Phronèsis et prudence : esquisse de la science pratique dans les textes de la tradition classique

Ce mémoire porte sur les transformations du concept de prudence, de l’Antiquité grecque au XVIIe siècle. Il souligne notamment le lien qui unit les manières d’être et l’art, tant chez les Grecs qu’au début de la modernité. La phronèsis se définissait tout d’abord en relation aux autres manières de faire, dont la technè fait partie. Si Platon et Aristote les distinguent, les auteurs de la modernité assimileront ces deux manières de faire. De plus, on peut voir dans la forme du langage employé pour écrire sur la prudence un reflet de la vertu antique. Il s’agit de donner, tant par le style que par le propos, un exemple de prudence. Cette vertu, qui est d’ailleurs la première des vertus cardinales, est donc fondamentale pour comprendre le rapport entre l’éthique et l’art, de l’Antiquité au début de la modernité. Elle annonce aussi les débuts de l’esthétique moderne, en ce qu’elle donne des règles à suivre pour arriver à ses fins, qu’il s’agisse de n’importe quelle manière de faire.

La philosophie face au public : Kant, Herder et la Popularphilosophie

La pénétration en Allemagne des philosophies des lumières françaises et écossaises concorde avec l’émergence de la Popularphilosophie. Ce courant, prenant conscience de la place de la philosophie dans la société, suscite un repositionnement du discours philosophique en l’envisageant comme s’exerçant publiquement. Cet article se propose d’examiner certaines conséquences de cette mutation par le prisme d’un débat entre deux philosophes : Kant et Herder. Tous deux inspirés par l’Aufklärung, leurs conceptions de l’articulation entre raison et langage les mènent pourtant dans deux directions opposées : vers l’universalité et la clarté avec Kant ou vers le particularisme et l’expressivité avec Herder.

La philosophie face au public : Kant, Herder et la Popularphilosophie

La pénétration en Allemagne des philosophies des lumières françaises et écossaises concorde avec l’émergence de la Popularphilosophie. Ce courant, prenant conscience de la place de la philosophie dans la société, suscite un repositionnement du discours philosophique en l’envisageant comme s’exerçant publiquement. Cet article se propose d’examiner certaines conséquences de cette mutation par le prisme d’un débat entre deux philosophes : Kant et Herder. Tous deux inspirés par l’Aufklärung, leurs conceptions de l’articulation entre raison et langage les mènent pourtant dans deux directions opposées : vers l’universalité et la clarté avec Kant ou vers le particularisme et l’expressivité avec Herder.

Choix en situation d’incertitude: distinction entre les méthodes de calculs utilisées par les individus lors d’ajout d’effet de corrélation

Méthodologie: Équation de Bellman (Programmation dynamique) ; Méthode de la valeur optionnelle

Des critères d’évaluation génériques et une grille d’évaluation à échelles descriptives globales pour évaluer des apprentissages en créativité au collégial

Le sujet de cette recherche porte sur l'évaluation des apprentissages en créativité au collégial. Il est possible d'évaluer des apprentissages en créativité en s'appuyant sur les fondements de l'évaluation dans une approche par compétences notamment ce qui relève des procédés reliés au jugement professionnel. Par conséquent, l'objectif général de cette recherche-développement vise à cerner les critères d'évaluation associés à la créativité et à développer une grille d'évaluation à échelles descriptives pour aider les enseignantes et les enseignants des programmes d'études cibles éprouvant des difficultés à évaluer les apprentissages en créativité. Pour ce faire, nous avons réalisé une recherche-développement s'inscrivant dans un paradigme compréhensif/interprétatif ainsi qu'une méthodologie de recherche qualitative/interprétative. Cette recherche a ciblé trois programmes d'études offerts au cégep Marie-Victorin pour leur diversité de point de vue. Il s'agit des programmes d'arts plastiques, de techniques d'éducation spécialisée et de design de mode. Trois individus du corps professoral, un par programme d'études cible, ont été sélectionnés pour participer à cette recherche. Deux entrevues individuelles semi-dirigées à des étapes distinctes ainsi qu'une observation de matériel pédagogique représentent les techniques utilisées lors de la collecte et de l'analyse des données. Nous avons déduit quatre faits saillants des résultats de notre recherche-développement qui selon nous, peuvent alimenter les enseignantes et les enseignants des programmes d'études cibles éprouvant des difficultés à évaluer les apprentissages en créativité rejoignant ainsi notre objectif général de recherche. D'abord, malgré la diversité des domaines choisis, il y existe plusieurs similitudes. Les résultats ont confirmé notre hypothèse de départ qu'il était possible de repérer parmi des domaines différents des caractéristiques et des qualités communes en ce qui concerne l'interprétation du concept de créativité. Ces similitudes ont orienté la production des outils développés vers une forme générique. En deuxième lieu, la comparaison des données provenant des trois programmes cibles a mené à la formulation de onze critères pouvant s'appliquer de façon générique à ceux-ci. La validation interne des outils développés a fait émerger les deux autres faits saillants. En ce qui concerne le choix des critères d'évaluation génériques et la pertinence d'avoir construit trois échelles descriptives globales selon le produit créatif, le processus créatif et la personne créative/propos, notre décision d'avoir cerné et séparé les critères d'évaluation selon ces 3P associés à l'évaluation a été confirmée. Les propos des trois individus interviewés ont révélé que cette distinction peut contribuer à démystifier l'évaluation des apprentissages en créativité en favorisant une meilleure interprétation du produit créatif, du processus créatif et de la personne créative/propos ainsi que les caractéristiques et les qualités qui servent à les évaluer. Finalement, certains résultats lors de l'étape de la validation interne ont révélé que les outils développés ne sont pas figés dans leur forme ni dans leur contenu et peuvent évoluer et s'adapter aux besoins du domaine visé. En ce sens, nous considérons que l'aspect pragmatique de recherche a été rencontré, le désir de développer des outils d'évaluation pouvant aider les enseignantes et les enseignants dans un contexte pratique où il s'agit d'évaluer les apprentissages en créativité. Les résultats obtenus ont fait émerger quelques pistes de recherches futures notamment a) une expérimentation en classe des outils développés lors d'une recherche évaluative ou d'une recherche-action et b) une recherche-développement pour produire une version adaptée des outils propre à une situation donnée dans un domaine.

Drivers of technology substitution : successive generations of high tech products

Principal Topic High technology consumer products such as notebooks, digital cameras and DVD players are not introduced into a vacuum. Consumer experience with related earlier generation technologies, such as PCs, film cameras and VCRs, and the installed base of these products strongly impacts the market diffusion of the new generation products. Yet technology substitution has received only sparse attention in the diffusion of innovation literature. Research for consumer durables has been dominated by studies of (first purchase) adoption (c.f. Bass 1969) which do not explicitly consider the presence of an existing product/technology. More recently, considerable attention has also been given to replacement purchases (c.f. Kamakura and Balasubramanian 1987). Only a handful of papers explicitly deal with the diffusion of technology/product substitutes (e.g. Norton and Bass, 1987: Bass and Bass, 2004). They propose diffusion-type aggregate-level sales models that are used to forecast the overall sales for successive generations. Lacking household data, these aggregate models are unable to give insights into the decisions by individual households - whether to adopt generation II, and if so, when and why. This paper makes two contributions. It is the first large-scale empirical study that collects household data for successive generations of technologies in an effort to understand the drivers of adoption. Second, in comparision to traditional analysis that evaluates technology substitution as an ''adoption of innovation'' type process, we propose that from a consumer's perspective, technology substitution combines elements of both adoption (adopting the new generation technology) and replacement (replacing the generation I product with generation II). Based on this proposition, we develop and test a number of hypotheses. Methodology/Key Propositions In some cases, successive generations are clear ''substitutes'' for the earlier generation, in that they have almost identical functionality. For example, successive generations of PCs Pentium I to II to III or flat screen TV substituting for colour TV. More commonly, however, the new technology (generation II) is a ''partial substitute'' for existing technology (generation I). For example, digital cameras substitute for film-based cameras in the sense that they perform the same core function of taking photographs. They have some additional attributes of easier copying and sharing of images. However, the attribute of image quality is inferior. In cases of partial substitution, some consumers will purchase generation II products as substitutes for their generation I product, while other consumers will purchase generation II products as additional products to be used as well as their generation I product. We propose that substitute generation II purchases combine elements of both adoption and replacement, but additional generation II purchases are solely adoption-driven process. Extensive research on innovation adoption has consistently shown consumer innovativeness is the most important consumer characteristic that drives adoption timing (Goldsmith et al. 1995; Gielens and Steenkamp 2007). Hence, we expect consumer innovativeness also to influence both additional and substitute generation II purchases. Hypothesis 1a) More innovative households will make additional generation II purchases earlier. 1 b) More innovative households will make substitute generation II purchases earlier. 1 c) Consumer innovativeness will have a stronger impact on additional generation II purchases than on substitute generation II purchases. As outlined above, substitute generation II purchases act, in part like a replacement purchase for the generation I product. Prior research (Bayus 1991; Grewal et al 2004) identified product age as the most dominant factor influencing replacements. Hence, we hypothesise that: Hypothesis 2: Households with older generation I products will make substitute generation II purchases earlier. Our survey of 8,077 households investigates their adoption of two new generation products: notebooks as a technology change to PCs, and DVD players as a technology shift from VCRs. We employ Cox hazard modelling to study factors influencing the timing of a household's adoption of generation II products. We determine whether this is an additional or substitute purchase by asking whether the generation I product is still used. A separate hazard model is conducted for additional and substitute purchases. Consumer Innovativeness is measured as domain innovativeness adapted from the scales of Goldsmith and Hofacker (1991) and Flynn et al. (1996). The age of the generation I product is calculated based on the most recent household purchase of that product. Control variables include age, size and income of household, and age and education of primary decision-maker. Results and Implications Our preliminary results confirm both our hypotheses. Consumer innovativeness has a strong influence on both additional purchases (exp = 1.11) and substitute purchases (exp = 1.09). Exp is interpreted as the increased probability of purchase for an increase of 1.0 on a 7-point innovativeness scale. Also consistent with our hypotheses, the age of the generation I product has a dramatic influence for substitute purchases of VCR/DVD (exp = 2.92) and a strong influence for PCs/notebooks (exp = 1.30). Exp is interpreted as the increased probability of purchase for an increase of 10 years in the age of the generation I product. Yet, also as hypothesised, there was no influence on additional purchases. The results lead to two key implications. First, there is a clear distinction between additional and substitute purchases of generation II products, each with different drivers. Treating these as a single process will mask the true drivers of adoption. For substitute purchases, product age is a key driver. Hence, implications for marketers of high technology products can utilise data on generation I product age (e.g. from warranty or loyalty programs) to target customers who are more likely to make a purchase.

L'étendue internationale des nouvelles firmes de hautes technologies: le rôle du capital humain et de l'intention stratégique des fondateurs

De récentes recherches ont mis l’accent sur l’importance pour les nouvelles entreprises internationales de l’existence de ressources et de compétences spécifiques. La présente recherche, qui s’inscrit dans ce courant, montre en particulier l’importance du capital humain acquis par les entrepreneurs sur base de leur expérience internationale passée. Mais nous montrons en même temps que ces organisations sont soutenues par une intention délibérée d’internationalisation dès l’origine. Notre recherche empirique est basée sur l’analyse d’un échantillon de 466 nouvelles entreprises de hautes technologies anglaises et allemandes. Nous montrons que ce capital humain est un actif qui facilite la pénétration rapide des marchés étrangers, et plus encore quand l’entreprise nouvelle est accompagnée d’une intention stratégique délibérée d’internationalisation. Des conclusions similaires peuvent être étendues au niveau des ressources que l’entrepreneur consacre à la start-up : plus ces ressources sont importantes, plus le processus d’internationalisation tend à se faire à grande échelle ; et là aussi, l’influence de ces ressources est augmenté par l’intention stratégique d’internationalisation. Dans le cadre des études empiriques sur les born-globals (entreprises qui démarrent sur un marché globalisé), cette recherche fournit une des premières études empiriques reliant l’influence des conditions initiales de création aux probabilités de croissance internationale rapide.

De la reconstruction a l’augmentation du corps humain en medecine restaurative et en cybernetique

Aux confluences historiques et conceptuelles de la modernité, de la technologie, et de l’« humain », les textes de notre corpus négocient et interrogent de façon critique les possibilités matérielles et symboliques de la prothèse, ses aspects phénoménologiques et spéculatifs : du côté subjectiviste et conceptualiste avec une philosophie de la conscience, avec Merleau-Ponty ; et de l’autre avec les épistémologues du corps et historiens de la connaissance Canguilhem et Foucault. Le trope prometteur de la prothèse impacte sur les formations discursives et non-discursives concernant la reconstruction des corps, là où la technologie devient le corrélat de l’identité. La technologie s’humanise au contact de l’homme, et, en révélant une hybridité supérieure, elle phagocyte l’humain du même coup. Ce travail de sociologie des sciences (Latour, 1989), ou encore d’anthropologie des sciences (Hakken, 2001) ou d’anthropologie bioculturelle (Andrieu, 1993; Andrieu, 2006; Andrieu, 2007a) se propose en tant qu’exemple de la contribution potentielle que l’anthropologie biologique et culturelle peut rendre à la médecine reconstructrice et que la médecine reconstructrice peut rendre à la plastique de l’homme ; l’anthropologie biologique nous concerne dans la transformation biologique du corps humain, par l’outil de la technologie, tant dans son histoire de la reconstruction mécanique et plastique, que dans son projet d’augmentation bionique. Nous établirons une continuité archéologique, d’une terminologie foucaldienne, entre les deux pratiques. Nous questionnons les postulats au sujet des relations nature/culture, biologie/contexte social, et nous présentons une approche définitionnelle de la technologie, pierre angulaire de notre travail théorique. Le trope de la technologie, en tant qu’outil adaptatif de la culture au service de la nature, opère un glissement sémantique en se plaçant au service d’une biologie à améliorer. Une des clés de notre recherche sur l’augmentation des fonctions et de l’esthétique du corps humain réside dans la redéfinition même de ces relations ; et dans l’impact de l’interpénétration entre réalité et imaginaire dans la construction de l’objet scientifique, dans la transformation du corps humain. Afin de cerner les enjeux du discours au sujet de l’« autoévolution » des corps, les théories évolutionnistes sont abordées, bien que ne représentant pas notre spécialité. Dans le cadre de l’autoévolution, et de l’augmentation bionique de l’homme, la somation culturelle du corps s’exerce par l’usage des biotechnologies, en rupture épistémologique de la pensée darwinienne, bien que l’acte d’hybridation évolutionnaire soit toujours inscrit dans un dessein de maximisation bionique/génétique du corps humain. Nous explorons les courants de la pensée cybernétique dans leurs actions de transformation biologique du corps humain, de la performativité des mutilations. Ainsi technologie et techniques apparaissent-elles indissociables de la science, et de son constructionnisme social.

Managing a portfolio of corporate venture units : challenges in achieving within-unit focus and between-unit coordination

Principal Topic: There is increasing recognition that the organizational configurations of corporate venture units should depend on the types of ventures the unit seeks to develop (Burgelman, 1984; Hill and Birkinshaw, 2008). Distinction have been made between internal and external as well as exploitative versus explorative ventures (Hill and Birkinshaw, 2008; Narayan et al., 2009; Schildt et al., 2005). Assuming that firms do not want to limit themselves to a single type of venture, but rather employ a portfolio of ventures, the logical consequence is that firms should employ multiple corporate venture units. Each venture unit tailor-made for the type of venture it seeks to develop. Surprisingly, there is limited attention in the literature for the challenges of managing multiple corporate venture units in a single firm. Maintaining multiple venture units within one firm provides easier access to funding for new ideas (Hamel, 1999). It allows for freedom and flexibility to tie the organizational systems (Rice et al., 2000), autonomy (Hill and Rothaermel, 2003), and involvement of management (Day, 1994; Wadwha and Kotha, 2006) to the requirements of the individual ventures. Yet, the strategic objectives of a venture may change when uncertainty around the venture is resolved (Burgelman, 1984). For example, firms may decide to spin-in external ventures (Chesbrough, 2002) or spun-out ventures that prove strategically unimportant (Burgelman, 1984). This suggests that ventures might need to be transferred between venture units, e.g. from a more internally-driven corporate venture division to a corporate venture capital unit. Several studies suggested that ventures require different managerial skills across their phase of development (Desouza et al., 2007; O'Connor and Ayers, 2005; Kazanjian and Drazin, 1990; Westerman et al., 2006). To facilitate effective transfer between venture units and manage the overall venturing process, it is important that firms set up and manage integrative linkages. Integrative linkages provide synergies and coordination between differentiated units (Lawrence and Lorsch, 1967). Prior findings pointed to the important role of senior management (Westerman et al., 2006; Gilbert, 2006) and a shared organizational vision (Burgers et al., 2009) to coordinate venture units with mainstream businesses. We will draw on these literatures to investigate the key question of how to integratively manage multiple venture units. ---------- Methodology/Key Propositions: In order to seek an answer to the research question, we employ a case study approach that provides unique insights into how firms can break up their venturing process. We selected three Fortune 500 companies that employ multiple venturing units, IBM, Royal Dutch/ Shell and Nokia, and investigated and compared their approaches. It was important that the case companies somewhat differed in the type of venture units they employed as well as the way they integrate and coordinate their venture units. The data are based on extensive interviews and a variety of internal and external company documents to triangulate our findings (Eisenhardt, 1989). The key proposition of the article is that firms can best manage their multiple venture units through an ambidextrous design of loosely coupled units. This provides venture units with sufficient flexibility to employ organizational configurations that best support the type of venture they seek to develop, as well as provides sufficient integration to facilitate smooth transfer of ventures between venture units. Based on the case findings, we develop a generic framework for a new way of managing the venturing process through multiple corporate venture units. ---------- Results and Implications: One of our main findings is that these firms tend to organize their venture units according to phases in the venture development process. That is, they tend to have venture units aimed at incubation of venture ideas as well as units aimed more at the commercialization of ventures into a new business unit for the firm or a start-up. The companies in our case studies tended to coordinate venture units through integrative management skills or a coordinative venture unit that spanned multiple phases. We believe this paper makes two significant contributions. First, we extend prior venturing literature by addressing how firms manage a portfolio of venture units, each achieving different strategic objectives. Second, our framework provides recommendations on how firms should manage such an approach towards venturing. This helps to increase the likelihood of success of their venturing programs.

La théorie démocratique et La Physique Théorique

Le présent essai soutient, un peu le long d'une ligne simmelienne, que la théorie démocratique peut produire des théories pratiques et universelles, comme celles développées en physique théorique. Le raisonnement qui sous-tend cet essai est de montrer que la théorie de la «démocratie de base" peut-être vrai par le faite si on la comparer à la Relative Spécifique d’Einstein portant spécifiquement sur les paramètres de symétrie, l'unification, la simplicité et l'utilité. Ces paramètres sont ce qui fait qu’une théorie en physique comme ont la rencontre s’adapte non seulement aux connaissances actuelles, mais aussi de produire des chemins vers l'essai (application). Comme la théorie de la «démocratie de base » peut satisfaire ces mêmes paramètres, il pourrait trancher le débat relatif à la définition de la démocratie. Ceci sera d'abord soutenu pour discuter de ce qui est la théorie de la «démocratie de base» et pourquoi cela diffère des travaux précédents, en deuxième lieu, en expliquant les paramètres choisis (comme pour quoi ceux-ci et pas à d'autres confirment ou échouent les théories) et, troisièmement, en comparant comment la relativité et la théorie de la «démocratie de base » peut correspondre aux paramètres.

Developing an IS-Impact decision tool : a literature based design science roadmap

This paper derives from research-in-progress intending both Design Research (DR) and Design Science (DS) outputs; the former a management decision tool based in IS-Impact (Gable et al. 2008) kernel theory; the latter being methodological learnings deriving from synthesis of the literature and reflection on the DR ‘case study’ experience. The paper introduces a generic, detailed and pragmatic DS ‘Research Roadmap’ or methodology, deriving at this stage primarily from synthesis and harmonization of relevant concepts identified through systematic archival analysis of related literature. The scope of the Roadmap too has been influenced by the parallel study aim to undertake DR applying and further evolving the Roadmap. The Roadmap is presented in attention to the dearth of detailed guidance available to novice Researchers in Design Science Research (DSR), and though preliminary, is expected to evolve and gradually be substantiated through experience of its application. A key distinction of the Roadmap from other DSR methods is its breadth of coverage of published DSR concepts and activities; its detail and scope. It represents a useful synthesis and integration of otherwise highly disparate DSR-related concepts.

Me and my body : the relevance of the difference for the distinction between withdrawing life support and euthanasia

In this paper I discuss David Shaw’s claim that the body of a terminally ill person can be conceived as a kind of life-support, akin to an artificial ventilator. I claim that this position rests upon an untenable dualism between the mind and the body. Given that dualism continues to be attractive to some thinkers, I attempt to diagnose the reasons why it continues to be attractive, as well as to demonstrate its incoherence, drawing on some recent work in the philosophy of psychology. I conclude that, if my criticisms are sound, Shaw’s attempt to deny the distinction between withdrawal and euthanasia fails.

Different kinds of openings of Luhmann's systems theory: A reply to la Cour et al

Various researchers have called for an 'opening up' of Luhmann's systems theory. We take this short paper as an occasion for a critical reflection on the necessity, existence and possibilities of such an opening. We start by pointing out the inherent openness of Luhmann's theory, and, based on this, discuss three kinds of openings: the international opening, the theoretical opening and the empirical opening. With regard to the latter, we distinguish three general options of using Luhmann's theory for empirical research. Copyright © 2007 SAGE.

Organizations as distinction generating and processing systems: Niklas Luhmann's contribution to organization studies

Niklas Luhmann's theory of social systems has been widely influential in the German-speaking countries in the past few decades. However, despite its significance, particularly for organization studies, it is only very recently that Luhmann's work has attracted attention on the international stage as well. This Special Issue is in response to that. In this introductory paper, we provide a systematic overview of Luhmann's theory. Reading his work as a theory about distinction generating and processing systems, we especially highlight the following aspects: (i) Organizations are processes that come into being by permanently constructing and reconstructing themselves by means of using distinctions, which mark what is part of their realm and what not. (ii) Such an organizational process belongs to a social sphere sui generis possessing its own logic, which cannot be traced back to human actors or subjects. (iii) Organizations are a specific kind of social process characterized by a specific kind of distinction: decision, which makes up what is specifically organizational about organizations as social phenomena. We conclude by introducing the papers in this Special Issue. Copyright © 2006 SAGE.