 53.287.6), and in the control group (n = 23), it was 34.8% (95% CI 15.354.3). The probability of success in the experimental group using the a posteriori distributions was higher after a proper sensitivity analysis. Almost the whole distribution of the rates difference (the one for diacetylmorphine minus methadone) was located to the right of the zero, indicating the superiority of the experimental treatment. CONCLUSION The present analysis suggests a clinical superiority of injectable diacetylmorphine compared to oral methadone in the treatment of severely affected heroin injectors not benefiting sufficiently from the available treatments. TRIAL REGISTRATION Current Controlled Trials ISRCTN52023186.
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BACKGROUND: Measuring syringe availability and coverage is essential in the assessment of HIV/AIDS risk reduction policies. Estimates of syringe availability and coverage were produced for the years 1996 and 2006, based on all relevant available national-level aggregated data from published sources. METHODS: We defined availability as the total monthly number of syringes provided by harm reduction system divided by the estimated number of injecting drug users (IDU), and defined coverage as the proportion of injections performed with a new syringe, at national level (total supply over total demand). Estimates of supply of syringes were derived from the national monitoring system, including needle and syringe programmes (NSP), pharmacies, and medically prescribed heroin programmes. Estimates of syringe demand were based on the number of injections performed by IDU derived from surveys of low threshold facilities for drug users (LTF) with NSP combined with the number of IDU. This number was estimated by two methods combining estimates of heroin users (multiple estimation method) and (a) the number of IDU in methadone treatment (MT) (non-injectors) or (b) the proportion of injectors amongst LTF attendees. Central estimates and ranges were obtained for availability and coverage. RESULTS: The estimated number of IDU decreased markedly according to both methods. The MT-based method (from 14,818 to 4809) showed a much greater decrease and smaller size of the IDU population compared to the LTF-based method (from 24,510 to 12,320). Availability and coverage estimates are higher with the MT-based method. For 1996, central estimates of syringe availability were 30.5 and 18.4 per IDU per month; for 2006, they were 76.5 and 29.9. There were 4 central estimates of coverage. For 1996 they ranged from 24.3% to 43.3%, and for 2006, from 50.5% to 134.3%. CONCLUSION: Although 2006 estimates overlap 1996 estimates, the results suggest a shift to improved syringe availability and coverage over time.
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QUESTIONS UNDER STUDY / PRINCIPLES: The main aim of this study was to investigate profiles of drug users, with a particular focus on illicit drugs other than cannabis, and to explore the effect of early-onset intensive use (drunkenness, daily smoking, high on cannabis) on profiles of illicit drug use. METHODS: Baseline data from a representative sample of 5,831 young Swiss men in the ongoing Cohort Study on Substance Use Risk Factors were used. Substance use (alcohol, tobacco, cannabis and 15 types of other illicit drug) and age of onset of intensive use were assessed. The Item Response Theory (IRT) and prevalence rates at different ages of onset were used to reveal different profiles of illicit drug use. RESULTS: In addition to cannabis, there were two profiles of other illicit drug use: (a) "softer" drug users (uppers, hallucinogens and inhaled drugs), among which ecstasy had the highest discriminatory potential (IRT slope = 4.68, standard error (SE) = 0.48; p <0.001); and (b) "harder" drug users (heroin, ketamine, gamma-hydroxybutyrate/gamma-hydroxylactone, research chemicals, crystal meth and spice), among which ketamine had the highest discriminatory potential (slope = 4.05; SE = 0.63; p <0.001). Onset of intensive use at the age of 12 years or younger also discriminated between these two profiles. CONCLUSION: Both the IRT model and the effect of onset of intensive use enabled two groups of illicit drugs to be identified. In particular, very early onset (at 12 years or younger) intensive use of any substance was a marker for later use of the second group of drugs.
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Six and seven addicts treated with racemic methadone (MTD) were comedicated with fluvoxamine (FLV) and fluoxetine (FLX), respectively. The plasma concentrations of both (R)- (the active enantiomer) and (S)-MTD were increased by FLV, whereas only (R)-MTD concentrations were increased by the addition of FLX. This suggests that cytochrome P450IID6 (CYP2D6), an enzyme that is strongly inhibited by FLX, preferentially metabolizes (R)-MTD, whereas CYP1A2, which is strongly inhibited by FLV, metabolizes both enantiomers. The choice of a selective serotonin reuptake inhibitor in depressive addicted patients treated with MTD and the possible use of FLX or FLV to potentiate the effects of MTD in some cases of therapeutic failure are discussed.
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BACKGROUND: While detoxification under anaesthesia accelerates the detoxification procedure, there is a lack of randomised clinical trials evaluating its effectiveness compared to traditional detoxification procedures, and a lack of data on long-term abstinence. METHODS: Prospective randomised clinical trial. Analysis by intention to treat and per protocol. Setting: Specialised substance abuse unit in a psychiatric teaching hospital and an intensive care unit of a general hospital. Participants: Seventy patients with opiate mono-dependence requesting detoxification: 36 randomised to RODA (treatment as allocated received by 26) and 34 randomised to classical clonidine detoxification (treatment as allocated received by 21). Main outcome measures: Successful detoxification, safety and self-reported abstinence at 3, 6 and 12 months after detoxification. RESULTS: Socio-demographics were similar in both groups at baseline. No complications were reported during or after anaesthesia. According to the intention to treat analysis, 28/36 (78%) RODA patients and 21/34 (62%) of the clonidine group successfully completed the detoxification process (p=0.14). In the intention to treat analysis, 30% of RODA patients were abstinent after 3 months compared to 14% in the clonidine group (p=0.11). No difference was found at 6 and 12 months (both groups showed less than 5% abstinence after 12 months). The per-protocol analysis showed similar results with no statistical differences either for ASI mean scores or for the SF36 questionnaire. CONCLUSION: Although the detoxification success rate and abstinence after 3 months were slightly better for the RODA procedure compared to clonidine treatment, these differences were not statistically significant and disappeared completely after 6 and 12 months.
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As part of the evaluation of the Confederation's measures to reduce drug related problems, a review of available data on drug use and drug related problems in Switzerland has been conducted. Source of data included: population surveys (adults and teenagers), surveys among drug users, health statistics (drug related and AIDS related deaths, HIV case reporting, drug treatments) police statistics (denunciations for consumption). The aims of reducing the number of dependent hard drug users have been achieved where heroin is concerned. In particular, there seems to have been a decrease in the number of people becoming addicted to this substance. For all other illegal substances, especially cannabis, the trend is towards an increased use, as in many European countries. As regards dependent drug users, especially injecting drug users, progress has been made in the area of harm reduction and treatment coverage. This epidemiological assessment can be used in the discussions currently engaged about the revision of the Law governing narcotics and will be a baseline for future follow up of the situation.