207 resultados para Tacrolimus
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Thèse numérisée par la Division de la gestion de documents et des archives de l'Université de Montréal
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L’immunosuppression optimale après greffe d’organe solide est une balance délicate et propre à chaque individu entre le risque de rejet et les risques liés à une surexposition au traitement immunosuppresseur. L’évaluation de la fonction résiduelle des lymphocytes T après stimulation par un mitogène (pharmacodynamie effective) devrait permettre de mesurer l’effet direct des médicaments immunosuppresseurs sur leur cible. Nous avons étudié différents paramètres de pharmacodynamie effective chez 34 receveurs pédiatriques de greffe d’organes solides traités par tacrolimus et mycophénolate. Les tests proposés dans ce travail sont adaptés au milieu pédiatrique et à une réalisation en temps réel. La quantification du CD25 parmi les CD4 activés par l’OKT3 permet de distinguer deux groupes de patients selon leur degré d’immunosuppression. L’âge médian est plus bas et la concentration plasmatique médiane en MPA plus élevée dans le groupe de patients plus fortement immunosupprimés. L’étude des paramètres immunologiques pouvant influencer la réponse (sécrétion des interleukines, proportion des sous-populations lymphocytaires CD4, CD8, T naïfs et Trég) ainsi que l’étude du pouvoir de restauration de la fonction lymphocytaire par l’Il-2, la guanosine ou la xanthosine, ne permettent pas de mieux comprendre les variabilités interindividuelles observées. Ces résultats devront être confirmés sur une cohorte plus grande de patients afin de juger de leur intérêt en pratique clinique.
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Le récepteur neurokinine 1 (NK1R) est impliqué dans la régulation des réponses immunitaires innées et adaptatives. Cependant, les mécanismes par lesquels le NK1R modulerait ces réponses ne sont pas connus. Chez les cellules T, les voies de la calcineurine et de la mTOR constituent les cibles d’immunosuppresseurs, comme la cyclosporine A (CsA), le tacrolimus et la rapamycine. Ainsi, nous avons voulu déterminer si le NK1R pourrait agir sur ces voies et si le blocage pharmacologique du NK1R avec des antagonistes sélectifs, pourrait augmenter l’action de ces immunosuppresseurs sur l’activation des cellules T. Tout d’abord, nos résultats ont montré que les cellules Jurkat (celules T humaines) exprimaient à la fois le gène du NK1R et de son ligand (les endokinines). Ceci suggère l'existence d'une régulation autocrine tachykinergique de la fonction des cellules T. Cette hypothèse est appuyée par nos données, où nous avons observé que le blocage du NK1R avec des antagonistes spécifiques (L-733,060 et L-703,606) chez les cellules Jurkat, inhibe la production d'IL-2 et diminue l'activation du NFAT (substrat de la calcineurine). De façon intéressante, nous avons montré un effet de combinaison entre les antagonistes du NK1R et les inhibiteurs de la calcineurine (CsA et tacrolimus) sur la production d’IL-2 et l’activation du NFAT. En revanche, le blocage du NK1R n'a pas d'effet inhibiteur sur l’activation de la mTOR et la p70S6K, mais réduit la phosphorylation de S6R (Ser235/236) et Akt (Ser473). Enfin, nous n’avons observé aucun effet de combinaison avec la rapamycine et l’antagoniste NK1R sur l’activation de mTOR et de sa voie de signalisation. L’ensemble de nos résultats, démontrent la présence d'un nouveau mécanisme de régulation de NFAT impliquant le système tachykinergique NK1R/endokinines chez les cellules T. Par conséquent, nous suggérons que la combinaison des antagonistes NK1R avec les inhibiteurs de la calcineurine pourrait être une alternative thérapeutique intéressante afin de réduire les doses de CsA et le FK506 dans les protocoles de prévention de rejet de greffes.
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Ce travail de thèse porte sur l’application de la pharmacocinétique de population dans le but d’optimiser l’utilisation de certains médicaments chez les enfants immunosupprimés et subissant une greffe. Parmi les différents médicaments utilisés chez les enfants immunosupprimés, l’utilisation du busulfan, du tacrolimus et du voriconazole reste problématique, notamment à cause d’une très grande variabilité interindividuelle de leur pharmacocinétique rendant nécessaire l’individualisation des doses par le suivi thérapeutique pharmacologique. De plus, ces médicaments n’ont pas fait l’objet d’études chez les enfants et les doses sont adaptées à partir des adultes. Cette dernière pratique ne prend pas en compte les particularités pharmacologiques qui caractérisent l’enfant tout au long de son développement et rend illusoire l’extrapolation aux enfants des données acquises chez les adultes. Les travaux effectués dans le cadre de cette thèse ont étudié successivement la pharmacocinétique du busulfan, du voriconazole et du tacrolimus par une approche de population en une étape (modèles non-linéaires à effets mixtes). Ces modèles ont permis d’identifier les principales sources de variabilités interindividuelles sur les paramètres pharmacocinétiques. Les covariables identifiées sont la surface corporelle et le poids. Ces résultats confirment l’importance de tenir en compte l’effet de la croissance en pédiatrie. Ces paramètres ont été inclus de façon allométrique dans les modèles. Cette approche permet de séparer l’effet de la mesure anthropométrique d’autres covariables et permet la comparaison des paramètres pharmacocinétiques en pédiatrie avec ceux des adultes. La prise en compte de ces covariables explicatives devrait permettre d’améliorer la prise en charge a priori des patients. Ces modèles développés ont été évalués pour confirmer leur stabilité, leur performance de simulation et leur capacité à répondre aux objectifs initiaux de la modélisation. Dans le cas du busulfan, le modèle validé a été utilisé pour proposer par simulation une posologie qui améliorerait l’atteinte de l’exposition cible, diminuerait l’échec thérapeutique et les risques de toxicité. Le modèle développé pour le voriconazole, a permis de confirmer la grande variabilité interindividuelle dans sa pharmacocinétique chez les enfants immunosupprimés. Le nombre limité de patients n’a pas permis d’identifier des covariables expliquant cette variabilité. Sur la base du modèle de pharmacocinétique de population du tacrolimus, un estimateur Bayesien a été mis au point, qui est le premier dans cette population de transplantés hépatiques pédiatriques. Cet estimateur permet de prédire les paramètres pharmacocinétiques et l’exposition individuelle au tacrolimus sur la base d’un nombre limité de prélèvements. En conclusion, les travaux de cette thèse ont permis d’appliquer la pharmacocinétique de population en pédiatrie pour explorer les caractéristiques propres à cette population, de décrire la variabilité pharmacocinétique des médicaments utilisés chez les enfants immunosupprimés, en vue de l’individualisation du traitement. Les outils pharmacocinétiques développés s’inscrivent dans une démarche visant à diminuer le taux d'échec thérapeutique et l’incidence des effets indésirables ou toxiques chez les enfants immunosupprimés suite à une transplantation.
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L’insuffisance rénale chronique (IRC) est un problème majeur fréquemment rencontré chez les greffés cardiaques. Les inhibiteurs de la calcineurine, pierre angulaire de l’immunosuppression en transplantation d’organes solides, sont considérés comme une des principales causes de dysfonction rénale postgreffe. Plusieurs autres éléments tels que les caractéristiques démographiques, cliniques et génétiques du receveur contribuent également au phénomène, mais il demeure plutôt difficile de déterminer quels sont les patients les plus à risque de développer une IRC après la transplantation. Ainsi, la découverte de nouveaux marqueurs génétiques de dysfonction rénale pourrait un jour mener à l’individualisation de la thérapie immunosuppressive selon le profil génétique de chaque patient. Or, on ne connaît pas les opinions des greffés à l’égard des tests pharmacogénomiques et l’on ne sait pas si celles-ci diffèrent des opinions exprimées par les individus en bonne santé. Cette thèse de doctorat a donc pour objectifs : 1- De décrire l’évolution de la fonction rénale à très long terme après la transplantation et d’identifier les marqueurs démographiques et phénotypiques associés à l’IRC postgreffe cardiaque; 2- D’identifier les marqueurs génétiques associés à la néphrotoxicité induite par les inhibiteurs de la calcineurine; 3- D’évaluer et de comparer les attitudes des patients et des individus en bonne santé par rapport à l’intégration clinique potentielle des marqueurs pharmacogénomiques. Trois projets ont été réalisés pour répondre à ces questions. Le premier repose sur une analyse rétrospective de l’évolution de la fonction rénale chez les patients greffés au sein de notre établissement entre 1983 et 2008. Nous y avons découvert que le déclin de la fonction rénale se poursuit jusqu’à 20 ans après la transplantation cardiaque et que les facteurs de risque d’IRC incluent entre autres l’âge avancé, le sexe féminin, la dysfonction rénale prégreffe, l’hypertension, l’hyperglycémie et l’utilisation de la prednisone. Le deuxième projet est une étude pharmacogénomique s’intéressant aux déterminants génétiques de la néphrotoxicité induite par les inhibiteurs de la calcineurine. Elle nous a permis d’illustrer pour la première fois qu’un polymorphisme génétique lié à PRKCB (gène codant pour la protéine kinase C-β) est associé avec la fonction rénale des patients greffés cardiaques, alors que cela n’est probablement pas le cas pour les polymorphismes de TGFB1 (gène codant pour le transforming growth factor-β1). La troisième section de cette thèse rapporte les résultats d’un questionnaire dont le but était de comparer les attitudes envers les tests pharmacogénomiques parmi un groupe de personnes en bonne santé, de patients greffés cardiaques et de patients souffrant d’insuffisance cardiaque. Cette étude a démontré que, bien que l’enthousiasme pour la pharmacogénomique soit partagé par tous ces individus, les craintes liées à la confidentialité et aux répercussions potentielles sur l’emploi et les assurances sont plus prononcées chez les personnes en bonne santé. En résumé, les travaux issus de cette thèse ont révélé que l’identification précoce des patients greffés cardiaques les plus susceptibles de présenter une détérioration de la fonction rénale ainsi que l’adoption d’une approche thérapeutique individualisée reposant notamment sur les applications cliniques de la pharmacogénomique pourraient éventuellement permettre de freiner cette complication postgreffe.
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El trasplante de órganos y/o tejidos es considerado como una opción terapéutica viable para el tratamiento tanto de enfermedades crónicas o en estadios terminales, como de afectaciones no vitales, pero que generen una disminución en la calidad de vida percibida por el paciente. Este procedimiento, de carácter multidimensional, está compuesto por 3 actores principales: el donante, el órgano/tejido, y el receptor. Si bien un porcentaje significativo de investigaciones y planes de intervención han girado en torno a la dimensión biológica del trasplante, y a la promoción de la donación; el interés por la experiencia psicosocial y la calidad de vida de los receptores en este proceso ha aumentado durante la última década. En relación con esto, la presente monografía se plantea como objetivo general la exploración de la experiencia y los significados construidos por los pacientes trasplantados, a través de una revisión sistemática de la literatura sobre esta temática. Para ello, se plantearon unos objetivos específicos derivados del general, se seleccionaron términos o palabras claves por cada uno de estos, y se realizó una búsqueda en 5 bases de datos para revistas indexadas: Ebsco Host (Academic Search; y Psychology and Behavioral Sciences Collection); Proquest; Pubmed; y Science Direct. A partir de los resultados, se establece que si bien la vivencia de los receptores ha comenzado a ser investigada, aún es necesaria una mayor exploración sobre la experiencia de estos pacientes; exploración que carecería de objetivo si no se hiciera a través de las narrativas o testimonios de los mismos receptores
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Introduction: The chronic immunosuppression promotes the development of changes in the oral cavity of the kidney transplant recipients (KTR), however with the exception of gingival overgrowth, little is known regarding the prevalence of oral lesions in this population. Objective: To evaluate the prevalence of clinical and microbiological conditions of the oral cavity of the recipients of kidney transplantation and the associated factors. Methods: This was a cross-sectional study which examined 96 clinical KTR and experimental where collected saliva stimulated them to identify Candida sp. Data collection consisted of evaluation stomatologic, socio-demographic, clinical aspects of transplantation, condition of oral hygiene and dental caries, yonder to questions about knowledge of oral alteration after transplantation. Results: Of the total, 66.7% of KTR had some type of oral manifestation. The most common was saburral tongue, followed by gingival overgrowth, with both oral manifestations related to gender and concomitant use of cyclosporine and nifedipine (p <0.05). Tacrolimus showed a protective effect for gingival overgrowth (OR = 0.13). The oral hygiene was associated with saburral tongue(p = 0.03) and severity of gingival overgrowth (p = 0.0001). Oral candidiasis was diagnosed in 17.7% of patients and Candida albicans was isolated most frequently in the saliva of RTR with a colonization of 58.3%. The average DMF-T increased with age. The method of oral hygiene was most used brush and toothpaste to 61.5%. Changes in the oral cavity was seen in 54.2% of KTR, citing as the main growth and gingival ulcers. Instructions for oral hygiene after transplantation were neglected for 61.5% of RTR. Dry mouth and halitosis were reported in 30.2% and 36.5% respectively. Conclusions: More the half of the KTR had at least one injury of the mouth, the immunosuppressive drugs and oral hygiene are associated with these alterations. Prospective cohort studies are needed to elucidate the relationship between oral manifestations and levels of drug and risk of oral manifestations occur over time. The kidney transplant recipients showed to be aware of oral alterations occurred after transplantation and uninformed about the oral hygiene instructions. With regard to hygiene, the incidence of caries was considered high, conditions of risk were identified and improvements in primary attention should be encouraged and reflected in the monitoring of renal transplant
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Em estudo recente demonstramos que a infusão de células da medula óssea do doador após o transplante intestinal não aumentou a sobrevida do enxerto quando se utilizou series curtas de drogas imunossupressoras. OBJETIVO: Neste estudo avaliamos se a utilização de diferentes regimes de irradiação em associação com a infusão de medula óssea altera a sobrevida do enxerto e a morbidade sobre receptor. MÉTODOS: Realizou-se o transplante heterotópico de intestino delgado, utilizando-se ratos Lewis como receptores e da como doadores, imunossuprimidos com FK 506 na dose de 1mg/kg/dia por 5 dias e distribuídos em 4 grupos: G1 (n= 4), não irradiado e sem infusão de medula óssea; G2 (n= 6), G3 (n= 9) e G4 (n= 6) foram infundidos com 100 x 10(6) células de medula após o transplante. Grupos 3 e 4 foram irradiados com 250 e 400 rd respectivamente. Os animais foram examinados diariamente para a detecção de rejeição e reação do enxerto versus hospedeiro, tendo sido colhidas amostras semanais de sangue para estudos de quimerismose biopsias quinzenais da estomia. RESULTADOS: Animais nos G1 e G2 apresentaram rejeição mínima no 15º pós-operatório, enquanto a reação do enxerto versus hospedeiro foi caracterizada nos G3 e G4. Os níveis de quimerismo total e de células T foram maiores nos grupos irradiados em comparação aos não irradiados. A causa mortis nos G1 e G2 foi a rejeição enquanto que nos G3 e G4 foi a reação do enxerto versus hospedeiro. CONCLUSÃO: Concluímos que a utilização de baixas doses de irradiações retardam o aparecimento da rejeição, mas não previne a ocorrência da reação do enxerto versus hospedeiro.
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Background. We sought to establish an anesthetic protocol to evaluate the hemodynamic, metabolic, and electrolytic changes after graft reperfusion in pigs undergoing orthotopic intestinal transplant (ITX).Methods. Fifteen pigs were distributed into two groups: GI (n = 6), without immunosuppression, and GII (n = 9), immunosuppressed before surgery with tacrolimus (0.3 mg/kg). The animals were premedicated at 1 hour before surgery with IM acepromazine (0.1 mg/kg), morphine (0.4 mg/kg), ketamine (10 mg/kg), and atropine (0.044 mg/kg IM). Anesthesia induction used equal proportions of diazepam and ketamine (0.1-0.15 mL/kg/IV) and for maintenance in IV infusion of xylazine (1 mg/mL), ketamine (2 mg/mL), and guaiacol glyceryl ether 5% (50 mg/mL), diluted in 250 mL of 5% glucose solution. In addition, recipient pigs were treated with isofluorane inhalation. Heart rate (HR), systolic (SAP), mean (MAP), and diastolic (DAP) arterial pressure, pulse oximetry, respiratory frequency (f), capnography, body temperature (T), blood gas analysis (pH, PaCO(2), PaO(2), base excess, BE; HCO(3)(-), SatO(2)), serum potassium (K), calcium (Ca), sodium, hematocrit (Hct), and glucose (Glu) were measured at four times; MO: after incision (basal value); M1: 10 minutes before reperfusion; and M2 and M3: 10 and 20 minutes after graft reperfusion.Results. All groups behaved in a similar pattern. There was significant hypotension after graft reperfusion in GI and GII (M2 = 56.2 +/- 6.4 and M3 = 57.2 +/- 8.3 mm Hg and M2 = 65.7 +/- 10.2 and M3 = 67.8 +/- 16.8 mm Hg, respectively), accompanied by elevated HR. The ETCO(2) was elevated at M2 (42 mm Hg) and M3 (40 mm Hg). Metabolic acidosis was observed after reperfusion, with significant increase in K levels.Conclusion. The anesthetic protocol for donors and recipients was safe to perform the procedure, allowing control of hemodynamic and metabolic changes after reperfusion without differences regarding immunosuppression.
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Background. Periodontal disease is often associated with systemic diseases and is characterized by destruction of the tissues supporting the teeth. Patients using immunosuppressive drugs such as tacrolimus are among those who suffer from tissue destruction. Objective. We sought to evaluate the effects of laser and photodynamic therapies (PDT; nonsurgical) as an adjunct to scaling and rootplaning (SRP) in the treatment of corona-induced periodontitis in rats immunosuppressed with tacrolimus (Prograf).Materials and Methods. The animals were divided into 5 groups. Each groups had 6 rats. Group I, the control group, received only saline solution throughout the study period of 42 days and did not receive periodontal treatment; group II received saline solution and SRP; group III received tacrolimus (1 mg/kg per day) and was treated with SRP; group IV animals were treated identically to group III and then administered laser treatment; and in group V, the animals were treated identically to group III and then administered PDT.Results. Statistical analysis indicated decreased bone loss with the progression of time (P = .035). There was no difference between the bone loss associated with the types of treatment administered to groups I, II, and III (P > .9) or groups IV and V (P > .6). The analysis also indicated that immunosuppression was not a bone loss-determining factor.Conclusion. Laser and PDT therapies were effective as an adjunctive treatment to SRP in reducing bone loss caused by experimental periodontitis induced in animals being treated systemically with tacrolimus.
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Background. Gastrointestinal (GI) complications are common after renal transplantation, mainly owing to immunosuppressive therapy. Assessment of GI transit time can facilitate rational management of these disorders.Objective. We evaluate the GI transit parameters in renal transplant recipients taking tacrolimus, azathioprine, and prednisone with the use of the alternate current biosusceptometry (ACB) technique and compared them with healthy volunteers.Methods. Ten renal transplant recipients and 10 healthy volunteers were enrolled in this study. After an overnight fast, patients and volunteers ingested a standard meal containing magnetic markers. The biomagnetic monitoring was performed at 10-minute intervals for at least 8 hours to obtain gastric emptying as well as the colonic arrival time-intensity curves. Mean gastric emptying time (MGET), mean colon arrival time (MCAT), and mean small intestinal transit time (MSITT) were quantified and compared between control and patient groups with results expressed as mean +/- SD.Results. The MGET measured by the ACB technique was 48 +/- 31 minutes and 197 +/- 50 minutes for patients and healthy subjects, respectively. MSITT and MCAT values calculated for patients versus volunteers were 171 +/- 71 minutes versus 197 +/- 71 minutes and 219 +/- 83 minutes versus 373 +/- 52 minutes, respectively. Renal transplant recipients showed significantly faster; gastric emptying and colon arrival times (P < .001) compared with normal volunteers; however, small intestinal transit time was not significantly different (P = .44).Conclusions. In stable renal transplant recipients, the GI transit parameters were significantly faster than in normal healthy volunteers. ACB sensors are versatile technologies that can be used for clinical research, because they offer an excellent opportunity to evaluate GI transit in a noninvasive manner without the use of ionizing radiation.
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HLA-G is a non-classic Human Leukocyte Antigen (HLA-G) Class I of low polymorphism and restricted tissue distribution that displays tolerogenic functions. In heart transplantation and in combined liver/renal allograft transplantation, the expression of HLA-G has been associated with a lower incidence of acute graft rejection episodes and absence of chronic dysfunction. Since the expression of HLA-G in renal biopsies has been investigated only in few patients who received a combined kidney and liver transplant, in this study we performed a cross-sectional study, systematically comparing the expression of HLA-G in post-transplanted renal grafts, stratifying patients according to the presence or absence of rejection.Patients and Methods: Seventy-three renal specimens (10 with acute rejection and 13 with chronic allograft nephropathy, and 50 with no signs of rejection) were immunohistochemically evaluated for HLA-G expression.Results: In the group as a whole, HLA-G molecules were detected in 40 cases (54.8%). Among specimens that presented HLA-G expression, 2 out of 40 (5%) exhibited acute rejection, 2 (5%) exhibited chronic allograft nephropathy, and the remaining 36 (90%) exhibited no signs of rejection. The comparison between patients with rejection and those without rejection showed that the expression of HLA-G was significantly increased in specimens exhibiting no signs of rejection (p<0.0001). Considering only patients with acute rejection, 8 out of 10 patients showed no HLA-G expression in their kidney biopsies when compared to patients exhibiting no signs of rejection and absence of HLA-G was observed in 14 out of 50 (p=0.0032). Similarly, considering only patients with chronic allograft nephropathy, absence of HLA-G expression was observed in I I out of 13 specimens, whereas in patients without rejection absence of HLA-G was observed in 14 out of 50 (p=0.003). Therapy with tacrolimus was significantly associated with the expression of HLA-G and a better graft prognosis. Conclusions: Our results suggest that HLA-G expression in the kidney allograft and the use of tacrolimus are associated with a lower frequency of acute renal rejection and chronic allograft nephropathy. (c) 2007 Elsevier B.V. All rights reserved.
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The background of prodrug design is presented herein as the basis for introducing new and advanced latent systems, taking into account mainly the versatility of polymers and other macromolecules as carriers. PDEPT (Polymer-Directed Enzyme Prodrug Therapy); PELT (Polymer-Enzyme Liposome Therapy); CDS (Chemical Delivery System); ADEPT(Antibody-Directed Enzyme Prodrug Therapy); GDEPT/VDEPT (Gene-Directed Enzyme Prodrug Therapy/Virus-Directed Enzyme Prodrug Therapy); ODDS (Osteotropic Drug Delivery System) and LEAPT (Lectin-directed enzyme-activated prodrug therapy) are briefly described and some examples are given. © 2005 Bentham Science Publishers Ltd.
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Paracoccidioides brasiliensis is a dimorphic fungus that causes paracoccidioidomycosis, the most prevalent human deep mycosis in Latin America. The dimorphic transition from mycelium to yeast (M-Y) is triggered by a temperature shift from 25°C to 37°C and is critical for pathogenicity. Intracellular Ca 2+ levels increased in hyphae immediately after temperature-induced dimorphism. The chelation of Ca 2+ with extracellular (EGTA) or intracellular (BAPTA) calcium chelators inhibited temperature-induced dimorphism, whereas the addition of extracellular Ca 2+ accelerated dimorphism. The calcineurin inhibitor cyclosporine A (CsA), but not tacrolimus (FK506), effectively decreased cell growth, halted the M-Y transition that is associated with virulence, and caused aberrant growth morphologies for all forms of P. brasiliensis. The difference between CsA and FK506 was ascribed by the higher levels of cyclophilins contrasted to FKBPs, the intracellular drug targets required for calcineurin suppression. Chronic exposure to CsA abolished intracellular Ca 2+ homeostasis and decreased mRNA transcription of the CCH1 gene for the plasma membrane Ca 2+ channel in yeast-form cells. CsA had no detectable effect on multidrug resistance efflux pumps, while the effect of FK506 on rhodamine excretion was not correlated with the transition to yeast form. In this study, we present evidence that Ca 2+/calmodulin-dependent phosphatase calcineurin controls hyphal and yeast morphology, M-Y dimorphism, growth, and Ca 2+ homeostasis in P. brasiliensis and that CsA is an effective chemical block for thermodimorphism in this organism. The effects of calcineurin inhibitors on P. brasiliensis reinforce the therapeutic potential of these drugs in a combinatory approach with antifungal drugs to treat endemic paracoccidioidomycosis. Copyright © 2008, American Society for Microbiology. All Rights Reserved.
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Cyclosporine (CsA) and tacrolimus (FK 506) exert complex, incompletely understood actions on bone. The objective of the study was to evaluate the effects of long-term tacrolimus therapy on the periodontium. Rats were treated for 60, 120, 180, and 240 days with daily subcutaneous injections of 1 mg/kg body weight of FK 506. After the experimental period, we obtained serum levels of calcium and alkaline phosphatase (ALP). After histological processing, the alveolar bone and cementum, as well as volume densities of bone (Vb) and osteoclasts (Vo), were assessed at the regions of the lower first molar. There was a tendency toward a statistically significant decrease in ALP levels with FK 506; however, serum calcium levels increased during the long periods. At 60, 180, and 240 days of treatment with FK 506, we did not observe Vb and Vo alterations. At 120 days of treatment, there was an evident decrease in Vb, but it did not show alveolar bone loss. We did not observe any alterations of cementum among rats treated with FK 506. It may be concluded that FK 506 administration did not induce side effects on the periodontium. © 2009 Elsevier Inc. All rights reserved.