997 resultados para Handicap et santé mentale


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L'Ouverture émotionnelle (OE) est une nouvelle approche théorique et pratique qui s'inscrit dans le domaine du vécu et du traitement des émotions. Le modèle de l'OE se base sur l'évaluation et l'analyse de cinq dimensions élémentaires ancrées dans les théories modernes des émotions (la représentation cognitive des états émotionnels, la perception des indicateurs émotionnels corporels internes et externes, l'expression et la communication des émotions et la régulation des émotions). Ces éléments permettent de caractériser l'affectivité des personnes et de réfléchir ainsi à une prise en charge la plus adaptée possible. Cet ouvrage se veut un véritable guide de la pratique de l'Ouverture émotionnelle tant pour les professionnels de la santé mentale (psychologues, psychothérapeutes...) que pour les étudiants en psychologie. Après une présentation des bases conceptuelles de l'OE et de ses aspects développementaux, les auteurs exposent de façon détaillée les résultats empiriques du modèle dans différents domaines de la psychologie clinique et de la psychologie de la santé (troubles de la personnalité, troubles de la dépendance, troubles anxieux, phobies, troubles somatoformes ou burnout, satisfaction dans le couple, bien-être individuel). Enfin ils fournissent des pistes et conseils pour l'application pratique du modèle de l'OE en intervention psychologique et en psychothérapie. En annexe, le lecteur trouvera l'ensemble des instruments (questionnaires et instruments d'auto-observation), sur lesquels repose le modèle de l'OE et qui sont inédits à ce jour.

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[Table des matières] 1. Patients et méthodes. 1.1. Enquête dans la population générale : population, modalités d'envoi, taux de réponse. 1.2. Questionnaire SF-36 et questionnaire Medical Outcome Study (MOS) : PF physical functioning = activité physique (fonctionnement) ; RP role physical = limitations (du rôle) liées à la santé physique ; BP bodily pain = douleur physique ; GH General Health = santé générale ; VT vitality = vitalité (énergie/fatigue) ; SF social functioning = fonctionnement ou bien-être social ; RE role éemotional = limitations (du rôle) liées à la santé mentale ; MH mental health = santé mentale ; CF cognitive functioning = fonctionnement cognitif (dimension absente du SF-36 classique) ; HT eported health transition = modification perçue de l'état de santé ("dimension" annexe, = item 2 ou Q2). 1.3. Analyse : calcul des scores du SF-36 et du SF-36 + CF, cohérence des réponses, fiabilité de l'instrument, validité. 1.4. Analyse statistique. 2. Résultats commentés de l'enquête dans la population générale. 2.1. Fréquence des non-réponses par item et par question. 2.2. Cohérence des réponses. 2.3. Scores d'état de santé par dimension : description et comparaison avec une population américaine, comparaison des scores vaudois et genevois. 2.4. Existe-t-il une concentration des bons et des mauvais scores chez les mêmes répondants ? 2.5. Fiabilité. 2.6. Validité : validité convergente et discriminante, analyse factorielle, validation en fonction de variables externes. 3. Discussion. 3.1. Evaluation du questionnaire. 3.2. Mesure de la qualité de vie liée à l'état de santé perçu dans la population générale. 3.3. Adjonction de la dimension "fonctionnement cognitif". 3.4. Conclusions et recommandations.

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Contexte¦Le syndrome d'apnées/hypopnées obstructives du sommeil (SAHOS) est une maladie qui¦touche 4% des hommes et 2% des femmes entre 30 à 60 ans. Les patients touchés par le¦SAHOS ont deux problèmes principaux: premièrement, ils ont davantage de risque de¦développer une maladie cardiovasculaire. Deuxièmement, ils ont une diminution de la qualité¦de vie se présentant principalement sous forme de somnolence diurne et une perte de¦vigilance. Le meilleur traitement à l'heure actuelle est le CPAP (continuous positive airway¦pressure) qui permet de normaliser la respiration nocturne et d'améliorer la qualité du¦sommeil. Les effets favorables du CPAP sur la qualité de vie, la vigilance et l'inflammation¦ont été suggérés par plusieurs études mais restent controversés.¦Objectifs¦Évaluer l'effet de 6 semaines de traitement par CPAP sur la qualité de vie, la vigilance, la¦pression artérielle et l'inflammation (HsCRP).¦Méthodes¦Vingt-neuf patients connus pour un SAHOS ont été inclus dans cette étude. Les critères¦d'exclusions comprenaient une grossesse chez la femme, la présence de facteurs de risque¦cardiovasculaires ou d'une autre pathologie sévère.¦Les patients inclus dans l'étude ont tous été investigués, avant de débuter le traitement par¦CPAP, par un PVT (psychomotor vigilance test), un questionnaire de qualité de vie (SF-36),¦une polysomnographie, un dosage de l'hsCRP et par 2 prises de pression artérielle (avant et¦après la polysomnographie). Après ces examens, le traitement par CPAP a été introduit pour¦six semaines à l'issue desquelles les mêmes examens ont été répétés.¦Résultats¦L'étude montre tout d'abord une amélioration significative des paramètres concernant la¦vigilance : 1/temps de réaction (P = 0.01) et les oublis (P = 0.04). Ensuite, tous les paramètres¦de la santé mentale évalués par le questionnaire SF-36 s'améliorent significativement ainsi¦que le score global de santé physique. L'hsCRP évaluant l'inflammation montre une tendance¦à la diminution (P = 0.07). Quant à la pression artérielle, la pression systolique du soir¦diminue de manière significative et la pression systolique du matin et les deux tensions¦artérielles moyennes calculées montrent une tendance à la diminution.¦Conclusion¦Cette étude montre un effet bénéfique du CPAP chez les patients atteints de SAHOS au niveau¦de la vigilance et de la qualité de vie. Les effets sur la pression artérielle et l'inflammation ne¦sont toutefois pas complètement établis et restent encore sujet à débat.

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Retrouver le sens de la violence est une démarche certes essentielle, mais non suffisante. Il s'agit aussi d'aller au-delà du sens et de revoir sans cesse les réponses aux expressions nouvelles et inattendues des phénomènes violents, individuels ou collectifs. Cherchant à dépasser une dramatisation de la problématique de la violence des jeunes, ce livre offre des perspectives de réflexion et d'action utiles aux professionnels de la santé mentale des enfants et des adolescents, et plus largement à tous les partenaires du réseau social, éducatif et scolaire. 1. Définition et sources de la violence : Infamies d'enfance. - Agressivité, haine et destructivité: les racines de la violence. - L'enfance des patients adultes diagnostiqués de "paraphilie". - La violence, ses sources pulsionnelles et sa genèse psychique. 2. Formes de violence : Réalités et énigmes de la sexualité infantile déviante. - Les parents battus. - Le harcèlement entre jeunes du même âge. L'arrière-plan familial des jeunes impliqués. - Comportements psychopathiques et réactivité traumatique. - La transgression dans les camps d'extermination nazis. Perdre son âme. Sauver la vie. 3. Psychopathologie. 4. Traitements : De la consommation de substances à la dépendance: un modèle intégratif. - Agressivité et transfert dans le quotidien psychothérapeutique. - Expériences d'interventions au niveau des cellules d'urgences médico-psychologiques. - Sens et non-sens de la violence. - Violences et soins à l'adolescence. - Evacuation et représentation de la violence chez l'enfant psychotique. - La violence pulsionnelle et ses répercussions transférentielles. - Dystraitance. Un accompagnement institutionnel.

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L'auto-critique représente une évaluation sévère ou punitive du soi. Elle est omniprésente dans la culture, la vie quotidienne ou encore dans le contexte de la psychothérapie. L'auto-critique peut nous permettre une remise en question, nous ouvrir de nouvelles perspectives et nous guider. Cependant, elle peut également devenir excessive, rigide et s'avérer délétère. Cet article a pour objectif d'établir un état des lieux de la littérature existant sur cette notion. Premièrement, sa définition sera clarifiée et des éléments constitutifs de son développement seront présentés. Deuxièmement, cet article visera à dresser un descriptif des liens que l'auto-critique entretient avec la psychopathologie, notamment avec la dépression. Enfin, la troisième section de cet article sera l'occasion de proposer certaines interventions thérapeutiques permettant de réduire l'auto-critique.

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[Table des matières] 1. Introduction (Problématique, Aperçu global) - 2. Méthode (Revue systématique de la littérature, Analyse du cadre réglementaire, Consultation des experts, Analyse des perceptions et attentes de la population générale, des patients et des professionnels de santé en matière d'utilisation du matériel biologique, Définition de l'outil pour la recherche quantitative en population générale) - 3. Revue de littérature (Tendance générale, Questions controversées, Perception de la population générale et des patients, Synthèse) - 4. Cadre légal et réglementaire relatif à la recherche sur l'être humain (Le cadre international, Le cadre fédéral, Le cadre du canton de Vaud, Synthèse) - 5. Consultation des experts (Etat des lieux de la pratique, Perception de la situation par les experts) - 6. Perceptions et attentes de la population générale, des patients et des professionnels de santé en matière d'utilisation de matériel biologique - 7. Définition de l'outil pour la recherche quantitative en population générale - 8. Poster : Conférence suisse de santé publique - 9. Bibliographie - 10. Annexes (Evolution de la recherche systématique de la littérature, Vignettes présentées aux participants des focus group, Synthèse des focus group, Recommandations de G. Helgesson pour l'utilisation des échantillons, Etudes populationnelles à l'étranger, Modèles de l'ASSM, Informations et consentements à la biobanque de Lausanne, Questionnaire)

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Les résultats des enquêtes HBSC et SMASH donnent une image contrastée de la situation. Du côté des informations préoccupantes, on notera une relative péjoration de la santé mentale des adolescents. Ainsi, au cours des dernières années, nous ne sommes pas parvenus à infléchir la courbe ascendante de consommation de substances psychoactives. Les troubles du comportement alimentaire, tout comme certaines conduites déviantes, sont en augmentation. Les taux d'adolescents rapportant une humeur dépressive, du stress et les taux de conduites suicidaires sont stables...

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Chez les personnes âgées, la dépression est un problème important en santé publique, à cause de sa prévalence élevée et de son association avec les incapacités fonctionnelles, la mortalité et l’utilisation des services. La plupart des études ont montré que le manque de relations sociales était associé à la dépression, mais les résultats ne sont pas clairs. Au Québec et au Canada, on possède peu de données sur la prévalence de la dépression chez les personnes âgées et de son association avec les relations sociales. Peu d’études ont examiné le rôle des relations sociales sur l’utilisation des services de santé par les personnes âgées déprimées. Le but de cette recherche était d’examiner le rôle des relations sociales dans la présence de la dépression et dans la consultation chez un professionnel de la santé des personnes âgées déprimées, au Québec. Plus spécifiquement, ce travail visait à : 1) examiner les associations entre les relations sociales et les troubles dépressifs selon la région de résidence; 2) examiner les associations différentielles des relations sociales sur la dépression des femmes et des hommes âgés; 3) examiner le rôle des relations sociales dans la consultation auprès d’un professionnel de la santé des personnes âgées déprimées. Pour répondre à ces objectifs, nous avons utilisé les données de l’enquête ESA (Enquête sur la Santé des Aînés), réalisée en 2005 -2006 auprès d’un échantillon de 2670 personnes âgées résidant à domicile au Québec, qui nous ont permis de rédiger trois articles. Les troubles dépressifs (incluant la dépression majeure et mineure) ont été mesurés, selon les critères du DSM-IV, en excluant le critère de l’altération du fonctionnement social, professionnel ou dans d’autres domaines importants, à l’aide du questionnaire ESA développé par l’équipe de recherche. Les relations sociales ont été mesurées à l’aide de cinq variables : (1) le réseau social; (2) l’intégration sociale; (3) le soutien social, (4) la perception d’utilité auprès des proches et (5) la présence de relations conflictuelles avec le conjoint, les enfants, les frères et sœurs et les amis. Des modèles de régression logistique multiple ont été ajustés aux données pour estimer les rapports de cote et leur intervalle de confiance à 95 %. Nos résultats ont montré des prévalences de dépression plus élevées chez les personnes qui résident dans les régions rurales et urbaines, comparées à celles qui résident dans la région métropolitaine de Montréal. La pratique du bénévolat, le soutien social et les relations non conflictuelles avec le conjoint sont associés à une faible prévalence de dépression, indépendamment du type de résidence. Comparés aux hommes, les femmes ont une prévalence de dépression plus élevée. L’absence de confident est associée à une prévalence de dépression élevée, tant chez les hommes que chez les femmes. La probabilité de dépression est plus élevée chez les hommes veufs et chez ceux qui ne pratiquent pas d’activités de bénévolat, comparativement à ceux qui sont mariés et font du bénévolat. Chez les femmes, aucune association significative n’a été observée entre le statut marital, le bénévolat et la dépression. Cependant, la présence de relations conflictuelles avec le conjoint est associée avec la dépression, seulement chez les femmes. Les relations avec les enfants, les frères et sœurs et les amis ne sont pas associées avec la dépression dans cette population de personnes âgées du Quebec. En ce qui concerne la consultation chez un professionnel de la santé, nos résultats ont révélé que presque la moitié des personnes âgées dépressives n’ont pas consulté un professionnel de la santé, pour leurs symptômes de dépression, au cours des 12 derniers mois. Par ailleurs, notre étude a montré que les personnes âgées qui disposent de tous les types de soutien (confident, émotionnel et instrumental) consultent plus pour leurs symptômes de dépression que ceux qui ont moins de soutien. Comparativement aux hommes mariés, les femmes mariées consultent plus les professionnels de la santé, ce qui laisse supposer que le réseau de proches (épouse et enfants) semble agir comme un substitut en réduisant la fréquence de consultation chez les hommes. Vu la rareté des études canadiennes sur la prévalence de la dépression chez les personnes âgées et les facteurs psychosociaux qui y sont associés, les résultats de ce travail seront utiles pour les cliniciens et pour les responsables des politiques à l’échelle nationale, provinciale et locale. Ils pourront guider des interventions spécifiques, selon la région de résidence et pour les hommes et les femmes âgées, dans le domaine de la santé mentale.

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Actuellement, le diagnostic différentiel du trouble bipolaire (TB) et du trouble de personnalité limite (TPL) à l’adolescence s’avère difficile et complique le choix thérapeutique. Portant sur le TB et le TPL, ce mémoire fait le point sur la littérature scientifique adulte et adolescente, vérifie la faisabilité et présente les résultats d’une étude exploratoire portant sur les variables cliniques (instabilité émotionnelle, hostilité, impulsivité, tempraément) et le rythme veille-sommeil à l’adolescence. L’étude exploratoire comprend sept adolescents TB et huit TPL (12-17 ans), évalués par questionnaires autoadministrés pour les variables cliniques, et par actigraphie et agenda de sommeil pour le rythme veille-sommeil. Aucune différence significative n’existe entre les deux troubles pour les variables cliniques. En moyenne, les adolescents TB ont porté l'actigraphie pendant 9,9 jours et ont rempli un agenda de sommeil pendant 5,7 jours; chez les TPL, les chiffres sont respectivement 9,8 et 8,9 jours. Comparés aux TPL, les TB ont un plus grand intervalle d’éveil (p=0,035), ont un plus grand intervalle de sommeil (p>0,05), et ont une plus grand variabilité intrajournalière (p=0,04). Les données subjectives (agenda de sommeil) semblent refléter les données objectives (actigraphie) : aucune différence statistique n’est observée entre les deux mesures pour le délai d’endormissement, la durée du dernier réveil et le temps total de sommeil. La recension de la littérature montre un manque de données chez l’adolescent quant aux deux troubles. La faisabilité de l’étude est démontrée par la présence de résultats analysables. Ceci encourage la poursuite des recherches sur ces variables, afin de distinguer les deux psychopathologies à l’adolescence.

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Objectifs : Ce mémoire propose de répertorier par une revue systématique les instruments de mesure clinique des conduites addictives établies et émergentes; de les comparer au moyen d’une grille d’analyse afin de de déterminer si ces conduites sont cohésives au plan conceptuel. Méthode : La stratégie analytique employée s’est déroulée en trois étapes : 1) Via les moteurs de recherche Pubmed, Psychinfo, HAPI et Embase, nous avons cherché, pour l’ensemble des conduites addictives, les questionnaires ayant fait l’objet d’une étude de validation interne au plan psychométrique. 2) Une grille d’analyse a été développée et validée, couvrant 21 paramètres tirés de 4 catégories conceptuelles : les critères diagnostiques de dépendance (DSM-IVTR), le tempérament (Cloninger et Zuckerman), le processus de production du handicap social (Fougeyrollas) et une grille d’analyse cognitivo-comportementale (Beck). 3) tous les instruments ont été analysés et comparés au moyen de cette grille qui a été développée est validée par un accord inter-juge élevé. Résultats : Nous avons répertorié 191 questionnaires répartis sur 21 conduites addictives. On constate que les conduites les plus prévalentes sont également celles pour lesquelles on retrouve le plus grand nombre de questionnaires. Les catégories que les questionnaires évaluent le plus sont celles des critères de la dépendance et l’analyse cognitivo-comportementale, les catégories beaucoup moins bien représentées étant celles du tempérament et du processus de production du handicap social. On note des tendances semblables pour les paramètres entre les questionnaires portant sur la toxicomanie et ceux portant sur les addictions sans drogues. Conclusion : Ce mémoire confirme une cohésion clinique dans la mesure des addictions, tel que déterminé par une grille validée appliquée sur un ensemble exhaustif de questionnaires répertoriés par une revue systématique.

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La dépression postnatale (DP) est un problème de santé publique très fréquent dans différentes cultures (Affonso et al, 2000). En effet, entre 10% à 15% des mères souffrent d’une symptomatogie dépressive ainsi que l’indiquent Gorman et al. (2004). La prévention de la DP est l’objectif de différents programmes prénatals et postnatals (Dennis, 2005; Lumley et al, 2004). Certains auteurs notent qu’il est difficile d’avoir accès aux femmes à risque après la naissance (Evins et al, 2000; Georgiopoulos et al, 2001). Mais, les femmes fréquentent les centres de santé pendant la grossesse et il est possible d’identifier les cas à risque à partir des symptômes prénataux dépressifs ou somatiques (Riguetti-Veltema et al, 2006); d’autant plus qu’un grand nombre de facteurs de risque de la DP sont présents pendant la grossesse (O’Hara et Gorman, 2004). C’est pourquoi cette étude fut initiée pendant le premier trimestre de la grossesse à partir d’une détection précoce du risque de DP chez n= 529 femmes de classes moyenne et défavorisée, et, cela, au moyen d’un questionnaire validé utilisé à l’aide d’une entrevue. L’étude s’est effectuée dans trois villes : Barcelone, Figueres, et Béziers au cours des années 2003 à 2005. Objectif général : La présente étude vise à évaluer les effets d’un programme prénatal de groupes de rencontre appliqué dans la présente étude chez des couples de classe socioéconomique non favorisée dont les femmes sont considérées comme à risque de dépression postnatale. L’objectif spécifique est de comparer deux groupes de femmes (un groupe expérimental et un groupe témoin) par rapport aux effets du programme prénatal sur les symptômes de dépression postnatale mesurés à partir de la 4ème semaine après l’accouchement avec l’échelle EPDS. Hypothèse: Les femmes participant au programme prénatal de groupe adressé aux couples parentaux, composé de 10 séances hebdomadaires et inspiré d’une orientation psychosomatique présenteront, au moins, un taux de 6% inférieur de cas à risque de dépression postnatale que les femmes qui ne participent pas, et cela, une fois évaluées avec l’échelle EPDS (≥12) 4 semaines après leur accouchement. Matériel et méthode: La présente étude évaluative est basée sur un essai clinique randomisé et longitudinal; il s’étend de la première ou deuxième visite d’échographie pendant la grossesse à un moment situé entre la 4ème et la 12ème semaine postnatale. Les participants à l’étude sont des femmes de classes moyenne et défavorisée identifiées à risque de DP et leur conjoint. Toutes les femmes répondant aux critères d’inclusion à la période du recrutement ont effectué une entrevue de sélection le jour de leur échographie prénatale à l’hôpital (n=529). Seules les femmes indiquant un risque de DP furent sélectionnées (n= 184). Par la suite, elles furent distribuées de manière aléatoire dans deux groupes: expérimental (n=92) et témoin (n=92), au moyen d’un programme informatique appliqué par un statisticien considérant le risque de DP selon le questionnaire validé par Riguetti-Veltema et al. (2006) appliqué à l’aide d’une entrevue. Le programme expérimental consistait en dix séances hebdomadaires de groupe, de deux heures et vingt minutes de durée ; un appel téléphonique entre séances a permis d’assurer la continuité de la participation des sujets. Le groupe témoin a eu accès aux soins habituels. Le programme expérimental commençait à la fin du deuxième trimestre de grossesse et fut appliqué par un médecin et des sages-femmes spécialement préparées au préalable; elles ont dirigé les séances prénatales avec une approche psychosomatique. Les variables associées à la DP (non psychotique) comme la symptomatologie dépressive, le soutien social, le stress et la relation de couple ont été évaluées avant et après la naissance (pré-test/post-test) chez toutes les femmes participantes des deux groupes (GE et GC) utilisant : l’échelle EPDS (Cox et al,1987), le Functional Social Support Questionnaire (Broadhead et al, 1988), l’évaluation du stress de Holmes et Rahe (1967) et, l’échelle d’ajustement dyadique de Spanier (1976). La collecte des données prénatales a eu lieu à l’hôpital, les femmes recevaient les questionnaires à la fin de l’entrevue, les complétaient à la maison et les retournaient au rendez-vous suivant. Les données postnatales ont été envoyées par les femmes utilisant la poste locale. Résultats: Une fois évalués les symptômes dépressifs postnatals avec l’échelle EPDS entre la 4ème et la 12ème semaine postnatale et considérant le risque de DP au point de césure ≥ 12 de l’échelle, le pourcentage de femmes à risque de DP est de 39,34%; globalement, les femmes étudiées présentent un taux élevé de symptomatologie dépressive. Les groupes étant comparables sur toutes les variables prénatales, notons une différence dans l’évaluation postnatale de l’EPDS (≥12) de 11,2% entre le groupe C et le groupe E (45,5% et 34,3%). Et la différence finale entre les moyennes de l’EPDS postnatal est de 1,76 ( =11,10 ±6,05 dans le groupe C et =9,34 ±5,17 dans le groupe E) ; cette différence s’aproche de la limite de la signification (p=0,08). Ceci est dû à un certain nombre de facteurs dont le faible nombre de questionnaires bien complétés à la fin de l’étude. Les femmes du groupe expérimental présentent une diminution significative des symptômes dépressifs (t=2,50 / P= 0,01) comparativement au pré-test et indiquant une amélioration au contraire du groupe témoin sans changement. Les analyses de régression et de covariance montrent que le soutien social postnatal, les symptômes dépressifs prénatals et le stress postnatal ont une relation significative avec les symptômes dépressifs postnatals (P<0,0001 ; P=0.003; P=0.004). La relation du couple n’a pas eu d’impact sur le risque de DP dans la présente étude. Par contre, on constate d’autres résultats secondaires significatifs: moins de naissances prématurées, plus d’accouchements physiologiques et un plus faible taux de somatisations non spécifiques chez les mères du groupe expérimental. Recommandations: Les résultats obtenus nous suggèrent la considération des aspects suivants: 1) il faudrait appliquer les mesures pour détecter le risque de DP à la période prénatale au moment des visites d’échographie dont presque toutes les femmes sont atteignables; il est possible d’utiliser à ce moment un questionnaire de détection validé car, son efficacité semble démontrée; 2) il faudrait intervenir auprès des femmes identifiées à risque à la période prénatale à condition de prolonger le programme préventif après la naissance, tel qu’indiqué par d’autres études et par la demande fréquente des femmes évaluées. L’intervention prénatale de groupe n’est pas suffisante pour éviter le risque de DP chez la totalité des femmes. C’est pourquoi une troisième recommandation consisterait à : 3) ajouter des interventions individuelles pour les cas les plus graves et 4) il paraît nécessaire d’augmenter le soutien social chez des femmes défavorisées vulnérables car cette variable s’est révélée très liée au risque de dépression postnatale.