Krytycznie o metodologicznych przesłankach udziału naukowców w Międzynarodowym Programie PISA/OECD

My article is a succinct overview of macro-Polish governments’ evolution over 25 years of political transformation. It is presented from the perspective of education for democracy, in a democracy and not about democracy. I explain how Poles, after they got rid of the monistic doctrine of the totalitarian state, have become subjected to a covert process of democratization of education and the school system. I analyze public education, mechanisms and structures for its management in a way that counteracts democratic change. The school is subjected to political game-makers. It becomes an institution which is painfully ineffective and without a face. This institution destroys tradition and causes intellectual regression. There are threats to educational reforms which lie not only in the sociopolitical mechanisms, but also and perhaps primarily within the education system, which has not created procedures to eliminate Pharisees of innovation from it. After 25 years of transformation, the Polish educational system is not only partially reprivatized but highly bureaucratic and fully involved in political parties.

Culture stratégique et libéralisation politique au Myanmar

Le Myanmar traverse un processus de libéralisation politique qui a été entamé par le haut. Le régime militaire a tenu des élections générales en 2010, lesquelles ont placé au pouvoir un nouveau gouvernement composé à la fois de civils et de militaires. Depuis, la majorité des sanctions imposées par plusieurs États occidentaux au Myanmar ont été levées, et on observe une diversification des relations internationales du pays. Imbriqué à la sphère d’influence chinoise depuis quelques années, celui-ci rétablit des contacts diplomatiques et économiques avec l’Occident. Peu de chercheurs ont tenté d’expliquer les causes de cette transition politique, et le lien entre libéralisation politique et diversification des relations internationales n’a pas encore été expliqué. Ce mémoire propose de le faire en utilisant un modèle théorique issu de deux types de littérature, celle sur la culture stratégique et celle sur les transitions politiques. Il suggère que la libéralisation politique du Myanmar s’explique par les luttes d’influences au sein du régime entre deux sous-cultures stratégiques, les hardliners et les softliners. L’application des normes favorisées par les hardliners ayant échoué dans l’atteinte des objectifs stratégiques du régime, les softliners ont pu imposer leurs propres préférences normatives. Il propose également que la libéralisation politique était une étape nécessaire pour que le gouvernement birman puisse diversifier ses relations internationales.

«Imagine, c’est le socialisme et personne ne s’en va» : l’intelligentsia littéraire est-allemande et la chute du mur de Berlin

En 1989, la Pologne, la Hongrie, la Tchécoslovaquie et la République démocratique allemande (RDA) furent secouées par des mouvements de protestations qui précipitèrent la dissolution de leur régime communiste. Il est souvent admis, dans l’historiographie comme dans la mémoire populaire, que les intellectuels, dont plusieurs écrivains, ont joué un rôle déterminant lors de ces bouleversements. Or, l’analyse de la révolution en Allemagne de l’Est et des prises de position de son intelligentsia littéraire démontre qu’une telle conclusion s’applique mal à cet État : les auteurs phares de la RDA, qui se sont pourtant présentés pendant et après la révolution comme des victimes et des opposants au régime, n’ont jamais partagé les revendications anticommunistes de leurs concitoyens et ont conservé un discours socialiste. Ce mémoire entend expliquer cette réaction particulière des écrivains les mieux établis de l’Allemagne de l’Est – soit Christa Wolf, Heiner Müller, Stefan Heym, Volker Braun et Christoph Hein. En étudiant leurs textes non fictifs et en analysant la relation qu’ils entretenaient avec le régime, la population et l’idéologie promue en RDA, nous démontrerons que ces auteurs avaient développé, avant l’ouverture du mur de Berlin, une stratégie d’action alliant loyauté socialiste et critique de l’autoritarisme, ce qui leur avait permis de cumuler un important capital social et culturel. À l’automne 1989 et lors du processus de réunification allemande, l’intelligentsia littéraire a en fait agi en fonction de cette même stratégie ; celle-ci, toutefois, n’était pas adaptée aux nouvelles conditions sociales.

«Imagine, c’est le socialisme et personne ne s’en va» : l’intelligentsia littéraire est-allemande et la chute du mur de Berlin

En 1989, la Pologne, la Hongrie, la Tchécoslovaquie et la République démocratique allemande (RDA) furent secouées par des mouvements de protestations qui précipitèrent la dissolution de leur régime communiste. Il est souvent admis, dans l’historiographie comme dans la mémoire populaire, que les intellectuels, dont plusieurs écrivains, ont joué un rôle déterminant lors de ces bouleversements. Or, l’analyse de la révolution en Allemagne de l’Est et des prises de position de son intelligentsia littéraire démontre qu’une telle conclusion s’applique mal à cet État : les auteurs phares de la RDA, qui se sont pourtant présentés pendant et après la révolution comme des victimes et des opposants au régime, n’ont jamais partagé les revendications anticommunistes de leurs concitoyens et ont conservé un discours socialiste. Ce mémoire entend expliquer cette réaction particulière des écrivains les mieux établis de l’Allemagne de l’Est – soit Christa Wolf, Heiner Müller, Stefan Heym, Volker Braun et Christoph Hein. En étudiant leurs textes non fictifs et en analysant la relation qu’ils entretenaient avec le régime, la population et l’idéologie promue en RDA, nous démontrerons que ces auteurs avaient développé, avant l’ouverture du mur de Berlin, une stratégie d’action alliant loyauté socialiste et critique de l’autoritarisme, ce qui leur avait permis de cumuler un important capital social et culturel. À l’automne 1989 et lors du processus de réunification allemande, l’intelligentsia littéraire a en fait agi en fonction de cette même stratégie ; celle-ci, toutefois, n’était pas adaptée aux nouvelles conditions sociales.

Through Eurocentric logics : The construction of difference in foreign news discourse on Venezuela

This study aims to explore the construction of difference in foreign news discourse on culturally similar but politically different non-Western subjects. Applying critical discourse analysis (CDA) together with a critique of Eurocentrism, the study examines difference in newspaper constructions of government supporters and oppositional groups in Venezuela. Discursive differences are evident in the strategies used for constructing the two groups with regard to political rationality and violence. Government supporters are associated with social justice, Venezuela’s poor, dogmatic behavior, and the use of political violence. The opposition, in contrast, is constructed as following a Western democratic rationale that stresses anti-authoritarianism. This group is primarily associated with victims of violence. While the opposition is conveyed as being compatible with Eurocentric values and practices, government supporters to great extent deviate from these norms. Such constructions serve to legitimize politico-ideological undercurrents of Eurocentrism, as the defense of liberalism.

State-narco networks and the ‘War on Drugs’ in post-transition Bolivia, with special reference to 1989-1993

This thesis examines the development of state-narco networks in post-transition Bolivia. Mainstream discourses of drugs tend to undertheorise such relationships, holding illicit economies, weak states and violence as synergistic phenomena. Such assumptions fail to capture the nuanced relations that emerge between the state and the drug trade in different contexts, their underlying logics and diverse effects. As an understudied case, Bolivia offers novel insights into these dynamics. Bolivian military authoritarian governments (1964-1982), for example, integrated drug rents into clientelistic systems of governance, helping to establish factional coalitions and reinforce regime authority. Following democratic transition in 1982 and the escalation of US counterdrug efforts, these stable modes of exchange between the state and the coca-cocaine economy fragmented. Bolivia, though, continued to experience lower levels of drug-related violence than its Andean neighbours, and sustained democratisation despite being a major drug producer. Focusing on the introduction of the Andean Initiative (1989-1993), I explore state-narco interactions during this period of flux: from authoritarianism to (formal) democracy, and from Cold War to Drug War. As such, the thesis transcends the conventional analyses of the drugs literature and orthodox readings of Latin American narco-violence, providing insights into the relationship between illicit economies and democratic transition, the regional role of the US, and the (unintended) consequences of drug policy interventions. I utilise a mixed methods approach to offer discrete perspectives on the object of study. Drawing on documentary and secondary sources, I argue that state-narco networks were interwoven with Bolivia’s post-transition political settlement. Uneven democratisation ensured pockets of informalism, as clientelistic and authoritarian practices continued. This included police and military autonomy, and tolerance of drug corruption within both institutions. Non-enforcement of democratic norms of accountability and transparency was linked to the maintenance of fragile political equilibrium. Interviews with key US and Bolivian elite actors also revealed differing interpretations of state-narco interactions. These exposed competing agendas, and were folded into alternative paradigms and narratives of the ‘war on drugs’. The extension of US Drug War goals and the targeting of ‘corrupt’ local power structures, clashed with local ambivalence towards the drug trade, opposition to destabilising, ‘Colombianised’ policies and the claimed ‘democratising mission’ of the Bolivian government. In contrasting these US and Bolivian accounts, the thesis shows how real and perceived state-narco webs were understood and navigated by different actors in distinct ways. ‘Drug corruption’ held significance beyond simple economic transaction or institutional failure. Contestation around state-narco interactions was enmeshed in US-Bolivian relations of power and control.

Incidencia de la gestión de Frontex y el gobierno italiano en la acentuación de la crisis humanitaria de la Isla de Lampedusa entre 2011 y 2015

El presente estudio de caso busca examinar la incidencia de las medidas migratorias de control fronterizo implementadas por el Frontex y el gobierno Italiano en las condiciones mínimas de supervivencia de los migrantes irregulares, económicos y solicitantes de asilo en la Isla de Lampedusa, en el periodo 2011-2015. De esta manera, se identifican las medidas migratorias de control fronterizo implementadas por Frontex y el gobierno Italiano. Se examina la situación de la seguridad humana en la crisis migratoria de la Isla, y se analiza la relación entre las medidas migratorias de control fronterizo y las condiciones mínimas de supervivencia de los migrantes. El resultado de la investigación permite plasmar, las consecuencias negativas que han tenido las medidas migratorias en cuanto a las condiciones mínimas de supervivencia, lo que ha desembocado en una crisis humanitaria.

Las reformas emprendidas en Túnez de la mano del FMI y el BM ¿Precedente para la revolución de los Jazmines?”(1987-2010)

El estallido de la “Revolución de los Jazmines” cuestionó el éxito de un país que por más de dos décadas fue exaltado por el Banco Mundial (BM) y el Fondo Monetario Internacional (FMI) por los logros alcanzados gracias a un programa de restructuración económica. Las exigencias e inconformidades de los manifestantes, que iban más allá de la falta de garantías democráticas, permitieron ver que el país sufría de problemas estructurales relacionados a los altos niveles de desempleo, la precariedad de la situación laboral y la desigualdad. Esta monografía pretende evaluar el papel que tuvieron las reformas económicas y en general el modelo de desarrollo que siguió Túnez de la mano del FMI y el BM, en el surgimiento y consolidación de las condiciones que dieron lugar a la Revolución de los Jazmines a finales del año 2010.