845 resultados para Political theory
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Le problème de l’extrême pauvreté dans le Tiers-monde n’est pas d’abord une question économique. Il est avant tout politique parce qu’il est la conséquence directe des choix de société et de l’organisation du pouvoir au niveau des États et des diverses instances de la communauté internationale. Le politique a pour objet la conquête du pouvoir et la répartition des richesses à grande échelle. Il s’agit aussi d’un problème moral parce que les options prises collectivement par les peuples et le concert des nations ne s’orientent pas toujours vers la vertu de justice et l’égalité de chances pour tous. Extrême pauvreté et justice globale forment un binôme qui nous ramène donc au cœur de la philosophie politique et morale. Après la Seconde guerre mondiale, la philosophie politique a élargi ses horizons. Elle réfléchit davantage à l’exercice du pouvoir sur la scène internationale et la distribution des richesses au niveau mondial. Le phénomène de la mondialisation économique crée une dépendance mutuelle et d’importantes influences multilatérales entre les États. Plus que par le passé, l’autarcie n’est guère envisageable. Le dogme de la souveraineté intangible des États, issu du Traité de Westphalie au XVIIe siècle, s’avère de plus en plus caduque au regard des enjeux communs auxquels l’humanité fait actuellement face. D’où la nécessité d’une redéfinition du sens des souverainetés nationales et d’une fondation des droits cosmopolitiques pour chaque individu de la planète. Voilà pourquoi le binôme extrême pauvreté/justice globale nécessite une réflexion philosophique sur le concept de la responsabilité qui s’étend non seulement sur la sphère nationale, mais aussi sur une large amplitude cosmopolitique. L’expression « pays du Tiers-monde » peut sembler archaïque, péjorative et humiliante. Cependant, mieux que celles de « pays sous-développés » ou « pays en voie de développement », elle rend compte, sans euphémisme, de la réalité crue, brute et peu élégante de la misère politique et économique qui y sévit. Bien qu’elle semble désuète, elle délimite assez clairement le domaine de définition conceptuel et géographique de notre champ d’investigation philosophique. Elle désigne l’ensemble des pays qui sont exclus de la richesse économique répartie entre les nations. Étant donné que le pouvoir économique va généralement avec le pouvoir politique, cet ensemble est aussi écarté des centres décisionnels majeurs. Caractérisée par une pauvreté extrême, la réalité tiers-mondiste nécessité une analyse minutieuse des causes de cette marginalisation économique et politique à outrance. Une typologie de la notion de responsabilité en offre une figure conceptuelle avec une géométrie de six angles : la causalité, la moralité, la capacité, la communauté, le résultat et la solidarité, comme fondements de la réparation. Ces aspects sous lesquels la responsabilité est étudiée, sont chapeautés par des doctrines philosophiques de types conséquentialiste, utilitariste, déontologique et téléologique. La typologie de la responsabilité donne lieu à plusieurs solutions : aider par philanthropie à sauver des vies humaines ; établir et assigner des responsabilités afin que les torts passés et présents soient réparés aussi bien au niveau national qu’international ; promouvoir l’obligation de protéger dans un contexte international sain qui prenne en considération le devoir négatif de ne pas nuire aux plus défavorisés de la planète ; institutionnaliser des règles transfrontalières de justice ainsi que des droits cosmopolitiques. Enfin, nous entendrons par omniresponsabilité la responsabilité de tous vis-à-vis de ceux qui subissent les affres de l’extrême pauvreté dans le Tiers-monde. Loin d’être un concept-valise fourre-tout, c’est un ensemble de responsabilités partagées par des acteurs identifiables de la scène mondiale, en vue de la coréparation due aux victimes de l’injustice globale. Elle vise un telos : l’épanouissement du bien-être du citoyen du monde.
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Ce mémoire porte sur la pensée politique du juriste allemand Carl Schmitt, plus précisément sur sa critique de l’universalisme libéral. Sur la base d’une analyse de ses principaux textes, nous démontrons que la pertinence de cet auteur controversé réside dans le défi renouvelé que présente son antinormativisme pour la pensée politique contemporaine. Nous soutenons qu’il y a chez Schmitt un souci constant de rattacher le droit à l’ordre concret, qu’il soit institué ou reçu. Nous démontrons ensuite comment l’antinormativisme se prolonge en droit international dans la critique de l’universalisme, entendu comme l’ambition de penser le politique à partir de l’humanité comme sujet unique. D’une perspective décisionniste, l’universalisme masque des intérêts impérialistes qu’il convient de dénoncer ; d’une perspective institutionnaliste, l’universalisme néglige l’ordre spatial concret sur lequel repose le droit international. Nous affirmons que Schmitt démontre l’importance de préserver l’autonomie de la science juridique envers la morale et la technique.
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Cette recherche s’intéresse aux propriétés politiques du médium audiovisuel, et plus spécifiquement de la pratique cinématographique, devant un problème concret : la marginalisation de la jeunesse dans la société américaine contemporaine, symptomatique d’une perte d’espoir en l’avenir. Guidé par la théorie politique de Hannah Arendt, l’argumentaire consiste d’abord en deux analyses filmiques : une première de Kids (1995), réalisé par Larry Clark, porte sur l’invisibilité sociale de la jeunesse et la faculté du médium audiovisuel à confronter le spectateur. La seconde se penche sur le pouvoir systématisé auquel sont soumis les jeunes dans une institution scolaire bureaucratique, tel qu’il est mis en scène dans Elephant (2003) de Gus Van Sant, et interroge la capacité du médium à susciter la pensée chez le spectateur. Dans un troisième temps, une réflexion plus globale sur la situation actuelle de la culture cinématographique au sein du domaine audiovisuel dominé par le divertissement de masse explore la possibilité d’une polis audiovisuelle. Cette troisième et dernière partie reprend les thèmes soulevés dans les précédentes dans une perspective politique basée directement sur la pensée d’Arendt : ils donnent lieu aux questions de l’apparaître et de la durabilité du monde, qui sont les principales fonction de la polis, ainsi qu’à la question du rôle du spectateur.
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El problema central de la presente monografía es la relación entre el criterio amigo – enemigo y el concepto de guerra propuesto por Carl Schmitt en su influyente texto El concepto de lo político.
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Varios son los objetos de estudio que permiten comprender la dinámica política de Colombia, durante los últimos años. Uno de ellos es el concepto de sociedad civil que en términos de apropiación tuvo variaciones de facto y de jure después de la Constitución Política de 1991. Dos conceptos se analizan conjuntamente: la sociedad, en la que se articulan sistemas de relaciones complejos y la civilidad como cualidad que modifica políticamente dichas relaciones, una vez se sitúan en un marco político. Tal marco político se caracteriza por el uso de herramientas discursivas que facilitan tanto la verbalización como la materialización de los conceptos. Es al interior de dicho discurso político, en el que se analizan las variaciones en la operacionalización del concepto de sociedad civil durante los últimos tres periodos presidenciales desde 1994 a 2006. Con el fin de cumplir con el objetivo de analizar las particularidades que sobre deber ser imprime cada uno de los tres Gobiernos, respondiendo a la dinámica política que lo envuelve. Para ello se observa el concepto desde una teoría política liberal y luego se aplica el método de la historia conceptual. Finalmente se obtiene una visión articulada entre la realidad política del país que circunda al discurso y las variaciones en su propio contenido. La relación que se teje es bidireccional.
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El artículo elabora una crítica a la teoría de la justicia distributiva formulada por John Rawls haciendo énfasis en los principios de la igualdad y de la diferencia. De manera paralela, analiza las tesis feministas y las perspectivas desarrolladas por Iris Marion Young y Nancy Fraser con el objeto de señalar los principales límites de la propuesta de Rawls.
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Los hechos ocurridos durante el 11 de septiembre de 2001 se constituyeron como un momento fundamental en los intentos de conceptualización del terrorismo internacional dentro de la disciplina de las Relaciones Internacionales. A raíz del 9/11 tuvo lugar la resemantización del concepto de terrorismo internacional en función del terrorismo religioso y del fundamentalismo islámico. Lo anterior, marco una ruptura en el campo de experiencia y en el horizonte de expectativas del concepto mismo, pues este último adquirió un nuevo uso discursivo, y por ende, político. Por eso, ante la necesidad de emprender un análisis discursivo de los usos del concepto de terrorismo internacional, se evidencia cómo al estar inmersos en determinados juegos del lenguaje, el uso discursivo de este concepto termina por convertirse en una herramienta de acción política que promueve una forma de vida.
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Este proyecto busca comprender la formación de las estrategias de seguridad nacional de Colombia y Brasil en su contexto histórico, multinivel y multidimensional hacia 2014, a partir del Realismo Neoclásico y de un contraste entre capacidades, amenazas securitizadas e interés mediático común.
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La idea de la voluntad del pueblo como expresión de la soberanía es propia de la teoríapolítica que busca explicar el origen del Estado moderno liberal. La compatibilidad entre lalibertad individual de sujetos considerados iguales y el ejercicio del poder político requierepensar a los ciudadanos como sujetos libres, y esto se logra cuando el poder que se ejercesobre ellos se concibe como un poder que nace solo de los propios ciudadanos. En laconcepción individualista de la democracia, los derechos de los individuos son anteriores ytienen primacía sobre la pertenencia a la sociedad. Sin embargo, no es necesario asumir estaconcepción para defender esa primacía. Se la puede defender solo respecto de las decisionesde la sociedad. Desde esta posición, es posible concebir el conflicto entre soberanía populary derechos humanos. La transición política uruguaya ejemplifica esa posibilidad. A través de un referéndum y un plebiscito convocados por la propia sociedad, la mayoría avaló laLey de Caducidad de la Pretensión Punitiva del Estado, que impide los juicios por los gravescrímenes cometidos durante la dictadura. La Corte idh declaró, en el 2011, que esa decisiónpopular violaba la cadh y que la soberanía popular está sujeta a los límites que le imponenlos derechos humanos. Los análisis de esta decisión se han centrado en la obligación del Estadode acatarla, pero no en lo que ella significa para la comprensión contemporánea de lademocracia. Eso es lo que pretendo hacer en este artículo, a través de dos tesis: el conflictose mantiene si el concepto de democracia es un concepto procedimental; y la Corte idhofrece un concepto que abre un camino a la solución del conflicto.
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Este artículo analiza las aportaciones de las teorías feministas a la reformulación de los paradigmas de la teoría política actual. Se retoman dos ejes temáticos: el problema del reconocimiento de la diferencia y la redefinición de la dicotomía público-privado, ambos introducidos en el debate político moderno por el feminismo. En el caso de la diferencia, se analiza específicamente el problema de la representación y su legitimidad. La dicotomía privado-público se aborda desde el enfoque de la ética del cuidado y sus paralelismos con los principios de la economía social. La conclusión afirma que el feminismo es, en esencia, una reflexión sobre la condición del ser humano, concreto en su sexualidad, pero universal en su derecho al reconocimiento.-----This article analyzes the contributions of the feminist theories to the reformulation of the current political theory paradigms. Two topical axes are reexamined: the issue of the recognition of differences and the redefinition of the public-private dichotomy, both introduced into the modern political discussion by the feminism. In the case of the difference, representation and its legitimacy issue are analyzed in particular. The private-public dichotomy is approached from the ethics of care viewpoint and its parallelisms with the principles of social economy. It concludes that feminism is, in essence, a meditation on the human being condition, concrete on his or her sexuality, but universal on his or her right to recognition.
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Este artículo trata de mostrar de qué manera la obra de Hannah Arendt se ha convertido en un espacio teórico obligado e ineludible en el ámbito de la teoría y la filosofía política. Intenta revisar y volver a poner en consideración conceptos arendtianos, como los de libertad, política, philía, y presentarlos como una alternativa frente al derrotero apocalíptico de la historia, que se nos presenta como inevitable. Arendt fue crítica incansable del lamentable estado de la ciencia política contemporánea, por no haber sido capaz de distinguir entre conceptos como poder, autoridad o fuerza, conceptos que se han entendido como sinónimos que hacen referencia, de manera equivocada, a las relaciones de mando-obediencia. Arendt les otorga su sello propio y con ello intenta evitar la confusión que se ha generado en torno a ellos. De esta manera, define su propio matiz sobre lo político, oponiéndose radicalmente a la concepción canónica de la política como “espacio de aparición” que emana allí donde un grupo plural de seres libres e iguales comparten palabras y acciones.-----This article intends to show how Hannah Arendt’s work has become a compulsory and unavoidable theoretical forum in the realm of the political theory and philosophy. It intends to review and restate Arendtian concepts such as freedom, politics and philia, and present them as an alternative to the apocalyptic course of history that faces us as unavoidable. Arendt was a tireless judge of the pitiful state of contemporary political science because it could not differentiate concepts such as power, authority or strength, which have been understood as synonyms that wrongfully refer to a command-obedience relationship. Arendt marks them with her own seal trying to avoid the confusion that has been created around them. In this way, she defines politics in her very own way, radically opposing the canonical notion of politics as a “world of appearances” that arises where a plural group of free equal human beings shares words and actions.
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Concepto importante para la ciencia política como es el de “sociedad civil”. Parte de una definición contemporánea del concepto al momento coyuntural de análisis, y se centra en lo referente a la participación de la sociedad civil andina en el ALCA
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Durante las dos últimas décadas, la etapa final de los programas modernos de Desarme, Desmovilización y Reintegración (DDR), se ha convertido en un componente decisivo en los procesos de transición hacia la paz. Aun así, no existe suficiente análisis conceptual sobre la Reintegración. Esta investigación analiza cómo desde sus inicios, las experiencias de práctica e implementación de programas de DDR ha influenciado y contribuido a la aparición y transformación del concepto de reintegración de excombatientes a la vida civil. La investigación toma tres categorías de análisis de la metodología historiográfica Historia de los Conceptos, propuesta por Reinhart Koselleck, y a partir de cuatro casos, Namibia, República Democrática del Congo, la provincia de Aceh, Indonesia y Colombia, traza una línea de tiempo que evidencia elementos permanentes y discontinuidades al interior del concepto a nivel diacrónico, y la complejización que el término ha sufrido desde 1989 hasta el 2015 a nivel sincrónico
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A 2,500 word article on the subject of euergetism in the ancient Greek and Roman world in a major international encyclopaedia of political theory.